PRESS RELEASE

from CREDIT AGRICOLE TOURAINE POITOU (EPA:CRTO)

Rapport financier 1er semestre 2025

 

 

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RAPPORT FINANCIER SEMESTRIEL 

au 30 juin 2025

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou, Société coopérative à capital variable agréée en tant qu'établissement de crédit - SiÚge social situé 18 rue Salvador Allende, CS 50307,

86008 Poitiers - 399 780 097 RCS POITIERS - SociĂ©tĂ© de courtage d'assurance inscrite au registre des intermĂ©diaires en assurance sous le n° 07 023 896 – Identifiant Unique CITEO FR234342_01VUOZ

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Ca-tourainepoitou.fr

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SOMMAIRE

1

Examen de la situation financiÚre et du résultat du 1er semestre 2025 ..........................................................3

1.1

La situation économique .................................................................................................................................. 3

1.2

Analyse des comptes consolidés .................................................................................................................... 10

1.3

Analyse des comptes individuels ................................................................................................................... 15

1.4

Capital social et sa rémunération................................................................................................................... 18

1.5

Evénements postérieurs au 30 juin 2025 ....................................................................................................... 19

1.6

Informations diverses .................................................................................................................................... 19

2

Facteurs de risques et informations prudentielles .........................................................................................20

2.1

Informations prudentielles ............................................................................................................................ 20

2.2

Facteurs de risques ........................................................................................................................................ 20

2.3

Gestion des risques ........................................................................................................................................ 42

3

Etats financiers consolidĂ©s intermĂ©diaires rĂ©sumĂ©s au 30 juin 2024 (ayant fait l’objet d’un examen limitĂ©) 56

4

Rapports des Commissaires aux Comptes sur l’information financiùre semestrielle .......................................4

5                    Attestation du responsable de l’information financiĂšre ...................................................................................6

                


1 Examen de la situation financiÚre et du résultat du 1er semestre 2025

1.1 La situation économique

1.1.1 Environnement économique et financier global

Rétrospective 1er semestre 2025

Un environnement encore plus conflictuel et imprévisible, source de ralentissement

C’est dans un environnement encore plus conflictuel et imprĂ©visible, marquĂ© par des guerres ouvertes et des tensions gĂ©opolitiques et commerciales puissantes, que s’est dĂ©roulĂ© le premier semestre. La guerre en Ukraine est demeurĂ©e une question majeure et irrĂ©solue : les initiatives du prĂ©sident D. Trump censĂ©es conduire Ă  un arrĂȘt du conflit se sont rĂ©vĂ©lĂ©es infructueuses tout en signalant la rĂ©orientation stratĂ©gique amĂ©ricaine souhaitant, notamment, se dĂ©sengager de la protection du territoire europĂ©en. Les dĂ©clarations du prĂ©sident Trump relatives Ă  l'OTAN (exigence de dĂ©penses militaires Ă  5% du PIB) ont contraint l'Europe Ă  accĂ©lĂ©rer la refonte de sa stratĂ©gie de dĂ©fense, comme en tĂ©moigne l'annonce d'un Livre blanc dĂ©taillant des mesures de soutien Ă  la dĂ©fense pour 800 milliards d'euros. Alors que le conflit israĂ©lo-palestinien s’est prolongĂ© sans qu’aucune solution politique pĂ©renne ne semble se dessiner, les tensions internationales ont culminĂ© en juin Ă  l’occasion de l’attaque d’IsraĂ«l, rapidement rejoint par son alliĂ© amĂ©ricain, contre l'Iran. AprĂšs douze jours d'affrontements, un cessez-le-feu a Ă©tĂ© annoncĂ© le 24 juin.

Le retour de Donald Trump Ă  la prĂ©sidence amĂ©ricaine s’est Ă©videmment traduit par une offensive protectionniste d’une violence non anticipĂ©e.  Cette offensive a culminĂ© avec le « Liberation Day » du 2 avril, Ă  l’occasion duquel des droits de douane, dits « rĂ©ciproques », ont Ă©tĂ© imposĂ©s Ă  l’ensemble des partenaires commerciaux des Etats-Unis. Si la Chine a Ă©tĂ© particuliĂšrement ciblĂ©e, l’Union EuropĂ©enne a Ă©galement Ă©tĂ© sĂ©vĂšrement visĂ©e, alors mĂȘme que les pays participant Ă  l’accord de libreĂ©change nord-amĂ©ricain (ALENA, Etats-Unis, Canada, Mexique) n’étaient pas Ă©pargnĂ©s puisque sujets aux droits de douane sectoriels partout applicables (acier, aluminium, automobile, semi-conducteurs). Ces annonces ont nĂ©anmoins Ă©tĂ© suivies d’un « rĂ©tropĂ©dalage » prĂ©sidentiel dĂšs le 9 avril assorti d’un abaissement des tarifs rĂ©ciproques Ă  10% et une trĂȘve de 90 jours a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©e afin de permettre la nĂ©gociation d’accords commerciaux bilatĂ©raux. À l'Ă©chĂ©ance de cette pause (9 juillet), le prĂ©sident amĂ©ricain a dĂ©cidĂ© une prolongation (1er aoĂ»t) offrant un espoir aux partenaires commerciaux majeurs (Union europĂ©enne, Japon, CorĂ©e du Sud) de parvenir Ă  des accords susceptibles d'allĂ©ger les droits de douane tout en laissant les acteurs Ă©conomiques dans l'incertitude sur les conditions commerciales internationales. Seuls le Royaume-Uni, la Chine et le Vietnam ont, en effet, signĂ© un accord.

L’imprĂ©visibilitĂ© de la politique commerciale amĂ©ricaine, composĂ©e d’annonces fracassantes suivies de revirements partiels, a gĂ©nĂ©rĂ© une incertitude permanente se traduisant, au cours du premier semestre, par des performances Ă©conomiques et financiĂšres contrastĂ©es entre pays et suggĂ©rant un ralentissement mondial plus net. Le FMI a ainsi rĂ©visĂ© Ă  la baisse ses prĂ©visions de croissance mondiale pour 2025 Ă  2,8% (soit une baisse de -0,5 point de pourcentage, pp, par rapport Ă  sa prĂ©vision de janvier et Ă  la croissance observĂ©e en 2024).

L'Ă©conomie amĂ©ricaine a envoyĂ© des signes prĂ©coces de ralentissement, pĂ©nalisĂ©e par un ralentissement de la consommation mais surtout une hausse puissante des importations, les entreprises cherchant Ă  constituer des stocks avant l'entrĂ©e en vigueur des nouveaux droits de douane. Le PIB s’est contractĂ© de 0,5% au premier trimestre (variation trimestrielle annualisĂ©e). AprĂšs s’ĂȘtre modĂ©rĂ©e tout en restant toutefois supĂ©rieure Ă  l'objectif de 2% de la RĂ©serve fĂ©dĂ©rale (Fed), l'inflation (en glissement annuel) s’est Ă©tablie Ă  2,7% en juin (aprĂšs 2,4% en mai). L’inflation sous-jacente (hors prix des composantes volatiles, alimentation et Ă©nergie) a atteint 2,9% ; l’augmentation des tarifs douaniers (bien que non aboutie) semble dĂ©jĂ  visible sur le coĂ»t de certains biens (meubles, textile et habillement, Ă©lectromĂ©nager). MalgrĂ© ces turbulences, le marchĂ© de l'emploi est restĂ© relativement robuste (taux de chĂŽmage Ă  4,2% en mai toujours Ă  l’intĂ©rieur de la fourchette Ă©troite dans laquelle il Ă©volue depuis mai 2024), constituant un point d'ancrage pour une Ă©conomie par ailleurs fragilisĂ©e.

En Chine, en dĂ©pit d’un contexte extĂ©rieur trĂšs dĂ©gradĂ© et des droits de douane amĂ©ricains punitifs, la croissance (5,4% et 5,2% au premier puis au deuxiĂšme trimestre) s’est stabilisĂ©e au-dessus de la cible officielle fixĂ©e Ă  5% en 2025. Alors que la consommation est languissante, une faiblesse qui transparait dans l’absence d’inflation (elle n’a plus dĂ©passĂ© 1% en glissement annuel depuis fĂ©vrier 2024), les exportations ont continuĂ© d’accĂ©lĂ©rer apportant une contribution Ă©tonnante Ă  la croissance. A 2,1 points de pourcentage au premier trimestre 2025, la contribution de la demande extĂ©rieure nette a atteint un niveau historique (hors Covid) : elle reflĂšte la domination incontestable de la Chine sur le secteur manufacturier mondial, mĂȘme si des effets positifs temporaires (anticipation des droits de douane amĂ©ricains en dĂ©but d’annĂ©e) ne doivent pas ĂȘtre oubliĂ©s.  

Dans un environnement peu favorable, la zone euro a bien rĂ©sistĂ©, avec une croissance tout d’abord estimĂ©e Ă  0,3% (en variation trimestrielle) puis revue Ă  la hausse (0,6% soit 1,5% sur un an). La croissance de la zone euro a principalement Ă©tĂ© tirĂ©e par l’investissement, puis la demande extĂ©rieure nette et enfin la consommation des mĂ©nages (avec des contributions respectives Ă  la croissance de 0,4 pp, 0,3 pp et 0,1 pp), alors que les stocks ont soustrait 0,1 pp de croissance et que les dĂ©penses publiques finales ont Ă©tĂ© « neutres ». Cette performance globale a continuĂ© de masquer des fortunes nationales diverses : au sein des plus grands pays membres, l’Espagne a continuĂ© d’afficher une croissance trĂšs vive (0,6%) et l’Allemagne a rebondi (0,4%) alors que l’Italie et la France ont affichĂ© des rythmes de croissance, respectivement, assez soutenu (0,3%) et faible (0,1%). La poursuite de la dĂ©sinflation (Ă  1,9% en glissement annuel en mai aprĂšs 2,2% en avril et 2,6% en mai 2024) et l’ancrage des anticipations ont rendu possible la poursuite de l’assouplissement monĂ©taire par la BCE, rassurĂ©e sur la convergence de l’inflation vers son objectif de 2%.

En France, plus particuliĂšrement, aprĂšs avoir profitĂ© de l’impulsion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris au troisiĂšme trimestre 2024 (+0,4% en variation trimestrielle), l’activitĂ© avait lĂ©gĂšrement diminuĂ© par effet de contrecoup (-0,1%) au dernier trimestre de l’annĂ©e passĂ©e. Elle s’est reprise au premier trimestre 2025 mais la progression est restĂ©e faible (+0,1%). La demande intĂ©rieure, en contribuant nĂ©gativement Ă  la croissance, est largement responsable de cette atonie. La consommation des mĂ©nages a en effet diminuĂ© (-0,2%), minĂ©e par un taux d’épargne record (18% du revenu disponible des mĂ©nages contre 15,4% dans la zone euro) depuis 45 ans (hors pĂ©riode Covid), tandis que la consommation publique a ralenti (+0,2% aprĂšs +0,4%). L’investissement a poursuivi sa stagnation reflĂ©tant des entreprises plus endettĂ©es en France que dans le reste de la zone euro (ce qui les rend plus vulnĂ©rables Ă  la hausse passĂ©e des taux d’intĂ©rĂȘt) et l’effort budgĂ©taire des administrations publiques pour rĂ©duire le dĂ©ficit public. Ainsi, au premier trimestre, la demande intĂ©rieure a pesĂ© sur la croissance (-0,1 pp). C’est nĂ©anmoins surtout le commerce extĂ©rieur qui l’a sapĂ©e (-0,8 pp) du fait de l’effondrement des exportations, notamment aĂ©ronautiques. Contrairement Ă  ses pairs europĂ©ens, la France n’a donc pas bĂ©nĂ©ficiĂ© de la nette hausse du commerce mondial au premier trimestre (+1,7%), en anticipation des droits de douane amĂ©ricains.

En termes de politiques monĂ©taires, le premier semestre 2025 a Ă©tĂ© marquĂ© par une divergence notable entre le statu quo de la RĂ©serve FĂ©dĂ©rale (Fed) et la poursuite de son assouplissement par la Banque centrale europĂ©enne (BCE). La BCE a procĂ©dĂ© Ă  quatre baisses de taux d’intĂ©rĂȘt de 25 points de base (pb) chacune, portant la baisse cumulĂ©e du taux de dĂ©pĂŽt (2% depuis le 11 juin) Ă  200 pb depuis le dĂ©but de l’assouplissement (juin 2024). En revanche, aprĂšs avoir abaissĂ© son taux directeur de 100 pb en 2024 (Ă  4,50%), la Fed les a maintenus inchangĂ©s en raison des progrĂšs trop timides sur l’inflation alors mĂȘme que la croissance ne semblait pas dĂ©finitivement mise en pĂ©ril.  Les risques inflationnistes liĂ©s aux droits de douane l’ont conduite Ă  adopter une posture trĂšs prudente et abondamment critiquĂ©e par le prĂ©sident D. Trump.

Les marchĂ©s financiers, tout en restant soumis Ă  des accĂšs de nervositĂ© liĂ©s aux Ă©vĂ©nements gĂ©opolitiques, ont largement Ă©voluĂ© au grĂ© de la lecture des ambitions affichĂ©es par D. Trump mais aussi de leur faisabilitĂ© et de ses propres revirements. Ainsi, le thĂšme de l’exception amĂ©ricaine du dĂ©but d’annĂ©e (croissance excĂ©dant le potentiel, rĂ©sistant malgrĂ© des taux d’intĂ©rĂȘt vouĂ©s Ă  augmenter, statut privilĂ©giĂ© du dollar, capacitĂ© illimitĂ©e Ă  s’endetter et Ă  faire porter les risques par le reste du monde) a ainsi Ă©tĂ© supplantĂ© par celui du dĂ©samour Ă  l’égard des actifs amĂ©ricains consĂ©cutif au « Liberation Day ». À la suite du « rĂ©tropĂ©dalage » du prĂ©sident annonçant une pause de 90 jours, de sĂ©rieux doutes ont Ă©tĂ© Ă©mis sur sa capacitĂ© Ă  vĂ©ritablement tenir ses engagements tant domestiques qu’internationaux. Les pĂ©riodes marquĂ©es par un sentiment exagĂ©rĂ©ment nĂ©gatif ont donc alternĂ© avec celles dominĂ©es par un sentiment tout aussi exagĂ©rĂ©ment positif.

Les marchĂ©s obligataires ont donc connu des mouvements contrastĂ©s. Au cours du premier semestre, aux Etats-Unis, la baisse des rendements[1] sur les maturitĂ©s courtes a finalement Ă©tĂ© assez nette (prĂšs de 60 pb pour le taux de swap deux ans Ă  prĂšs de 3,50%) et a excĂ©dĂ© celle du taux du swap dix ans (en recul de 38 pb Ă  3,69%) offrant Ă  la courbe une pente plus marquĂ©e. MalgrĂ© la baisse du rating de la part de Moody’s, le rendement des obligations souveraines Ă  dix ans (US Treasuries) s’est repliĂ© de concert avec le taux de swap de mĂȘme maturitĂ©, auquel il est supĂ©rieur de plus de 50 pb (Ă  4,23%). Dans la zone euro, la pentification, moins sensible, s’est opĂ©rĂ©e de façon diffĂ©rente : baisse moins marquĂ©e du taux de swap deux ans (de 22 pb Ă  1,90%) et remontĂ©e du taux de swap dix ans (de 23 pb Ă  2,57%). Sous l’effet du programme budgĂ©taire expansionniste du gouvernement Merz, le rendement allemand Ă  dix ans (Bund) s’est redressĂ© (24 pb Ă  2,61%) et excĂšde le taux swap de mĂȘme maturitĂ© des quelques points de base. Les spreads contre swap dix ans des souverains europĂ©ens de rĂ©fĂ©rence se sont resserrĂ©s au cours du premier semestre : l’Italie enregistre la plus belle performance (spread en repli de 27 pb Ă  90 pb). Cette amĂ©lioration reflĂšte une perception plus favorable des finances publiques italiennes et une certaine stabilitĂ© politique, contrastant avec les turbulences des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. La croissance italienne a, en outre, tĂ©moignĂ© d’une rĂ©silience inattendue face aux tensions commerciales. PĂ©nalisĂ©, depuis la dissolution de juin 2024, par une absence prĂ©judiciable de majoritĂ© parlementaire mais aussi par des finances publiques trĂšs dĂ©gradĂ©es, le spread français s’est nĂ©anmoins resserrĂ© au cours du semestre, passant d’un niveau Ă©levĂ© (85 pb) Ă  71 bp. Il excĂšde dĂ©sormais le spread espagnol (Ă  67 pb).

Sur les marchĂ©s actions, les indices europĂ©ens ont surperformĂ© leurs homologues amĂ©ricains, l'Euro Stoxx 50 progressant de 10% depuis le dĂ©but de l'annĂ©e (avec une hausse spectaculaire de prĂšs de 25% pour le secteur bancaire) tandis que le S&P 500, beaucoup plus volatil sur la pĂ©riode, a enregistrĂ© une hausse de prĂšs de 7%, soutenu par les valeurs de haute technologie. A la faveur de la versatilitĂ© de la politique amĂ©ricaine, Ă©conomique mais aussi internationale, le dollar a perdu de sa superbe ; l’euro s’est apprĂ©ciĂ© de 14% contre dollar et de 6% en termes effectifs nominaux. Enfin, le cours de l'or a progressĂ© de 26% au cours du premier semestre, pour mĂȘme atteindre un record historique de 3 426 dollars l'once en avril, confirmant ainsi son statut de valeur refuge privilĂ©giĂ©e en cette pĂ©riode d'intense incertitude.

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Perspectives 2nd semestre 2025 – 2026

Un contexte anxiogÚne, quelques résistances inédites

 

C’est dans un environnement international encore plus incertain dont on ne peut totalement exclure les risques d’évĂ©nements de rupture (blocage du dĂ©troit d’Ormuz, incidents sur les infrastructures du Golfe, etc.) que prend place le scĂ©nario Ă©conomique et financier qui a dĂ©jĂ  dĂ» supporter la versatilitĂ© et l’imprĂ©visibilitĂ© de la politique Ă©conomique amĂ©ricaine.  

Notre scĂ©nario Ă©conomique pour les Etats-Unis a toujours Ă©tĂ© calĂ© sur une sĂ©quence en deux temps suivant le tempo de la politique Ă©conomique envisagĂ©e par D. Trump : impact positif sur l’inflation mais nĂ©gatif sur la croissance des droits de douane (qui relĂšvent des prĂ©rogatives prĂ©sidentielles) puis effet favorable mais postĂ©rieur d’une politique budgĂ©taire agressive (qui suppose l’approbation du CongrĂšs). Bien que nos prĂ©visions pour 2025 aient Ă©tĂ© lĂ©gĂšrement revues Ă  la baisse, notre scĂ©nario amĂ©ricain a maintenu son cap, calĂ© sur le calendrier des mesures de politiques Ă©conomiques : tout en Ă©chappant Ă  la rĂ©cession, la croissance afficherait un net repli en 2025 couplĂ© Ă  un redressement de l’inflation, avant de retrouver du tonus en 2026.

MĂȘme avec la rĂ©cente dĂ©sescalade, les taux de droits de douane restent nettement plus Ă©levĂ©s qu’ils ne l’étaient avant la deuxiĂšme Ă©lection de Donald Trump. L’impact nĂ©gatif de la nouvelle politique commerciale est le principal moteur de la baisse de la croissance prĂ©vue en 2025 (1,5% aprĂšs 2,8% en 2024) alors que les aspects plus favorables (« One Big Beautiful Bill », baisses d’impĂŽts, dĂ©rĂ©glementation) contribueraient au rebond attendu en 2026 (2,2%). L’hypothĂšse d’une rĂ©cession en 2025 est Ă©cartĂ©e en raison de fondamentaux solides dont la moindre sensibilitĂ© aux taux d’intĂ©rĂȘt, la situation financiĂšre trĂšs saine des mĂ©nages, un marchĂ© du travail restĂ© relativement robuste, mĂȘme si on y dĂ©cĂšle des signes de dĂ©gradation. MalgrĂ© le ralentissement attendu de la croissance, nos prĂ©visions d’inflation ont Ă©tĂ© revues Ă  la hausse. Les droits de douane devraient occasionner une augmentation de l’inflation en glissement annuel d’environ 80 points de base (pb) au point d’impact maximal. Bien que cet effet soit temporaire, l’inflation (en moyenne annuelle) atteindrait 2,9% en 2025 et 2,7% en 2026. Elle continuerait donc d’excĂ©der 2%, l’inflation sous-jacente se stabilisant aux alentours de 2,5% fin 2026.

Dans un environnement extĂ©rieur conflictuel et imprĂ©visible, l’Europe trouverait son salut dans sa demande domestique lui permettant de mieux rĂ©sister au ralentissement mondial. Deux scĂ©narios alternatifs, entre lesquels l’équilibre est dĂ©licat, sont en effet susceptibles de se dĂ©ployer : un scĂ©nario de rĂ©silience de l’économie de la zone euro fondĂ©e sur une augmentation de la dĂ©pense privĂ©e mais aussi, voire surtout, de la dĂ©pense publique en dĂ©fense et en infrastructures ; un scĂ©nario de stagnation de l’activitĂ© sous l’effet d’un cumul de chocs nĂ©gatifs : chocs de compĂ©titivitĂ© liĂ©s aux droits de douane plus Ă©levĂ©s, apprĂ©ciation de l’euro et impact nĂ©gatif de l’incertitude sur la confiance des agents privĂ©s.  Nous privilĂ©gions le scĂ©nario de rĂ©sistance sur fond de bonne tenue du marchĂ© du travail, de situation Ă©conomique et financiĂšre saine des agents privĂ©s et d’impulsion favorable du cycle du crĂ©dit. La mise en Ɠuvre effective des dĂ©penses publiques additionnelles, tout particuliĂšrement du « bazooka allemand »[2], mĂ©rite certes d’ĂȘtre confirmĂ©e. Mais ces dĂ©penses pourraient offrir Ă  la zone une croissance tirĂ©e par une demande domestique plus soutenue au moment oĂč la croissance mondiale flĂ©chirait. Elles offriraient une sorte d’exceptionnalisme, au regard surtout de la dĂ©cennie passĂ©e, qui installerait la croissance de la zone euro sur un rythme supĂ©rieur au potentiel Ă  moyen terme. La croissance de la zone euro en moyenne annuelle serait en lĂ©gĂšre accĂ©lĂ©ration en 2025 au rythme de

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0,9% et se renforcerait à 1,3% en 2026. L’inflation moyenne continuerait de s’assagir pour atteindre 2,1% et 1,8% en 2025 et 2026, respectivement.

En Allemagne, l’économie anĂ©miĂ©e devrait retrouver le chemin d’une croissance robuste. Bien que plus exposĂ©e que ses partenaires aux politiques protectionnistes, l’économie serait stimulĂ©e par le plan d'investissement public. Ce plan et la levĂ©e de barriĂšres qui semblaient jusqu’à prĂ©sent insurmontables pour financer des investissements en infrastructures et dĂ©fense permettent d’espĂ©rer un redĂ©marrage significatif bien que non immĂ©diat. Si les effets risquent d’ĂȘtre minimes en 2025 en raison de retards de mise en Ɠuvre, un flux de fonds notable est attendu en 2026, avec des effets d’entraĂźnement positifs pour les voisins europĂ©ens et l’ensemble de la zone euro. La croissance allemande pourrait se redresser significativement, passant de -0,2% en 2024 Ă  0,1% en 2025 et, surtout, 1,2% en 2026. En France, la croissance devrait se montrer de nouveau poussive au deuxiĂšme trimestre 2025, avant d’accĂ©lĂ©rer lĂ©gĂšrement au second semestre. Le vĂ©ritable rebond n’interviendrait qu’en 2026, sous l’effet du redĂ©marrage de l’investissement et des premiĂšres retombĂ©es favorables des mesures publiques allemandes. Les risques restent principalement orientĂ©s Ă  la baisse sur l’activitĂ© Ă  court terme. Notre scĂ©nario retient des taux de croissance de, respectivement, 0,6% et 1,2% en 2025 et 2026 (aprĂšs 1,1% en 2024). En Italie, rattrapage incomplet et baisse rĂ©cente du pouvoir d’achat, malgrĂ© la vigueur de l’emploi, limiteraient le potentiel de redressement de la consommation des mĂ©nages. Les surprises positives sur l’investissement se prolongeraient avec l’amĂ©lioration des conditions de financement et les subventions Ă  la transition Ă©nergĂ©tique et numĂ©rique. Si la faiblesse rĂ©cente des commandes industrielles peut peser sur l’investissement productif, la construction rĂ©siste. Un doute persiste nĂ©anmoins sur le potentiel de croissance avec une allocation sectorielle postpandĂ©mie en faveur des secteurs moins productifs. La croissance atteindrait 0,6% en 2025 puis 0,7% en 2026 (aprĂšs 0,7% en 2024).

Le scĂ©nario central tracĂ© pour la zone euro (Ă©laborĂ© et chiffrĂ© en juin) table sur un statu quo dans la confrontation tarifaire avec les États-Unis au 4 juin, soit une hypothĂšse de hausse gĂ©nĂ©ralisĂ©e des droits de douane Ă  10% (Ă  l’exception des produits exemptĂ©s) de 25% sur l’automobile et de 50% sur l’acier. Les risques associĂ©s Ă  ce scĂ©nario central sont baissiers. Le scĂ©nario de stagnation pourrait se matĂ©rialiser si la confrontation commerciale avec les États-Unis devait se durcir, si la contrainte de compĂ©titivitĂ© devait mordre davantage, si la confiance des agents privĂ©s se dĂ©gradait sensiblement et, enfin, si la relance budgĂ©taire Ă©tait mise en Ɠuvre plus graduellement qu’anticipĂ©.

Un contexte aussi incertain, porteur de ralentissement mondial et de contraction des dĂ©bouchĂ©s Ă  l’exportation, aurait certainement par le passĂ© (un passĂ© pas si lointain) impliquĂ© une « sousperformance » des Ă©conomies Ă©mergentes, en outre handicapĂ©es par l’aversion des marchĂ©s au risque, une hausse de leurs taux d’intĂ©rĂȘt et des pressions sur leurs devises. Or, malgrĂ© les droits de douane (dont les effets seront Ă©videmment trĂšs diffĂ©rents selon les Ă©conomies), notre scĂ©nario reste, globalement, plutĂŽt optimiste Ă  l’égard des grands pays Ă©mergents. Ceux-ci pourraient faire preuve d’une rĂ©sistance inĂ©dite grĂące Ă  des soutiens susceptibles d’amortir partiellement les impacts d’un environnement peu porteur : vigueur relative des marchĂ©s de l’emploi, demande intĂ©rieure assez solide, assouplissement monĂ©taire (Ă  de rares exceptions prĂšs), dĂ©cĂ©lĂ©ration chinoise limitĂ©e (aprĂšs avoir bien rĂ©sistĂ© au premier semestre, la croissance approcherait 4,5% en 2025 en raison du ralentissement anticipĂ© au second semestre et liĂ© la guerre commerciale). Enfin, les devises Ă©mergentes ont correctement rĂ©sistĂ© et le risque d’éventuelles hausses de taux dĂ©fensives, pĂ©nalisant la croissance, est plus faible que ce que l’on aurait pu redouter. Ces perspectives relativement positives s’accompagnent, cependant, de risques plus Ă©levĂ©s qu’habituellement, en raison de l’imprĂ©visibilitĂ© des politiques amĂ©ricaines.

En termes de politiques monĂ©taires, la fin des cycles d’assouplissement se rapproche. Aux États-Unis, le scĂ©nario (net flĂ©chissement en 2025, rebond en 2026, hausse de l’inflation qui continuerait d’excĂ©der significativement la cible), mais aussi les incertitudes qui l’entourent devraient inciter la Fed Ă  la patience, en dĂ©pit des exhortations de D. Trump en faveur d’une politique plus souple. La Fed procĂ©derait Ă  un lĂ©ger assouplissement suivi d’une longue pause. Notre scĂ©nario table toujours sur deux rĂ©ductions en 2025, mais les dĂ©cale d’un trimestre (en septembre et dĂ©cembre, contre juin et septembre auparavant). AprĂšs ces deux baisses, la Fed maintiendrait ses taux inchangĂ©s avec une limite supĂ©rieure maximale de 4% tout au long de 2026.

Quant Ă  la BCE, bien qu’elle se refuse Ă  exclure toute future baisse de taux, elle pourrait bien ĂȘtre arrivĂ©e Ă  la fin de son cycle de baisse en raison d’une croissance supposĂ©e se redresser et une inflation Ă  la cible. Bien Ă©videmment, une dĂ©tĂ©rioration de l’environnement Ă©conomique justifierait davantage d’assouplissement : la BCE se tient prĂȘte Ă  baisser ses taux, si nĂ©cessaire. Notre scĂ©nario retient le maintien du taux de dĂ©pĂŽt Ă  2% en 2026.

Du cĂŽtĂ© des taux d’intĂ©rĂȘt, aux États-Unis, risque d’inflation tenace et de trajectoire budgĂ©taire jugĂ©e insoutenable, notation AAA compromise, versatilitĂ© des dĂ©cisions Ă©conomiques, inquiĂ©tudes accrues des investisseurs exercent des pressions haussiĂšres. Notre scĂ©nario retient un taux souverain (US Treasury) Ă  dix ans vers 4,70% fin 2025 et de 4,95% fin 2026. Dans la zone euro, croissance rĂ©sistante et prĂ©vue en accĂ©lĂ©ration, inflation Ă  la cible et BCE supposĂ©e avoir presque achevĂ© son assouplissement plaident pour une lĂ©gĂšre remontĂ©e des taux d’intĂ©rĂȘt et une stabilisation, voire un resserrement, des spreads souverains. Le taux allemand Ă  dix ans (Bund) pourrait ainsi approcher 2,90% fin 2025 et 2,95% fin 2026. Sur la mĂȘme maturitĂ©, le spread offert par la France par rapport au Bund oscillerait autour de 60/65 pb et celui de l’Italie se contracterait pour atteindre 90 pb fin 2026.

Enfin, le dollar continue Ă  perdre de sa superbe. Inconstance et imprĂ©visibilitĂ© des politiques Ă©conomiques menĂ©es par D. Trump, perspectives budgĂ©taires amĂ©ricaines dĂ©gradĂ©es, spĂ©culations sur les intentions officielles de dĂ©prĂ©ciation du dollar, rĂ©sistance des autres Ă©conomies, autant de facteurs qui mettent le dollar sous pression sans pour autant annoncer sa disparition comme monnaie de rĂ©serve essentielle Ă  brĂšve Ă©chĂ©ance. Le cours euro/dollar s’établirait Ă  1,17 au quatriĂšme trimestre 2025, avant de se dĂ©prĂ©cier en 2026 (1,10).

1.1.2 Activité de la Caisse régionale au cours du semestre

(en millions d'euros)

30/06/2024

30/06/2025

Variation

Encours de crédits (dont crédits titrisés)

12 538

12 444

-0,7%

Encours de collecte globale

(bilan hors TCN, assurance vie et titres)

17 450

17 935

+2,8%

Encours de collecte bilan (dépÎts, épargne, hors TCN)

11 862

11 871

+0,1%

La Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou, nĂ©e de la fusion en 1995 des Caisses de la Vienne et de l’Indre-et-Loire, a cĂ©lĂ©brĂ© ses trente ans au service de toutes les clientĂšles et du territoire. Ce premier semestre de l’annĂ©e s’inscrit dans la continuitĂ© de son action de toujours, avec une forte mobilisation au quotidien pour accompagner les projets de chacun. 

Les crĂ©dits dĂ©caissĂ©s sur les six premiers mois de l’annĂ©e s’élĂšvent Ă  760 millions d’euros, en Ă©volution de +13% par rapport au premier semestre 2024.  L’immobilier reprĂ©sente prĂšs de 360 millions d’euros pour un encours de 7,8 milliards d’euros au bĂ©nĂ©fice de tous et notamment des primo-accĂ©dants. Par ailleurs, Square Habitat, l’agence immobiliĂšre du CrĂ©dit Agricole Touraine Poitou, poursuit sa dynamique d’accompagnement des clients dans un marchĂ© en amĂ©lioration, avec une belle progression de l’activitĂ© de transaction et d’administration de biens.

L’activitĂ© des professionnels, agriculteurs, entreprises et collectivitĂ©s publiques a Ă©tĂ© fortement soutenue avec 320 millions d’euros de rĂ©alisations, en progression de 8,3%, pour un encours global de 4,1 milliards d’euros. La Caisse rĂ©gionale renforce Ă©galement son accompagnement des professionnels et des agriculteurs, avec prĂšs de 120 conseillers accompagnĂ©s par un management dĂ©diĂ© sur le terrain, et l’ouverture de sa premiĂšre agence pour les professionnels de la santĂ© Ă  Tours ainsi qu’un espace dĂ©diĂ© Ă  la viticulture sur Chinon.

Avec plus de 12,4 milliards d’euros d’encours crĂ©dits, la Caisse rĂ©gionale accentue son statut de premier financeur privĂ© de la Touraine et du Poitou.

Ce financement, en circuit court, s’appuie sur la collecte gĂ©rĂ©e qui marque une progression de +2,8% sur un an glissant, tĂ©moignant ainsi de la confiance accordĂ©e par les clients dans la gestion de leur Ă©pargne.

La Caisse rĂ©gionale continue aussi Ă  ĂȘtre fortement mobilisĂ©e dans la protection de ses clients, avec un portefeuille d’assurance et prĂ©voyance qui avoisine 355 000 contrats (+2,6% sur un an).  

Enfin, prĂšs de 11 000 nouveaux clients ont rejoint le CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou sur ce premier semestre. La relation client, au cƓur des prĂ©occupations, s’intensifie tant en physique avec une progression du nombre de rendez-vous en agence, qu’en digital avec plus d’un client sur deux utilisateur de l’application « Ma Banque ». 

La Caisse rĂ©gionale poursuivra la mise en Ɠuvre de son projet d’entreprise « Ensemble 2025 » visant Ă  renforcer la satisfaction de toutes les clientĂšles, amplifier la proximitĂ© et l’accompagnement du territoire ainsi que les transitions sociĂ©tales. En lien avec son engagement d’utilitĂ© au territoire, elle a inaugurĂ© en fĂ©vrier le « Village by CA », lieu dĂ©diĂ© Ă  l’innovation, et en mai son premier « Local by CA », modĂšle de tiers-lieux visant Ă  contribuer Ă  la revitalisation des territoires. Banque des associations avec prĂšs d’une sur deux cliente, la Caisse rĂ©gionale continuera son action en faveur de la cohĂ©sion sociale avec notamment le soutien du tissu associatif et des partenaires Ă  hauteur de plus de 1,5 millions d’euros.

Elle s’appuiera sur ses fondamentaux solides, sa forte prĂ©sence territoriale, et plus de 1500 salariĂ©s et 730 administrateurs qui agissent chaque jour dans l’intĂ©rĂȘt des clients, des sociĂ©taires, de la Touraine et du Poitou.

1.1.3 Les faits marquants
FCT Crédit Agricole Habitat 2025

 

Au 30/06/2025, une nouvelle entitĂ© (FCT CrĂ©dit Agricole Habitat 2025) a Ă©tĂ© consolidĂ©e au sein du groupe CrĂ©dit Agricole, nĂ©e d’une opĂ©ration de titrisation rĂ©alisĂ©e par les Caisses rĂ©gionales et LCL, le 17 avril 2025. Cette transaction est pour partie un RMBS français auto-souscrit et pour le reste un RMBS français placĂ© sur le marchĂ©.

Cette opĂ©ration s’est traduite par une cession de prĂȘts Ă  l’habitat octroyĂ©s par 37 Caisses rĂ©gionales et LCL au FCT CrĂ©dit Agricole Habitat 2025 pour un montant de 1,684 milliards d’euros dont 26,3 millions d'euros cĂ©dĂ©s par la Caisse rĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou. 


Les Caisses rĂ©gionales et LCL ont souscrit pour 84,3 millions d’euros de titres subordonnĂ©s dont 1,3 millions d'euros souscrits par la Caisse rĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou et pour 800 millions d’euros de titres senior (Ă©mission auto-souscrite uniquement), dont 12,5 millions d'euros souscrits par la Caisse rĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou.

Pour l’émission placĂ©e sur le marchĂ©, les titres seniors adossĂ©s au portefeuille de crĂ©ances habitat ont Ă©tĂ© placĂ©s auprĂšs d’investisseurs (gestionnaires d’actifs (52%) et Ă©tablissements de crĂ©dit (48%) pour un montant de 800 M€.

1.2 Analyse des comptes consolidés

1.2.1 Présentation du Groupe de la Caisse régionale

La Caisse régionale de Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou présente des comptes consolidés en appliquant les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

En accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mÚre conventionnelle régionale constituée de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées.

Le pĂ©rimĂštre de consolidation du Groupe CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou a Ă©voluĂ© au cours du 1er semestre 2025 : 

‱     EntrĂ©e au pĂ©rimĂštre de consolidation : FCT CA Habitat 2025

‱     Sortie du pĂ©rimĂštre de consolidation : FCT CA Habitat 2020

Le Groupe est constitué de :

‱     La Caisse rĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou

‱     64 Caisses locales de CrĂ©dit Agricole affiliĂ©es Ă  la Caisse rĂ©gionale

‱     La SAS FonciĂšre TP

‱     La SAS CATP Expansion

‱     La SAS Square Habitat TP 

‱     La SAS CATP Transition EnergĂ©tique

‱     Les FCT CA Habitat 2022, 2024 et 2025, issus des opĂ©rations de titrisation des crĂ©ances habitat des Caisses rĂ©gionales du Groupe CrĂ©dit Agricole rĂ©alisĂ©es en mars 2022, avril 2024 et avril 2025.

Ces sociĂ©tĂ©s sont toutes consolidĂ©es selon la mĂ©thode de l’IntĂ©gration Globale.

1.2.2 Contribution des entités du groupe de la Caisse régionale

Les rĂ©sultats du Groupe CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou sont principalement constituĂ©s des rĂ©sultats de l’entitĂ© mĂšre Caisse rĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou (88% du rĂ©sultat net consolidĂ©).

L’ensemble des entitĂ©s consolidĂ©es, hors Caisse rĂ©gionale, contribuent Ă  hauteur de +12% au rĂ©sultat consolidĂ© du groupe de la Caisse rĂ©gionale.

(en milliers d'euros)

Contribution du PNB consolidé du groupe de

la CR

Contribution au résultat brut

d'exploitation consolidé du groupe de la CR

Contribution au résultat net consolidé du groupe de la CR

Caisse régionale

172 482

71 130

56 962

Caisses locales

6 405

6 246

5 582

CATP Expansion

1 511

1 393

1 330

FonciĂšre TP

159

-183

-121

Square Habitat

6 679

76

62

CATP Transition Energétique

182

70

45

FCT Habitat

791

791

714

 

1.2.3 Résultat consolidé

(en milliers d'euros)

30/06/2024

30/06/2025

Variation

Produit Net Bancaire

Charges générales d'exploitation

183 742

188 209

-108 686

2,4%

-106 198

2,3%

Résultat brut d'exploitation

77 544

79 523

2,6%

Coût du risque

Résultat d'exploitation

Gains ou pertes nets sur autres actifs

-5 280

-11 601

67 922 204

119,7%

72 264

-6,0%

-2

-NS

Charges Fiscales

-6 177

-3 552

-42,5%

Résultat Net

Résultat Net part du groupe

66 085

64 574

64 574

-2,3%

-2,3%

66 085

Comparaison comptes individuels et consolidés

 

(en milliers d’euros)

Individuels

30/06/2025

Consolidés

Variation

30/06/2025

30/06/2024

Consolidés/ Individuels

Consolidés 2025/2024

Produit Net Bancaire

Résultat Brut d'Exploitation

172 525

71 995

188 209

79 523

183 742

9,1%

2,4%

77 544

10,5%

2,6%

Coût du risque (dont FRBG en social)

-10 936

-11 601

-5 280

6,1%

119,7%

Gains ou pertes nets sur

autres actifs

599

204

-2

-65,9%

NS

Charges Fiscales

-4 467

-3 552

-6 177

-20,5%

-42,5%

Résultat Net

57 191

64 574

66 085

12,9%

-2,3%

 

Le PNB consolidé progresse de +2,4% et le résultat consolidé est en recul de -2,3%.

Les incidences du passage du rĂ©sultat social au rĂ©sultat consolidĂ© proviennent, pour l’essentiel :

‱     De l’intĂ©gration du compte de rĂ©sultat des Caisses locales : PNB (+6,4 millions d’euros) et RĂ©sultat (+5,6 millions d’euros) ;

‱     De l’intĂ©gration du compte de rĂ©sultat de filiales consolidĂ©es : PNB (+9,1 millions d’euros) et RĂ©sultat (+1,3 millions d’euros)

‱     De l’intĂ©gration du compte de rĂ©sultat du Fonds Commun de Titrisation ;

‱     De l’élimination des Ă©critures rĂ©ciproques ;

‱     De la mise en Ɠuvre des normes IFRS :

(en millions d'euros)

30/06/2024

30/06/2025

Variation

Résultat social Caisse régionale

56,4

57,2

0,7

1,3%

Retraitement liĂ© Ă  l’étalement d’indemnitĂ©s de remboursement anticipĂ©es payĂ©es / reçues qui sont comptabilisĂ©es flat en normes sociales

-0,7

-0,3

0,4

-61,3%

Retraitement sur actifs financiers classés en Juste Valeur par Résultat

6,0

0,2

-5,8

-96,3%

Charges de fonctionnement

-0,9

-1,0

-0,1

6,9%

Coût du risque

0,1

0,0

-0,1

-81,7%

Fiscalité différée (décalage entre les normes fiscales françaises et les normes fiscales internationales)

2,1

1,6

-0,5

-24,4%

Contribution des Caisses locales, des filiales consolidés et du fonds commun de titrisation

3,0

6,8

3,8

127,1%

Résultat consolidé

66,1

64,6

-1,5

-2,3%

1.2.4 Le bilan consolidé et variation des capitaux propres

BILAN ACTIF

(en milliers d'euros)

31/12/2024

30/06/2025

Variat

ion

Montants

%

Caisse, banques centrales 

Actifs financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat  

Actifs financiers dĂ©tenus Ă  des fins de transaction 

Autres actifs financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat 

Instruments dĂ©rivĂ©s de couverture 

Actifs financiers Ă  la juste valeur par capitaux propres 

Instruments de dettes comptabilisĂ©s Ă  la juste valeur par capitaux propres recyclables 

Instruments de capitaux propres comptabilisĂ©s  Ă  la juste valeur par capitaux propres non recyclables 

Actifs financiers au coĂ»t amorti 

PrĂȘts et crĂ©ances sur les Ă©tablissements de crĂ©dit 

PrĂȘts et crĂ©ances sur la clientĂšle 

Titres de dettes 

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 

Actifs d'impÎts courants et différés

Comptes de rĂ©gularisation et actifs divers  

Actifs non courants destinĂ©s Ă  ĂȘtre cĂ©dĂ©s et activitĂ©s abandonnĂ©es 

Participation aux bĂ©nĂ©fices diffĂ©rĂ©e 

Participation dans les entreprises mises en Ă©quivalence 

Immeubles de placement 

Immobilisations corporelles

Immobilisations incorporelles 

Ecarts d'acquisition 

55 606

317 157

58 319 258 838

125 643

1 475 657

26 391

1 449 266

14 491 172

1 738 958

12 224 972

527 242

-70  744

-71  805

153 344

77 388

69 632

3 554

3 579

57 157

458 819

65 345 393 474

119 270

1 576 145

26 787

1 549 358

14 174 880

1 489 392

12 158 567

526 921 -78 743

61 003

179 958

77 151

73 032

3 596

3 579

1 551

141 662

-6 373 100 488

-316 292

-7 999 -10 802 26 614

-237

3 400

42

0

2,8%

44,7%

-5,1%

6,8%

-2,2%

11,3%

-15,0%

17,4%

-0,3%

4,9%

1,2%

0,0%

TOTAL DE L'ACTIF 

16 773 793

16 705 847

-67 946

-0,4%

BILAN PASSIF

(en milliers d'euros)

31/12/2024

30/06/2025

Variation

Montants

%

Banques centrales 

Passifs financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat  

Passifs financiers dĂ©tenus Ă  des fins de transaction 

Passifs financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat sur option 

Instruments dĂ©rivĂ©s de couverture 

Passifs financiers au coĂ»t amorti 

Dettes envers les Ă©tablissements de crĂ©dit 

Dettes envers la clientĂšle 

Dettes reprĂ©sentĂ©es par un titre 

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 

Passifs d'impÎts courants et différés

Comptes de régularisation et passifs divers

Dettes liĂ©es aux actifs non courants destinĂ©s Ă  ĂȘtre cĂ©dĂ©s et activitĂ©s abandonnĂ©es 

Provisions techniques des contrats d'assurance 

Provisions 

Dettes subordonnĂ©es 

55 625

55 625

35 142

13 386 202 7 986 764

5 277 765

121 673

-1 510

1 506

403 545

61 426

63 031

63 031

24 463

13 194 098 7 859 527

5 209 143

125 428 -1 230

6 898

395 954

56 174

7 406

-10 679

-192 104

280 5 392 -7 591

-5 252

13,3%

-30,4%

-1,4%

-18,5%

358,0%

-1,9%

-8,6%

Total dettes 

13 941 936

13 739 388

-202 548

-1,5%

Capitaux propres 

2 831 857

2 966 459

134 602

4,8%

Capitaux propres part du Groupe 

Capital et rĂ©serves liĂ©es 

RĂ©serves consolidĂ©es 

Gains et pertes comptabilisĂ©s directement en capitaux propres 

Gains et pertes comptabilisĂ©s directement en capitaux propres sur activitĂ©s abandonnĂ©es 

RĂ©sultat de l'exercice 

Participations ne donnant pas le contrĂŽle 

2 831 857

612 484

1 680 895 457 932

80 546

2 966 459

619 094

1 741 700 541 091

64 574

134 602

6 610 60 805

83 159

-15 972

4,8%

1,1%

3,6%

18,2%

-19,8%

TOTAL DU PASSIF 

16 773 793

16 705 847

-67 946

-0,4%

 

Comparaison comptes individuels et consolidés

 

(en milliers d’euros)

Individuels  30/06/2025

Consolidés

Variation

30/06/2025

31/12/2024

Consolidés/ Individuels

Consolidés 2025/2024

Total Bilan

16 159 435

16 705 847

16 773 793

3,4%

-0,4%

Capitaux propres

1 898 261

2 966 459

2 831 857

56,3%

4,8%

 

Les capitaux propres consolidĂ©s s’élĂšvent Ă  2 966 millions d’euros et progressent de +4,8% par rapport au 31/12/2024.

Les incidences du passage des comptes individuels aux comptes consolidĂ©s proviennent, pour l’essentiel :

‱     De l’intĂ©gration des capitaux propres des Caisses locales (+ 399,9 millions d’euros) ;

‱     De l’élimination des Ă©critures rĂ©ciproques ;

‱     De la mise en Ɠuvre des normes IFRS :

-       Plus-values latentes sur titres de placement et de participations classĂ©s en actifs financiers Ă  la Juste Valeur par Capitaux Propres : + 546,5 millions d’euros ;

-       Elimination des titres intra Groupe dĂ©tenus par les Caisses locales : - 55,8 millions d’euros ; - RĂ©serves consolidĂ©es.

Les capitaux propres progressent notamment par :

(en millions d'euros)

2024

2025

Capitaux propres consolidés en début de période

2 650,3

2 831,9

Résultat en formation

66,1

64,6

Dividendes versés

-20,4

-19,8

Revalorisation du portefeuille de titres de placement et de titres de participation classés en Juste Valeur par résultat

44,1

83,2

Progression du capital des Caisses locales

-0,9

7,4

Autres impacts

0,3

-0,8

Capitaux propres consolidés en fin de période

2 831,9

2 966,5

1.2.5 Activités et résultats des filiales

Les donnĂ©es des FCT (dont le rĂ©sultat correspond Ă  de l’intra groupe avec la Caisse rĂ©gionale) ne sont pas significatives et ne font donc pas l’objet de commentaires spĂ©cifiques.

Les chiffres sont issus des données sociales des entités.

Filiales (en milliers d’euros)

Total des dettes (A)

Dont dettes contractualisées avec une entité consolidée (groupe Caisse régionale)

Capitaux propres (B)

Taux

d'endettement

((A) / (B))

FonciĂšre TP

5 603

5 073

80 933

6,9%

Caisses locales

737

0

382 486

0,2%

CATP Expansion

59

0

14 869

0,4%

Square Habitat

21 468

66

9 061

236,9%

CATP Transition Energétique

4 340

1 315

17 925

24,2%

Les dettes de la SAS FonciĂšre TP sont constituĂ©es de prĂȘts souscrit auprĂšs de la Caisse rĂ©gionale pour 5 603 milliers d’euros.

Les dettes de la SAS Square Habitat, agence immobiliĂšre du groupe Caisse rĂ©gionale, sont issues de son activitĂ© de syndic de copropriĂ©tĂ©. 

1.3 Analyse des comptes individuels

 

1.3.1 Résultat financier sur base individuelle

(en milliers d'euros)

30/06/2024

30/06/2025

Variation

Produits nets d'intĂ©rĂȘts et revenus assimilĂ©s Produits nets de commissions

40 708

42 663

73 864

4,8%

73 553

0,4%

Produits nets sur opérations financiÚres

49 110

53 300

8,5%

Autres produits d'exploitation

600

2 698

349,7%

Produit net bancaire

163 971

172 525

5,2%

Frais de personnel

Autres frais administratifs

-57 912

-59 716

-36 833

3,1%

-35 346

4,2%

Dotations aux amortissements

-4 116

-3 981

-3,3%

Résultat brut d'exploitation

66 597

71 995

8,1%

Coût du risque

-4 849

-10 936

125,5%

Résultat net sur actifs immobilisés

FRBG

1 918

599 0

-68,8%

0

-

Charge fiscale

-7 220

-4 467

-38,1%

RĂ©sultat net 

56 446

57 191

1,3%

Le Produit Net Bancaire

Le Produit Net Bancaire s’établit Ă  172,5 millions d’euros, en hausse de 5,2%, portĂ© par une belle inflexion de la marge d’intermĂ©diation avec un contexte de taux plus favorable, la progression des commissions liĂ©es aux offres et services apportĂ©s Ă  ses clients, et la dynamique des revenus du portefeuille titres, en lien avec l’accroissement des dividendes versĂ©s par CrĂ©dit Agricole SA.

Les produits nets d’intĂ©rĂȘts et revenus assimilĂ©s s’élĂšvent Ă  43 millions d’euros, en progression par rapport au 30/06/2024 de +5%. Ils comprennent les intĂ©rĂȘts perçus sur les financements Ă  la clientĂšle, les intĂ©rĂȘts des placements monĂ©taires et de fonds propres, dĂ©duction faite des charges associĂ©es, telles que les charges sur avances de CrĂ©dit Agricole S.A., les coĂ»ts de la collecte monĂ©taire, et le rĂ©sultat net de la macro-couverture des opĂ©rations de protection contre le risque de taux.  

Les produits nets de commission enregistrent la rĂ©munĂ©ration versĂ©e par CrĂ©dit Agricole S.A. pour le placement des produits d’épargne ainsi que celle relative Ă  la vente de produits et services Ă  la clientĂšle : ils s’élĂšvent Ă  73,9 millions d’euros, en progression de +0,4% par rapport au 30/06/2024. 

Les produits nets sur opĂ©rations financiĂšres comprennent notamment les produits financiers issus des emplois de fonds propres en titres de placement. Au 30/06/2025, ce poste s’élĂšve Ă  53,3 millions d’euros, du fait principalement de l’acompte sur dividende versĂ© par la SAS Rue La BoĂ©tie qui s’élĂšve Ă  47,8 millions d’euros au 30/06/2025 (contre 44,8 millions d’euros au 30/06/2024).  

Les charges gĂ©nĂ©rales d’exploitation

Les charges gĂ©nĂ©rales d’exploitation sont en hausse maitrisĂ©e (100,5 millions d’euros, +3,2% par rapport Ă  2024), cette Ă©volution traduit sa politique d’investissement pour prĂ©parer l’avenir, des investissements dans l’humain, le digital et le physique avec le programme de rĂ©novation de l’ensemble du rĂ©seau d’agences qui sera achevĂ© d’ici fin 2025. 

Le coût du risque

Le coĂ»t du risque Ă  10,9 millions d’euros, est en hausse de 6 m€, concentrĂ©e sur quelques dossiers de crĂ©dits entrĂ©s en dĂ©faut. Le taux de dĂ©faut demeure bas, et le ratio de couverture des crĂ©dits par les provisions reste stable.

Le poids des encours en dĂ©faut s’établit Ă  1,72% au 30/06/2025 (contre 1,52% au 30/06/2024). Leur niveau de couverture par les dĂ©prĂ©ciations s’établit Ă  50,5% (contre 53,0% au 30/06/2024).

 

Le résultat net

Le rĂ©sultat net social ressort Ă  57,2 millions d’euros, en hausse de 1,3%. Le rĂ©sultat consolidĂ© (en normes IFRS) est de 64,6 m€, en recul de 2,3% par rapport au premier semestre 2024.

1.3.2 Bilan et variation des capitaux propres sur base individuelle

Au 30/06/2025, le bilan de la Caisse rĂ©gionale recul sensiblement de -0,8% par rapport Ă  fin 2024 pour s’élever Ă  16,2 milliards d’euros.

À L'ACTIF :

 

(en milliards d'euros)

31/12/2024

30/06/2025

Variation

Crédits clients

Trésorerie et banques

Immobilisations et titres

Comptes d'encaissement et de régularisation

12,3

12,3

1,9

1,8

0,2

-0,4%

2,2

1,6

0,2

-11,5%

10,0%

4,3%

TOTAL

16,3

16,2

-0,8%

Les principales évolutions du bilan actif sur le 1er semestre sont :

‱     Les opĂ©rations avec la clientĂšle qui s’établissent Ă  12,3 milliards d’euros au niveau individuel et reprĂ©sentent 75,9% du total de l’actif. Sur le 1er semestre, les rĂ©alisations sur les crĂ©dits sont en hausse de +13% par rapport au 30/06/2024 (+24% sur l’habitat et +8% sur les marchĂ©s spĂ©cialisĂ©s par rapport au 30/06/2024).

‱     Le poste « TrĂ©sorerie et banques » correspond aux placements des excĂ©dents monĂ©taires de la Caisse rĂ©gionale, Ă  vue et Ă  terme, ainsi qu’aux encaisses dĂ©tenues par les agences. Au 30/06/2025, ce poste s’établit Ă  1,9 milliards d’euros.

‱     Le poste « Immobilisations et titres » se compose des immobilisations, des titres de participation et des placements de la Caisse rĂ©gionale. Il s’élĂšve Ă  1,8 milliards d’euros au 30/06/2025.

‱     Le compartiment « Comptes d’encaissements et de rĂ©gularisation » comprend les produits Ă  recevoir, les comptes techniques d’encaissements et les dĂ©biteurs divers.

AU PASSIF :

(en milliards d'euros)

31/12/2024

30/06/2025

Variation

Opérations internes au Crédit Agricole

Comptes créditeurs de la clientÚle

Compte de tiers et divers

Provisions, dettes subordonnées et FRBG

Capitaux propres

8,0

7,9

5,2

0,4

0,7

1,9

-1,5%

5,3

0,4

0,7

1,9

-1,3%

-0,9%

2,3%

2,5%

TOTAL

16,3

16,2

-0,8%

 

Les principales évolutions du bilan passif sur le 1er semestre sont :

‱     Le poste « opĂ©rations internes au CrĂ©dit Agricole » qui se compose principalement des avances et emprunts accordĂ©s par CrĂ©dit Agricole S.A. et nĂ©cessaires au refinancement de l’encours des prĂȘts :

-       Les « avances globales » peuvent ĂȘtre sollicitĂ©es auprĂšs de CrĂ©dit Agricole S.A. depuis le 1er janvier 2005, Ă  hauteur maximale de 50 % des nouvelles rĂ©alisations de crĂ©dits amortissables de 24 mois ou plus. L’encours est de 3,0 milliards d’euros.

-       Les « avances miroirs » reprĂ©sentent 50 % des ressources d’épargne collectĂ©es par la Caisse rĂ©gionale et remontĂ©es Ă  CrĂ©dit Agricole S.A. Ce poste progresse en mĂȘme temps que l’épargne bancaire de la clientĂšle. Ce poste reprĂ©sente 2,3 milliards d’euros.

-       Les emprunts en blanc sollicitĂ©s auprĂšs de CrĂ©dit Agricole S.A. s’élĂšvent Ă  2,5 milliards d’euros.

‱     Le poste « comptes crĂ©diteurs de la clientĂšle » comprend la collecte faite auprĂšs de la clientĂšle en DĂ©pĂŽts Ă  Vue et en DĂ©pĂŽts Ă  Terme et atteint 5,2 milliards d’euros au 30 juin 2025.

‱     Les « comptes de tiers et divers » sont principalement constituĂ©s des charges Ă  payer et des flux financiers Ă  rĂ©gler. Ce poste s’élĂšve Ă  0,4 millions d’euros.

‱     Le poste « provisions, dettes subordonnĂ©es et FRBG » peut se dĂ©tailler comme suit :

-       Les provisions pour risques et charges s’élĂšvent Ă  21,5 millions d’euros en progression par rapport au 31/12/2024 (+2,0%). Elles intĂšgrent notamment les provisions baloises sur crĂ©ances saines et sensibles pour 185,8 millions d’euros.

-       Le montant des dettes subordonnĂ©es s’élĂšve Ă  340,4 millions d’euros et comprend les dĂ©pĂŽts des Caisses Locales (BMTN et comptes courants bloquĂ©s).

-       Le FRBG contribue Ă  la soliditĂ© de la Caisse rĂ©gionale, il est stable par rapport au 31 dĂ©cembre 2024 (63,7 millions d’euros).

‱     Les capitaux propres s’élĂšvent Ă  1 898 millions d’euros (+2,6%), ils sont constituĂ©s du capital social pour 95,6 millions d’euros, des primes d’émission pour 198,5 millions d’euros, des rĂ©serves pour 1 547,0 millions d’euros et du rĂ©sultat net gĂ©nĂ©rĂ© au 1er semestre pour 57,2 millions d’euros.

1.3.3 Hors-bilan sur base individuelle

(en milliards d'euros)

31/12/2024

30/06/2025

Variation

Engagements donnés

1,4

1,5

2,7%

Engagement de financement

Engagement de garantie

1,0

1,0

0,4

-2,0%

0,4

15,2%

Engagement sur titres

0,0

0,0

47,1%

(en milliards d'euros)

31/12/2024

30/06/2025

Variation

Engagements reçus

4,6

4,6

0,9%

Engagement de financement

Engagement de garantie

0,0

0,0

4,6

0,0%

4,6

0,7%

Engagement sur titres

0,0

0,0

645,0%

Les engagements donnĂ©s s’élĂšvent 1 461 millions d’euros, en progression de +2,7% par rapport au 31/12/2024.

Les engagements reçus s’élĂšvent Ă  4 634 millions d’euros en progression de +0,9%.

1.4 Capital social et sa rémunération

Le capital social de la Caisse rĂ©gionale n’a pas Ă©voluĂ© entre le 31/12/2024 et le 30/06/2025.

 

1.4.1 Les parts sociales

Exercices

Total net versé

Taux d'intĂ©rĂȘt net

2022

1 396 181,73 

2,50%

2023

1 731 265,34 

3,10%

2024

1 675 418,07 

3,00%

1.4.2 Les certificats coopĂ©ratifs d’associĂ©

Exercices

Total net versé

Dividende net par CCA

2022

5 187 802,16 

3,28

2023

5 045 453,93 

3,19

2024

5 077 086,87 

3,21

1.4.3 Les certificats coopĂ©ratifs d’investissement  

Chaque annĂ©e, la Caisse rĂ©gionale propose Ă  l’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale de ses sociĂ©taires de distribuer aux porteurs de CCI/CCA, un montant annuel d’au moins 30 % du rĂ©sultat net social appliquĂ© Ă  la quotepart du capital reprĂ©sentĂ©e par ces titres.

Ainsi, au titre de l’exercice 2024, un dividende de 3,21 euros a Ă©tĂ© proposĂ© et approuvĂ© en AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale. Il a Ă©tĂ© versĂ© le 24 avril 2025.

Ci-dessous la distribution des 3 derniers exercices :

Exercices

Total net versé

Dividende net par CCI

2022

3 492 242,24 

3,28

2023

3 330 500,36 

3,19

2024

3 298 811,07 

3,21

1.5 Evénements postérieurs au 30 juin 2025

La Caisse rĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou n’a pas constatĂ© d’évĂšnements postĂ©rieurs au 30 juin 2025 ayant un impact significatif sur les comptes semestriels.

1.6 Informations diverses

1.6.1 Bilan semestriel du contrat de liquidité

Le programme de rachat de CCI est destinĂ© Ă  permettre Ă  la Caisse rĂ©gionale d’opĂ©rer en bourse ou hors marchĂ© sur ses CCI en vue de toute affectation permise ou qui viendrait Ă  ĂȘtre permise par la loi ou la rĂ©glementation en vigueur. En particulier, la Caisse rĂ©gionale pourra utiliser la prĂ©sente autorisation en vue :

-     d’assurer l’animation du marchĂ© des CCI par un prestataire de services d’investissement dans le cadre d’un contrat de liquiditĂ© conforme Ă  la charte de dĂ©ontologie de l’AMAFI ; -          de procĂ©der Ă  l’annulation des CCI acquis.  

SynthĂšse du programme de rachat des CCI

Objectif

Animation du marché

Objectif Annulation des CCI

Cumul

Nbre de CCI détenus au 31/12/2024

7 733

2 825

10 558

Nbre de CCI acquis en 2025

3 571

9 495

13 066

Cours moyen des titres acquis en 2025

85,33 €

          86,87 €        

86,45 €

Nbre de CCI vendus en 2025

4 166

4 166

Cours moyen des titres vendus en 2025

          86,01 €        

86,01 €

Nbre de CCI annulés en 2025

0

0

Nbre de CCI détenus au 30/06/2025

7 138

12 320

19 458

Cours moyen des titres détenus au 30/06/2025

79,10 €

83,75 €

82,05 €

Valeur d'acquisition des CCI détenus au 30/06/2025

564 631,57 €

1 031 850,74 €

1 596 482,31 €

Pourcentage de détention au 30/06/2025

0,7%

1,2%

1,9%

1.6.2 Calendrier de publication des rĂ©sultats 

image 

2 Facteurs de risques et informations prudentielles

2.1 Informations prudentielles

Dans le cadre des accords de BĂąle 3, le rĂšglement (UE) n°575/2013 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 26 juin 2013 (Capital Requirements Regulation, dit “CRR”) tel que modifiĂ© par CRR n°2019/876 (dit “CRR 2”) impose aux Ă©tablissements assujettis (incluant notamment les Ă©tablissements de crĂ©dit et les entreprises d’investissement) de publier des informations prudentielles. Ces informations sont Ă  disposition sur le site internet suivant dans le document « Rapport annuel

Pilier 3 » : 

https://www.credit-agricole.fr/ca-tourainepoitou/particulier/informations/informationsreglementees.html

Situation au 30 juin 2025

L’adĂ©quation du capital en vision rĂ©glementaire porte sur les ratios de solvabilitĂ© et sur le ratio de levier. Chacun de ces ratios rapporte un montant de fonds propres prudentiels Ă  une exposition en risque ou en levier.

Fonds propres prudentiels phasĂ©s simplifiĂ©s (en milliers d'euros)  et ratios de solvabilitĂ© et de levier (en %)

31/12/2024        30/06/2025

FONDS PROPRES DE BASE DE CATEGORIE 1 (CET1) 

1 580 139

1 590 360

dont Instruments de capital et réserves

2 809 206

2 900 049

dont Filtres prudentiels et autres ajustements réglementaires

(1 229 068)

(1 309 689)

FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATEGORIE 1

-

-

FONDS PROPRES DE CATEGORIE 1 (TIER 1)

1 580 139

1 590 360

FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2 

11 815

14 176

FONDS PROPRES TOTAUX

1 591 954

1 604 536

  

TOTAL DES EMPLOIS PONDÉRÉS (RWA)

5 771 472

5 576 805

  

RATIO CET1

27,38%

28,52%

RATIO TIER 1

27,38%

28,52%

RATIO TOTAL CAPITAL

27,58%

28,77%

  

TOTAL DE L'EXPOSITION EN LEVIER

14 305 915

14 397 137

 

RATIO DE LEVIER

11,05%

11,05%

Au 30 juin 2025, les ratios de solvabilitĂ© et le ratio de levier de la Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou sont au-dessus des exigences minimales qui s’imposent.

2.2 Facteurs de risques 

Cette partie prĂ©sente les principaux risques auxquels la Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou est exposĂ©e, ainsi que les principaux risques liĂ©s Ă  la dĂ©tention des actions et autres titres Ă©mis par la Caisse rĂ©gionale compte tenu de sa structure. D’autres parties du prĂ©sent chapitre exposent l’appĂ©tit pour le risque de la Caisse rĂ©gionale et les dispositifs de gestion mis en Ɠuvre.  

Dans cette partie les termes de “Groupe CrĂ©dit Agricole” se dĂ©finissent comme l’ensemble constituĂ© de CrĂ©dit Agricole S.A. entitĂ© sociale (sociĂ©tĂ© mĂšre et sociĂ©tĂ© cotĂ©e), de ses filiales consolidĂ©es, directes et indirectes, au sens de l’article L. 233-3 du Code de commerce, des Caisses rĂ©gionales de CrĂ©dit Agricole Mutuel (les « Caisses rĂ©gionales »), des Caisses locales et de leurs filiales directes et indirectes respectives.

Les risques propres Ă  l’activitĂ© de la Caisse rĂ©gionale sont prĂ©sentĂ©s dans la prĂ©sente section sous les six catĂ©gories suivantes : (2.2.1) risques de crĂ©dit et de contrepartie, (2.2.2) risques financiers, (2.2.3) risques opĂ©rationnels et risques connexes, (2.2.4) risques liĂ©s Ă  l’environnement dans lequel la Caisse rĂ©gionale Ă©volue, (2.2.5) risques liĂ©s Ă  la stratĂ©gie et aux opĂ©rations de la Caisse rĂ©gionale et (2.2.6) risques liĂ©s Ă  la structure du Groupe CrĂ©dit Agricole.

Au sein de chacune de ces six catĂ©gories, les risques que la Caisse rĂ©gionale considĂšre actuellement comme Ă©tant les plus importants, sur la base d’une Ă©valuation de leur probabilitĂ© de survenance et de leur impact potentiel, sont prĂ©sentĂ©s en premier. Toutefois, mĂȘme un risque actuellement considĂ©rĂ© comme moins important, pourrait avoir un impact significatif sur la Caisse rĂ©gionale s’il se concrĂ©tisait Ă  l’avenir.

Ces facteurs de risque sont détaillés ci-dessous.

2.2.1 Risques de crédit et de contrepartie
a) La Caisse régionale de la Touraine et du Poitou est exposée au risque de crédit de ses contreparties

Le risque d’insolvabilitĂ© de ses clients et contreparties est l’un des principaux risques auxquels le CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou est exposĂ©. Le risque de crĂ©dit affecte les comptes consolidĂ©s de la Caisse rĂ©gionale lorsqu’une contrepartie n’est pas en mesure d’honorer ses obligations et que la valeur comptable de ses obligations figurant dans les livres de la banque est positive. Cette contrepartie peut ĂȘtre une banque, un Ă©tablissement financier, une entreprise industrielle ou commerciale, un État ou des entitĂ©s Ă©tatiques, un fonds d’investissement ou une personne physique. Le taux de dĂ©faut des contreparties pourrait augmenter par rapport aux taux historiquement bas de la pĂ©riode post-Covid et le CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou pourrait avoir Ă  enregistrer des charges et provisions significatives pour crĂ©ances douteuses ou irrĂ©couvrables, ce qui affecterait alors sa rentabilitĂ©.

Bien que le CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou cherche Ă  rĂ©duire son exposition au risque de crĂ©dit en utilisant des mĂ©thodes d’attĂ©nuation du risque telles que la constitution de collatĂ©ral, l’obtention de garanties, la conclusion de contrats de dĂ©rivĂ©s de crĂ©dit et d’accords de compensation, il ne peut ĂȘtre certain que ces techniques permettront de compenser les pertes rĂ©sultant des dĂ©fauts des contreparties. En outre, le CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou est exposĂ© au risque de dĂ©faut de toute partie qui lui fournit la couverture du risque de crĂ©dit (telle qu’une contrepartie au titre d’un instrument dĂ©rivĂ©) ou au risque de perte de valeur du collatĂ©ral. Par ailleurs, seule une partie du risque de crĂ©dit supportĂ© par la Caisse rĂ©gionale est couverte par ces techniques. En consĂ©quence, le CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou est exposĂ© de maniĂšre significative au risque de dĂ©faut de ses contreparties.

Au 30 juin 2025, l’exposition au risque de crĂ©dit et de contrepartie (y compris risque de dilution et risque de rĂšglement livraison) du CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou s’élevait Ă  17,4 milliards d’euros en EAD (Exposure at Default[3]) avant prise en compte des mĂ©thodes d’attĂ©nuation du risque, dont 13,7 milliards d’euros au titre du risque de crĂ©dit et 3,7 milliards d’euros au titre du risque de

image 

marchĂ©. Par ailleurs, les montants des actifs pondĂ©rĂ©s par les risques (RWA) relatifs au risque de crĂ©dit et au risque de marchĂ© auxquels est exposĂ© le CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou Ă©taient respectivement de 2,6 milliards d’euros et 4,9 milliards d’euros au 30 juin 2025. À cette date d’arrĂȘtĂ©, l’exposition en dĂ©faut en EAD s’élĂšve Ă  223,4 millions d’euros.

b) Toute augmentation substantielle des provisions pour pertes sur prĂȘts ou toute Ă©volution significative du risque de pertes estimĂ©es par la Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou liĂ©es Ă  son portefeuille de prĂȘts et de crĂ©ances pourrait peser sur ses rĂ©sultats et sa situation financiĂšre

Dans le cadre de ses activitĂ©s de prĂȘt, le CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou comptabilise pĂ©riodiquement, lorsque cela est nĂ©cessaire, des charges pour crĂ©ances douteuses afin d’enregistrer les pertes rĂ©elles ou potentielles de son portefeuille de prĂȘts et de crĂ©ances, elles-mĂȘmes comptabilisĂ©es dans son compte de rĂ©sultat au poste “CoĂ»t du risque”. Le niveau global des provisions du CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou est Ă©tabli en fonction de l’historique de pertes, du volume et du type de prĂȘts accordĂ©s, des normes sectorielles, de la conjoncture Ă©conomique et d’autres facteurs liĂ©s au taux de recouvrement des divers types de prĂȘts, ou Ă  des mĂ©thodes statistiques fondĂ©es sur des scĂ©narios collectivement applicables Ă  tous les actifs concernĂ©s. Bien que le CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou s’efforce de constituer des provisions adaptĂ©es, il pourrait ĂȘtre amenĂ© Ă  l’avenir Ă  augmenter les provisions pour crĂ©ances douteuses en rĂ©ponse Ă  une augmentation des actifs non performants ou pour d’autres raisons (telles que des Ă©volutions macroĂ©conomiques et sectorielles), comme la dĂ©gradation des conditions de marchĂ© ou des facteurs affectant certains pays ou industries notamment dans le contexte actuel d’incertitude macroĂ©conomique gĂ©opolitique. Par ailleurs, bien que les tensions constatĂ©es ces derniĂšres annĂ©es sur les prix et la disponibilitĂ© des Ă©nergies et matiĂšres premiĂšres soient dĂ©sormais moins aiguĂ«s, les niveaux de prix atteints pourraient encore affecter la solvabilitĂ© de certains segments de clientĂšle (PME, professionnels) ou secteurs d’activitĂ©s financĂ©s particuliĂšrement sensibles au niveau de ces ressources ou Ă  leur volatilitĂ© (secteur agricole français, production et nĂ©goce de matiĂšres premiĂšres) en dĂ©gradant leur rentabilitĂ© et leur trĂ©sorerie. L’augmentation significative des provisions pour crĂ©ances douteuses, la modification substantielle du risque de perte, tel qu’estimĂ©, inhĂ©rent Ă  son portefeuille de prĂȘts non douteux, ou la rĂ©alisation de pertes sur prĂȘts supĂ©rieures aux montants provisionnĂ©s, pourraient avoir un effet dĂ©favorable sur les rĂ©sultats et la situation financiĂšre du CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou.

Au 30 juin 2025, les montants de provisions, dĂ©prĂ©ciations cumulĂ©es, et des ajustements s’y rapportant s’élevaient au titre du risque de crĂ©dit, Ă  288,6 millions d’euros.

c) Une détérioration de la qualité de crédit des entreprises industrielles et commerciales pourrait avoir une incidence défavorable sur les résultats de la Caisse régionale de la Touraine et du Poitou

La qualitĂ© du crĂ©dit des emprunteurs corporates pourrait ĂȘtre amenĂ©e Ă  se dĂ©tĂ©riorer de façon significative, principalement en raison d’une augmentation de l’incertitude Ă©conomique et, dans certains secteurs, aux risques liĂ©s aux politiques commerciales des grandes puissances Ă©conomiques. Si une tendance de dĂ©tĂ©rioration de la qualitĂ© du crĂ©dit devait apparaĂźtre, le CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou pourrait ĂȘtre contraint d’enregistrer des charges de dĂ©prĂ©ciation d’actifs ou dĂ©prĂ©cier la valeur de son portefeuille de crĂ©ances, ce qui pourrait se rĂ©percuter de maniĂšre significative sur la rentabilitĂ© et la situation financiĂšre du CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou.

Au 30 juin 2025, l’exposition en EAD du CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou sur les secteurs hors activitĂ©s financiĂšres et d’Assurance, administration publique et dĂ©fense, SĂ©curitĂ© sociale obligatoire et activitĂ©s de services administratifs et de soutien s’élĂšve Ă  4,3 milliards d’euros (dont 132,8 millions d’euros en dĂ©faut) et ayant fait l’objet d’une dĂ©prĂ©ciation cumulĂ©e Ă  hauteur de 223,1 millions d’euros.

d) La Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou pourrait ĂȘtre impactĂ©e de maniĂšre dĂ©favorable par des Ă©vĂ©nements affectant les secteurs auxquels elle est fortement exposĂ©e

Les expositions crĂ©dit du CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou sont trĂšs diversifiĂ©es du fait de ses activitĂ©s complĂštes de Banque universelle de proximitĂ©. Le CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou est principalement exposĂ© Ă  la banque de dĂ©tail. À fin juin 2025, la part de la clientĂšle de dĂ©tail dans le portefeuille total d’engagements commerciaux du CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou reprĂ©sentait 80,1 %, soit 11,0 milliards d’euros. Par ailleurs, le CrĂ©dit Agricole de la Touraine est exposĂ© au risque que certains Ă©vĂ©nements puissent avoir un impact disproportionnĂ© sur un secteur en particulier auquel il est fortement exposĂ©. Au 30 juin 2025, le portefeuille d’engagements commerciaux en EAD du CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou Ă©tait composĂ© Ă  hauteur de 13,6 % d’emprunteurs du secteur de l’immobilier reprĂ©sentant un montant d’environ 1,9 milliards d’euros, et Ă  hauteur de 11,1 % d’emprunteurs du secteur de l’agroalimentaire reprĂ©sentant un montant d’environ 1,5 milliards d’euros. Si ces secteurs devaient ĂȘtre frappĂ©s par une conjoncture dĂ©favorable, la rentabilitĂ© et la situation financiĂšre du CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou pourraient en ĂȘtre affectĂ©es.

e) La solidité et le comportement des autres institutions financiÚres et acteurs du marché pourraient avoir un impact défavorable sur la Caisse régionale de la Touraine et du Poitou

La capacitĂ© du CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou Ă  effectuer des opĂ©rations de financement ou d’investissement pourrait ĂȘtre affectĂ©e dĂ©favorablement par une dĂ©gradation de la soliditĂ© des autres institutions financiĂšres ou acteurs du marchĂ©. Les Ă©tablissements financiers sont interconnectĂ©s en raison de leurs activitĂ©s de trading, de compensation, de contrepartie, de financement ou autres. Par consĂ©quent, les dĂ©faillances d’un ou de plusieurs Ă©tablissements financiers, voire de simples rumeurs ou interrogations concernant un ou plusieurs Ă©tablissements financiers, ou la perte de confiance dans l’industrie financiĂšre de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, pourraient conduire Ă  une contraction gĂ©nĂ©ralisĂ©e de la liquiditĂ© sur le marchĂ© et pourraient Ă  l’avenir entraĂźner des pertes ou dĂ©faillances supplĂ©mentaires. Le CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou est exposĂ© Ă  de nombreuses contreparties financiĂšres, avec lesquels il conclut de maniĂšre habituelle des transactions. Nombre de ces opĂ©rations exposent le CrĂ©dit Agricole de la Touraine Ă  un risque de crĂ©dit en cas de dĂ©faillance ou de difficultĂ©s financiĂšres. En outre, le risque de crĂ©dit de la Caisse rĂ©gionale serait exacerbĂ© si les actifs qu’elle dĂ©tient en garantie ne pouvaient pas ĂȘtre cĂ©dĂ©s ou si leur prix ne leur permettait pas de couvrir l’intĂ©gralitĂ© de l’exposition du CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou au titre des prĂȘts ou produits dĂ©rivĂ©s en dĂ©faut.

Au 30 juin 2025, le montant total des expositions en EAD du CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou sur des contreparties Établissements de crĂ©dit et assimilĂ©s Ă©tait de 2,2 milliards d’euros (y compris visĂ -vis des Caisses rĂ©gionales).

f) Le CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou est exposĂ© au risque pays et au risque de contrepartie concentrĂ© dans les territoires oĂč il exerce ses activitĂ©s.

Le CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou est exposĂ© au risque pays, c’est-Ă -dire au risque que les conditions Ă©conomiques, financiĂšres, politiques ou sociales d’un pays dans lequel il exerce ses activitĂ©s, affectent ses intĂ©rĂȘts financiers. Le CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou surveille le risque pays et en tient compte dans l’évaluation Ă  la juste valeur et le coĂ»t du risque enregistrĂ© dans ses Ă©tats financiers. Toutefois, un changement significatif de l’environnement politique ou macroĂ©conomique pourrait le contraindre Ă  enregistrer des charges additionnelles ou Ă  subir des pertes plus importantes que les montants dĂ©jĂ  inscrits dans ses Ă©tats financiers. Le CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou est particuliĂšrement exposĂ© dans les territoires oĂč elle exerce ses activitĂ©s, Ă  savoir les dĂ©partements de L’Indre-et-Loire et de la Vienne. Une dĂ©gradation des conditions Ă©conomiques ou politiques de ces pays entraĂźnerait des rĂ©percussions sur le CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou. 

Enfin, le CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou est exposĂ© Ă  des risques importants dans des pays non-membres de l’OCDE, qui sont sujets Ă  des incertitudes telles que les conflits armĂ©s, l’instabilitĂ© politique, l’imprĂ©visibilitĂ© lĂ©gislative et fiscale, l’expropriation ainsi que d’autres risques moins prĂ©sents dans des Ă©conomies plus dĂ©veloppĂ©es.

A fin juin 2025, les engagements commerciaux (y compris sur contreparties bancaires) sur la clientĂšle du CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou dans les pays de rating infĂ©rieur Ă  "B" sur la base de l'Ă©chelle de notation interne du Groupe, hors pays d’Europe de l’Ouest (Italie, Espagne, Portugal, GrĂšce, Chypre, Islande et Andorre) s’élevaient Ă  6,8 millions d’euros.

g) Le Crédit Agricole est soumis à un risque de contrepartie dans la conduite de ses activités de marché.

Le Groupe CrĂ©dit Agricole est soumis au risque de contrepartie dans la conduite de ses activitĂ©s de marchĂ©. 

Toutefois la Caisse rĂ©gionale n’exerce en son nom propre aucune activitĂ© de marchĂ© et ne dĂ©tient pas en consĂ©quence de portefeuille de nĂ©gociation. Son exposition au risque de marchĂ© ne concerne que les valeurs dĂ©tenues en banking book, traitĂ©es au paragraphe « 2.3.2 Risque de marchĂ© ».

2.2.2 Risques financiers
a) Les risques liés au manque de visibilité, à des pressions sur les taux courts, à une remontée des taux longs, pourraient impacter la rentabilité et la situation financiÚre de la Caisse régionale de la Touraine et du Poitou

GrĂące Ă  la dĂ©sinflation, tout en poursuivant la rĂ©duction de son bilan, la BCE a entamĂ© en juin 2024 son assouplissement monĂ©taire et rĂ©duit, sur un an, ses taux de refinancement (Ă  2,15% en juin 2025) et de dĂ©pĂŽt (Ă  2%) de, respectivement, 235 points de base (pb) et 200 pb. GrĂące Ă  la convergence de l’inflation vers la cible de 2%, dans un contexte de croissance mĂ©diocre de la zone euro mais plus rĂ©sistante (prĂ©vue Ă  0,9% en 2025 puis Ă  1,3% en 2026) grĂące Ă  une demande interne progressivement soutenue par le programme de relance allemand, la BCE pourrait ĂȘtre parvenue Ă  la fin de son cycle d’assouplissement. Outre le risque de chocs sur les prix en amont, ce statu quo pourrait ĂȘtre contrariĂ© par l’influence de la politique monĂ©taire et des taux d’intĂ©rĂȘt aux Etats-Unis oĂč le risque inflationniste est dĂ©sormais plus Ă©levĂ© en raison, notamment, de l’imposition de droits de douane.

Ainsi, aux Etats-Unis, les droits de douane devraient occasionner une augmentation de l’inflation en glissement annuel d’environ 80pb au point d’impact maximal. L’inflation (prĂ©vue Ă  2,9% en 2025 et 2,7% en 2026 en moyenne annuelle) continuerait d’excĂ©der 2%. Ce scĂ©nario, mais aussi les incertitudes qui l’entourent, vont complexifier les arbitrages de la Fed. Celle-ci pourrait procĂ©der Ă  un lĂ©ger assouplissement (prĂ©vision de deux rĂ©ductions de 25 pb en septembre et dĂ©cembre 2025) suivi d’une longue pause (Fed funds Ă  4% tout au long de 2026) mais sous rĂ©serve d’une plus grande visibilitĂ©. Par ailleurs, toujours aux États-Unis, risque d’inflation tenace et trajectoire budgĂ©taire jugĂ©e insoutenable, notation AAA compromise, versatilitĂ© des dĂ©cisions Ă©conomiques, inquiĂ©tudes accrues des investisseurs exercent des pressions haussiĂšres sur les taux d’intĂ©rĂȘt souverains. Dans la zone euro, croissance rĂ©sistante et prĂ©vue en accĂ©lĂ©ration, inflation Ă  la cible et BCE supposĂ©e avoir presque achevĂ© son assouplissement plaident pour une lĂ©gĂšre remontĂ©e des taux d’intĂ©rĂȘt et une stabilisation, voire un resserrement des spreads souverains. Le taux allemand Ă  dix ans (Bund) pourrait ainsi approcher 2,90% fin 2025 et 2,95% fin 2026. Sur la mĂȘme maturitĂ©, le spread offert par la France par rapport au Bund oscillerait autour de 60/65 pb et celui de l’Italie se contracterait pour atteindre 90 pb fin 2026.

Mais, de nombreux facteurs sont susceptibles de se traduire par une remontĂ©e de l’inflation et/ou des taux sans risques. Ainsi, si les nĂ©gociations commerciales entre les Etats-Unis et l’Union europĂ©enne se dĂ©roulent mal, d’éventuelles mesures de rĂ©torsion (hausse de ses droits de douane Ă  l’encontre des produits importĂ©s des Etats-Unis) de l’UE pourrait se rĂ©vĂ©ler inflationnistes.  Par ailleurs, l’environnement international est particuliĂšrement incertain et on ne peut totalement exclure les risques d’évĂ©nements de rupture (blocage du dĂ©troit d’Ormuz, incidents sur les infrastructures du Golfe, etc.) ; ceux-ci pourraient se traduire par des tensions des chocs sur les prix des matiĂšres premiĂšres voire des difficultĂ©s ponctuelles d’approvisionnement. Enfin, les facteurs externes (environnement encore plus incertain, risques d’évĂ©nements de rupture, versatilitĂ© et imprĂ©visibilitĂ© de la politique Ă©conomique amĂ©ricaine) et internes (trajectoire des dettes publiques et, tout particuliĂšrement, dĂ©gradation de la situation budgĂ©taire française) peuvent se traduire par un Ă©cartement des spreads souverains.

De plus, une modification dans la structure par terme des taux d’intĂ©rĂȘt pourrait conduire Ă  une modification des arbitrages des flux de placements des mĂ©nages. Une remontĂ©e des taux courts, Ă©ventuellement associĂ©e Ă  une hausse de l’inflation, rendrait plus attractifs les livrets rĂ©glementĂ©s, en particulier le livret A et le Livret de dĂ©veloppement durable et solidaire (LDDS) dont 60% des sommes sont centralisĂ©es auprĂšs de la CDC. L’attractivitĂ© de l’épargne rĂ©glementĂ©e se traduirait par une dĂ©collecte des dĂ©pĂŽts Ă  vue. Des fuites vers les placements en Organismes de placements collectifs monĂ©taires, dont la performance dĂ©pend des taux courts, pourraient accentuer les tensions sur la liquiditĂ© bancaire.

Une hausse des taux longs souverains pourrait, d’une part, constituer un frein Ă  la reprise de la production de crĂ©dit Ă  l’habitat et, d’autre part, accentuer l’arbitrage des mĂ©nages en faveur de placements hors bilan, comme l’assurance-vie. Une volatilitĂ© accrue sur les marchĂ©s financiers pourrait Ă©galement renforcer l’attrait pour les produits structurĂ©s et conduire Ă  une collecte toujours plus soutenue en unitĂ©s de compte.

b) Toute Ă©volution dĂ©favorable de la courbe des taux pĂšse ou est susceptible de peser sur les revenus consolidĂ©s ou la rentabilitĂ© de la Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou 

La marge nette d’intĂ©rĂȘt rĂ©alisĂ©e par la Caisse rĂ©gionale sur une pĂ©riode donnĂ©e impacte de maniĂšre significative ses revenus consolidĂ©s et sa rentabilitĂ© pour cette pĂ©riode. Les taux d’intĂ©rĂȘt sont sensiblement affectĂ©s par de nombreux facteurs sur lesquels la Caisse rĂ©gionale n’a pas d’emprise. L’évolution des taux d’intĂ©rĂȘt du marchĂ© pourrait affecter diffĂ©remment les actifs porteurs d’intĂ©rĂȘts et les taux d’intĂ©rĂȘt payĂ©s sur ses passifs. Toute Ă©volution dĂ©favorable de la courbe des taux pourrait diminuer la marge nette d’intĂ©rĂȘts des activitĂ©s de prĂȘts de la Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou ainsi que sa valeur Ă©conomique.

Les chiffres de sensibilitĂ© du produit net d’intĂ©rĂȘts ci-dessous sont calculĂ©s suivant les hypothĂšses du Supervisory Outlier Test (ou test des  valeurs extrĂȘmes) dĂ©fini par l’ABE (AutoritĂ© bancaire EuropĂ©enne) avec d’une part un coefficient de transmission[4] (ou pass-through rate) de 100%, soit une rĂ©percussion immĂ©diate de la variation des taux d’intĂ©rĂȘt aux actifs et passifs (pour l’ensemble des instruments Ă  taux variable dĂ©jĂ  au bilan, et seulement pour les nouvelles opĂ©rations s’agissant des instruments Ă  taux fixe) et d’autre part avec un maintien des dĂ©pĂŽts Ă  vue sans rĂ©munĂ©ration Ă  leur niveau actuel. Les exceptions Ă  cette reprise des hypothĂšses du Supervisory Outlier Test sont mentionnĂ©es dans la suite. Dans les faits, la variation de la marge nette d’intĂ©rĂȘt se matĂ©rialiserait plus progressivement que le laissent supposer les rĂ©sultats prĂ©sentĂ©s ci-dessous. 

Analyse en valeur économique

Au 30 juin 2025, en cas de baisse des taux d’intĂ©rĂȘt de 200 points de base dans les principales zones oĂč la Caisse rĂ©gionale est exposĂ©e, la Valeur Actuelle Nette (VAN) de la Caisse rĂ©gionale serait nĂ©gativement affectĂ©e Ă  hauteur de 54 millions d’euros ; Ă  l’inverse, elle serait positivement affectĂ©e Ă  hauteur de 31 millions d’euros en cas de hausse des taux d’intĂ©rĂȘt de 200 points de base dans les principales zones oĂč la Caisse rĂ©gionale est exposĂ©e. Ces impacts sont calculĂ©s sur la base d’un bilan en extinction sur les trente prochaines annĂ©es, c’est-Ă -dire sans tenir compte de la production future,

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et n’intĂšgrent donc pas l’impact dynamique Ă©ventuel d’une variation des positions au bilan.  

Pour le Supervisory Outlier Test (ou test des valeurs extrĂȘmes), le bilan retenu exclut les fonds propres et les participations conformĂ©ment aux dispositions rĂ©glementaires relatives au risque de taux. La durĂ©e d’écoulement moyenne des dĂ©pĂŽts sans maturitĂ© contractuelle (dĂ©pĂŽts Ă  vue et livrets d’épargne) hors institutions financiĂšres est plafonnĂ©e Ă  cinq ans.

Analyse en marge nette d’intĂ©rĂȘts (MNI)

Avec un coefficient de transmission de 50 % appliquĂ© aux crĂ©dits Ă  l’habitat et en considĂ©rant un horizon d’un an, deux ans et trois ans et l’hypothĂšse d’un bilan constant (soit un renouvellement Ă  l’identique des opĂ©rations arrivant Ă  terme) Ă  fin mars 2025 (derniers Ă©lĂ©ments disponibles), en cas de baisse des taux d’intĂ©rĂȘt de - 50 points de base dans les principales zones oĂč la Caisse rĂ©gionale Touraine Poitou est exposĂ©e, la marge nette d’intĂ©rĂȘts baisserait de -2 millions d’euros en annĂ©e 1, -4 millions d’euros en annĂ©e 2, -6 millions d’euros en annĂ©e 3. A l’inverse, en cas de hausse des taux d’intĂ©rĂȘt de +50 points de base dans les principales zones oĂč la Caisse rĂ©gionale Touraine Poitou est exposĂ©e, la marge nette d’intĂ©rĂȘts serait en hausse de +3 millions d’euros en annĂ©e 1, +4 millions d’euros en annĂ©e 2, et +7 millions d’euros en annĂ©e 3.  

Avec un coefficient de transmission de 100 % appliquĂ© aux crĂ©dits Ă  l’habitat et une variation des taux d'intĂ©rĂȘts de 200 points de base, les sensibilitĂ©s seraient sur l’annĂ©e 1, l’annĂ©e 2 et l’annĂ©e 3 de respectivement - 17 millions d’euros, - 29 millions d’euros et -49 millions d’euros pour un scenario de choc parallĂšle baissier et de + 20 millions d’euros, + 30 millions d’euros et + 51 millions d’euros pour un scenario de choc parallĂšle haussier.

On constate une inversion des sensibilitĂ©s entre les deux approches : la valeur Ă©conomique de la Caisse rĂ©gionale Touraine Poitou augmente en cas de hausse des taux alors que la marge nette d’intĂ©rĂȘt baisse.

La hausse de la valeur Ă©conomique en cas de hausse des taux provient d’un volume de passifs Ă  taux fixe globalement plus important que les actifs Ă  taux fixe sur les Ă©chĂ©ances Ă  venir.

Les rĂ©sultats de la Caisse rĂ©gionale Touraine Poitou pourraient ĂȘtre Ă©galement affectĂ©s par une variation des taux aussi bien Ă  la hausse qu’à la baisse en cas d’inefficacitĂ© comptable des couvertures.

Enfin, dans le contexte de baisse des taux amorcĂ© depuis plusieurs mois, la Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou pourrait ĂȘtre dĂ©favorablement affectĂ©e par l’augmentation des remboursements anticipĂ©s sur les crĂ©dits Ă  taux fixe si celle-ci entrainait une baisse des taux des nouveaux crĂ©dits habitat. Par ailleurs, les incertitudes politiques en France pourraient affecter la marge nette d’intĂ©rĂȘt du fait d’un renchĂ©rissement des ressources marchĂ© moyen-long terme.

c) Des ajustements apportĂ©s Ă  la valeur comptable des portefeuilles de titres et d’instruments dĂ©rivĂ©s, ainsi qu’à la dette, pourraient impacter son rĂ©sultat net et ses capitaux propres

La valeur comptable des portefeuilles de titres, d’instruments dĂ©rivĂ©s et de certains autres actifs de la Caisse rĂ©gionale, ainsi que de sa dette propre inscrite dans son bilan, est ajustĂ©e Ă  chaque date d’établissement de ses Ă©tats financiers. Les ajustements de valeur effectuĂ©s reflĂštent notamment le risque de crĂ©dit inhĂ©rent Ă  la dette propre de la Caisse rĂ©gionale, ainsi que des variations de valeur liĂ©es aux marchĂ©s taux et actions. La plupart de ces ajustements sont effectuĂ©s sur la base de la variation de la juste valeur des actifs et des passifs de la Caisse rĂ©gionale au cours d’un exercice comptable, cette variation Ă©tant enregistrĂ©e au niveau du compte de rĂ©sultat ou directement dans les capitaux propres. Les variations comptabilisĂ©es dans le compte de rĂ©sultat, si elles ne sont pas compensĂ©es par des variations inverses de la juste valeur d’autres actifs, ont un impact sur le rĂ©sultat net consolidĂ©. Tout ajustement Ă  la juste valeur affecte les capitaux propres et, par consĂ©quent, le ratio d’adĂ©quation des fonds propres de la Caisse rĂ©gionale. Le fait que les ajustements Ă  la juste valeur soient comptabilisĂ©s pour un exercice comptable donnĂ© ne signifie pas que des ajustements complĂ©mentaires ne seront pas nĂ©cessaires pour des pĂ©riodes ultĂ©rieures.

Au 30 juin 2025, l’encours brut des titres de crĂ©ances dĂ©tenus par Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou s’élevait Ă  755 millions d’euros. Les dĂ©prĂ©ciations et provisions cumulĂ©es et ajustements nĂ©gatifs de la juste valeur dus au risque de crĂ©dit Ă©taient de 6 millions d’euros.

d) L’évolution des prix, la volatilitĂ© ainsi que de nombreux paramĂštres exposent la Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou Ă  des risques de marchĂ©

Les activitĂ©s de la Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou sont impactĂ©es de maniĂšre significative par les conditions des marchĂ©s financiers qui sont, Ă  leur tour, affectĂ©es par la conjoncture Ă©conomique, actuelle et Ă  venir, en France, en Europe et dans les autres rĂ©gions du monde au sein desquelles la Caisse rĂ©gionale opĂšre. Une Ă©volution dĂ©favorable des conditions du marchĂ©, de la conjoncture Ă©conomique ou du contexte gĂ©opolitique pourrait Ă  l’avenir mettre les Ă©tablissements financiers Ă  l’épreuve en complexifiant l’environnement au sein duquel ils opĂšrent. Le Groupe CrĂ©dit Agricole est ainsi fortement exposĂ© aux risques suivants : les fluctuations des taux d’intĂ©rĂȘt, des cours des actions, des taux de change, de la prime applicable aux Ă©missions obligataires (y compris celles du Groupe CrĂ©dit Agricole) ainsi que des prix du pĂ©trole.

Pour mesurer les pertes potentielles associĂ©es Ă  ces risques, la Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou utilise un modĂšle de “Value at Risk” (VaR) dĂ©taillĂ© dans la "Gestion des risques" 5.3.5 "Risques de marchĂ©" du rapport financier annuel 2024. Au 30 juin 2025, la VaR de la Caisse rĂ©gionale sur ses EMTN structurĂ©s s’élĂšve Ă  3,5 millions d’euros.

La Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou rĂ©alise Ă©galement des stress tests afin de quantifier son exposition potentielle dans des scĂ©narios extrĂȘmes, tels que dĂ©crits et quantifiĂ©s au paragraphe 5.3.2 de la Gestion des risques du rapport financier annuel 2024. Ces techniques reposent sur des approches hypothĂ©tiques ou historiques desquelles les conditions de marchĂ© futures peuvent toutefois diverger significativement. En consĂ©quence, l’exposition de la Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou aux risques de marchĂ© dans des scĂ©narios extrĂȘmes pourrait ĂȘtre plus importante que les expositions anticipĂ©es par ces techniques de quantification.

Le montant des actifs pondĂ©rĂ©s par les risques (RWA) relatifs au risque de marchĂ© auquel est exposĂ©e la Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou s’élevait Ă  5 577 millions d’euros au 30 juin 2025.

Par ailleurs, la Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou est sensible Ă  la potentielle volatilitĂ© des marchĂ©s qui serait engendrĂ©e par l’action concertĂ©e d’investisseurs, par le biais de plateforme de rĂ©seaux sociaux pour gonfler le prix de l’action de certains Ă©metteurs ou de certaines matiĂšres premiĂšres. De telles activitĂ©s, que l’action de la Caisse rĂ©gionale en soit la cible ou non, peuvent crĂ©er une incertitude sur les valorisations et engendrer des conditions de marchĂ© imprĂ©visibles, et pourraient avoir des effets dĂ©favorables sur la Caisse rĂ©gionale et ses contreparties.

e) La Caisse régionale de la Touraine et du Poitou peut subir des pertes liées à la détention de titres de capital

La Caisse rĂ©gionale supporte le risque d’une baisse de valeur des titres de capital qu’elle dĂ©tient dans l’exercice de ses activitĂ©s de tenue de marchĂ© et de trading, principalement dans le cadre de la dĂ©tention d’actions cotĂ©es, dans l’exercice d’activitĂ©s de private equity et dans le cadre de prises de participations stratĂ©giques dans le capital de sociĂ©tĂ©s en vue d’exercer le contrĂŽle et d’influencer sur la stratĂ©gie. Dans l’hypothĂšse de participations stratĂ©giques, le degrĂ© de contrĂŽle de la Caisse rĂ©gionale peut ĂȘtre limitĂ© et tout dĂ©saccord avec d’autres actionnaires ou avec la Direction de l’entitĂ© concernĂ©e pourrait avoir un impact dĂ©favorable sur la capacitĂ© de la Caisse rĂ©gionale Ă  influencer les politiques de cette entitĂ©. Si la valeur des titres de capital dĂ©tenus par la Caisse rĂ©gionale venait Ă  diminuer de maniĂšre significative, la Caisse rĂ©gionale pourrait ĂȘtre contrainte de réévaluer ces titres Ă  leur juste valeur ou de comptabiliser des charges de dĂ©prĂ©ciation dans ses Ă©tats financiers consolidĂ©s, ce qui pourrait avoir un impact dĂ©favorable sur ses rĂ©sultats et sa situation financiĂšre.

Au 30 juin 2025, la Caisse rĂ©gionale dĂ©tenait selon le bilan comptable 1 837 millions d’euros d’instruments de capitaux propres dont 288 millions d’euros Ă©taient comptabilisĂ©s Ă  la juste valeur par rĂ©sultat et 1 549 millions d’euros Ă©taient comptabilisĂ©s Ă  la juste valeur par capitaux propres.

f) La Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou doit assurer une gestion actif-passif adĂ©quate afin de maĂźtriser le risque de perte. NĂ©anmoins, des replis prolongĂ©s du marchĂ© pourraient rĂ©duire la liquiditĂ©, rendant plus difficile la cession d’actifs et pouvant engendrer des pertes significatives

La Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou est exposĂ©e au risque que la maturitĂ©, le taux d’intĂ©rĂȘt ou la devise de ses actifs ne correspondent pas Ă  ceux de ses passifs. L’échĂ©ancier de paiement d’un certain nombre d’actifs est incertain, et si la Caisse rĂ©gionale perçoit des revenus infĂ©rieurs aux prĂ©visions Ă  un moment donnĂ©, elle pourrait avoir besoin d’un financement supplĂ©mentaire provenant du marchĂ© pour faire face Ă  ses obligations. Bien que la Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou s’impose des limites strictes concernant les Ă©carts entre ses actifs et ses passifs dans le cadre de ses procĂ©dures de gestion des risques, il ne peut ĂȘtre garanti que ces limites seront pleinement efficaces pour Ă©liminer toute perte potentielle qui rĂ©sulterait de l’inadĂ©quation entre ces actifs et passifs.

L’objectif de la Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou en matiĂšre de gestion de sa liquiditĂ© est d’ĂȘtre en mesure de pouvoir faire face Ă  tout type de situation de crise de liquiditĂ© sur des pĂ©riodes de temps prolongĂ©es. 

Le LCR (Liquidity Coverage Ratio) est un ratio prudentiel destiné à assurer la résilience à court terme du profil de risque de liquidité. Au 30 juin 2025, la Caisse régionale de la Touraine et du Poitou affiche un LCR de 117,2% et de 115,2% en moyenne sur 12 mois glissants donc supérieur au plancher réglementaire de 100 %.

g) Les stratégies de couverture mises en place par la Caisse régionale pourraient ne pas écarter tout risque de pertes

Si un instrument ou une stratĂ©gie de couverture utilisĂ©s par la Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou pour couvrir diffĂ©rents types de risques auxquels elle est exposĂ©e dans la conduite de ses activitĂ©s s’avĂ©rait inopĂ©rants, la Caisse rĂ©gionale pourrait subir des pertes. Nombre de ses stratĂ©gies sont fondĂ©es sur l’observation du comportement passĂ© du marchĂ© et l’analyse des corrĂ©lations historiques. Par exemple, si la Caisse rĂ©gionale dĂ©tient une position longue sur un actif, elle pourra couvrir le risque en prenant une position courte sur un autre actif dont le comportement permet gĂ©nĂ©ralement de neutraliser toute Ă©volution de la position longue. Toutefois, la couverture mise en place par la Caisse rĂ©gionale pourrait n’ĂȘtre que partielle ou les stratĂ©gies pourraient ne pas permettre une diminution effective du risque dans toutes les configurations de marchĂ© ou ne pas couvrir tous les types de risques futurs. Toute Ă©volution inattendue du marchĂ©, comme par exemple une variation brutale de la volatilitĂ© ou de sa structure, pourrait Ă©galement diminuer l’efficacitĂ© des stratĂ©gies de couverture de la Caisse rĂ©gionale. En outre, la maniĂšre dont les gains et les pertes rĂ©sultant des couvertures inefficaces sont comptabilisĂ©s peut accroĂźtre la volatilitĂ© des rĂ©sultats publiĂ©s par la Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou.

Au 30 juin 2025, l’encours de swaps de macro couverture s’élĂšve Ă  2,6 milliards d’euros de notionnel.

2.2.3 Risques opérationnels et risques connexes

Le risque opérationnel et les risques connexes de la Caisse régionale de la Touraine et du Poitou incluent le risque de non-conformité, le risque juridique et également les risques générés par le recours à des prestations externalisées.

Sur la pĂ©riode allant de 2023 Ă  Juin 2025, les incidents de risque opĂ©rationnel pour la Caisse rĂ©gionale se rĂ©partissent, en date de dĂ©tection, tel que suit : la catĂ©gorie « Fraude externe » reprĂ©sente 37,9% des pertes opĂ©rationnelles, la catĂ©gorie « Pratique en matiĂšre d’emploi et sĂ©curitĂ© » 26,3%, et la catĂ©gorie « ExĂ©cution, livraison et gestion processus » 23,4%. Les autres incidents de risque opĂ©rationnel se rĂ©partissent avec la catĂ©gorie « Clients, produits et pratiques commerciales » (7,9%), les dommages aux actifs physiques (3,6%), le dysfonctionnement de l’activitĂ© et des systĂšmes (0,8%) et la fraude interne (0,2%).

Par ailleurs, le montant des actifs pondĂ©rĂ©s par les risques (RWAs) relatifs au risque opĂ©rationnel auquel est exposĂ©e la Caisse rĂ©gionale s’élevait Ă  544,3 millions d’euros au 30 juin 2025.

a) La Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou est exposĂ©e au risque de fraude

La fraude est une infraction et un acte intentionnel ayant pour objectif d’obtenir un avantage matĂ©riel ou immatĂ©riel, au dĂ©triment d’une personne ou d’une organisation, perpĂ©trĂ© notamment en contrevenant aux lois, rĂšglements ou rĂšgles internes ou en portant atteinte aux droits d’autrui ou encore en dissimulant tout ou partie d’une opĂ©ration ou d’un ensemble d’opĂ©rations ou de leurs caractĂ©ristiques.

À fin juin 2025, le montant de la fraude avĂ©rĂ©e pour la Caisse rĂ©gionale, en date de dĂ©tection, s’élĂšve Ă  0,2 millions d’euros, vs 1,6 M€ pour l’annĂ©e 2024. La rĂ©partition des risques de fraudes est la suivante :

■ fraudes aux moyens de paiement (monĂ©tique, virements et chĂšques) : 95,9% ;

■ fraude identitaire et documentaire : 3,4% ;

■ dĂ©tournement/vol : 0,7% ;

■ PSA/NPAI : 0% ;

■ autres fraudes : 0%.

La fraude reprĂ©sente un prĂ©judice et un coĂ»t important pour la Caisse rĂ©gionale. Au-delĂ  des consĂ©quences en termes de pertes opĂ©rationnelles et d’atteinte Ă  la rĂ©putation, les fraudes peuvent aujourd’hui ĂȘtre mĂȘlĂ©es Ă  des schĂ©mas de blanchiment d’argent et/ou de financement du terrorisme. Les risques ne sont donc plus seulement opĂ©rationnels mais aussi rĂ©glementaires. Certaines fraudes peuvent faire l’objet d’une dĂ©claration de soupçon Ă  Tracfin. Dans ce contexte, le renforcement de la gouvernance, de la prĂ©vention, de la dĂ©tection et du traitement sont clĂ©s.

b) La Caisse rĂ©gionale est exposĂ©e aux risques liĂ©s Ă  la sĂ©curitĂ© et Ă  la fiabilitĂ© de ses systĂšmes informatiques et de ceux des tiers

La technologie est au cƓur de l’activitĂ© des banques en France, et la Caisse rĂ©gionale continue Ă  dĂ©ployer son modĂšle multicanal dans le cadre d’une relation durable avec ses clients. Dans ce contexte, la Caisse rĂ©gionale est confrontĂ©e au cyber risque, c’est-Ă -dire au risque causĂ© par un acte malveillant et/ou frauduleux, commis virtuellement, avec pour intention de manipuler des informations (donnĂ©es personnelles, bancaires/assurantielles, techniques ou stratĂ©giques), processus et utilisateurs dans le but de porter significativement prĂ©judice aux sociĂ©tĂ©s, leurs employĂ©s, partenaires et clients. Le cyber risque est devenu une prioritĂ© en matiĂšre de risques opĂ©rationnels. Le patrimoine informationnel des entreprises est exposĂ© Ă  de nouvelles menaces complexes et Ă©volutives qui pourraient impacter de maniĂšre significative, en termes financiers comme de rĂ©putation, toutes les entreprises et plus spĂ©cifiquement les Ă©tablissements du secteur bancaire. La professionnalisation des organisations criminelles Ă  l’origine des cyber-attaques a conduit les autoritĂ©s rĂ©glementaires et de supervision Ă  investir le champ de la gestion des risques dans ce domaine.

Comme la plupart des banques, la Caisse rĂ©gionale dĂ©pend Ă©troitement de ses systĂšmes de communication et d’information dans la conduite de l’ensemble de ses mĂ©tiers. Toute panne, interruption ou dĂ©faillance dans la sĂ©curitĂ© dans ces systĂšmes pourrait engendrer des pannes ou des interruptions au niveau des systĂšmes de gestion des fichiers clients, de comptabilitĂ© gĂ©nĂ©rale, des dĂ©pĂŽts, de service et/ou de traitement des prĂȘts. Si, par exemple, les systĂšmes d’information de la Caisse rĂ©gionale devenaient dĂ©faillants, mĂȘme sur une courte pĂ©riode, celle-ci se trouverait dans l’incapacitĂ© de rĂ©pondre aux besoins de certains de ses clients dans les dĂ©lais impartis et pourrait ainsi perdre des opportunitĂ©s commerciales. De mĂȘme, une panne temporaire des systĂšmes d’information du CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou en dĂ©pit des systĂšmes de sauvegarde et des plans d’urgence qui pourraient ĂȘtre dĂ©ployĂ©s, pourrait engendrer des coĂ»ts significatifs en termes de rĂ©cupĂ©ration et de vĂ©rification d’information. La Caisse rĂ©gionale ne peut assurer que de telles dĂ©faillances ou interruptions ne se produiront pas ou, si elles se produisaient, qu’elles seraient traitĂ©es d’une maniĂšre adĂ©quate. La survenance de toute dĂ©faillance ou interruption pourrait en consĂ©quence impacter sa situation financiĂšre et ses rĂ©sultats.

La Caisse rĂ©gionale est aussi exposĂ©e au risque d’interruption ou de dysfonctionnement opĂ©rationnel d’un agent compensateur, de marchĂ©s des changes, de chambres de compensation, de banques dĂ©positaires ou de tout autre intermĂ©diaire financier ou prestataire externe de services auxquels elle a recours pour exĂ©cuter ou faciliter ses transactions sur instruments financiers. La Caisse rĂ©gionale est Ă©galement exposĂ©e au risque de dĂ©faillance des fournisseurs de service informatique externes, telles que les entreprises offrant des espaces de stockage de donnĂ©es “cloud”. En raison de son interconnexion grandissante avec ses clients, la Caisse rĂ©gionale pourrait Ă©galement voir augmenter son exposition au risque de dysfonctionnement opĂ©rationnel des systĂšmes d’information de ses clients. Les systĂšmes de communication et d’information de la Caisse rĂ©gionale, et ceux de ses clients, de ses prestataires de services et de ses contreparties, pourraient Ă©galement ĂȘtre sujets Ă  des dysfonctionnements ou interruptions en consĂ©quence d’un cyber-crime ou d’un acte de cyberterrorisme. Le CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou ne peut garantir que de tels dysfonctionnements ou interruptions dans ses propres systĂšmes ou dans ceux de tiers ne se produiront pas ou, s’ils se produisent, qu’ils seront rĂ©solus de maniĂšre adĂ©quate. 

Sur la pĂ©riode allant de 2023 Ă  Juin 2025, les pertes opĂ©rationnelles au titre du risque de dysfonctionnement de l’activitĂ© et des systĂšmes ont reprĂ©sentĂ© 0,8% des pertes opĂ©rationnelles totales.

c) Les politiques, procĂ©dures et mĂ©thodes de gestion des risques mises en Ɠuvre par la Caisse rĂ©gionale pourraient s’avĂ©rer inopĂ©rantes ou ne pas suffire Ă  garantir une diminution effective de son exposition Ă  des risques non identifiĂ©s ou non anticipĂ©s, susceptibles d’engendrer des pertes significatives

Les politiques, procĂ©dures, techniques et stratĂ©gies de gestion des risques mises en Ɠuvre par la Caisse rĂ©gionale pourraient ne pas garantir une diminution effective de son exposition au risque dans tous les environnements Ă©conomiques et configurations de marchĂ© susceptibles de se produire. Ces procĂ©dures et mĂ©thodes pourraient Ă©galement s’avĂ©rer inopĂ©rantes face Ă  certains risques, en particulier ceux que la Caisse rĂ©gionale n’a pas prĂ©alablement identifiĂ©s ou anticipĂ©s. Certains des indicateurs et outils qualitatifs que la Caisse rĂ©gionale utilise dans le cadre de la gestion des risques s’appuient sur des observations du comportement passĂ© du marchĂ© et des acteurs ou variables Ă©conomiques. Pour Ă©valuer son exposition, la Caisse rĂ©gionale applique des outils statistiques et autres Ă  ces observations. Ces outils et indicateurs pourraient toutefois ne pas prĂ©dire efficacement l’exposition au risque de la Caisse rĂ©gionale. Cette exposition pourrait, par exemple, naĂźtre de facteurs qu’elle n’aurait pas anticipĂ©s ou correctement Ă©valuĂ©s dans ses modĂšles statistiques ou de mouvements de marchĂ© sans prĂ©cĂ©dent. Ceci diminuerait sa capacitĂ© Ă  gĂ©rer ses risques et pourrait impacter son rĂ©sultat. Les pertes subies par la Caisse rĂ©gionale pourraient alors s’avĂ©rer ĂȘtre nettement supĂ©rieures aux pertes anticipĂ©es sur la base des mesures historiques.

Par ailleurs, certains des processus que la Caisse rĂ©gionale utilise pour Ă©valuer son exposition au risque, y compris les provisions pour pertes sur prĂȘts dans le cadre des normes IFRS en vigueur, sont le rĂ©sultat d’analyses et de facteurs complexes qui pourraient se rĂ©vĂ©ler incertains. Les modĂšles tant qualitatifs que quantitatifs utilisĂ©s par la Caisse rĂ©gionale pourraient ne pas s’avĂ©rer exhaustifs et pourraient exposer la Caisse rĂ©gionale Ă  des pertes significatives ou imprĂ©vues. En outre, bien qu’aucun fait significatif n’ait Ă  ce jour Ă©tĂ© identifiĂ© Ă  ce titre, les systĂšmes de gestion du risque sont Ă©galement soumis Ă  un risque de dĂ©faut opĂ©rationnel, y compris la fraude.

Au 30 juin 2025, la Caisse rĂ©gionale a une exigence de fonds propres prudentiels de 43,6 millions d’euros, au titre de la couverture du risque opĂ©rationnel, Ă©valuĂ©e en totalitĂ© selon l’approche standard (SMA - Standardised Measurement Approach) depuis le 1er janvier 2025, conformĂ©ment au cadre prudentiel CRR3.

d) Tout préjudice porté à la réputation de la Caisse régionale pourrait avoir un impact défavorable sur son activité

Les activitĂ©s de la Caisse rĂ©gionale dĂ©pendent en grande partie du maintien d’une rĂ©putation solide en matiĂšre de conformitĂ© et d’éthique. Toute procĂ©dure judiciaire ou mauvaise publicitĂ© visant la Caisse rĂ©gionale sur des sujets tels que la conformitĂ© ou d’autres questions similaires pourrait porter prĂ©judice Ă  sa rĂ©putation, ce qui pourrait avoir un impact nĂ©gatif sur ses activitĂ©s. Ces questions englobent notamment, sans limitation, une gestion inadĂ©quate de conflits d’intĂ©rĂȘts potentiels, un suivi erronĂ© des exigences lĂ©gales et rĂ©glementaires ou des problĂ©matiques en matiĂšre de concurrence, de dĂ©ontologie, de responsabilitĂ© sociale et environnementale, de blanchiment d’argent, de sĂ©curitĂ© de l’information et de pratiques commerciales. La Caisse rĂ©gionale pourrait ĂȘtre tributaire des donnĂ©es produites ou transmises par des tiers, notamment en matiĂšre de responsabilitĂ© sociale et environnementale, et pourrait ĂȘtre exposĂ© Ă  des risques spĂ©cifiques en la matiĂšre dans un contexte oĂč les garanties de fiabilitĂ© de ces donnĂ©es de tiers sont encore, Ă  date, en cours d'Ă©laboration. Également, la Caisse rĂ©gionale est exposĂ©e Ă  tout manquement d’un salariĂ©, ainsi qu’à toute fraude ou malversation commise par des intermĂ©diaires financiers ou tout autre acte ou manquement de la part de ses prestataires tiers, mandataires externes et sous-traitants. Ces expositions et dĂ©pendances pourraient Ă©galement nuire Ă  sa rĂ©putation. Tout prĂ©judice portĂ© Ă  la rĂ©putation de la Caisse rĂ©gionale pourrait entraĂźner une baisse d’activitĂ©, susceptible de peser sur ses rĂ©sultats et sa situation financiĂšre. Une gestion inadĂ©quate de ces problĂ©matiques pourrait Ă©galement engendrer un risque juridique supplĂ©mentaire, ce qui pourrait accroĂźtre le nombre de litiges et exposer la Caisse rĂ©gionale Ă  des amendes ou des sanctions rĂ©glementaires.

Le risque de réputation est un élément clé pour la Caisse régionale. Il est géré par le Département ContrÎle Conformité de celle-ci qui assure notamment la prévention et le contrÎle des risques de nonconformité avec, dans ce cadre, la prévention du blanchiment de capitaux, la lutte contre le financement du terrorisme, la prévention de la fraude et de la corruption, le respect des embargos et des obligations de gel des avoirs et la protection des données clients.

e) La Caisse rĂ©gionale est exposĂ©e au risque de payer des dommages-intĂ©rĂȘts ou des amendes Ă©levĂ©s rĂ©sultant de procĂ©dures judiciaires, arbitrales ou administratives qui pourraient ĂȘtre engagĂ©es Ă  son encontre

La Caisse rĂ©gionale a fait par le passĂ©, et pourrait encore faire Ă  l’avenir, l’objet de procĂ©dures judiciaires, arbitrales ou administratives de grande ampleur, dont notamment des actions de groupe. Lorsqu’elles ont une issue dĂ©favorable pour la Caisse rĂ©gionale, ces procĂ©dures sont susceptibles de donner lieu au paiement de dommages et intĂ©rĂȘts, d’amendes ou de pĂ©nalitĂ©s Ă©levĂ©s. Bien que, dans de nombreux cas, la Caisse rĂ©gionale dispose de moyens de dĂ©fense importants, elle pourrait, mĂȘme lorsque l’issue de la procĂ©dure engagĂ©e Ă  son encontre lui est finalement favorable, devoir supporter des coĂ»ts importants et mobiliser des ressources importantes pour la dĂ©fense de ses intĂ©rĂȘts. 

Fin juin 2025, les provisions pour risques juridiques s’établissent Ă  1 015 827 euros contre 58 047 euros Ă  fin juin 2024.

 

2.2.4 Risques liĂ©s Ă  l’environnement dans lequel la Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou Ă©volue

a) Des taux d’intĂ©rĂȘt plus Ă©levĂ©s et/ou trĂšs volatils ainsi qu’un ralentissement Ă©conomique marquĂ© pourraient affecter dĂ©favorablement l’activitĂ©, les opĂ©rations et les performances financiĂšres de la Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou.

L’environnement Ă©conomique mondial, incertain et conflictuel, mais aussi les Ă©volutions rĂ©gionales ou nationales recĂšlent des risques susceptibles de dĂ©grader l’environnement Ă©conomique en se traduisant, notamment, par des pressions haussiĂšres sur l’inflation, les taux d’intĂ©rĂȘt et baissiĂšres sur la croissance.

-       La crise du Covid puis les conflits armĂ©s rĂ©gionaux ont clairement mis en lumiĂšre les prĂ©occupations de sĂ©curitĂ© nationale, les enjeux de souverainetĂ© de prĂ©servation des secteurs stratĂ©giques et de protection des approvisionnements-clĂ©s, afin de ne pas dĂ©pendre d’une puissance hostile ou d’un seul fournisseur. CombinĂ©es Ă  l’accĂ©lĂ©ration des enjeux de la transition climatique, les Ă©volutions des stratĂ©gies industrielles nationales, la montĂ©e du protectionnisme et l’imposition de droits de douane entraĂźnent une reconfiguration Ă©conomique des chaĂźnes de valeur mondiales. Ces mouvements sont structurels et susceptibles d’entraĂźner des tensions supplĂ©mentaires sur les prix et de dĂ©stabiliser les filiĂšres Ă©conomiques et les acteurs concernĂ©s.

-       Des Ă©vĂšnements climatiques (tels que sĂ©cheresse, incendies, inondations ou mĂȘme hiver difficile) peuvent Ă©galement provoquer des difficultĂ©s d’approvisionnement, perturber le commerce mondial et entraĂźner de fortes tensions sur les prix.

-       Aux États-Unis, au-delĂ  de son impact nĂ©gatif sur la croissance Ă  court terme, le programme Ă©conomique de D. Trump suggĂšre une croissance lĂ©gĂšrement plus soutenue (rĂ©ductions d'impĂŽts, dĂ©rĂ©glementation) mais Ă©galement une inflation plus Ă©levĂ©e (droits de douane, lois anti-immigration, dĂ©ficit budgĂ©taire). Ce scĂ©nario est porteur de risques importants : tensions inflationnistes et moindres baisses de taux directeurs aux États-Unis, susceptibles de contraindre la politique monĂ©taire du Reste du Monde ; protectionnisme renforcĂ© pĂ©nalisant la croissance mondiale ; manque de visibilitĂ© propice, d’une part, Ă  la volatilitĂ© financiĂšre et, d’autre part, Ă  l’attentisme et Ă  l’épargne et donc prĂ©judiciable pour la consommation, l’investissement, la croissance.

-       Plus globalement, les Ă©volutions gĂ©opolitiques (tels la guerre en Ukraine, le conflit au ProcheOrient, ou encore les tensions sino-amĂ©ricaines) font peser des risques sur l’économie mondiale, en particulier sur le commerce et les chaĂźnes d’approvisionnement, donc sur les prix, notamment de matiĂšres premiĂšres ou composants clĂ©s.

-       Dans la zone euro, le scĂ©nario central retient une croissance modeste, une inflation proche de la cible de la BCE, couplĂ©e Ă  des pressions modĂ©rĂ©ment haussiĂšres sur les taux d’intĂ©rĂȘt. Or, la zone euro reste exposĂ©e aux risques de pressions inflationnistes importĂ©es en cas, par exemple, de difficultĂ©s d’approvisionnement (comme lors de la crise du Covid) ou de chocs sur les prix de l’énergie (comme lors du dĂ©clenchement de la guerre en Ukraine). Par ailleurs, la zone euro est exposĂ©e au risque de matĂ©rialisation d’un scĂ©nario de croissance beaucoup plus faible. Les risques associĂ©s au scĂ©nario central sont, en effet, baissiers. Un scĂ©nario de stagnation pourrait se matĂ©rialiser si la confrontation commerciale avec les États-Unis se durcissait, si les dĂ©bouchĂ©s Ă  l’exportation se contractaient, si la contrainte de compĂ©titivitĂ© mordait davantage, si la confiance des agents privĂ©s se dĂ©gradait sensiblement et si, enfin, la relance budgĂ©taire allemande Ă©tait mise en Ɠuvre plus graduellement qu’anticipĂ©.

-       Enfin, en France plus spĂ©cifiquement, dans un contexte de croissance faible et de finances publiques dĂ©gradĂ©es, toute Ă©volution politique, Ă©conomique et sociale peut se traduire par une hausse et une volatilitĂ© accrue des taux d’intĂ©rĂȘt français souverains (Obligation Assimilable du TrĂ©sor, OAT) mais aussi privĂ©s. Les incertitudes peuvent Ă©galement contribuer Ă  l’attentisme des acteurs Ă©conomiques, prĂ©judiciable Ă  l’activitĂ©.

Ainsi, des risques d’inflation plus Ă©levĂ©e (notamment en amont) pourraient contrarier le scĂ©nario d’assouplissement modĂ©rĂ© aux Etats-Unis (puis dans le Reste du Monde) et de statu quo de la BCE, promouvoir des taux d’intĂ©rĂȘt plus Ă©levĂ©s, amputer le pouvoir d’achat des mĂ©nages, et dĂ©tĂ©riorer la situation des entreprises. Les dĂ©faillances d’entreprises pourraient voir ainsi leur nombre augmenter, occasionnant une hausse du taux de chĂŽmage. Le secteur immobilier, en particulier, est trĂšs sensible aux taux d’intĂ©rĂȘt et un arrĂȘt de la baisse ou une hausse des taux d’intĂ©rĂȘt des crĂ©dits immobiliers serait dommageable au secteur. Des taux d’intĂ©rĂȘt plus Ă©levĂ©s (notamment au regard d’une croissance fragile) et une dĂ©gradation de la confiance des agents Ă©conomiques pourraient conduire Ă  une crise plus profonde et peser plus largement sur l’activitĂ© Ă©conomique. Ces diffĂ©rents facteurs accroissent les risques de dĂ©faut des clients de la Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou mais Ă©galement les risques d’instabilitĂ© financiĂšre et de dĂ©gradation des marchĂ©s financiers impactant l’activitĂ© et le coĂ»t du risque de la Caisse rĂ©gionale.

Plus gĂ©nĂ©ralement, la faiblesse de la croissance, la hausse rapide des taux d’intĂ©rĂȘt ou un niveau de taux Ă©levĂ© peuvent mettre en difficultĂ© certains acteurs Ă©conomiques importants, en particulier les plus endettĂ©s. Des difficultĂ©s Ă  rembourser leurs dettes et des dĂ©faillances de leur part peuvent causer un choc significatif sur les marchĂ©s et avoir des impacts systĂ©miques. Dans un contexte fragilisĂ© par des chocs majeurs et plus difficilement lisible, de tels Ă©vĂ©nements liĂ©s aux difficultĂ©s d’acteurs significatifs sont potentiellement dommageables Ă  la santĂ© financiĂšre de la Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou selon l’exposition de celui-ci et les rĂ©percussions systĂ©miques du choc.

Au 30 juin 2025, les expositions de la Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou aux secteurs considĂ©rĂ©s comme “sensibles” Ă  l’inflation et Ă  la hausse des taux sont les suivantes : (a) l’immobilier (hors crĂ©dit habitat) avec 1 862 millions d’euros en EAD (Exposure at Default[5]) dont 1,64 % en dĂ©faut, (b) l’automobile avec 141 millions d’euros en EAD dont 2,92 % en dĂ©faut, (c) l’industrie lourde avec 45 millions d’euros en EAD dont 34,60 % en dĂ©faut, (d) la distribution et les biens de consommation avec 390 millions d’euros en EAD dont 4,57 % en dĂ©faut, et le BTP avec 175 millions d’euros en EAD dont 6,25 % en dĂ©faut.

b) Des conditions Ă©conomiques et financiĂšres dĂ©favorables ont eu par le passĂ©, et pourraient avoir Ă  l’avenir, un impact sur la Caisse rĂ©gionale et les marchĂ©s sur lesquels elle opĂšre

Une détérioration des conditions économiques sur les principaux marchés sur lesquels la Caisse régionale intervient pourrait notamment avoir une ou plusieurs des conséquences suivantes :

‱                     un contexte Ă©conomique plus dĂ©favorable affecterait les activitĂ©s et les opĂ©rations des clients de la Caisse rĂ©gionale, ce qui pourrait rĂ©duire les revenus et accroĂźtre le taux de dĂ©faut sur les emprunts et autres crĂ©ances clients ;

‱                     les politiques macroĂ©conomiques adoptĂ©es en rĂ©ponse aux conditions Ă©conomiques, rĂ©elles ou anticipĂ©es, pourraient avoir des effets imprĂ©vus. Elles pourraient entraĂźner des consĂ©quences sur les

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paramĂštres de marchĂ© tels que les taux d’intĂ©rĂȘt et les taux de change, lesquels pourraient Ă  leur tour impacter les activitĂ©s de la Caisse rĂ©gionale les plus exposĂ©es au risque de marchĂ© ;

‱                     la sous-estimation des risques (notamment politiques et gĂ©opolitiques) par les marchĂ©s financiers, la perception trop favorable de la conjoncture Ă©conomique, globale ou sectorielle, et la quĂȘte non discriminĂ©e de rentabilitĂ© pourrait favoriser la constitution de bulles spĂ©culatives et, en consĂ©quence, exacerber l’impact des corrections qui pourraient ĂȘtre opĂ©rĂ©es si la conjoncture se dĂ©tĂ©riorait et/ou l’aversion au risque se manifestait ;

‱                     une perturbation Ă©conomique significative (Ă  l’image de la crise financiĂšre de 2008, de la crise de la dette souveraine en Europe en 2011, de la crise Covid en 2020 ou de la guerre en Ukraine et de la crise Ă©nergĂ©tique qu’elle a occasionnĂ©e en 2022) pourrait avoir un impact significatif sur toutes les activitĂ©s de la Caisse rĂ©gionale, en particulier si la perturbation Ă©tait caractĂ©risĂ©e par une absence de liquiditĂ© sur les marchĂ©s, qui rendrait difficile la cession de certaines catĂ©gories d’actifs Ă  leur valeur de marchĂ© estimĂ©e, voire empĂȘcherait toute cession ;

‱                     Plus globalement, des Ă©vĂšnements de nature gĂ©opolitique peuvent se matĂ©rialiser brutalement et avoir des impacts macro-Ă©conomiques importants sur les pays, les secteurs, les chaĂźnes de valeur et les entreprises et, in fine, les activitĂ©s de la banque, Ă  court ou Ă  long terme. Par exemple, les incertitudes liĂ©es au dĂ©nouement de la guerre en Ukraine, l’extension du conflit au Proche-Orient ou l’intensification des tensions entre les Etats-Unis et la Chine (volontĂ© de dĂ©couplage Ă©conomique, en particulier dans les secteurs technologiques), peuvent donner lieu Ă  de multiples scĂ©narios et activer de nombreux risques notamment : guerre commerciale et sanctions, tensions militaires autour de Taiwan et en mer de Chine mĂ©ridionale, risque nuclĂ©aire. 

‱                     Plus gĂ©nĂ©ralement, des incertitudes plus fortes et des perturbations significatives sur les marchĂ©s peuvent accroĂźtre la volatilitĂ©. Au cours des derniĂšres annĂ©es, les marchĂ©s financiers ont subi d’importantes perturbations accompagnĂ©es d’une forte volatilitĂ©, qui pourraient survenir Ă  nouveau, exposant la Caisse rĂ©gionale Ă  des pertes significatives. De telles pertes pourraient s’étendre Ă  de nombreux instruments de couverture auxquels la Caisse rĂ©gionale a recours. En outre, la volatilitĂ© des marchĂ©s financiers rend difficile toute anticipation de tendances.

Alors que les incertitudes restent fortes, une dĂ©tĂ©rioration supplĂ©mentaire des conditions Ă©conomiques accroĂźtrait les difficultĂ©s et les dĂ©faillances d’entreprises et le taux de chĂŽmage pourraient repartir Ă  la hausse, augmentant la probabilitĂ© de dĂ©faut des clients. L’accroissement de l’incertitude, Ă©conomique, gĂ©opolitique et climatique, pourrait avoir un impact nĂ©gatif fort sur la valorisation des actifs risquĂ©s, sur les devises des pays en difficultĂ© et sur le prix des matiĂšres premiĂšres. Ainsi : 

‱                     La succession de chocs exogĂšnes inĂ©dits et les difficultĂ©s Ă  apprĂ©cier la situation Ă©conomique peuvent conduire les Banques centrales Ă  mener des politiques monĂ©taires inappropriĂ©es : un assouplissement monĂ©taire tardif ou prudent peut ainsi conduire Ă  une politique trop restrictive susceptible de promouvoir une rĂ©cession marquĂ©e de l’activitĂ©.

‱                     Le contexte politique et gĂ©opolitique, plus conflictuel et tendu, induit une incertitude plus forte et augmente le niveau global de risque. Cela peut conduire, en cas de hausse de tensions ou de matĂ©rialisation de risques latents, Ă  des mouvements de marchĂ© importants et peser sur les Ă©conomies.

‱                     En France, peut Ă©galement s’opĂ©rer une baisse de confiance sensible dans le cas d’une dĂ©gradation plus marquĂ©e du contexte politique ou social qui conduirait, d’une part, les mĂ©nages Ă  moins consommer et Ă  Ă©pargner par prĂ©caution et, d’autre part, les entreprises Ă  retarder leurs investissements. Cela serait dommageable pour la croissance et la qualitĂ© d’une dette privĂ©e qui a davantage progressĂ© que dans le reste de l’Europe.

‱                     En France, l’incertitude politique et Ă©conomique couplĂ©e Ă  de possibles tensions sociales, dans un contexte de croissance faible et d’endettement public Ă©levĂ©, aurait un impact nĂ©gatif sur la confiance des investisseurs et pourrait provoquer une hausse supplĂ©mentaire des taux d’intĂ©rĂȘt et des coĂ»ts de refinancement de l’État, des entreprises et des banques. Cela entraĂźnerait Ă©galement des pertes sur les portefeuilles souverains des banques et des assureurs. À titre d’illustration, l’exposition nette de dĂ©prĂ©ciation des actifs financiers au coĂ»t amorti de la Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou sur le souverain français est de 259 millions d’euros au 30 juin 2025 (prĂ©sentĂ© dans la note annexe des comptes consolidĂ©s 3.2).

Les Ă©quilibres Ă©conomiques et financiers actuels sont fragiles et les incertitudes fortes. Il est ainsi difficile d’anticiper les Ă©volutions de la conjoncture Ă©conomique ou financiĂšre et de dĂ©terminer quels marchĂ©s seraient les plus touchĂ©s en cas de dĂ©gradation importante. Si la conjoncture Ă©conomique ou les conditions de marchĂ© (qu’elles soient françaises, europĂ©ennes ou globale) venaient Ă  se dĂ©tĂ©riorer ou devenaient plus volatiles de maniĂšre significative, les opĂ©rations de la Caisse rĂ©gionale pourraient ĂȘtre perturbĂ©es et ses activitĂ©s, ses rĂ©sultats et sa situation financiĂšre pourrait en consĂ©quence subir un impact dĂ©favorable significatif.

c) La Caisse régionale de la Touraine et du Poitou intervient dans un environnement trÚs réglementé et les évolutions législatives et réglementaires en cours pourraient impacter de maniÚre importante sa rentabilité ainsi que sa situation financiÚre

La Caisse rĂ©gionale est soumise Ă  une rĂ©glementation importante et Ă  de nombreux rĂ©gimes de surveillance dans les juridictions oĂč elle exerce ses activitĂ©s.

Cette rĂ©glementation couvre notamment, Ă  titre d’illustration :

-          les exigences rĂ©glementaires et prudentielles applicables aux Ă©tablissements de crĂ©dit, en ce compris les rĂšgles prudentielles en matiĂšre d’adĂ©quation et d’exigences minimales de fonds propres et de liquiditĂ©, de diversification des risques, de gouvernance, de restriction en termes de prises de participations et de rĂ©munĂ©rations telles que dĂ©finies notamment par (i) le RĂšglement (UE) n° 575/2013 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 26 juin 2013 concernant les exigences prudentielles applicables aux Ă©tablissements de crĂ©dit et aux entreprises d’investissement (tel que modifiĂ© ou supplĂ©mentĂ© Ă  tout moment) et (ii) la Directive 2013/36/UE du Parlement europĂ©en et du Conseil du 26 juin 2013 concernant l’accĂšs Ă  l’activitĂ© des Ă©tablissements de crĂ©dit et la surveillance prudentielle des Ă©tablissements de crĂ©dit et des entreprises d’investissement (telle que modifiĂ©e ou supplĂ©mentĂ©e Ă  tout moment) telle que transposĂ©e en droit français ; aux termes de ces rĂ©glementations, les Ă©tablissements de crĂ©dit tels que la Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou doivent se conformer Ă  des exigences de ratio de fonds propres minimum, de diversification des risques et de liquiditĂ©, de politique monĂ©taire, de reporting/dĂ©clarations, aux rĂšgles d’utilisation des modĂšles internes ainsi qu’à des restrictions sur les investissements en participations. Au 30 juin 2025 le ratio de fonds propres de base de catĂ©gorie 1 (CET1) phasĂ© de la Caisse rĂ©gionale Ă©tait de 28,52% et son ratio global phasĂ© de 28,77% ;

-          les rĂšgles applicables au redressement et Ă  la rĂ©solution bancaire telles que dĂ©finies notamment par (i) la Directive 2014/59/UE du Parlement europĂ©en et du Conseil du 15 mai 2014 Ă©tablissant un cadre pour le redressement et la rĂ©solution des Ă©tablissements de crĂ©dit et des entreprises d’investissement (telle que modifiĂ©e ou supplĂ©mentĂ©e Ă  tout moment) telle que transposĂ©e en droit français et (ii) le RĂšglement (UE) n° 806/2014 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 15 juillet 2014 Ă©tablissant des rĂšgles et une procĂ©dure uniforme pour la rĂ©solution des Ă©tablissements de crĂ©dit et certaines entreprises d’investissement dans le cadre d’un mĂ©canisme de rĂ©solution unique et d’un Fonds de rĂ©solution bancaire unique (tel que modifiĂ© ou supplĂ©mentĂ© Ă  tout moment) ; dans ce cadre le Groupe CrĂ©dit Agricole est placĂ© sous la surveillance de la BCE Ă  laquelle un plan de rĂ©tablissement Groupe CrĂ©dit Agricole est soumis chaque annĂ©e conformĂ©ment Ă  la rĂ©glementation applicable (pour plus d’informations, se rĂ©fĂ©rer Ă  la section “Gestion des risques” de l’Amendement A01 du Document d’Enregistrement Universel 2024). 

-          les rĂ©glementations applicables aux instruments financiers (en ce compris ceux Ă©mis par CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou), ainsi que les rĂšgles relatives Ă  l’information financiĂšre, Ă  la divulgation d’informations et aux abus de marchĂ© (RĂšglement (UE) n° 596/2014 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 16 avril 2014 sur les abus de marchĂ©) qui accroĂźt notamment les obligations du Groupe CrĂ©dit Agricole en matiĂšre de transparence et de reporting ;

-          les politiques monĂ©taires, de liquiditĂ© et de taux d’intĂ©rĂȘt et autres politiques des banques centrales et des autoritĂ©s de rĂ©gulation ;

-          les rĂ©glementations encadrant certains types de transactions et d’investissements, tels que les instruments dĂ©rivĂ©s et opĂ©rations de financement sur titres et les fonds monĂ©taires (RĂšglement (UE) n° 648/2012 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 4 juillet 2012 sur les produits dĂ©rivĂ©s de grĂ© Ă  grĂ©, les contreparties centrales et les rĂ©fĂ©rentiels centraux, tel que modifiĂ© ou supplĂ©mentĂ© Ă  tout moment) ;

-          les rĂ©glementations des infrastructures de marchĂ©, telles que les plateformes de nĂ©gociation, les contreparties centrales, les dĂ©positaires centraux et les systĂšmes de rĂšglement-livraison de titres ;

-          les rĂ©glementations applicables en matiĂšre de ResponsabilitĂ© Sociale et Environnementale (RSE) qui renforcent notamment les exigences en matiĂšre de publication d’informations (i) en matiĂšre de durabilitĂ©, permettant d’apprĂ©hender l’impact de l’activitĂ© de l’établissement concernĂ© sur les enjeux RSE et la maniĂšre dont ces enjeux affectent les rĂ©sultats et la situation financiĂšre de cet Ă©tablissement, conformĂ©ment, notamment, sans limitation, Ă  la directive 2013/34/UE du Parlement europĂ©en et du Conseil du 26 juin 2013 relative aux Ă©tats financiers annuels, aux Ă©tats financiers consolidĂ©s et aux rapports y affĂ©rents de certaines formes d'entreprises, (telle que modifiĂ©e ou supplĂ©mentĂ©e Ă  tout moment, y compris, notamment par la Directive 2014/95/UE du Parlement europĂ©en et du Conseil du 22 octobre 2014 en ce qui concerne la publication d'informations non financiĂšres et d'informations relatives Ă  la diversitĂ© par certaines grandes entreprises et certains groupes et, plus rĂ©cemment, par la Directive (UE) 2022/2464 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 14 dĂ©cembre 2022 (dite « CSRD ») en ce qui concerne la publication d’informations en matiĂšre de durabilitĂ© par les entreprises), (ii) sur la maniĂšre et la mesure selon lesquels les groupes bancaires financent ou dĂ©veloppent des activitĂ©s Ă©conomiques pouvant ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme durables sur le plan environnemental au sens du RĂšglement (UE) 2020/852 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 18 juin 2020 sur l’établissement d’un cadre visant Ă  favoriser les investissements durables, dit RĂšglement "Taxonomie" (tel que modifiĂ© ou supplĂ©mentĂ© Ă  tout moment, y compris, notamment, par le RĂšglement DĂ©lĂ©guĂ© (UE) 2021/2178 de la Commission du 6 juillet 2021 complĂ©tant par des prĂ©cisions concernant le contenu et la prĂ©sentation des informations que doivent publier les entreprises soumises Ă  l’article 19 bis ou Ă  l’article 29 bis de la Directive 2013/34/UE sur leurs activitĂ©s Ă©conomiques durables sur le plan environnemental, ainsi que la mĂ©thode Ă  suivre pour se conformer Ă  cette obligation d’information) et (iii) en matiĂšre de durabilitĂ© dans le secteur des services financiers, notamment en ce qui concerne l’intĂ©gration des risques en matiĂšre de durabilitĂ© et la prise en compte des incidences nĂ©gatives en matiĂšre de durabilitĂ© dans leurs processus ainsi que la fourniture d’informations en matiĂšre de durabilitĂ© en ce qui concerne les produits financiers conformĂ©ment au RĂšglement (UE) 2019/2088 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 27 novembre 2019 (tel que modifiĂ© ou supplĂ©mentĂ© Ă  tout moment (dit « SFDR »), Ă©tant prĂ©cisĂ© que ces rĂ©glementations applicables en matiĂšre de RSE feront prochainement l’objet d’évolutions susceptibles d’impacter le Groupe CrĂ©dit Agricole et dont l’entrĂ©e en vigueur est attendue Ă  l’occasion de l’adoption d’un « paquet Omnibus » qui se dĂ©cline en plusieurs propositions lĂ©gislatives et rĂ©glementaires dont les dĂ©lais d’adoption peuvent varier d’une proposition Ă   l’autre) ;

-          la lĂ©gislation fiscale et comptable oĂč la Caisse rĂ©gionale exerce ses activitĂ©s ;

-          les rĂšgles et procĂ©dures relatives au contrĂŽle interne, Ă  la lutte anti-blanchiment et au financement du terrorisme, Ă  la gestion des risques et Ă  la conformitĂ©.

Le non-respect de ces rĂ©glementations pourrait avoir des consĂ©quences importantes pour la Caisse rĂ©gionale : un niveau Ă©levĂ© d’intervention des autoritĂ©s rĂ©glementaires ainsi que des amendes, des sanctions internationales politiques, des blĂąmes publics, des atteintes portĂ©es Ă  la rĂ©putation, une suspension forcĂ©e des opĂ©rations ou, dans des cas extrĂȘmes, le retrait de l’autorisation d’exploitation. Par ailleurs, des contraintes rĂ©glementaires pourraient limiter de maniĂšre importante la capacitĂ© du CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou Ă  dĂ©velopper ses activitĂ©s ou Ă  poursuivre certaines de ses activitĂ©s.

De surcroĂźt, des mesures lĂ©gislatives et rĂ©glementaires sont entrĂ©es en vigueur ces derniĂšres annĂ©es ou pourraient ĂȘtre adoptĂ©es ou modifiĂ©es en vue d’introduire ou de renforcer un certain nombre de changements, dont certains permanents, dans l’environnement financier global. MĂȘme si ces nouvelles mesures visent Ă  prĂ©venir la survenance d’une nouvelle crise financiĂšre mondiale, elles ont modifiĂ© de maniĂšre significative, et sont susceptibles de continuer Ă  modifier, l’environnement dans lequel le Groupe CrĂ©dit Agricole et d’autres institutions financiĂšres opĂšrent.  

-          Les mesures relatives au secteur bancaire et financier au sein duquel la Caisse rĂ©gionale opĂšre pourraient Ă  nouveau ĂȘtre modifiĂ©es, Ă©largies ou renforcĂ©es, et de nouvelles mesures pourraient ĂȘtre mises en place, affectant encore davantage la prĂ©visibilitĂ© des rĂ©gimes rĂ©glementaires auquel la Caisse rĂ©gionale est soumise et nĂ©cessitant une mise en Ɠuvre rapide susceptible de mobiliser d’importantes ressources au sein de celle-ci. En outre, l’adoption de ces nouvelles mesures pourrait accroĂźtre les contraintes pesant sur la Caisse rĂ©gionale.

-          Par ailleurs, l’environnement politique global a Ă©voluĂ© de maniĂšre dĂ©favorable pour les banques et le secteur financier, ce qui s’est traduit par une forte pression politique pesant sur les organes lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires favorisant l’adoption de mesures rĂ©glementaires renforcĂ©es, bien que celles-ci puissent Ă©galement impacter le financement de l’économie et d’autres activitĂ©s Ă©conomiques.

Étant donnĂ© l’incertitude persistante liĂ©e aux nouvelles mesures lĂ©gislatives et rĂ©glementaires dont l’ampleur et la portĂ©e sont largement imprĂ©visibles, il est impossible de prĂ©voir leur impact rĂ©el sur la Caisse rĂ©gionale, mais cet impact pourrait ĂȘtre important. 

2.2.5 Risques liés à la stratégie et aux opérations de la Caisse régionale

a) La Caisse rĂ©gionale pourrait ne pas ĂȘtre en mesure d’atteindre les objectifs fixĂ©s

La Caisse rĂ©gionale s’est fixĂ©e des objectifs commerciaux et financiers. Ces objectifs financiers ont Ă©tĂ© Ă©tablis principalement Ă  des fins de planification interne et d’affectation des ressources, et reposent sur un certain nombre d’hypothĂšses relatives Ă  la conjoncture Ă©conomique et Ă  l’activitĂ© des mĂ©tiers du Groupe CrĂ©dit Agricole. Ces objectifs financiers ne constituent ni des projections ni des prĂ©visions de rĂ©sultats. Les rĂ©sultats actuels de la Caisse rĂ©gionale sont susceptibles de s’écarter (et pourraient s’écarter sensiblement), Ă  plusieurs titres, de ces objectifs, notamment en raison de la rĂ©alisation d’un ou de plusieurs des facteurs de risque dĂ©crits dans la prĂ©sente section.

b) Le commissionnement en assurance dommages pourrait ĂȘtre affectĂ© par une dĂ©gradation Ă©levĂ©e de la sinistralitĂ©

Une dégradation élevée de la sinistralité en assurance dommages pourrait avoir pour conséquence une réduction des commissions que la Caisse régionale de la Touraine et du Poitou perçoit sur cette activité.

c) Des Ă©vĂ©nements dĂ©favorables pourraient affecter simultanĂ©ment plusieurs activitĂ©s de la Caisse rĂ©gionale 

Bien que les principales activitĂ©s de la Caisse rĂ©gionale soient chacune soumise Ă  des risques propres et Ă  des cycles de marchĂ© diffĂ©rents, il est possible que des Ă©vĂ©nements dĂ©favorables affectent simultanĂ©ment plusieurs activitĂ©s de la Caisse rĂ©gionale. Par exemple, une baisse des taux d’intĂ©rĂȘts pourrait impacter simultanĂ©ment la marge d’intĂ©rĂȘt sur les prĂȘts, le rendement et donc la commission rĂ©alisĂ©e sur les produits de gestion d’actif, et les rendements sur placement des filiales d’assurance. Une baisse gĂ©nĂ©rale et prolongĂ©e des marchĂ©s financiers et/ou des conditions macroĂ©conomiques dĂ©favorables pourraient impacter la Caisse rĂ©gionale Ă  plusieurs titres, en augmentant le risque de dĂ©faut dans le cadre de ses activitĂ©s de prĂȘt, en rĂ©duisant la valeur de ses portefeuilles de titres et les revenus dans ses activitĂ©s gĂ©nĂ©rant des commissions. Par ailleurs, une dĂ©gradation du contexte rĂ©glementaire et fiscal des principaux marchĂ©s dans lesquels la Caisse rĂ©gionale opĂšre pourrait affecter ses activitĂ©s ou entraĂźner une surimposition de leurs bĂ©nĂ©fices. Dans une telle situation, la Caisse rĂ©gionale pourrait ne pas tirer avantage de la diversification de ses activitĂ©s dans les conditions escomptĂ©es. Lorsqu’un Ă©vĂ©nement affecte dĂ©favorablement plusieurs activitĂ©s, son impact sur les rĂ©sultats et la situation financiĂšre de la Caisse rĂ©gionale est d’autant plus important.

d)  La Caisse rĂ©gionale est exposĂ©e aux risques environnementaux, sociaux et de gouvernance

Les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) peuvent affecter la Caisse rĂ©gionale de deux façons, selon le principe de double matĂ©rialitĂ©. D’une part, la matĂ©rialitĂ© sociĂ©tale et environnementale prĂ©sente l’impact, qui peut ĂȘtre positif ou nĂ©gatif, des activitĂ©s du CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou sur son Ă©cosystĂšme. D’autre part, la matĂ©rialitĂ© financiĂšre formalise l’impact de l’écosystĂšme sur les mĂ©tiers de la Caisse rĂ©gionale. 

Selon le premier axe, la Caisse rĂ©gionale peut ĂȘtre exposĂ©e au risque de rĂ©putation liĂ© au respect des engagements publics pris notamment en matiĂšre ESG. Elle peut ainsi faire face Ă  des controverses en Ă©tant interpellĂ© par de tierces parties si elles estiment que ces engagements ne sont pas tenus. 

Selon la matĂ©rialitĂ© financiĂšre, les alĂ©as de risques ESG peuvent affecter les contreparties de la Caisse rĂ©gionale et donc indirectement celle-ci. Les risques ESG sont ainsi considĂ©rĂ©s comme des facteurs de risques influençant les autres grandes catĂ©gories de risques existantes, notamment de crĂ©dit, mais Ă©galement de marchĂ©, de liquiditĂ© ou opĂ©rationnel. 

Ces risques pourraient cependant essentiellement se matĂ©rialiser via le risque de crĂ©dit : Ă  titre d’exemple, lorsque la Caisse rĂ©gionale prĂȘte Ă  des entreprises dont les activitĂ©s Ă©mettent des gaz Ă  effet de  serre, elle se retrouve exposĂ©e au risque qu’une rĂ©glementation, ou des limitations plus strictes soient imposĂ©es Ă  son emprunteur, ce qui pourrait avoir un impact dĂ©favorable sur la qualitĂ© de crĂ©dit et la valeur des actifs financĂ©s de ce dernier (en ce compris de maniĂšre non limitative, une rĂ©duction soudaine du chiffre d’affaires
). De telles consĂ©quences peuvent aussi naĂźtre des changements technologiques accĂ©lĂ©rant la transition vers une Ă©conomie plus sobre en carbone, ou de changements de comportements des clients finaux (hausse des ratios de levier pour financer la transition). De la mĂȘme maniĂšre, ces impacts dĂ©favorables peuvent ĂȘtre liĂ©s Ă  des Ă©vĂšnements de risque physique – de type catastrophe naturelle, mais aussi changement sur le long terme des modĂšles climatiques (hausse des frĂ©quences et des incidences d’évĂšnements de type sĂ©cheresse, inondation, Ă©lĂ©vation du niveau de la mer
) – impactant nĂ©gativement les contreparties de la Caisse rĂ©gionale dans l’exercice de leurs activitĂ©s. La Caisse rĂ©gionale pourrait ainsi faire face Ă  du risque de rĂ©putation si une de ses contreparties faisait l’objet d’une controverse liĂ©e Ă  des facteurs environnementaux (par exemple : non-respect d’une rĂ©glementation sur des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre, atteinte Ă  la biodiversitĂ© en cas d’accident industriel entraĂźnant une pollution d’écosystĂšmes
) mais Ă©galement sociaux ou de gouvernance.

Avec l’accĂ©lĂ©ration des contraintes de transition pour lutter contre les changements climatiques, l’intensification des phĂ©nomĂšnes climatiques aigus et l’enjeu de prĂ©servation des ressources, la Caisse rĂ©gionale devra en effet adapter ses activitĂ©s et la sĂ©lection de ses contreparties de maniĂšre appropriĂ©e afin d’atteindre ses objectifs stratĂ©giques, Ă©viter de subir des pertes et limiter son risque de rĂ©putation. 

e) La Caisse régionale doit maintenir des notations de crédit élevées, au risque de voir ses activités et rentabilité défavorablement affectées

Les notations de crédit ont un impact important sur la liquidité de la Caisse régionale intervenant sur les marchés financiers. Une dégradation importante de ses notations pourrait avoir une incidence défavorable importante sur la liquidité et la compétitivité de la Caisse régionale.

Une augmentation des spreads de crĂ©dit peut augmenter de maniĂšre importante le cout de financement du Caisse rĂ©gionale. Les spreads de crĂ©dit changent en permanence en fonction du marchĂ© et connaissent des Ă©volutions imprĂ©visibles et hautement volatiles. Les spreads de crĂ©dit sont Ă©galement influencĂ©s par la perception qu’a le marchĂ© de la solvabilitĂ© de l’émetteur.  

Sur les deux agences de notations sollicitĂ©es, les notations Ă©metteur long terme de la Caisse rĂ©gionale du CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou Ă  fin 2024 selon Moody’s et S&P Global Ratings sont respectivement de Aa3 et A+ et les perspectives sont stables.

f) La Caisse régionale de la Touraine et du Poitou est confrontée à une forte concurrence

Le CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou est confrontĂ© Ă  une concurrence forte, sur tous les marchĂ©s des services financiers, pour tous les produits et services qu’il offre, y compris dans le cadre de ses activitĂ©s de banque de dĂ©tail. 

Les marchĂ©s europĂ©ens des services financiers sont matures et la demande de services financiers est, dans une certaine mesure, corrĂ©lĂ©e au dĂ©veloppement Ă©conomique global. Dans ce contexte, la concurrence repose sur de nombreux facteurs, notamment les produits et services offerts, les prix, les modalitĂ©s de distribution, les services proposĂ©s aux clients, la renommĂ©e de la marque, la soliditĂ© financiĂšre perçue par le marchĂ© et la volontĂ© d’utiliser le capital pour rĂ©pondre aux besoins des clients. Le phĂ©nomĂšne de concentration a donnĂ© naissance Ă  un certain nombre de sociĂ©tĂ©s qui, Ă  l’instar de la Caisse rĂ©gionale, ont la capacitĂ© d’offrir une large gamme de produits, allant de l’assurance, des prĂȘts et dĂ©pĂŽts aux services de courtage, de banque d’investissement et de gestion d’actifs.

En outre, de nouveaux concurrents compĂ©titifs (y compris ceux qui utilisent des solutions technologiques innovantes), qui peuvent ĂȘtre soumis Ă  une rĂ©glementation distincte ou plus souple, ou Ă  d’autres exigences en matiĂšre de ratios prudentiels, Ă©mergent Ă©galement sur le marchĂ©. Les avancĂ©es technologiques et la croissance du commerce Ă©lectronique ont permis Ă  des institutions n’étant pas des banques d’offrir des produits et services qui Ă©taient traditionnellement des produits bancaires, et aux institutions financiĂšres et Ă  d’autres sociĂ©tĂ©s de fournir des solutions financiĂšres Ă©lectroniques, reposant sur la technologie de l’Internet, incluant la nĂ©gociation Ă©lectronique d’instruments financiers. Ces nouveaux entrants exercent des pressions Ă  la baisse sur les prix des produits et services offerts par la Caisse rĂ©gionale et parviennent Ă  conquĂ©rir des parts de marchĂ© dans un secteur historiquement stable entre les acteurs financiers traditionnels. De surcroĂźt, de nouveaux usages, notamment de paiements et de banque au quotidien, et de nouvelles technologies facilitant le traitement des transactions, comme la blockchain, transforment peu Ă  peu le secteur et les modes de consommation des clients. Il est difficile de prĂ©dire les effets de l’émergence de ces nouvelles technologies, dont le cadre rĂ©glementaire est toujours en cours de dĂ©finition, mais leur utilisation accrue pourrait redessiner le paysage concurrentiel du secteur bancaire et financier. La Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou doit donc s’attacher Ă  maintenir sa compĂ©titivitĂ© en France, adapter ses systĂšmes et renforcer son empreinte technologique pour conserver ses parts de marchĂ© et son niveau de rĂ©sultats.

2.2.6 Risques liés à la structure du Groupe Crédit Agricole

a) Si l’un des membres du RĂ©seau rencontrait des difficultĂ©s financiĂšres, CrĂ©dit Agricole S.A.

serait tenue de mobiliser les ressources du RĂ©seau (en ce compris ses propres ressources) au soutien de l’entitĂ© concernĂ©e

CrĂ©dit Agricole S.A. (entitĂ© sociale) est l’organe central du RĂ©seau CrĂ©dit Agricole composĂ© de CrĂ©dit Agricole S.A. (entitĂ© sociale), des Caisses rĂ©gionales et des Caisses locales, en application de l’article R. 512-18 du Code monĂ©taire et financier, ainsi que de CrĂ©dit Agricole Corporate and Investment Bank et BforBank en tant que membres affiliĂ©s (le "RĂ©seau").

Dans le cadre du mĂ©canisme lĂ©gal de solidaritĂ© financiĂšre interne prĂ©vu Ă  l’article L. 511-31 du Code monĂ©taire et financier, CrĂ©dit Agricole S.A., en sa qualitĂ© d’organe central, doit prendre toutes mesures nĂ©cessaires pour garantir la liquiditĂ© et la solvabilitĂ© de chacun des Ă©tablissements membres du RĂ©seau comme de l’ensemble. Ainsi, chaque membre du RĂ©seau bĂ©nĂ©ficie de cette solidaritĂ© financiĂšre interne et y contribue. Les dispositions gĂ©nĂ©rales du Code monĂ©taire et financier ont Ă©tĂ© dĂ©clinĂ©es par des dispositifs internes qui prĂ©voient les mesures opĂ©rationnelles Ă  prendre dans le cadre de ce mĂ©canisme lĂ©gal de solidaritĂ© financiĂšre interne. En particulier, ceux-ci ont instituĂ© un Fonds pour risques bancaires de liquiditĂ© et de solvabilitĂ© (FRBLS) destinĂ© Ă  permettre Ă  CrĂ©dit Agricole S.A. (entitĂ© sociale) d’assurer son rĂŽle d’organe central en intervenant en faveur des membres du RĂ©seau qui viendraient Ă  connaĂźtre des difficultĂ©s.

Bien que CrĂ©dit Agricole S.A. n’ait pas connaissance de circonstances susceptibles d’exiger Ă  ce jour de recourir au FRBLS pour venir au soutien d’un membre du RĂ©seau, rien ne garantit qu’il ne sera pas nĂ©cessaire d’y faire appel Ă  l’avenir. Dans une telle hypothĂšse, si les ressources du FRBLS devaient ĂȘtre insuffisantes, CrĂ©dit Agricole S.A. (entitĂ© sociale), en raison de ses missions d’organe central, aura l’obligation de combler le dĂ©ficit en mobilisant ses propres ressources et le cas Ă©chĂ©ant celles des autres membres du RĂ©seau.

En raison de cette obligation, si un membre du RĂ©seau venait Ă  rencontrer des difficultĂ©s financiĂšres majeures, l’évĂ©nement sous-jacent Ă  ces difficultĂ©s financiĂšres pourrait alors impacter la situation financiĂšre de CrĂ©dit Agricole S.A. (entitĂ© sociale) et celle des autres membres du RĂ©seau ainsi appelĂ©s en soutien au titre du mĂ©canisme de solidaritĂ© financiĂšre.

Le dispositif europĂ©en de rĂ©solution des crises bancaires a Ă©tĂ© adoptĂ© au cours de l’annĂ©e 2014 par la directive (UE) 2014/59 (dite “DRRB”), transposĂ©e en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 aoĂ»t 2015, qui a Ă©galement adaptĂ© le droit français aux dispositions du RĂšglement europĂ©en 806/2014 du 15 juillet 2014 ayant Ă©tabli les rĂšgles et une procĂ©dure uniforme pour la rĂ©solution des Ă©tablissements de crĂ©dit dans le cadre d’un mĂ©canisme de rĂ©solution unique et d’un Fonds de rĂ©solution bancaire unique. La directive (UE) 2019/879 du 20 mai 2019 dite “DRRB2” est venue modifier la DRRB et a Ă©tĂ© transposĂ©e par ordonnance 2020-1636 du 21 dĂ©cembre 2020.

Ce dispositif, qui comprend des mesures de prĂ©vention et de rĂ©solution des crises bancaires, a pour objet de prĂ©server la stabilitĂ© financiĂšre, d’assurer la continuitĂ© des activitĂ©s, des services et des opĂ©rations des Ă©tablissements dont la dĂ©faillance aurait de graves consĂ©quences pour l’économie, de protĂ©ger les dĂ©posants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autoritĂ©s de rĂ©solutions europĂ©ennes, dont le Conseil de rĂ©solution unique, ont Ă©tĂ© dotĂ©es de pouvoirs trĂšs Ă©tendus en vue de prendre toute mesure nĂ©cessaire dans le cadre de la rĂ©solution de tout ou partie d’un Ă©tablissement de crĂ©dit ou du groupe auquel il appartient. Pour les groupes bancaires coopĂ©ratifs, c’est la stratĂ©gie de rĂ©solution de “point d’entrĂ©e unique Ă©largi” (extended SPE) qui est privilĂ©giĂ©e par les autoritĂ©s de rĂ©solution, par laquelle l’outil de rĂ©solution serait appliquĂ© simultanĂ©ment au niveau de CrĂ©dit Agricole S.A. (entitĂ© sociale) et des entitĂ©s affiliĂ©es. À ce titre et dans l’hypothĂšse d’une mise en rĂ©solution du Groupe CrĂ©dit Agricole, c’est le pĂ©rimĂštre composĂ© de CrĂ©dit Agricole S.A. (en sa qualitĂ© d’organe central) et des entitĂ©s affiliĂ©es qui serait considĂ©rĂ© dans son ensemble comme le point d’entrĂ©e unique Ă©largi. Compte tenu de ce qui prĂ©cĂšde et des mĂ©canismes de solidaritĂ© existant au sein du RĂ©seau, un membre du RĂ©seau ne peut pas ĂȘtre mis en rĂ©solution de maniĂšre individuelle.

Les autoritĂ©s de rĂ©solution peuvent ouvrir une procĂ©dure de rĂ©solution Ă  l’encontre d’un Ă©tablissement de crĂ©dit lorsqu’elles considĂšrent que : la dĂ©faillance de l’établissement est avĂ©rĂ©e ou prĂ©visible, il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure de nature privĂ©e empĂȘche la dĂ©faillance dans des dĂ©lais raisonnables, une mesure de rĂ©solution est nĂ©cessaire et une procĂ©dure de liquidation serait insuffisante pour atteindre les objectifs recherchĂ©s de la rĂ©solution ci-dessus rappelĂ©s.

Les autoritĂ©s de rĂ©solution peuvent utiliser un ou plusieurs instruments de rĂ©solution, tels que dĂ©crits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilitĂ© de l’établissement. Les instruments de rĂ©solution devraient ĂȘtre mis en Ɠuvre de telle maniĂšre Ă  ce que les porteurs de titres de capital (actions, parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier les pertes, puis les autres crĂ©anciers sous rĂ©serve qu’ils ne soient pas exclus du renflouement interne par la rĂ©glementation ou sur dĂ©cision des autoritĂ©s de rĂ©solution. La loi française prĂ©voit Ă©galement une mesure de protection lorsque certains instruments ou mesures de rĂ©solution sont mis en Ɠuvre, tel le principe selon lequel les porteurs de titres de capital et les crĂ©anciers d’un Ă©tablissement en rĂ©solution ne peuvent pas supporter des pertes plus lourdes que celles qu’ils auraient subies si l’établissement avait Ă©tĂ© liquidĂ© dans le cadre d’une procĂ©dure de liquidation judiciaire rĂ©gie par le Code de commerce (principe "Non Creditor Worse Off than in Liquidation" (NCWOL) visĂ© Ă  l’article L. 613-57-I du Code monĂ©taire et financier). Ainsi les investisseurs ont le droit de rĂ©clamer des indemnitĂ©s si le traitement qu’ils subissent en rĂ©solution est moins favorable que le traitement qu’ils auraient subi si l’établissement avait fait l’objet d’une procĂ©dure normale d’insolvabilitĂ©.

Dans l’hypothĂšse oĂč les autoritĂ©s de rĂ©solution dĂ©cideraient d’une mise en rĂ©solution sur le Groupe CrĂ©dit Agricole, elles procĂ©deraient au prĂ©alable Ă  la rĂ©duction de la valeur nominale des instruments de fonds propres du compartiment CET1 (actions, parts sociales, CCI et CCA), instruments de fonds propres additionnels de catĂ©gorie 1 et instruments de fonds propres de catĂ©gorie 2, afin d’absorber les pertes puis Ă©ventuellement Ă  la conversion en titres de capital des instruments de fonds propres additionnels de catĂ©gorie 1 et instruments de fonds propres de catĂ©gorie 2 (6). Ensuite, si les autoritĂ©s de rĂ©solution dĂ©cidaient d’utiliser l’outil de rĂ©solution qu’est le renflouement interne, elles pourraient mettre en Ɠuvre cet outil de renflouement interne sur les instruments de dette (7), c’est-Ă -dire dĂ©cider de leur dĂ©prĂ©ciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin Ă©galement d’absorber les pertes.

Les autoritĂ©s de rĂ©solution pourraient dĂ©cider de mettre en Ɠuvre de façon coordonnĂ©e, Ă  l’égard de l’organe central et de l’ensemble des entitĂ©s affiliĂ©es, des mesures de rĂ©duction de valeur ou de conversion et le cas Ă©chĂ©ant de renflouement interne. Dans ce cas, ces mesures de rĂ©duction de valeur

image 

(6) Articles L. 613-48 et L. 613-48-3 du Code monétaire et financier.

(7) Articles L. 613-55 et L. 613-55-1 du Code monétaire et financier.

ou de conversion et le cas Ă©chĂ©ant ces mesures de renflouement interne s’appliqueraient Ă  toutes les entitĂ©s du RĂ©seau et ce, quelle que soit l’entitĂ© considĂ©rĂ©e et quelle que soit l’origine des pertes.

La hiĂ©rarchie des crĂ©anciers en rĂ©solution est dĂ©finie par les dispositions de l’article L. 613-55-5 du Code monĂ©taire et financier en vigueur Ă  la date de mise en Ɠuvre de la rĂ©solution.

Les dĂ©tenteurs de titres de capital et les crĂ©anciers de mĂȘme rang ou jouissant de droits identiques en liquidation seraient alors traitĂ©s de maniĂšre Ă©gale quelle que soit l’entitĂ© du Groupe CrĂ©dit Agricole dont ils sont crĂ©anciers.

L’étendue de ce renflouement interne, qui vise aussi Ă  recapitaliser le Groupe CrĂ©dit Agricole, s’appuie sur les besoins de fonds propres au niveau consolidĂ©.

L’investisseur doit ĂȘtre conscient qu’il existe donc un risque significatif pour les porteurs d’actions, de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d’instruments de dette d’un membre du RĂ©seau de perdre tout ou partie de leur investissement en cas de mise en Ɠuvre d’une procĂ©dure de rĂ©solution bancaire sur le Groupe CrĂ©dit Agricole quelle que soit l’entitĂ© dont il est crĂ©ancier.

Les autres outils de rĂ©solution bancaire dont disposent les autoritĂ©s de rĂ©solution sont pour l’essentiel la cession totale ou partielle des activitĂ©s de l’établissement Ă  un tiers ou Ă  un Ă©tablissement relais et la sĂ©paration des actifs de cet Ă©tablissement.

Ce dispositif de rĂ©solution ne remet pas en cause le mĂ©canisme lĂ©gal de solidaritĂ© financiĂšre interne prĂ©vu Ă  l’article L. 511-31 du Code monĂ©taire et financier, appliquĂ© au RĂ©seau tel que dĂ©fini par l’article R. 512-18 de ce mĂȘme Code. CrĂ©dit Agricole S.A. considĂšre qu’en pratique, ce mĂ©canisme devrait s’exercer prĂ©alablement Ă  toute mesure de rĂ©solution.

L’application au Groupe CrĂ©dit Agricole de la procĂ©dure de rĂ©solution suppose ainsi que le mĂ©canisme lĂ©gal de solidaritĂ© interne n’aurait pas permis de remĂ©dier Ă  la dĂ©faillance d’une ou plusieurs entitĂ©s du RĂ©seau, et donc du RĂ©seau dans son ensemble.

b) L’avantage pratique de la Garantie de 1988 Ă©mise par les Caisses rĂ©gionales peut ĂȘtre limitĂ© par la mise en Ɠuvre du rĂ©gime de rĂ©solution qui s’appliquerait avant la liquidation.

Le rĂ©gime de rĂ©solution prĂ©vu par la BRRD/BRRD2 pourrait limiter l’effet pratique de la garantie des obligations de CrĂ©dit Agricole S.A. consentie par l’ensemble des Caisses rĂ©gionales, solidairement entre elles, Ă  hauteur de leur capital, rĂ©serves et report Ă  nouveau (la “Garantie de 1988”).

Ce rĂ©gime de rĂ©solution n’a pas d’impact sur le mĂ©canisme lĂ©gal de solidaritĂ© financiĂšre interne prĂ©vu Ă  l’article L. 511-31 du Code monĂ©taire et financier, appliquĂ© au RĂ©seau, ce mĂ©canisme devant s’exercer prĂ©alablement Ă  toute mesure de rĂ©solution.

Cependant, l’application au Groupe CrĂ©dit Agricole des procĂ©dures de rĂ©solution pourrait limiter la survenance des conditions de mise en Ɠuvre de la Garantie de 1988, Ă©tant prĂ©cisĂ© que ladite Garantie de 1988 ne peut ĂȘtre appelĂ©e que si les actifs de CrĂ©dit Agricole S.A. s’avĂ©raient ĂȘtre insuffisants pour couvrir ses obligations Ă  l’issue de sa liquidation ou dissolution. Du fait de cette limitation, les porteurs de titres obligataires et les crĂ©anciers de CrĂ©dit Agricole S.A. pourraient ne pas pouvoir bĂ©nĂ©ficier de la protection qu’offrirait cette Garantie de 1988.

2.3 Gestion des risques

L’organisation, les principes et outils de gestion et de surveillance de ces risques sont dĂ©crits de maniĂšre dĂ©taillĂ©e au sein du rapport financier annuel 2024, dans le chapitre 5-3 Gestion des risques. Les principales catĂ©gories de risques auxquels la Caisse rĂ©gionale est exposĂ©e sont : les risques de crĂ©dit, les risques de marchĂ© (risques de taux, de change, de prix), les risques structurels de gestion de bilan (risque de taux d’intĂ©rĂȘt global, risque de change, risque de liquiditĂ©), ainsi que les risques juridiques.

Les principales Ă©volutions constatĂ©es sur le premier semestre 2025 sont prĂ©sentĂ©es ci-aprĂšs, Ă  l’exception des risques souverains en zone euro prĂ©sentĂ©s dans la note 3.2 des annexes aux Ă©tats financiers.

2.3.1 Risques de crédit

 

Les principes, méthodologies et dispositif de gestion du risque de crédit sont décrits de maniÚre détaillée au sein du rapport financier annuel 2024, dans le chapitre 5.3.4 Gestion des risques.

a) Exposition et concentration

Exposition par classe d’actifs et niveau de risque

Suivi des emplois pondĂ©rĂ©s BĂąle II par classe d'actifs et niveau de risque BĂąle II au 30/06/25        

 

EAD

 % EAD

EL

 % EL

RWA

RWA/EAD en %

  RETAIL (Banque de DĂ©tail)

Créances saines

10 809 M€

151 M€ 10 961 M€

98,62 %

30 M€

81 M€

90 M€

26,78 %

73,22  %

1 491 M€

1 491 M€

13,80  %

Créances en défaut

  Total RĂ©tail

1,38  %

13,6 1 %

  CORPORATE (Grande ClientĂšle)

Créances saines

2 650 M€

72 M€ 2 723 M€

97,35 %

10 M€

21 M€

32 M€

32,85 %

67,15  %

1 115 M€

1 115 M€

42.08  %

Créances en défaut

  Total Corporate

2,65  %

 40,97 %

  Total BĂąle II                         

Créances saines

13 460 M€ 223 M€

98,37 %

40 M€

102 M€

28,13 %

71,87 %

2 607 M€ 

19,37  %

Créances en défaut

1,63 %

  Total BĂąle2

13 683 M€

100,00 %

124 M€

100,00 %

2 607 M€

19,05 %

Sources : Tableaux de bord MicroStrategy Coût du risque et Vue globale sur le risque de contrepartie

EAD : Exposition au moment du dĂ©faut       EL : Montant de la perte attendue (Expected Loss)

ConformĂ©ment au principe mis en Ɠuvre par le Groupe CrĂ©dit Agricole dans le cadre de la rĂ©glementation BĂąle II, la Caisse rĂ©gionale prend en compte les sĂ»retĂ©s rĂ©elles ou personnelles en tant que technique de rĂ©duction du risque. La Caisse rĂ©gionale valorise ces garanties conformĂ©ment aux rĂšgles en vigueur dans le Groupe.

Analyse des encours par notation interne

La politique de notation interne couvre l’ensemble du portefeuille clientĂšle (clientĂšle de proximitĂ©, entreprises, institutions financiĂšres, banques, administrations et collectivitĂ©s publiques). Le pĂ©rimĂštre ventilĂ© dans le graphique ci-aprĂšs correspond aux engagements accordĂ©s Ă  ses clients sains hors banque de dĂ©tail.

La répartition du portefeuille par rating présentée en équivalent notation Standard & Poors est la suivante :

image 

Politique de dépréciation et couverture des risques

La constitution de provisions pour risque de contrepartie est dĂ©terminĂ©e sur la base d’un examen individuel des crĂ©ances (provisions pour crĂ©ances douteuses). 

La Caisse régionale se doit de constituer des provisions à hauteur des pertes probables relatives à des créances non dépréciées sur base individuelle. Les différents types de provisions sont les suivants :

-          DĂ©prĂ©ciation sur crĂ©ances douteuses : dĂ©prĂ©ciations individuelles portant sur des crĂ©ances comptables identifiĂ©es comme douteuses,

-          DĂ©prĂ©ciation sur crĂ©ances non douteuses : provision portant sur des encours sains et sensibles, calculĂ©s selon la norme comptable IFRS9.

Provisions sur crĂ©ances non douteuses 

 

 En M€

30/06/2024

30/06/2025

Dotations 2025

Forward Looking Central (encours non stressé)

26,1

26,9

0,8

Provisions FiliĂšres (Forward Looking Local)

155,7

158,9

3,2

Total

181,8

185,8

4,0

L’évaluation des provisions est basĂ©e sur un calcul de perte de crĂ©dit attendue (ECL = Expected Credit Loss) qui combine :

-              l’exposition en cas de dĂ©faut, incluant les perspectives de remboursement anticipĂ©

-              la probabilitĂ© de dĂ©faut

-              la perte en cas de dĂ©faut

-              une prise en compte de la maturitĂ©

Dans le Groupe Crédit Agricole, deux niveaux de prise en compte des perspectives économiques sont retenus :

‱       Le «forward looking central» Ă©tabli par CASA/DRG et s’appliquant Ă  toutes les entitĂ©s.

‱       Le «forward looking local» qui permet notamment Ă  chaque Caisse rĂ©gionale de mieux apprĂ©hender son risque local.

La Caisse rĂ©gionale possĂšde 185,8 millions d’euros de provisions sur des crĂ©ances non douteuses, compte tenu des perspectives Ă©conomiques difficiles. Ces provisions concernent certaines filiĂšres Ă©conomiques spĂ©cifiques dont notamment les financements Ă  effet de levier, l’élevage et les cĂ©rĂ©aliers en agriculture, les professionnels de l’immobilier, artisans du BTP, le commerce de dĂ©tail, l’énergie et une sĂ©lection sur des financements Habitats GĂ©nĂ©rations 2011 Ă  2013, sur les financements Ă  l’habitat longue durĂ©e (plus de 240 mois), sur les FonciĂšres et sur les entreprises ayant recours aux PrĂȘts Garantis par l’Etat.  

Depuis le 1er janvier 2018, la nouvelle norme comptable IFRS9 entraine un calcul de provisionnement dÚs la réalisation du crédit quelle que soit sa notation.

Ventilation des encours BĂąle II en EL (perte attendue) au 30/06/2025 :

image 

b) Coût du risque

Le coĂ»t du risque de la Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou et le dĂ©tail des mouvements l’impactant sont prĂ©sentĂ©s en note 4.9 des Ă©tats financiers consolidĂ©s.

c) Application de la norme IFRS9 Evaluation du risque de crĂ©dit 

Dans le contexte des incertitudes économiques et géopolitiques, le Groupe continue de revoir réguliÚrement ses prévisions macro-économiques prospectives (forward looking) pour la détermination de l'estimation du risque de crédit.

Informations sur les scénarios macroéconomiques retenus pour juin 2025 :

Le Groupe a utilisĂ© quatre scĂ©narios pour le calcul des paramĂštres de provisionnement IFRS 9 en production sur juin 2025 avec des projections allant jusqu'Ă  2028. 

Ces scĂ©narios intĂšgrent des hypothĂšses diffĂ©renciĂ©es sur les Ă©volutions de l'environnement international, entraĂźnant notamment des variations dans le rythme d’inflation et des rĂ©ponses de politique monĂ©taire par les banques centrales diffĂ©rentes. Des pondĂ©rations distinctes sont affectĂ©es Ă  chacun de ces scĂ©narios. Compte tenu de la date Ă  laquelle le scĂ©nario central a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© (cf. cidessous), des pondĂ©rations prudentes ont Ă©tĂ© retenues ; le scĂ©nario de stress modĂ©rĂ© incluant une hausse plus marquĂ©e des tarifs douaniers (qui couvraient et au-delĂ  ce qui a Ă©tĂ© imposĂ© Ă  l’Union EuropĂ©enne lors du « Liberation Day ») a Ă©tĂ© « surpondĂ©rĂ© ».

 

PREMIER SCENARIO : « scénario central » (pondéré à 25%)

Le scĂ©nario central Ă©laborĂ© pour l’exercice IFRS 9 d’avril (hypothĂšses du scĂ©nario et chiffrage arrĂȘtĂ©s le 31 mars 2025) a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© juste avant les annonces de tarifs douaniers lors du « Liberation Day », rapidement suivies d’un « rĂ©tropĂ©dalage » de la part du prĂ©sident Trump. Le scĂ©nario central intĂ©grait dĂ©jĂ  des tarifs douaniers substantiels mais pas des tarifs dits « rĂ©ciproques » Ă  la hauteur de ce qui a Ă©tĂ© annoncĂ©. La facture du protectionnisme (effets directs sur le commerce mais aussi indirects sous la forme, notamment, d’un climat dĂ©gradĂ© empreint d’une incertitude forte) Ă©tait dĂ©jĂ  supposĂ©e Ă©levĂ©e et susceptible de s’alourdir davantage. Le protectionnisme amĂ©ricain justifiait une rĂ©vision des prĂ©visions amĂ©ricaines en 2025 : inflation Ă  la hausse et croissance Ă  la baisse, rĂ©vision envisagĂ©e dĂšs dĂ©cembre 2024 et confirmĂ©e lors du scĂ©nario d’avril 2025.  

Un ralentissement prévisible de la croissance

 

Aux États-Unis, la chronologie des politiques prĂ©vues par le prĂ©sident Trump est propice Ă  un scĂ©nario se dĂ©roulant en deux temps. Les politiques « pĂ©nalisantes » (droits de douane et restrictions Ă  l’immigration), mises en Ɠuvre rapidement puisque relevant de dĂ©crets prĂ©sidentiels, se traduisent par un ralentissement de l’activitĂ©. Les dispositions favorables, comme les rĂ©ductions d’impĂŽt, nĂ©cessitent l’approbation du CongrĂšs et peuvent stimuler la croissance mais ultĂ©rieurement. Avant les annonces du « Liberation Day » du 2 avril, la croissance amĂ©ricaine Ă©tait prĂ©vue Ă  1,7% en 2025, en net ralentissement par rapport Ă  2024 (2,8%) et en lĂ©gĂšre baisse par rapport Ă  notre prĂ©vision de dĂ©cembre 2024 (1,9%). L’inflation moyenne serait lĂ©gĂšrement infĂ©rieure Ă  3% en 2025 et continuerait d’excĂ©der la cible de la RĂ©serve fĂ©dĂ©rale Ă  2 %.

Avant mĂȘme les droits de douane punitifs annoncĂ©s lors du « Liberation Day », la zone euro Ă©tait dĂ©jĂ  confrontĂ©e Ă  un double choc nĂ©gatif : hausse des droits de douane (avĂ©rĂ©e ou redoutĂ©e) et montĂ©e de l’incertitude soutirant au total 0,3 point de pourcentage (pp) au taux de croissance de la zone. Notre scĂ©nario intĂ©grait des droits de douane sectoriels et la taxation des vĂ©hicules Ă  25% entraĂźnait une ponction supplĂ©mentaire de 0,1 pp. GrĂące au « package » fiscal allemand laissant espĂ©rer un surplus de croissance pour l’ensemble de la zone euro, la croissance de cette derniĂšre Ă©tait attendue Ă  1% en 2025 puis Ă  1,5% en 2026 (contre 1,2% prĂ©cĂ©demment). Le durcissement de la confrontation commerciale avec les États-Unis, non inclus dans notre scĂ©nario central, faisait Ă©videmment peser un risque baissier sur les scĂ©narios amĂ©ricain et europĂ©en. 

Réaction des banques centrales : réduction différée et prudente des taux directeurs

 

Les banques centrales devaient dĂ©jĂ  procĂ©der Ă  des arbitrages dĂ©licats suggĂ©rant que la fin des assouplissements Ă©tait proche. AprĂšs le « Liberation Day », l’exercice d’équilibriste risquait de se rĂ©vĂ©ler encore plus pĂ©rilleux pour la Fed. 

Le scĂ©nario central d’avril supposait donc un assouplissement monĂ©taire amĂ©ricain limitĂ©, avec deux nouvelles baisses de taux d’intĂ©rĂȘt de 25 points de base (pb) prĂ©vues en juin et en septembre suivies d’une longue pause avec une borne haute des Fed Funds anticipĂ©e Ă  4%. Les risques Ă©taient nĂ©anmoins orientĂ©s Ă  la hausse (vers moins de deux baisses d’ici la fin de l’annĂ©e). Quant Ă  la BCE, elle devait tenir compte de l’impact dĂ©pressif des droits de douane amĂ©ricains mais aussi de perspectives de croissance plus solide en raison du « package » allemand. Elle devait donc rester prudente. Nous avons alors supposĂ© une baisse de 50 pb en juin Ă©galement suivie d’une longue pause (taux de dĂ©pĂŽt Ă  2%). Le risque Ă©tait plutĂŽt baissier avec, notamment, la possibilitĂ© d’une baisse totale de 75 pb au cours de l’annĂ©e 2025.  

Taux d'intĂ©rĂȘt Ă  long terme : durablement plus Ă©levĂ©s

 

Le pari prĂ©coce des promesses de croissance Ă  terme et le creusement des dĂ©ficits publics entraĂźnĂ©s par les stimuli fiscaux amĂ©ricains mais aussi le plan de relance allemand Ă©taient de nature Ă  gĂ©nĂ©rer des pressions haussiĂšres sur les taux d’intĂ©rĂȘt. Pour les Etats-Unis s’ajoutait une relative « dĂ©saffection » Ă  l’égard de la dette amĂ©ricaine et du dollar. Les prĂ©visions situaient le taux des obligations du TrĂ©sor amĂ©ricain Ă  10 ans Ă  4,55% fin 2025 (+50 pb vs swap 10 ans) et le rendement du Bund Ă  3% (+25 pb vs swap 10 ans). Les spreads souverains subiraient de lĂ©gĂšres pressions (spread OAT et BTP Ă  10 ans vs Bund Ă  respectivement 70 et 110 pb), l’euro s’apprĂ©cie Ă  1,13 face au dollar.  

 

DEUXIEME SCÉNARIO : ScĂ©nario « adverse modĂ©rĂ© » (pondĂ©rĂ© Ă  51%)

HypothÚses en amont - Guerre commerciale et inflation énergétique entament la confiance

 

Les Etats-Unis imposent des droits de douane de 25% et 60% sur les biens respectivement importĂ©s de l’UE et de Chine. Cette guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine affecte la demande adressĂ©e Ă  la zone euro. La rĂ©tention d’offre amĂ©ricaine de GNL, en rĂ©torsion Ă  la fermetĂ© commerciale de l’UE, tire les prix Ă  la hausse provoquant un nouveau sursaut inflationniste. Un problĂšme d’approvisionnement en GNL survient donc prĂ©cocement et pĂ©nalise l’Europe. Le rebond de l’inflation Ă©nergĂ©tique engendre une baisse de la croissance sans assouplissement monĂ©taire « volontariste » de la BCE.

Déclenchement des chocs

La poursuite et l’intensification de la guerre commerciale se traduisent par un affaiblissement de la croissance et, notamment, par une baisse de la demande adressĂ©e Ă  la zone euro. En raison des droits de douane US (portĂ©s Ă  25%), le taux de croissance annuel moyen des exportations en volume de la zone euro baisse de 0,5 point de pourcentage (pp) sur la pĂ©riode 2025-2028. Ce seul choc ampute le taux de croissance annuel du PIB en volume de 0,3 pp en moyenne sur la mĂȘme pĂ©riode.

Un problĂšme d’approvisionnement europĂ©en en GNL entraĂźne une hausse du prix du gaz et de l’électricitĂ©. Au sortir de l’hiver, les stocks de GNL sont inhabituellement bas (infĂ©rieurs Ă  25% des capacitĂ©s) obligeant les pays europĂ©ens Ă  se rĂ©approvisionner massivement avant le prochain hiver. Les Etats-Unis dĂ©cident de « jouer cavalier seul » et de conserver leur production pour satisfaire leurs propres besoins Ă  bas coĂ»t. L’Asie, dĂ©sormais engagĂ©e sur la voie d’une moindre consommation de charbon, ne substitue pas le charbon au gaz dans sa production d’électricitĂ©, contrairement Ă  ce qu’elle a pu faire en 2022. Les capacitĂ©s de production augmentent insuffisamment au regard de l’augmentation de la demande mondiale. Il s’ensuit une concurrence entre l’Asie et l’Europe pour l’approvisionnement gazier au S2-2025 (hiver rigoureux en perspective). Cela se traduit par une hausse du prix du gaz de 50% en Europe (prix annuel moyen en 2025 Ă  59€/MWh versus 48€ dans le central) et rĂ©percussion sur le prix de l’électricitĂ© (137€/MWh versus 115€ dans le central). Cette hausse de l’inflation est certes importante mais ponctuelle en zone euro (+ 0,4 pp en 2026 ; effet plus sensible en Italie et en Allemagne).

Répercussions économiques et financiÚres

RemontĂ©e ponctuelle de l’inflation et des taux d’intĂ©rĂȘt en zone euro. Le pouvoir d’achat des mĂ©nages et la consommation privĂ©e sont en baisse alors que les coĂ»ts de production des entreprises, surtout dans le secteur industriel, croissent. L’activitĂ© se dĂ©grade et la zone euro enregistre un recul de la croissance : perte annuelle moyenne de 0,4 pp de croissance par rapport au scĂ©nario central. 

Réponses des banques centrales et taux à long terme

Les banques centrales restent attentistes face Ă  ce choc d’inflation supposĂ© temporaire. Elles maintiennent donc inchangĂ©s les taux directeurs fin 2025 avant d’entamer un assouplissement timide en 2026 puis se mettent « sur en pause ». 

Les spreads souverains de la zone euro s’élargissent modestement : repli de la croissance, impact mĂ©canique sur les ratios de dette/PIB, risques de dĂ©penses supplĂ©mentaires (dont militaires), dĂ©fiance des investisseurs. A fin 2025, l’UST 10 ans atteint 4,75% (+ 50 pb vs swap 10 ans), le Bund 3% (+ 40 pb vs swap 10 ans). Les spreads OAT et BTP (10 ans) vs Bund s’établissent respectivement Ă  80 et 140 pb. L’euro s’apprĂ©cie davantage face au dollar Ă  1,15.  

 

TROISIEME SCÉNARIO : ScĂ©nario « favorable » (pondĂ©rĂ© Ă  1%)

 

HypothÚses en amont - Un « boost de croissance » grùce au bazooka allemand

Ce scĂ©nario suppose une mise en place rapide et efficace du plan d’investissements allemand : 500 milliards d’euros sur douze ans, soit 42 milliards d’euros par an dĂ©diĂ©s Ă  des dĂ©penses d’infrastructures (Ă©nergie, transports, Ă©coles, numĂ©rique). L’impulsion budgĂ©taire stimule de nombreux secteurs industriels en Allemagne mais aussi en Europe : effet d’entraĂźnement significatif sur les membres de l’Union, en particulier sur la France. 

Le plan de relance allemand validĂ© par le Bundestag Ă  la mi-mars rĂ©ussit Ă  mobiliser rapidement et efficacement 42 milliards d’euros (1% du PIB) de dĂ©penses publiques par ans auprĂšs des Ă©tats fĂ©dĂ©raux et des collectivitĂ©s locales. Ce dernier devrait booster les investissements en infrastructures conduisant Ă  une relance industrielle d’envergure sans susciter d’inflation en dĂ©but de pĂ©riode. Il s’accompagne d’un assouplissement du frein Ă  la dette : les dĂ©penses liĂ©es Ă  l’Ukraine et Ă  la dĂ©fense sont exonĂ©rĂ©es des rĂšgles budgĂ©taires allemandes. Les rĂ©gions allemandes peuvent dorĂ©navant s’endetter Ă  hauteur de 0,35% de leur PIB pour investir dans la rĂ©novation des infrastructures et la sĂ©curitĂ©. Par ailleurs, la Banque Publique d’Investissement, la KFW, est pleinement mobilisĂ©e pour faciliter le financement des diffĂ©rents intervenants. 

Impacts économiques et financiers

L’industrie europĂ©enne connaĂźt un redressement marquĂ© grĂące Ă  la multiplication des projets d’investissements notamment en Allemagne, en Italie et en France. Une augmentation significative de l’investissement provoque une nette amĂ©lioration des perspectives de croissance (climat Ă©conomique et confiance en hausse) favorable Ă  l’investissement privĂ© et Ă  la consommation : le surplus de croissance pour l’ensemble de la zone euro est attendu Ă  0,4 point de pourcentage par an en moyenne sur la pĂ©riode 2025-2028. 

En Allemagne, la rĂ©forme du frein Ă  l’endettement permet une impulsion budgĂ©taire beaucoup plus forte que dans les autres pays europĂ©ens. Bien qu’exclus des calculs (dĂ©ficit et dette sur PIB) en raison de la clause dĂ©rogatoire, les dĂ©ficits publics en Allemagne, en Italie et en France augmentent, engendrant une dĂ©tĂ©rioration significative des ratios de dette publique sur PIB. 

L’inflation remonte marginalement (dĂ©penses d'investissement plutĂŽt que de consommation). En zone euro, cela se traduit par une hausse de seulement 0,1 point de pourcentage, en moyenne annuelle, par rapport au scĂ©nario central 2025-2028. 

RĂ©ponses des Banques centrales, taux d’intĂ©rĂȘt et autres actifs

 

Du cĂŽtĂ© de la BCE, l’absence d’emballement de l’inflation lui permet de patienter avant de procĂ©der Ă  un premier resserrement trĂšs modĂ©rĂ© fin 2026. Points clĂ©s :

‱                     Hausse modĂ©rĂ©e des taux de swap avec une pente un peu plus forte que dans le central (l’ampleur de la relance budgĂ©taire pourrait stimuler la croissance et raviver Ă  terme des tensions inflationnistes). 

‱                     LĂ©gĂšre hausse des taux souverains sans Ă©cartement des spreads (accroissement des dĂ©ficits, suffisamment contenu pour ne pas inquiĂ©ter les marchĂ©s financiers ; espoirs de croissance et de stabilisation des ratios dette/PIB). 

‱                     MarchĂ©s actions europĂ©ens mieux orientĂ©s que dans le central. 

 

QUATRIEME SCÉNARIO : ScĂ©nario « adverse sĂ©vĂšre » (pondĂ©rĂ© Ă  23%)

 

HypothĂšses en amont - Tensions inflationnistes en amont et Ă©vĂšnements climatiques extrĂȘmes catalyseurs des anticipations de marchĂ©. 

 

Plusieurs sources d’inflation se cumulent dans ce scĂ©nario « extrĂȘme » : contrĂŽle de l’offre de pĂ©trole de la part de l’OPEP+ visant Ă  maintenir un prix un peu supĂ©rieur Ă  100 $/baril ; des tensions au MoyenOrient (perturbations du canal de Suez) ; impact sur l’inflation amĂ©ricaine des droits de douane imposĂ©s par les Etats-Unis (10% sur tous les biens quelle que soit la provenance ; 60% sur tous les biens importĂ©s de Chine). 

Nos hypothĂšses intĂšgrent une hausse du prix de l’énergie et des tensions sur les prix alimentaires, respectivement, +15% et +5% sur 12 mois en moyenne en 2025. Cela se rĂ©percute sur l’inflation noncore, en forte hausse. L’inflation totale en zone euro avoisine les 4% en 2025 (inflation core quasiment inchangĂ©e en 2025). Aux Etats-Unis, l’inflation totale se rapproche de 5% en 2025. Au choc en amont s’ajoute celui imposĂ© par la hausse des tarifs douaniers qu’on estime Ă  1 point de pourcentage sur l’inflation. L’inflation en zone euro se dissipe progressivement en 2026 (pas d’effet de second tour). Avec une inflation Ă  3% en dĂ©but d’annĂ©e, la dĂ©sinflation sur l’énergie et l’alimentation permet peu Ă  peu d’atteindre 1,5% en fin d’annĂ©e tandis que l’inflation moyenne s’établit autour de 2,3%.  

A ces chocs s’adjoint un ajustement trĂšs brutal des marchĂ©s financiers pour lesquels on retient le scĂ©nario dĂ©veloppĂ© par l’ACPR. Ces derniers anticipent la mise en Ɠuvre rapide de rĂ©glementations du type « taxe carbone », susceptibles d’affecter substantiellement les conditions financiĂšres des entreprises des zones concernĂ©es (US et UE) ou les zones qui y exportent (UK, Japon). Cela se traduit par une forte dĂ©valorisation des actifs les plus exposĂ©s au risque de transition (les plus Ă©metteurs de gaz Ă  effet de serre) dĂšs le 2nd semestre 2025.

Impacts économiques

Ces facteurs combinĂ©s se traduisent par une forte rĂ©vision Ă  la baisse de la croissance en 2025 en raison des impacts mĂ©caniques liĂ©s Ă  l’inflation sur le pouvoir d’achat mais aussi au choc issu de la forte correction des marchĂ©s financiers (choc de confiance et dĂ©valorisation des patrimoines financiers nets). La croissance recule nettement en zone euro et aux Etats-Unis. Une reprise trĂšs graduelle se dessine Ă  partir de 2026.

RĂ©action des banques centrales, taux d’intĂ©rĂȘt et autres actifs

Ce scĂ©nario intĂšgre la fin de l’assouplissement monĂ©taire de la BCE et de la Fed prĂ©vu dans le scĂ©nario central. L’inflation Ă©tant due Ă  des chocs supposĂ©s ponctuels, les banques centrales n’entament pas de resserrement monĂ©taire en 2025 (faiblesse anticipĂ©e de la demande, moindre risque de diffusion, pas de risque de spirale prix-salaires et baisse des marchĂ©s financiers ; in fine, on assiste Ă  des chocs violents sur la croissance et l’emploi). L’assouplissement prĂ©vu dans le scĂ©nario central est diffĂ©rĂ© Ă  2026. Les pays ne disposent pas de pares-feux budgĂ©taires pour attĂ©nuer les effets dĂ©pressifs de l’inflation sur la croissance.  

Les taux directeurs restent figĂ©s en 2025 au niveau prĂ©vu fin 2024 dans le scĂ©nario central (i.e. taux des Fed Funds et de dĂ©pĂŽt de la BCE Ă  respectivement 5,00% et 3,25%). La BCE entame une baisse de 75 pb des taux directeurs en 2026. Les taux de swap 2 ans et 10 ans remontent en zone euro tandis que les taux souverains se redressent sensiblement, avec un Ă©cartement des spreads France et Italie Ă  140 et 220 pb par rapport au Bund. Les spreads corporate s’écartent selon les hypothĂšses ACPR. Les marchĂ©s actions sont touchĂ©s par des pertes massives : en moyenne annuelle on observe des baisses par rapport Ă  2024 de -34% sur l’Eurostoxx 50, de -36% sur le CAC 40, et de -35% sur le SP500).

Focus sur l’évolution des principales variables macroĂ©conomiques dans les 4 scĂ©narios : 

image 

Analyse de sensibilité des scénarios macro-économiques dans le calcul des provisions IFRS 9 (ECL Stage 1 et 2) sur la base des paramÚtres centraux :

Variation d’ECL d'un passage Ă  100 % du scĂ©nario (pĂ©rimĂštre Groupe CrĂ©dit Agricole)

Scénario central

Adverse modéré

Scénario favorable

Adverse sévÚre

- 16 %

- 10 %

- 20 %

+ 39 %

Cette sensibilitĂ© sur les ECL dĂ©finis selon les paramĂštres centraux peut faire l’objet d’ajustements au titre des forward looking locaux qui, le cas Ă©chĂ©ant, pourraient la rĂ©duire ou l’augmenter.

À fin juin 2025, en intĂ©grant les forward looking locaux, les provisions Stage 1 / Stage 2 d’une part (provisionnement des actifs clientĂšles sains) et les provisions Stage 3 d’autre part (provisionnement pour risques avĂ©rĂ©s) ont reprĂ©sentĂ© respectivement 63.2% % et 36.8 % des stocks de couverture. 

Concernant l’ensemble des scĂ©narios

 

Pour tenir compte des particularités locales (liées à la géographie ou à certains métiers), certaines entités du Groupe complÚtent les scénarios macroéconomiques définis au niveau central par des hypothÚses spécifiques (forward looking locaux).

Evolution des ECL 

L’évolution de la structure des encours et des ECL au cours de la pĂ©riode est dĂ©taillĂ©e dans la partie 3.1 des comptes consolidĂ©s au 30 juin 2025.

Les commentaires ci-dessous portent sur le pĂ©rimĂštre des actifs financiers au coĂ»t amorti (prĂȘts et crĂ©ances sur la clientĂšle) qui reprĂ©sente environ 89% des corrections de valeurs pour pertes.

Structure des encours : les encours en stage 1 ont baissĂ© de 394,8 millions d’euros sur le semestre, tandis que les encours en stage 2 ont progressĂ© de 323,3 millions d’euros. Globalement le poids des encours en stage 1 est dĂ©sormais de 85,9% (vs 88,7% fin 2024) et celui des encours en stage 2 de 12,4% (vs 9,7% fin 2024). Les encours dĂ©faillants (stage 3) sont en hausse de 18,8 millions d’euros. Le poids des encours en stage 3 est dĂ©sormais de 1,73% (vs 1,57% fin 2024).

Structure et évolution des ECL : les corrections de valeur pour perte sur les contreparties les mieux notées (stage 1) ont baissé de 18% sur le semestre, en lien avec la baisse des encours et la dégradation du portefeuille. Le taux de couverture moyen baisse à 0,47% vs 0,55% fin 2024.

Les corrections de valeur pour perte sur les contreparties les moins bien notées (stage 2) enregistrent une progression de 9,9%. Le taux de couverture moyen baisse à 7,11% vs 8,20% fin 2024.

Le taux de couverture des crĂ©ances dĂ©prĂ©ciĂ©es (stage 3) s’inscrit en baisse (50,5% vs 52,7% fin 2024). Les ECL en stage 3 progressent de 4,9% au cours du 1er semestre 2025.

Provisionnement des expositions hors dĂ©faut (filiĂšre et hors filiĂšre) : les expositions hors dĂ©faut en filiĂšre enregistrent une progression de 157,3 millions d’euros (soit +9,0% sur le premier semestre) concentrĂ©e sur le pĂ©rimĂštre de la banque de dĂ©tail, impactĂ©e par la mise en Ɠuvre du nouveau modĂšle de notation LUC V60 sur le 1er trimestre 2025. Les expositions des filiĂšres liĂ©es Ă  l’agriculture, avec les filiĂšres Cultures et Elevages, ont progressĂ© respectivement de 135,5 et 35,9 millions d’euros. Ces fortes variations s’expliquent par les mesures de soutien Ă  l’agriculture initiĂ©es au 2nd semestre 2024 avec la mise en place de nombreuses pauses contractuelles, occasionnant une dĂ©gradation des notations avec le nouveau modĂšle de notation. Ainsi, les filiĂšres liĂ©es au secteur de l’agriculture (filiĂšres « CoopĂ©ratives », « Cultures », « Elevages » et « Viticulture ») enregistrent une hausse significative des ECL de 4 M€. Le taux de couverture de ces crĂ©ances passe de 11,17 % fin 2024 Ă  8,69 % en juin 2025. Au cours du 1er semestre, la Caisse rĂ©gionale a actĂ© la suppression de la filiĂšre Restructuration (9,6 millions d’euros d’exposition pour 2,9 millions d’euros d’ECL) dont les critĂšres de sĂ©lection n’apparaissaient plus pertinents et la crĂ©ation d’une filiĂšre Commerce/Distribution automobile (36,5    millions d’euros d’expositions pour un ECL de 0,4 millions d’euros).

Les expositions hors dĂ©faut, qui n’intĂšgrent pas une filiĂšre, enregistrent quant Ă  elles une baisse de 255,8 millions d’euros (soit -2,1% sur le premier semestre). Pour autant, les ECL de ces crĂ©ances enregistrent une progression de 1,7 millions d’euros avec un taux de couverture qui progresse sur le semestre pour s’établir Ă  0,24% contre 0,22% fin 2024 du fait de la progression des expositions en stage 2 notamment.

Les ECL de l’ensemble des filiĂšres sectorielles reprĂ©sentent 158,9 millions d’euros (Vs 159,3 millions d’euros fin 2024) et les ECL hors filiĂšre 26,8 millions d’euros (Vs 25,2 millions d’euros sur la mĂȘme pĂ©riode).

2.3.2 Risques de marché

Les dispositifs de gestion et la mĂ©thodologie de mesure et d’encadrement des risques de marchĂ© sont prĂ©cisĂ©s dans le rapport financier annuel 2024 au paragraphe 5.3.5.

 

La VaR (Value at Risk)

La VaR est dĂ©finie comme Ă©tant la perte thĂ©orique maximale que peut subir un portefeuille en cas de mouvements dĂ©favorables des paramĂštres de marchĂ© (taux d’intĂ©rĂȘt, taux de change, prix d’actifs, etc.), sur un horizon de temps et pour un intervalle de confiance donnĂ©s. Le CrĂ©dit Agricole de la Touraine et du Poitou retient un intervalle de confiance de 99 % et un horizon de temps d’un jour, en s’appuyant sur un an d’historique de donnĂ©es.  

 

Le tableau ci-dessous restitue l’évolution de la VaR sur les EMTN structurĂ©s de la Caisse rĂ©gionale entre le 31 dĂ©cembre 2024 et le 30 juin 2025 :

(en millions d’euros)

31/12/2024

30/06/2025

VaR sur EMTN (LSEG Refinitiv)

1,4

3,5

Les stress scenarios

Les stress scĂ©nario constituent des indicateurs complĂ©mentaires Ă  la mesure de la VaR, qui permettent d’apprĂ©hender plus correctement l’impact des conditions extrĂȘmes de marchĂ©.

Les calculs de stress s’appliquent sur les titres comptabilisĂ©s en titres de placement et en titres d’investissement. Le dispositif Groupe repose sur des encadrements en stress construits sur deux scĂ©narios :

-                      Stress Groupe : stress Ă©laborĂ© Ă  partir d’une dĂ©gradation marquĂ©e sur le souverain France qui se propage sur les autres limites souverains, corporate et bancaires, et en particulier sur les titres pĂ©riphĂ©riques.

-                      Stress Adverse 1 an : il reprend, pour chaque facteur de risque (spread de crĂ©dit, taux d’intĂ©rĂȘt et inflation), la plus grande variation sur un an, observĂ©e sur un historique long (supĂ©rieur Ă  10 ans).

 (en millions d’euros)

31/12/2024

30/06/2025

Pertes potentielles selon le stress

Stress Groupe sur portefeuille JVR et JCR (TP) (hors EMTN) 

24,6

23,9

Stress Adverse 1 an sur portefeuille JVR et JCR (TP) (hors EMTN)

41,7

42,0

Stress sur Produits complexes (EMTN)

10,0

11,1

Stress Groupe sur portefeuille CAM (TI)

23,6

22,9

Le contrÎle des scenarios de stress est effectué mensuellement par le Middle-Office. Comme pour la

VaR, il est rĂ©alisĂ© avec un dĂ©calage d’un mois sur la base des fichiers reçus de CrĂ©dit Agricole S.A. (RiskMetrics). Aucun dĂ©passement n’a Ă©tĂ© constatĂ© sur les six premiers mois de 2025.

2.3.3 Gestion du bilan

Le dispositif d’encadrement et de suivi de la gestion du bilan est dĂ©crit dans le rapport financier annuel 2024 dans le paragraphe 5.3.6.

S’agissant des Ă©volutions notables survenues lors du premier semestre 2025 en matiĂšre de gestion de bilan, elles sont relatives aux donnĂ©es liquiditĂ©. Elles sont prĂ©sentĂ©es ci-dessous.

 

Bilan cash au 30 juin 2025 (M€)

 

Le bilan cash est Ă©laborĂ© Ă  partir des comptes en normes IFRS et repose d’abord sur l’application d’une table de passage entre les Ă©tats financiers IFRS et les compartiments du bilan cash, dont la dĂ©finition est communĂ©ment admise sur la Place.

Il correspond au pĂ©rimĂštre bancaire, les activitĂ©s d’assurance Ă©tant gĂ©rĂ©es avec leur propre contrainte prudentielle.

À la suite de cette rĂ©partition des comptes IFRS dans les compartiments du bilan cash, des calculs de compensation (nettings) sont effectuĂ©s. Ils concernent certains Ă©lĂ©ments de l’actif et du passif dont l’impact est symĂ©trique en termes de risque de liquiditĂ©.

Dans une derniĂšre Ă©tape, d’autres retraitements permettent de corriger les encours que les normes comptables attribuent Ă  un compartiment, alors qu’ils relĂšvent Ă©conomiquement d’un autre compartiment. Ainsi, les Ă©missions seniors dans les rĂ©seaux bancaires ainsi que les refinancements de la Banque EuropĂ©enne d’Investissements et Caisse des DĂ©pĂŽts et Consignations et les autres refinancements de mĂȘme type adossĂ©s Ă  des prĂȘts clientĂšle, dont le classement comptable engendrerait une affectation au compartiment “Ressources marchĂ© long terme”, sont retraitĂ©s pour apparaĂźtre comme des « Ressources clientĂšle ».

 

BILAN SYNTHETIQUE

Actifs

31/12/24

30/06/25

Variation

Titres constitutifs de réserves

1 030

1 027

-3

Reverse repo

0

0

0

Replacements CT

24

19

-5

Replacements LT

1 716

1 445

-271

Actifs de négoce nécessaires à l'activité

0

0

0

Actifs clientĂšle

12 359

12 311

-49

Autres Actifs (Emplois permanents)

1 958

1 958

0

Total

17 088

16 760

-328

                                                 

Passifs

31/12/24

30/06/25

Variation

Repo

0

0

0

Ressources de marché CT

1 236

1 052

-184

Ressources de marché LT

2 156

2 085

-71

Passifs de négoce nécessaires à l'activité

130

136

6

Ressources clientĂšle

10 490

10 405

-85

Autres Passifs (Ressources permanentes)

3 076

3 081

5

Total

17 088

16 760

-328

 

 

 

 

 

 

Évolution des rĂ©serves de liquiditĂ© de la Caisse rĂ©gionale (M€)

 

31/12/2024

30/06/2025

 

 

 

Variations semestrielles

Valeur de marché

Valeur en stress de marché

Valeur de marché

Valeur en stress de marché

Valeur de marché

Valeur en stress de marché

Emission d'états de l'OCDE, garanties par des états de l'OCDE ou des organismes supranationaux

319

299

324

303

5

5

Obligations sécurisées éligibles banque centrale

37

34

37

34

0

0

Emissions corporates, entités du secteur public et autres contreparties éligibles BC

118

102

128

111

10

10

Actions appartenant Ă  un indice majeur

4

2

4

2

0

0

OPCVM Ă  VL quotidienne

14

10

147

129

133

119

titres bancaires éligibles BC

0

0

0

0

0  

0  

OPCVM Ă  VL non quotidienne

0

0

0

0

Autres titres non éligibles BC

28

13

27

12

-1

0

Créances mobilisables auprÚs de la banque centrale (y compris autotitrisation)

1 541

1 541

1 419

1 419

-122

-122

Autres réserves mobilisables en central

0

0

0

0

0

0

Total

2 059

1 999

2 085

2 010

26

11

La dĂ©clinaison des limites du systĂšme de gestion et d’encadrement de la liquiditĂ© du Groupe CrĂ©dit Agricole au niveau de chaque filiale de CrĂ©dit Agricole S.A. et de chaque Caisse rĂ©gionale assure une adĂ©quation au niveau local entre le risque de liquiditĂ© et sa couverture par les rĂ©serves.

Les ratios réglementaires

 

        -     LCR

Les Ă©tablissements de crĂ©dit de la zone euro ont l’obligation de transmettre Ă  leurs superviseurs les reportings du Liquidity Coverage Ratio (LCR) dĂ©finis par l’EBA (European Banking Authority). Le LCR a pour objectif de favoriser la rĂ©silience Ă  court terme du profil de risque de liquiditĂ© des banques en veillant Ă  ce qu’elles disposent d’un encours suffisant d’actifs liquides de haute qualitĂ© (HQLA, High Quality Liquid Assets) non grevĂ©s pouvant ĂȘtre convertis en liquiditĂ©s, facilement et immĂ©diatement, sur des marchĂ©s privĂ©s, dans l’hypothĂšse d’une crise de liquiditĂ© qui durerait 30 jours calendaires. Les Ă©tablissements de crĂ©dit sont assujettis Ă  un seuil minimal fixĂ© Ă  100% c’est-Ă -dire que les rĂ©serves de liquiditĂ© disponibles doivent ĂȘtre au minimum Ă©gales aux sorties nettes de trĂ©sorerie dans les 30 jours. 

Au 30 juin 2025, le ratio LCR de la Caisse rĂ©gionale Touraine Poitou s’établit Ă  117,2% et Ă  115,2% en moyenne sur 12 mois glissants.

        -     NSFR

Depuis le 28 juin 2021, les Ă©tablissements de crĂ©dit de la zone euro ont l’obligation de transmettre Ă  leurs superviseurs les reportings du Net Stable Funding Ratio (NSFR) dĂ©finis par l’EBA (European Banking Authority). Le NSFR a pour objectif de garantir que l’établissement dispose de suffisamment de ressources dites « stables » (i.e. de maturitĂ© initiale supĂ©rieure Ă  1 an) pour financer ses actifs Ă  moyen/long-terme.

Le ratio NSFR (Net Stable Funding Ratio) est un ratio de stock (le LCR Ă©tant un ratio de flux) qui compare les actifs de maturitĂ© effective ou potentielle supĂ©rieure Ă  un an, aux passifs de maturitĂ© effective ou potentielle supĂ©rieure Ă  un an. La dĂ©finition du NSFR attribue Ă  chaque Ă©lĂ©ment du bilan une pondĂ©ration traduisant sa potentialitĂ© d’avoir une maturitĂ© supĂ©rieure Ă  un an.  

Les Ă©tablissements de crĂ©dit sont assujettis Ă  un seuil sur ce ratio, fixĂ© Ă  100% depuis le 28 juin 2021.  

Le calcul du ratio NSFR est rĂ©alisĂ© trimestriellement. Il s’établit Ă  107.0% au 30 juin 2025 et Ă  106,2% en moyenne sur 12 mois glissants.

2.3.4 Risques opérationnels

Les dispositifs de gestion et de surveillance des risques opérationnels sont décrits dans le rapport financier annuel 2024 dans le paragraphe 5.2.3.

ConformĂ©ment au rĂšglement (UE) 2024/1623 du 31 mai 2024 (dit “CRR3”) modifiant le rĂšglement (UE) 575/2013 (dit “CRR”), le cadre du risque opĂ©rationnel a Ă©voluĂ© au 1er janvier 2025 avec l’introduction d’une nouvelle mĂ©thode unique standardisĂ©e de calcul du risque opĂ©rationnel (Standardised Measurement Approach - SMA) qui remplace les mĂ©thodes standard et avancĂ©e appliquĂ©es avant cette date. Le calcul des exigences de fonds propres (EFP) pour le risque opĂ©rationnel utilise le Business Indicator Component (BIC) basĂ© sur le Business Indicator (BI) calculĂ© sur les 3 derniers exercices financiers en intĂ©grant les donnĂ©es des entitĂ©s acquises/cĂ©dĂ©es sur cette pĂ©riode de 3 ans. Cette mĂ©thode peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e en Approche Comptable ou en Approche Prudentielle. Le Groupe CrĂ©dit Agricole a retenu l’Approche Prudentielle aprĂšs en avoir notifiĂ© la BCE.  

La partie « 5.3.7 III Exposition » du rapport financier annuel 2024, relative Ă  la rĂ©partition par catĂ©gorie de risque bĂąloise des pertes opĂ©rationnelles a fait l’objet d’une mise Ă  jour prĂ©sentĂ©e ci-dessous.

REPARTITION DES PERTES OPERATIONNELLES PAR CATEGORIE DE RISQUES BALOISE (2023 A JUIN 2025)

image 

 

D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le profil d’exposition en termes de risques opĂ©rationnels dĂ©tectĂ©s ces trois derniĂšres annĂ©es reflĂšte les principales activitĂ©s ou risques de la Caisse rĂ©gionale : 

-       une exposition Ă  la fraude externe qui reste significative, principalement liĂ©e Ă  la fraude aux moyens de paiement (prĂ©lĂšvements, virements, cartes bancaires, chĂšques)

-       une exposition sur les pratiques en matiĂšre d’emploi et de sĂ©curitĂ© sur le lieu de travail dont une provision suite contestation d’un accord collectif

-       une exposition sur la catĂ©gorie ExĂ©cution liĂ©e Ă  des erreurs de traitement (absence ou nonexhaustivitĂ© des documents lĂ©gaux, gestion des garanties, forclusion de dossiers en contentieux
)

Des plans d’action locaux correctifs et prĂ©ventifs sont mis en place en vue de rĂ©duire l’exposition de la Caisse rĂ©gionale au Risque OpĂ©rationnel. 

2.3.5 Risques juridiques

Les principales procĂ©dures judiciaires et fiscales en cours au sein de la Caisse rĂ©gionale du CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou sont dĂ©crites dans le rapport financier annuel pour l’exercice 2024. Les dossiers ci-aprĂšs Ă©voquĂ©s sont ceux qui sont nĂ©s ou ont connu une Ă©volution aprĂšs le 03 avril 2025, date du dĂ©pĂŽt auprĂšs de l’AMF du Rapport Financier Annuel. Sont aussi Ă©voquĂ©s des dossiers en cours qui n’ont pas fait l’objet d’évolution depuis cette date.  

Les risques juridiques en cours au 30 juin 2025 susceptibles d’avoir une influence nĂ©gative sur le patrimoine de la Caisse rĂ©gionale ont fait l’objet de provisions qui correspondent Ă  la meilleure estimation par la Direction gĂ©nĂ©rale sur la base des informations dont elle dispose. Elles sont mentionnĂ©es sur les Ă©tats financiers consolidĂ©s en paragraphe 6.7

À ce jour, Ă  la connaissance de la Caisse rĂ©gionale, il n’existe pas d’autre procĂ©dure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage (y compris toute procĂ©dure dont la SociĂ©tĂ© a connaissance, qui est en suspens ou dont elle est menacĂ©e), susceptible d’avoir ou ayant eu au cours des 12 derniers mois des effets significatifs sur la situation financiĂšre ou la rentabilitĂ© de la Caisse rĂ©gionale du CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou. 

Par ailleurs, comme indiquĂ© dans son communiquĂ© du 02 mai 2017, la Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou a Ă©tĂ© assignĂ©e par des porteurs de CCI en vue d’obtenir le rachat de leurs titres. Cette action est initiĂ©e par l’Association de dĂ©fense des actionnaires minoritaires (ADAM). La partie adverse a Ă©valuĂ© sa demande Ă  80,8 millions d’euros. Le Tribunal Judiciaire d’Aix-en-Provence dans sa dĂ©cision du 12 avril 2021 a rejetĂ© la demande de ces porteurs et les a condamnĂ©s solidairement aux dĂ©pens ainsi qu’à l’indemnisation de la Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou. Cette dĂ©cision correspond Ă  l’analyse faite par la Caisse rĂ©gionale de la Touraine et du Poitou sur l’absence de fondement de cette action. Elle a toutefois fait l’objet d’appel de la part de la partie adverse.

2.3.6 Risques de non-conformité

La prĂ©vention et le contrĂŽle des risques de non-conformitĂ© sont traitĂ©s au sein du rapport financier annuel de 2024 dans le paragraphe 5.3.9. 

3 Etats financiers consolidĂ©s intermĂ©diaires rĂ©sumĂ©s au 30 juin 2025 (ayant fait l’objet d’un examen limitĂ©)  

 

ExaminĂ©s par le Conseil d’administration de la Caisse RĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou en date du 25 Juillet 2025

Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers

Cadre général

PrĂ©sentation juridique de l’entitĂ©

 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DE LA TOURAINE ET DU POITOU

Société Coopérative à capital variable, régie par les dispositions du Livre V du Code Monétaire et Financier, au capital de 95 639 597,25 Euros

SiĂšge Social et Services Administratifs :

18 rue Salvador Allende

CS 50307

86008 POITIERS CEDEX

FRANCE

Direction Générale et Services Administratifs :

45 Boulevard Winston Churchill

BP 4114

37041 TOURS CEDEX 1

FRANCE

RCS POITIERS : D 399 780 097

Etats financiers consolidés

COMPTE DE RESULTAT

 

(en milliers d'euros)

Notes

30/06/2025

30/06/2024

IntĂ©rĂȘts et produits assimilĂ©s (1) 

4.1

217 204

241 263

IntĂ©rĂȘts et charges assimilĂ©es (1)

4.1

- 165 639

- 195 009

Commissions (produits) (1)

4.2

83 229

91 000

Commissions (charges) (1)

4.2

- 9 754

- 18 270

Gains ou pertes nets sur instruments financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat 

4.3

6 021

10 353

Gains ou pertes nets sur actifs/passifs de transaction 

- 408

- 1 280

Gains ou pertes nets sur autres actifs/passifs Ă  la juste valeur par rĂ©sultat 

6 429

11 633

Gains ou pertes nets sur instruments financiers Ă  la juste valeur par capitaux propres 

4.4

49 597

46 562

Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisĂ©s en capitaux propres recyclables  

‐

‐

RĂ©munĂ©ration des instruments de capitaux propres comptabilisĂ©s en capitaux propres non recyclables (dividendes)  

49 597

46 562

Gains ou pertes nets rĂ©sultant de la dĂ©comptabilisation d'actifs financiers au coĂ»t amorti 

4.5

‐

64

Gains ou pertes nets rĂ©sultant du reclassement d’actifs financiers au coĂ»t amorti en actifs financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat 

‐

‐

Gains ou pertes nets rĂ©sultant du reclassement d’actifs financiers Ă  la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat 

‐

‐

Produit net des activitĂ©s d'assurance 

‐

‐

Produits des activitĂ©s d’assurance  

‐

‐

Charges affĂ©rentes aux activitĂ©s d’assurance  

‐

‐

Produits et charges affĂ©rents aux contrats de rĂ©assurance dĂ©tenus 

‐

‐

Produits financiers ou charges financiĂšres d'assurance   

‐

‐

Produits financiers ou charges financiĂšres d'assurance affĂ©rents aux contrats de rĂ©assurance dĂ©tenus 

‐

‐

CoĂ»t du risque de crĂ©dit sur les placements financiers des activitĂ©s d’assurance  

‐

‐

Produits des autres activitĂ©s 

4.6

10 557

10 761

Charges des autres activitĂ©s 

4.6

- 3 010

- 2 982

Produit net bancaire 

188 205

183 742

Charges gĂ©nĂ©rales d'exploitation 

4.7

- 103 632

- 101 200

Dotations aux amortissements et aux dĂ©prĂ©ciations des immobilisations corporelles et incorporelles 

4.8

- 5 054

- 4 998

RĂ©sultat brut d'exploitation 

79 519

77 544

CoĂ»t du risque 

4.9

- 11 597

- 5 280

RĂ©sultat d'exploitation 

67 922

72 264

Quote-part du rĂ©sultat net des entreprises mises en Ă©quivalence 

‐

‐

Gains ou pertes nets sur autres actifs 

4.10

204

- 2

Variations de valeur des Ă©carts d'acquisition 

‐

‐

RĂ©sultat avant impĂŽt 

68 126

72 262

ImpĂŽts sur les bĂ©nĂ©fices 

4.11

- 3 552

- 6 177

RĂ©sultat net d'impĂŽts des activitĂ©s abandonnĂ©es 

‐

‐

RĂ©sultat net 

64 574

66 085

Participations ne donnant pas le contrĂŽle 

‐

‐

RĂ©sultat net part du Groupe 

64 574

66 085

(1) Au 30 juin 2024, les commissions intĂ©graient un produit de 8 232 milliers d’euros et une charge de 8 336 milliers d’euros au titre de la marge collecte, qui auraient dĂ» ĂȘtre classĂ©s respectivement en « IntĂ©rĂȘts et produits assimilĂ©s » et en « IntĂ©rĂȘts et charges assimilĂ©es ». Cette modification de prĂ©sentation est sans impact sur le montant de Produit Net Bancaire prĂ©sentĂ© au 30 juin 2024.

RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN

CAPITAUX PROPRES

 

(en milliers d'euros)

Notes

30/06/2025

30/06/2024

RĂ©sultat net 

 

64 574

66 085

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 

Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre (1)

Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (1)

Produits financiers ou charges financiĂšres d'assurance ventilĂ©s en capitaux propres non recyclables 

Gains et pertes avant impĂŽt comptabilisĂ©s directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en Ă©quivalence 

Gains et pertes avant impĂŽt comptabilisĂ©s directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en Ă©quivalence 

ImpĂŽts sur les gains et pertes comptabilisĂ©s directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en Ă©quivalence 

 

 

‐

‐

85 362

‐

85 362

‐

- 2 636

 

4.12

875

‐

44 189

‐

4.12

4.12

45 064

 

‐

4.12

- 1 554

ImpĂŽts sur les gains et pertes comptabilisĂ©s directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en Ă©quivalence 

 

‐

‐

Gains et pertes nets comptabilisĂ©s directement en capitaux propres non recyclables sur activitĂ©s abandonnĂ©es 

 

‐

‐

Gains et pertes nets comptabilisĂ©s directement en capitaux propres non recyclables 

4.12

82 726

43 510

Gains et pertes sur Ă©carts de conversion 

‐

‐

Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisĂ©s en capitaux propres recyclables 

Gains et pertes sur instruments dĂ©rivĂ©s de couverture 

4.12

412

‐

671

‐

Produits financiers ou charges financiĂšres d'assurance ventilĂ©s en capitaux propres recyclables 

‐

‐

Produits financiers ou charges financiĂšres de rĂ©assurance ventilĂ©s en capitaux propres   

‐

‐

Gains et pertes avant impĂŽt comptabilisĂ©s directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en Ă©quivalence   

4.12

412

671

Gains et pertes avant impĂŽt comptabilisĂ©s directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en Ă©quivalence 

 

‐

‐

ImpĂŽts sur les gains et pertes comptabilisĂ©s directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en Ă©quivalence 

4.12

21

- 16

ImpĂŽts sur les gains et pertes comptabilisĂ©s directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en Ă©quivalence 

 

‐

‐

Gains et pertes nets comptabilisĂ©s directement en capitaux propres recyclables sur activitĂ©s abandonnĂ©es 

 

‐

‐

Gains et pertes nets comptabilisĂ©s directement en capitaux propres recyclables 

4.12

433

655

Gains et pertes nets comptabilisĂ©s directement en capitaux propres 

4.12

83 159

44 165

 

 

 

‐

RĂ©sultat net et gains et pertes comptabilisĂ©s directement en capitaux propres 

 

147 733

110 250

Dont part du Groupe 

 

147 733

110 250

Dont participations ne donnant pas le contrĂŽle 

 

‐

‐

                                               

(1) Montant du transfert en rĂ©serves d’élĂ©ments non recyclables                                                  

‐

‐

 

BILAN ACTIF 

(en milliers d'euros)

Notes

30/06/2025

31/12/2024

Caisse, banques centrales 

Actifs financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat  

57 157

458 819

55 606

6.1

317 157

Actifs financiers dĂ©tenus Ă  des fins de transaction 

65 345

58 319

Autres actifs financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat 

393 474

258 838

Instruments dĂ©rivĂ©s de couverture 

119 270

125 643

Actifs financiers Ă  la juste valeur par capitaux propres 

3-6.2

1 576 146

1 475 657

Instruments de dettes comptabilisĂ©s Ă  la juste valeur par capitaux propres recyclables 

26 788

26 391

Instruments de capitaux propres comptabilisĂ©s Ă  la juste valeur par capitaux propres non recyclables 

Actifs financiers au coĂ»t amorti 

PrĂȘts et crĂ©ances sur les Ă©tablissements de crĂ©dit 

1 549 358

14 174 880

1 489 392

1 449 266

3-6.3

14 491 172

1 738 958

PrĂȘts et crĂ©ances sur la clientĂšle 

12 158 567

12 224 972

Titres de dettes 

526 921

527 242

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 

- 78 743

- 70 744

Actifs d'impĂŽts courants et diffĂ©rĂ©s  

Comptes de rĂ©gularisation et actifs divers  

Actifs non courants dĂ©tenus en vue de la vente et activitĂ©s abandonnĂ©es   

61 003

179 957

‐

71 805

153 344

‐

Contrats d’assurance Ă©mis - Actif 

‐

‐

Contrats de rĂ©assurance dĂ©tenus - Actif 

Participation dans les entreprises mises en Ă©quivalence 

Immeubles de placement 

Immobilisations corporelles  

Immobilisations incorporelles  

‐

‐

77 151

73 032

3 596

‐

‐

6.5

77 388

69 632

3 554

Ecarts d'acquisition 

6.6

3 579

3 579

Total de l'Actif 

 

16 705 847

16 773 793

BILAN PASSIF 

(en milliers d'euros)

Notes

30/06/2025

31/12/2024

Banques centrales 

Passifs financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat  

‐

63 031

‐

6.1

55 625

Passifs financiers dĂ©tenus Ă  des fins de transaction 

63 031

55 625

Passifs financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat sur option 

‐

‐

Instruments dĂ©rivĂ©s de couverture 

24 463

35 142

Passifs financiers au coĂ»t amorti 

6.4

13 194 098

13 386 202

Dettes envers les Ă©tablissements de crĂ©dit 

7 859 527

7 986 764

Dettes envers la clientĂšle 

5 209 143

5 277 765

Dettes reprĂ©sentĂ©es par un titre 

125 428

121 673

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 

Passifs d'impĂŽts courants et diffĂ©rĂ©s    

Comptes de rĂ©gularisation et passifs divers  

- 1 230

6 898 395 954

- 1 510

1 506

403 545

Dettes liĂ©es aux actifs non courants dĂ©tenus en vue de la vente et activitĂ©s abandonnĂ©es   

‐

‐

Contrats d'assurance Ă©mis - Passif 

Contrats de rĂ©assurance dĂ©tenus - Passif 

Provisions  

‐

‐

56 174

‐

‐

6.7

61 426

Dettes subordonnĂ©es 

‐

‐

Total dettes 

 

13 739 388

13 941 936

Capitaux propres 

 

2 966 459

2 831 857

Capitaux propres part du Groupe 

Capital et rĂ©serves liĂ©es 

2 966 459 619 094

2 831 857

612 484

RĂ©serves consolidĂ©es 

1 741 700

1 680 895

Gains et pertes comptabilisĂ©s directement en capitaux propres 

541 091

457 932

Gains et pertes comptabilisĂ©s directement en capitaux propres sur actifs non courants dĂ©tenus en vue de la vente et activitĂ©s abandonnĂ©es   

‐

‐

RĂ©sultat de la pĂ©riode 

64 574

80 546

Participations ne donnant pas le contrĂŽle 

‐

‐

Total du passif 

 

16 705 847

16 773 793


TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES 

image

 

(en milliers d'euros)

Part du Groupe

Participations ne donnant pas le contrĂŽle

 

 

Capitaux propres consolidés

Capital et réserves liées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

Capital réserves liées et résultat

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

Capitaux propres

Capital

Primes et réserves consolidées liées au capital (1)

Elimination des titres autodétenus

Autres instruments

de capitaux propres

Total Capital et réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés

directement en

capitaux propres recyclables

Gains et pertes comptabilisés

directement en

capitaux propres non recyclables

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

RĂ©sultat net 

 

 

Capitaux propres

Gains et pertes comptabilisés

directement en

capitaux propres recyclables

Gains et pertes comptabilisés

directement en

capitaux propres non recyclables

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Capitaux propres au 1er janvier 2024

420 960

584 272

- 1 297

1 316 109

2 320 043

- 2 813

333 092

330 279

‐

2 650 321

‐

‐

‐

‐

‐

2 650 321

Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Capitaux propres au 1er janvier 2024 Retraités

420 960

584 272

- 1 297

1 316 109

2 320 043

- 2 813

333 092

330 279

‐

2 650 321

‐

‐

‐

‐

‐

2 650 321

Augmentation / RĂ©duction de capital 

- 883

‐

‐

‐

- 883

‐

‐

‐

‐

- 883

‐

‐

‐

‐

‐

- 883

Variation des titres autodĂ©tenus 

‐

‐

- 344

‐

- 344

‐

‐

‐

‐

- 344

‐

‐

‐

‐

‐

- 344

Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres   

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

RĂ©munĂ©ration des Ă©missions d'instruments de capitaux propres du 1er semestre 2024 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Dividendes versés au 1er semestre 2024

‐

- 20 441

‐

‐

- 20 441

‐

‐

‐

‐

- 20 441

‐

‐

‐

‐

‐

- 20 441

Effet des acquisitions complĂ©mentaires / cessions partielles de titres de filiales sans perte de contrĂŽle 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Mouvements liĂ©s aux paiements en actions 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Mouvements liĂ©s aux opĂ©rations avec les actionnaires 

- 883

- 20 441

- 344

‐

- 21 668

‐

‐

‐

‐

- 21 668

‐

‐

‐

‐

‐

- 21 668

Variation des gains et pertes comptabilisĂ©s directement en capitaux propres 

‐

‐

‐

‐

‐

655

43 510

44 165

‐

44 165

‐

‐

‐

‐

‐

44 165

Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres Ă  la juste valeur par capitaux propres non recyclables transfĂ©rĂ©s en rĂ©serves 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Dont gains et pertes sur variation du risque de crĂ©dit propre transfĂ©rĂ©s en rĂ©serves 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Quote-part dans les variations de capitaux propres hors rĂ©sultat des entreprises mises en Ă©quivalence 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

RĂ©sultat du 1er semestre 2024 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

66 085

66 085

‐

‐

‐

‐

‐

66 085

Autres variations 

‐

1

‐

‐

1

‐

‐

‐

‐

1

‐

‐

‐

‐

‐

1

Capitaux propres au 30 juin 2024

420 077

563 832

- 1 641

1 316 109

2 298 376

- 2 158

376 602

374 444

66 085

2 738 904

‐

‐

‐

‐

‐

2 738 904

Augmentation / RĂ©duction de capital 

- 5 200

- 405

‐

‐

- 5 605

‐

‐

‐

‐

- 5 605

‐

‐

‐

‐

‐

- 5 605

Variation des titres autodĂ©tenus 

‐

‐

820

‐

820

‐

‐

‐

‐

820

‐

‐

‐

‐

‐

820

Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres   

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

RĂ©munĂ©ration des Ă©missions d'instruments de capitaux propres du 2nd semestre 2024 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Dividendes versés au 2nd semestre 2024

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Effet des acquisitions complĂ©mentaires / cessions partielles de titres de filiales sans perte de contrĂŽle 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Mouvements liĂ©s aux paiements en actions 

‐

299

‐

‐

299

‐

‐

‐

‐

299

‐

‐

‐

‐

‐

299

Mouvements liĂ©s aux opĂ©rations avec les actionnaires 

- 5 200

- 106

820

‐

- 4 486

‐

‐

‐

‐

- 4 486

‐

‐

‐

‐

‐

- 4 486

Variation des gains et pertes comptabilisĂ©s directement en capitaux propres 

‐

53

‐

‐

53

781

82 707

83 488

‐

83 541

‐

‐

‐

‐

‐

83 541

Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres Ă  la juste valeur par capitaux propres non recyclables transfĂ©rĂ©s en rĂ©serves 

‐

55

‐

‐

55

‐

- 55

- 55

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Dont gains et pertes sur variation du risque de crĂ©dit propre transfĂ©rĂ©s en rĂ©serves 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Quote-part dans les variations de capitaux propres hors rĂ©sultat des entreprises mises en Ă©quivalence 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

RĂ©sultat du 2nd semestre 2024 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

14 461

14 461

‐

‐

‐

‐

‐

14 461

Autres variations (2)

‐

- 565

‐

‐

- 565

‐

‐

‐

‐

- 565

‐

‐

‐

‐

‐

- 565

Capitaux propres au 31 décembre 2024

414 877

563 214

- 821

1 316 109

2 293 379

- 1 377

459 309

457 932

80 546

2 831 857

‐

‐

‐

‐

‐

2 831 857

Affectation du rĂ©sultat 2024 

‐

80 546

‐

‐

80 546

‐

‐

‐

- 80 546

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Capitaux propres au 1er janvier 2025

414 877

643 760

- 821

1 316 109

2 373 925

- 1 377

459 309

457 932

‐

2 831 857

‐

‐

‐

‐

‐

2 831 857

Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Capitaux propres au 1er janvier 2025 Retraités

414 877

643 760

- 821

1 316 109

2 373 925

- 1 377

459 309

457 932

‐

2 831 857

‐

‐

‐

‐

‐

2 831 857

Augmentation / RĂ©duction de capital 

7 421

‐

‐

‐

7 421

‐

‐

‐

‐

7 421

‐

‐

‐

‐

‐

7 421

Variation des titres autodĂ©tenus 

‐

‐

- 811

‐

- 811

‐

‐

‐

‐

- 811

‐

‐

‐

‐

‐

- 811

Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres   

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

RĂ©munĂ©ration des Ă©missions d'instruments de capitaux propres du 1er semestre 2025 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Dividendes versés au 1er semestre 2025

‐

- 19 742

‐

‐

- 19 742

‐

‐

‐

‐

- 19 742

‐

‐

‐

‐

‐

- 19 742

Effet des acquisitions complĂ©mentaires / cessions partielles de titres de filiales sans perte de contrĂŽle 

‐

‐

‐

‐

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‐

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‐

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‐

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‐

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‐

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‐

Mouvements liĂ©s aux paiements en actions 

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‐

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‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Mouvements liĂ©s aux opĂ©rations avec les actionnaires 

7 421

- 19 742

- 811

‐

- 13 132

‐

‐

‐

‐

- 13 132

‐

‐

‐

‐

‐

- 13 132

Variation des gains et pertes comptabilisĂ©s directement en capitaux propres 

‐

‐

‐

‐

‐

433

82 726

83 159

‐

83 159

‐

‐

‐

‐

‐

83 159

Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres Ă  la juste valeur par capitaux propres non recyclables transfĂ©rĂ©s en rĂ©serves 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Dont gains et pertes sur variation du risque de crĂ©dit propre transfĂ©rĂ©s en rĂ©serves 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Quote-part dans les variations de capitaux propres hors rĂ©sultat des entreprises mises en Ă©quivalence 

‐

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‐

‐

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‐

‐

‐

‐

‐

RĂ©sultat du 1er semestre 2025 

‐

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‐

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‐

64 574

64 574

‐

‐

‐

‐

‐

64 574

Autres variations 

‐

1

‐

‐

1

‐

‐

‐

‐

1

‐

‐

‐

‐

‐

1

CAPITAUX PROPRES AU 30 JUIN 2025                                                                                                                                                                                                                                            422 298                              624 019                                   - 1 632                1 316 109                      2 360 794                                                - 944                                             542 035                                    541 091                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                64 574                              2 966 459                                        ‐                                ‐                                          ‐                                                               ‐                                                         ‐                                          2 966 459

(1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrÎle

(2) Impact en rĂ©serves de l’annulation de certificats coopĂ©ratifs d’investissement autodĂ©tenus

Page 62 sur 113


TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modÚle de la méthode indirecte.

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou.

Les flux d’impĂŽts sont prĂ©sentĂ©s en totalitĂ© avec les activitĂ©s opĂ©rationnelles.

Les activitĂ©s d’investissement reprĂ©sentent les flux de trĂ©sorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidĂ©es et non consolidĂ©es, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratĂ©giques inscrits dans les rubriques "Juste valeur par rĂ©sultat" ou "Juste valeur par capitaux propres non recyclables" sont compris dans cette rubrique.

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financiÚre concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

La notion de trĂ©sorerie nette comprend la caisse, les crĂ©ances et dettes auprĂšs des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prĂȘts Ă  vue auprĂšs des Ă©tablissements de crĂ©dit.

                 

(en milliers d'euros)                                                                                                  Notes

30/06/2025

30/06/2024

RĂ©sultat avant impĂŽt                                                                                              

68 126

72 262

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des

 immobilisations corporelles et incorporelles 

5 055

‐

14 355

‐

- 204

588

4 998

DĂ©prĂ©ciations des Ă©carts d'acquisition et des autres immobilisations 

Dotations nettes aux dĂ©prĂ©ciations et aux provisions 

Quote-part de rĂ©sultat liĂ©e aux entreprises mises en Ă©quivalence 

RĂ©sultat net des activitĂ©s d'investissement 

RĂ©sultat net des activitĂ©s de financement 

‐

6 616

‐

2

940

Autres mouvements 

7 611

10 209

Total des Ă©lĂ©ments non monĂ©taires inclus dans le rĂ©sultat net avant impĂŽt et des autres ajustements 

 

27 405

22 765

Flux liĂ©s aux opĂ©rations avec les Ă©tablissements de crĂ©dit 

- 72 957

- 216 176

Flux liĂ©s aux opĂ©rations avec la clientĂšle 

Flux liĂ©s aux autres opĂ©rations affectant des actifs ou passifs financiers 

- 18 292

- 120 580

338 287

8 409

Flux liĂ©s aux opĂ©rations affectant des actifs ou passifs non financiers                                

- 46 271

‐

60 441

Dividendes reçus des entreprises mises en Ă©quivalence 

‐

ImpĂŽts versĂ©s 

11 066

3 092

Variation nette des actifs et passifs provenant des activitĂ©s opĂ©rationnelles 

- 247 034

194 053

Flux provenant des activitĂ©s abandonnĂ©es 

‐

‐

Total Flux nets de trĂ©sorerie gĂ©nĂ©rĂ©s par l'activitĂ© opĂ©rationnelle (A)                

- 151 503

289 080

Flux liĂ©s aux participations (1)                                                                                             

- 6 283

- 7 674

- 660

Flux liĂ©s aux immobilisations corporelles et incorporelles 

- 7 270

Flux provenant des activitĂ©s abandonnĂ©es 

‐

‐

Total Flux nets de trĂ©sorerie liĂ©s aux opĂ©rations d'investissement (B)                

- 13 957

- 7 930

Flux de trĂ©sorerie provenant ou Ă  destination des actionnaires (2)                                  

- 12 307 - 7 298

- 21 195

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (3)

8 318

Flux provenant des activitĂ©s abandonnĂ©es 

‐

‐

Total Flux nets de trĂ©sorerie liĂ©s aux opĂ©rations de financement (C)                  

- 19 605

- 12 877

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de

 trĂ©sorerie (D) 

‐

‐

AUGMENTATION/(DIMINUTION) NETTE DE LA TRÉSORERIE ET DES

 

ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE (A + B + C + D) 

- 185 065

268 273

TrĂ©sorerie et Ă©quivalents de trĂ©sorerie Ă  l'ouverture                                                        

623 756

55 606

568 150

438 691

544 395

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

Solde net des comptes, prĂȘts/emprunts Ă  vue auprĂšs des Ă©tablissements de crĂ©dit **

TrĂ©sorerie et Ă©quivalents de trĂ©sorerie Ă  la clĂŽture 

60 469

483 926

 

812 668

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

57 157

55 907

Solde net des comptes, prĂȘts/emprunts Ă  vue auprĂšs des Ă©tablissements de crĂ©dit **

381 534

756 761

VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE ET DES EQUIVALENTS DE

 

TRESORERIE 

- 185 065

268 273

 

* ComposĂ© du solde net du poste "Caisse, banques centrales", hors intĂ©rĂȘts courus (y compris trĂ©sorerie des entitĂ©s reclassĂ©es en activitĂ©s abandonnĂ©es)

** ComposĂ© du solde des postes "Comptes ordinaires dĂ©biteurs non douteux" et "Comptes et prĂȘts au jour le jour non douteux" tels que dĂ©taillĂ©s en note 6.3 et des postes "Comptes ordinaires crĂ©diteurs" et "Comptes et emprunts au jour le jour" tels que dĂ©taillĂ©s en note 6.4 (hors intĂ©rĂȘts courus)

(1)                Flux liĂ©s aux participations : Cette ligne recense les effets nets sur la trĂ©sorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Au cours du premier semestre 2025, l’impact net des flux sur la trĂ©sorerie de la Caisse RĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou s’élĂšve Ă  660 milliers d’euros, portant notamment sur les opĂ©rations suivantes : 

‱       Augmentation de capital SACAM AVENIR pour 1 952 milliers d'euros

‱       Acquisition de titres SACAM SANTE ET TERRITOIRE pour 2 010 milliers d'euros

‱       Appel de fonds SACAM TRANSITION ET ENERGIE pour 2 189 milliers d’euros

‱       Acquisition de titres SERANTIS pour 188 milliers d'euros par la SAS CATP EXPANSION

‱       Cession de titres FINANCIERE GN3 pour 164 milliers d'euros par la SAS CATP EXPANSION

‱       Cession de titres 3BE pour 363 milliers d'euros par la SAS CATP EXPANSION

(2)                Flux de trĂ©sorerie provenant ou Ă  destination des actionnaires : il comprend le paiement des dividendes versĂ©s Ă  ses actionnaires, Ă  hauteur de 19 742 milliers d’euros pour le premier semestre 2025. Ce montant comprend Ă©galement l’évolution du capital des Caisses Locales pour 7 421 milliers d’euros. 

(3)                Autres flux nets de trĂ©sorerie provenant des flux liĂ©s aux opĂ©rations de financement : ils comprennent essentiellement l’émission des titres seniors du FCT CrĂ©dit Agricole Habitat 2025 placĂ©s sur le marchĂ© pour un montant de 12 500 milliers d’euros et le remboursement des titres seniors du FCT CrĂ©dit Agricole Habitat 2020 placĂ©s sur le marchĂ© pour un montant de 18 246 milliers d’euros.

 

Notes annexes aux états financiers consolidés intermédiaires résumés

1 Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisées

1.1 Normes applicables et comparabilité

Sauf mention contraire, tous les montants indiquĂ©s dans le prĂ©sent rapport financier sont exprimĂ©s en euros et sont indiquĂ©s en milliers, sans dĂ©cimale. Les arrondis au millier d’euros le plus proche peuvent, dans certains cas, conduire Ă  des Ă©carts non significatifs au niveau des totaux et des sous-totaux figurant dans les tableaux.

Les comptes consolidĂ©s intermĂ©diaires rĂ©sumĂ©s de la Caisse RĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou au 30 juin 2025 ont Ă©tĂ© prĂ©parĂ©s et sont prĂ©sentĂ©s en conformitĂ© avec la norme IAS 34 relative Ă  l’information financiĂšre intermĂ©diaire. 

Les normes et interprĂ©tations utilisĂ©es pour la prĂ©paration des comptes consolidĂ©s intermĂ©diaires rĂ©sumĂ©s sont identiques Ă  celles utilisĂ©es par la Caisse RĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou pour l’élaboration des comptes consolidĂ©s au 31 dĂ©cembre 2024 Ă©tablis, en application du rĂšglement CE n°1606/2002, conformĂ©ment aux normes IAS/IFRS et aux interprĂ©tations IFRIC telles qu’adoptĂ©es par l’Union europĂ©enne (version dite « carve out »), en utilisant donc certaines dĂ©rogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilitĂ© de macro-couverture.

Les comptes consolidĂ©s intermĂ©diaires rĂ©sumĂ©s de la Caisse RĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou au 30 juin 2025 ont Ă©tĂ© prĂ©parĂ©s et sont prĂ©sentĂ©s en conformitĂ© avec la norme IAS 34 relative Ă  l’information financiĂšre intermĂ©diaire. Le Groupe CrĂ©dit Agricole a fait le choix de prĂ©senter en conformitĂ© avec la norme IAS 34.8, les Ă©tats financiers liĂ©s au rĂ©sultat et au tableau de flux de trĂ©sorerie avec une pĂ©riode comparative limitĂ©e au semestre N-1 afin d’en simplifier la lecture.

Elles ont Ă©tĂ© complĂ©tĂ©es par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptĂ©es par l’Union europĂ©enne au 30 juin 2025 et dont l’application est obligatoire pour la premiĂšre fois sur l’exercice 2025.

Celles-ci portent sur  : 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de 1Ăšre application : exercices ouverts Ă  compter du

Effet significatif potentiel pour le Groupe

IAS 21 / IFRS 1 

Manque d'échangeabilité d'une devise

01/01/2025

Non

Par ailleurs, il est rappelĂ© que lorsque l’application anticipĂ©e de normes et interprĂ©tations adoptĂ©es par l’Union europĂ©enne est optionnelle sur une pĂ©riode, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spĂ©cifique.

 

Normes et interprĂ©tations adoptĂ©es par l’Union EuropĂ©enne au 30 juin 2025 non encore appliquĂ©es par le Groupe

 

‱ IFRS 9 / IFRS 7 - Classement et Ă©valuation des instruments financiers

Les amendements aux normes IFRS 9 et IFRS 7, adoptĂ©s le 27 mai 2025 et applicables aux exercices ouverts Ă  compter du 1er janvier 2026 viennent notamment clarifier le classement des actifs financiers assortis de caractĂ©ristiques conditionnelles, telles que des caractĂ©ristiques environnementales, sociales et de gouvernance d’entreprise (ESG), dans le cadre du test SPPI. Ces amendements requerront des informations supplĂ©mentaires concernant les placements dans des instruments de capitaux propres dĂ©signĂ©s comme Ă©tant Ă  la juste valeur par le biais des autres Ă©lĂ©ments du rĂ©sultat global et les instruments financiers assortis de caractĂ©ristiques conditionnelles.

Normes et interprĂ©tations non encore adoptĂ©es par l’Union EuropĂ©enne au 30 juin 2025

Les normes et interprĂ©tations publiĂ©es par l’IASB au 30 juin 2025 mais non encore adoptĂ©es par l’Union europĂ©enne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n’entreront en vigueur d’une maniĂšre obligatoire qu’à partir de la date prĂ©vue par l’Union europĂ©enne et ne sont donc pas appliquĂ©es par le Groupe au 30 juin 2025. 

 

‱ IFRS 18 - PrĂ©sentation et informations Ă  fournir dans les Ă©tats financiers

La norme IFRS 18 « PrĂ©sentation et informations Ă  fournir dans les Ă©tats financiers » publiĂ©e en avril 2024 remplacera la norme IAS 1 « PrĂ©sentation des Ă©tats financiers » et sera applicable aux exercices ouverts Ă  compter du 1er janvier 2027, sous rĂ©serve d’adoption par l’Union europĂ©enne. 

La norme IFRS 18 imposera une nouvelle structure du compte de rĂ©sultat et des sous-totaux obligatoires avec un classement des produits et charges dans 3 catĂ©gories : « exploitation », « investissement » et « financement » dans l'Ă©tat du compte de rĂ©sultat. 

La norme IFRS 18 imposera également de décrire dans les notes annexes les mesures de performance définies par la Direction et utilisées dans la communication publique hors des états financiers IFRS.

Les travaux d’analyse et de prĂ©paration de mise en Ɠuvre au sein du Groupe sont en cours.

Décisions IFRS IC pouvant affecter le Groupe

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication

Effet significatif potentiel pour le Groupe

IAS 7

Classification des flux de trésorerie liés aux appels de variation de marge sur les contrats «

collatéralisés au marché »

01/01/2025

Non

IAS 38

Reconnaissance des actifs incorporels résultant d'engagements liés au climat

01/01/2025

Non

IFRS 9 / IFRS 17 / IFRS 15 / IAS 37

Garanties Ă©mises sur les obligations d'autres entitĂ©s  

01/01/2025

Non

IFRS 15

Reconnaissance des revenus provenant des frais de scolarité

01/01/2025

Non

1.2 Principes et méthodes comptables

➱ Utilisation de jugements et estimations dans la prĂ©paration des Ă©tats financiers 

Etant donné leur nature, les évaluations nécessaires à l'établissement des états financiers exigent la formulation d'hypothÚses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Les rĂ©alisations futures peuvent ĂȘtre influencĂ©es par de nombreux facteurs, notamment :

-        les activitĂ©s des marchĂ©s nationaux et internationaux ;

-        les fluctuations des taux d'intĂ©rĂȘt et de change ;

-        la conjoncture Ă©conomique et politique dans certains secteurs d'activitĂ© ou pays ;

-        les modifications de la rĂ©glementation ou de la lĂ©gislation ;

Cette liste n'est pas exhaustive.

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d'hypothÚses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

-        les instruments financiers Ă©valuĂ©s Ă  la juste valeur (y compris les participations non consolidĂ©es) ;

-        les passifs des contrats d'investissement sans Ă©lĂ©ments de participation discrĂ©tionnaire ;

-        les rĂ©gimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ;

-        les plans de stock-options ;

-        les dĂ©prĂ©ciations d'instruments de dette au coĂ»t amorti ou Ă  la juste valeur par capitaux propres recyclables ;

-        les provisions ;

-        les dĂ©prĂ©ciations des Ă©carts d'acquisition ;

-        les actifs d'impĂŽts diffĂ©rĂ©s ;

-        la valorisation des entreprises mises en Ă©quivalence.

2 Principales opérations de structure et événements significatifs de la période

2.1 Principales opĂ©rations de structure 

➱ FCT CrĂ©dit Agricole Habitat 2025

Au 30/06/2025, une nouvelle entitĂ© (FCT CrĂ©dit Agricole Habitat 2025) a Ă©tĂ© consolidĂ©e au sein du groupe CrĂ©dit Agricole, nĂ©e d’une opĂ©ration de titrisation rĂ©alisĂ©e par les Caisses rĂ©gionales et LCL, le 17 avril 2025. Cette transaction est pour partie un RMBS français auto-souscrit et pour le reste un RMBS français placĂ© sur le marchĂ©.

Cette opĂ©ration s’est traduite par une cession de prĂȘts Ă  l’habitat octroyĂ©s par 37 Caisses rĂ©gionales et LCL au FCT CrĂ©dit Agricole Habitat 2025 pour un montant de 1,684 milliards d’euros dont 26,3 millions d'euros cĂ©dĂ©s par la Caisse rĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou. 

Les Caisses rĂ©gionales et LCL ont souscrit pour 84,3 millions d’euros de titres subordonnĂ©s dont 1,3 millions d'euros souscrits par la Caisse rĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou et pour 800 millions d’euros de titres senior (Ă©mission auto-souscrite uniquement), dont 12,5 millions d'euros souscrits par la Caisse rĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou.

Pour l’émission placĂ©e sur le marchĂ©, les titres seniors adossĂ©s au portefeuille de crĂ©ances habitat ont Ă©tĂ© placĂ©s auprĂšs d’investisseurs (gestionnaires d’actifs (52%) et Ă©tablissements de crĂ©dit (48%) pour un montant de 800 M€.

2.2 Information portant sur le périmÚtre de consolidation au 30 juin 2025

Les Ă©tats financiers consolidĂ©s incluent les comptes de la Caisse RĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou et ceux de toutes les sociĂ©tĂ©s sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse RĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou dispose d’un pouvoir de contrĂŽle, d’un contrĂŽle conjoint ou d’une influence notable, hormis ceux prĂ©sentant un caractĂšre non significatif par rapport Ă  l’ensemble des sociĂ©tĂ©s incluses dans le pĂ©rimĂštre de consolidation.

Hormis la sortie du FCT CrĂ©dit Agricole Habitat 2020 et l’entrĂ©e du FCT CrĂ©dit Agricole Habitat 2025, le pĂ©rimĂštre de consolidation de la Caisse RĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou n’a pas fait l’objet de variation significative par rapport au pĂ©rimĂštre de consolidation du 31 dĂ©cembre 2024. Il comprend :

-          La Caisse RĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou

-          Les 64 Caisses locales

-          Les 3 sociĂ©tĂ©s de titrisation (FCT CrĂ©dit Habitat)

-          La SAS FonciĂšre Touraine Poitou

-          La SAS CATP Expansion

-          La SAS Square Habitat Touraine Poitou - La SAS CATP Transition EnergĂ©tique.

PérimÚtre de consolidation du Crédit

Agricole de la

Touraine et du Poitou

Méthode de consolidatio n

Modification de périmÚtre

Implantation

SiĂšge social  (si diffĂ©rent de l'implantation)

Type d'entité et nature du contrÎle

% de contrĂŽle

% d'intĂ©rĂȘt

30/06/2025

31/12/2024

30/06/2025

31/12/2024

Caisse régionale de

Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou

Intégration globale

France

 

Caisse régionale

NA

NA

NA

NA

64 Caisses locales

Intégration globale

France

 

Caisses locales

NA

NA

NA

NA

SAS FonciĂšre

Touraine Poitou

Intégration globale

France

 

Filiale

100%

100%

100%

100%

SAS CATP Expansion

Intégration globale

France

Filiale

100%

100%

100%

100%

SAS Square

Habitat

Touraine Poitou

Intégration globale

France

Filiale

100%

100%

100%

100%

SAS CATP

Transition

Energétique

Intégration globale

France

Filiale

100%

100%

100%

100%

FCT Crédit

Agricole Habitat 2020

Intégration globale

Sortie

France

FCT

0%

100%

0%

100%

FCT Crédit

Agricole Habitat 2022

Intégration globale

France

FCT

100%

100%

100%

100%

FCT Crédit

Agricole Habitat 2024

Intégration globale

France

FCT

100%

100%

100%

100%

FCT Crédit

Agricole Habitat 2025

Intégration globale

Entrée

France

FCT

100%

0%

100%

0%

 

2.3 Autres événements significatifs de la période

La Caisse RĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou n’a pas constatĂ© d’autres Ă©vĂšnements significatifs au 30 juin 2025 ayant un impact sur les comptes.

3 Risque de crédit

3.1 Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes sur la période

(Cf. chapitre "Gestion des risques – Risques de crĂ©dit")

Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes sur la pĂ©riode 

Les corrections de valeur pour pertes correspondent aux dĂ©prĂ©ciations sur actifs et aux provisions sur engagement hors bilan comptabilisĂ©es en rĂ©sultat net (CoĂ»t du risque) au titre du risque de crĂ©dit. 

Les tableaux suivants prĂ©sentent un rapprochement des soldes d’ouverture et de clĂŽture des corrections de valeur pour perte comptabilisĂ©es en CoĂ»t du risque et des valeurs comptables associĂ©es, par catĂ©gorie comptable et type d’instruments.


Actifs financiers au coût amorti : Titres de dettes

 

Actifs sains

                       

Actifs dépréciés (Stage 3)

 

Total

 

Actifs soumis Ă  une ECL 12 mois (Stage 1)

Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2)

(en milliers d'euros)

Valeur comptable brute

Correction de valeur pour pertes

Valeur comptable brute

Correction de valeur pour pertes

Valeur comptable brute

Correction de valeur pour pertes

Valeur comptable brute (a)

Correction de valeur pour pertes (b)

Valeur nette comptable (a) + (b)

Au 31 décembre 2024

525 707

- 333

1 909

- 41

‐

‐

527 616

- 374

527 242

Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage Ă  l'autre 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

 

Transferts de Stage 1 vers Stage 2 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Retour de Stage 2 vers Stage 1 

Transferts vers Stage 3  (1)

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

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‐

‐

‐

‐

‐

‐

Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Total aprĂšs transferts 

525 707

- 333

1 909

- 41

‐

‐

527 616

- 374

527 242

Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes   

44

- 47

- 1

- 2

‐

‐

43

- 49

 

Nouvelle production : achat, octroi, origination,
  (2)

DĂ©comptabilisation : cession, remboursement, arrivĂ©e Ă  Ă©chĂ©ance... 

Passages Ă  perte 

Modifications des flux sur restructurations pour cause de difficultĂ©s financiĂšres 

Evolution des paramĂštres de risque de crĂ©dit des modĂšles sur la pĂ©riode 

32 559

- 32 515

- 153 102

‐

- 1

‐

1

32 559

- 32 516

‐

‐

- 153

103

‐

‐

1

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

4

‐

‐

- 3

Changements dans le modĂšle / mĂ©thodologie 

Variations de pĂ©rimĂštre 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Autres 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Total 

525 751

- 380

1 908

- 43

‐

‐

527 659

- 423

527 236

Variations de la valeur comptable attribuables Ă  des modalitĂ©s d'Ă©valuation comptable spĂ©cifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte)  (3)

- 315

‐

‐

- 315

Au 30 juin 2025

525 436

- 380

1 908

- 43

‐

‐

527 344

- 423

526 921

Encours contractuels des actifs financiers qui ont Ă©tĂ© sortis du bilan au cours de la pĂ©riode et qui font encore l’objet de mesures d’exĂ©cution 

‐

‐

‐

‐

(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent Ă  des encours classĂ©s initialement en Stage 1, qui, au cours de l’annĂ©e, ont fait l’objet d’un dĂ©classement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3.

(2) Les originations en Stage 2 concernent les encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.

(3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif)

image

Page 72 sur 113

Actifs financiers au coĂ»t amorti : PrĂȘts et crĂ©ances sur les Ă©tablissements de crĂ©dit (hors opĂ©rations internes au CrĂ©dit Agricole)

 

Actifs sains

                         

 

Total

 

Actifs soumis Ă  une ECL 12 mois (Stage 1)

Actifs soumis à une ECL à maturité

(Stage 2)

Actifs dépréciés (Stage 3)

(en milliers d'euros)

Valeur comptable brute

Correction de valeur pour pertes

Valeur comptable brute

Correction de valeur pour pertes

Valeur comptable brute

Correction de valeur pour pertes

Valeur comptable brute (a)

Correction de valeur pour pertes (b)

Valeur nette comptable (a) + (b)

Au 31 décembre 2024

14 103

‐

‐

‐

‐

‐

14 103

‐

14 103

Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage Ă  l'autre 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

 

Transferts de Stage 1 vers Stage 2 

‐

‐

‐

‐

‐

Retour de Stage 2 vers Stage 1 

Transferts vers Stage 3  (1)

Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Total aprĂšs transferts 

14 103

‐

‐

‐

‐

‐

14 103

‐

14 103

Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes   

5 178

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

5 178

‐

 

Nouvelle production : achat, octroi, origination,
  (2)

DĂ©comptabilisation : cession, remboursement, arrivĂ©e Ă  Ă©chĂ©ance... 

Passages Ă  perte 

Modifications des flux sur restructurations pour cause de difficultĂ©s financiĂšres 

Evolution des paramĂštres de risque de crĂ©dit des modĂšles sur la pĂ©riode 

8 956

- 3 778

- 2 2

‐

‐

8 956

- 3 778

‐

‐

- 2

2

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Changements dans le modĂšle / mĂ©thodologie 

Variations de pĂ©rimĂštre 

Autres 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Total 

19 281

‐

‐

‐

‐

‐

19 281

‐

19 281

Variations de la valeur comptable attribuables Ă  des modalitĂ©s d'Ă©valuation comptable spĂ©cifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte)  (3)

‐

‐

‐

‐

Au 30 juin 2025

19 281

‐

‐

‐

‐

‐

19 281

‐

19 281

Encours contractuels des actifs financiers qui ont Ă©tĂ© sortis du bilan au cours de la pĂ©riode et qui font encore l’objet de mesures d’exĂ©cution  

‐

‐

‐

‐

(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent Ă  des encours classĂ©s initialement en Stage 1, qui, au cours de l’annĂ©e, ont fait l’objet d’un dĂ©classement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3

(2) Les originations en Stage 2 concernent les encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.

(3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées

Actifs financiers au coĂ»t amorti : PrĂȘts et crĂ©ances sur la clientĂšle

 

Actifs sains

                         

Actifs dépréciés (Stage 3)

 

Total

 

Actifs soumis Ă  une ECL 12 mois (Stage 1)

Actifs soumis à une ECL à maturité

(Stage 2)

(en milliers d'euros)

Valeur comptable brute

Correction de valeur pour pertes 

Valeur comptable brute

Correction de valeur pour pertes 

Valeur comptable brute

Correction de valeur pour pertes

Valeur comptable brute (a)

Correction de valeur pour pertes (b)

Valeur nette comptable (a) + (b)

Au 31 décembre 2024

11 068 736

- 50 962

1 214 057

- 99 528

195 964

- 103 295

12 478 757

- 253 785

12 224 972

Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage Ă  l'autre 

- 416 169

- 10 052 6 059

384 424

19 072

- 11 068

31 745

- 9 211

‐

- 191

 

Transferts de Stage 1 vers Stage 2 

- 855 993

855 993

‐

- 5 009

Retour de Stage 2 vers Stage 1 

Transferts vers Stage 3  (1)

447 127 - 8 878

- 16 686 589

- 447 127 - 29 233

26 883 3 507

‐

‐

10 197

- 6 279

38 111

- 10 375

Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 

1 575

- 14

4 791

- 250

- 6 366

1 164

‐

900

Total aprĂšs transferts 

10 652 567

- 61 014

1 598 481

- 80 456

227 709

- 112 506

12 478 757

- 253 976

12 224 781

Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes   

22 059

11 250

- 5 751

4 199

- 60 712

- 28 896

- 8 277

9 124

- 14 055

4 170

- 52 708

- 13 476

 

Nouvelle production : achat, octroi, origination,
  (2)  

DĂ©comptabilisation : cession, remboursement, arrivĂ©e Ă  Ă©chĂ©ance... 

Passages Ă  perte 

Modifications des flux sur restructurations pour cause de difficultĂ©s financiĂšres 

Evolution des paramĂštres de risque de crĂ©dit des modĂšles sur la pĂ©riode 

834 182

- 804 158

84 663

- 145 261

918 845

- 959 077

- 4 397 - 114

- 14 028 22 932

3 882

3 - 26 830

- 9 658

- 4 397

‐

9 609

3 882

3 - 9 889

‐

‐

- 114

‐

12 802

- 29 743

Changements dans le modĂšle / mĂ©thodologie 

Variations de pĂ©rimĂštre 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Autres 

- 7 965

‐

‐

‐

‐

565

- 7 965

565

Total 

10 674 626

- 49 764

1 537 769

- 109 352

213 654

- 108 336

12 426 049

- 267 452

12 158 597

Variations de la valeur comptable attribuables Ă  des modalitĂ©s d'Ă©valuation comptable spĂ©cifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte)  (3)

- 718

- 392

1 080

- 30

Au 30 juin 2025

10 673 908

- 49 764

1 537 377

- 109 352

214 734

- 108 336

12 426 019

- 267 452

12 158 567

Encours contractuels des actifs financiers qui ont Ă©tĂ© sortis du bilan au cours de la pĂ©riode et qui font encore l’objet de mesures d’exĂ©cution  

‐

‐

‐

‐

(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent Ă  des encours classĂ©s initialement en Stage 1, qui, au cours de l’annĂ©e, ont fait l’objet d’un dĂ©classement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3.

(2) Les originations en Stage 2 concernent les encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.

(3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées

Actifs financiers Ă  la juste valeur par capitaux propres : Titres de dettes

 

Actifs sains

                         

                         

 

Actifs soumis Ă  une ECL 12 mois (Stage 1)

Actifs soumis à une ECL à maturité

(Stage 2)

Actifs dépréciés (Stage 3)

Total

(en milliers d'euros)

Valeur comptable

Correction de valeur pour pertes

Valeur comptable

Correction de valeur pour pertes

Valeur comptable

Correction de valeur pour pertes

Valeur comptable

Correction de valeur pour pertes

Au 31 décembre 2024

21 857

- 25

4 534

- 328

‐

‐

26 391

- 353

Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage Ă  l'autre 

Transferts de Stage 1 vers Stage 2 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Retour de Stage 2 vers Stage 1 

Transferts vers Stage 3  (1)

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Total aprĂšs transferts 

21 857

- 25

4 534

- 328

‐

‐

26 391

- 353

Variations des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes   

239

319

330 - 410

4

158

77

‐

‐

397

81

Réévaluation de juste valeur sur la pĂ©riode 

Nouvelle production : achat, octroi, origination,
  (2)

DĂ©comptabilisation : cession, remboursement, arrivĂ©e Ă  Ă©chĂ©ance... 

Passages Ă  perte 

169

‐ - 11

‐

488

330

- 421

‐

- 1 5

‐

1

- 1

6

‐

‐

‐

‐

‐

Modifications des flux sur restructurations pour cause de difficultĂ©s financiĂšres 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Evolution des paramĂštres de risque de crĂ©dit des modĂšles sur la pĂ©riode 

‐

76

‐

76

Changements dans le modĂšle / mĂ©thodologie 

Variations de pĂ©rimĂštre 

Autres 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Total 

22 096

- 21

4 692

- 251

‐

‐

26 788

- 272

Variations de la valeur comptable attribuables Ă  des modalitĂ©s d'Ă©valuation comptable spĂ©cifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte)  (3)

‐

‐

‐

‐

Au 30 juin 2025

22 096

- 21

4 692

- 251

‐

‐

26 788

- 272

Encours contractuels des actifs financiers qui ont Ă©tĂ© sortis du bilan au cours de la pĂ©riode et qui font encore l’objet de mesures d’exĂ©cution  

‐

‐

‐

‐

(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent Ă  des encours classĂ©s initialement en Stage 1, qui, au cours de l’annĂ©e, ont fait l’objet d’un dĂ©classement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3.

(2) Les originations en Stage 2 concernent les encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.

(3) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes)

Actifs financiers Ă  la juste valeur par capitaux propres : PrĂȘts et crĂ©ances sur les Ă©tablissements de crĂ©dit

 

Au 30/06/2025, la Caisse RĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou n’est pas concernĂ©e.

Actifs financiers Ă  la juste valeur par capitaux propres : PrĂȘts et crĂ©ances sur la clientĂšle

Au 30/06/2025, la Caisse RĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou n’est pas concernĂ©e.

Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole)

 

 

Engagements sains

                         

 

 

Engagements soumis Ă  une ECL 12 mois (Stage 1)

Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2)

Engagements provisionnĂ©s  (Stage 3)

Total

(en milliers d'euros)

Montant de l'engagement

Correction de valeur pour pertes

Montant de l'engagement

Correction de valeur pour pertes

Montant de l'engagement

Correction de valeur pour pertes

Montant de l'engagement

(a)

Correction de valeur pour pertes (b)

Montant net de l'engagement

(a) + (b)

Au 31 décembre 2024

944 259

- 8 673

83 913

- 6 724

12 376

- 2 700

1 040 548

- 18 097

1 022 451

Transferts d'engagements en cours de vie d'un Stage Ă  l'autre 

- 38 518

- 186

38 081

53 002

174

437

- 201

‐

- 213

 

Transferts de Stage 1 vers Stage 2 

- 53 002

570

- 728

‐

- 158

Retour de Stage 2 vers Stage 1 

Transferts vers Stage 3  (1)

14 583 - 282

- 756 1

- 14 583 - 426

882 26

‐

‐

126

- 301

708

- 328

Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 

183

- 1

88

- 6

- 271

127

‐

120

Total aprĂšs transferts 

905 741

- 8 859

121 994

- 6 550

12 813

- 2 901

1 040 548

- 18 310

1 022 238

Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes 

- 7 366

1 300

- 13 812

27 799

- 41 699

- 990

807

752

- 20 371

1 062

 

Nouveaux engagements donnĂ©s  (2)

Extinction des engagements 

Passages Ă  perte 

Modifications des flux sur restructurations pour cause de difficultĂ©s financiĂšres 

Evolution des paramĂštres de risque de crĂ©dit des modĂšles sur la pĂ©riode 

308 992

- 316 271

- 3 428 2 668

- 3 478 3 828

336 791

- 358 985

‐

‐

- 6 906 6 670

‐

‐

1 298

- 1 015

‐

‐

174

‐

‐

577

‐

‐

2 061

‐

‐

- 1 340

Changements dans le modĂšle / mĂ©thodologie 

Variations de pĂ©rimĂštre 

Autres 

‐

‐ - 1

‐

‐

‐

‐

‐

1

‐

‐

‐

‐

- 87

‐

‐

1 822

‐

1 823

88

Au 30 juin 2025

898 375

- 7 559

108 182

- 7 540

13 620

- 2 149

1 020 177

- 17 248

1 002 929

(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent Ă  des engagements classĂ©s initialement en Stage 1, qui, au cours de l’annĂ©e, ont fait l’objet d’un dĂ©classement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3.

(2) Les nouveaux engagements donnés en Stage 2 concernent les engagements originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.

 

                 

Engagements de garantie

 

Engagements sains

                         

 

 

Engagements soumis Ă  une ECL 12 mois (Stage

1)

Engagements soumis à une ECL à maturité

(Stage 2)

Engagements  provisionnĂ©s  (Stage 3)

Total

(en milliers d'euros)

Montant de l'engagement

Correction de valeur pour pertes

Montant de l'engagement

Correction de valeur pour pertes

Montant de l'engagement

Correction de valeur pour pertes

Montant de l'engagement (a)

Correction de valeur pour pertes (b)

Montant net de l'engagement (a) + (b)

Au 31 décembre 2024

322 340

- 5 929

22 738

- 12 666

7 084

- 4 870

352 162

- 23 465

328 697

Transferts d'engagements en cours de vie d'un Stage Ă  l'autre 

1 049

- 869

- 1 059

1 148

10

- 6

‐

273

 

Transferts de Stage 1 vers Stage 2 

- 1 534

21

1 534

- 89

‐

- 68

Retour de Stage 2 vers Stage 1 

Transferts vers Stage 3  (1)

2 583

‐

- 890

‐

- 2 583 - 10

1 235 2

‐

‐

345

- 4

10

- 6

Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Total aprĂšs transferts 

323 389

- 6 798

21 679

- 11 518

7 094

- 4 876

352 162

- 23 192

328 970

Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes 

57 672

4 468

1 189

2 303

- 1 198

694

57 663

7 465

 

Nouveaux engagements donnĂ©s  (2)

Extinction des engagements 

Passages Ă  perte 

Modifications des flux sur restructurations pour cause de difficultĂ©s financiĂšres 

146 757

- 89 084

- 625

4 415

5 046

- 3 857

- 801 771

151 803

- 94 140

‐

‐

- 1 426 5 903

‐

‐

- 1 199

‐

‐

717

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Evolution des paramĂštres de risque de crĂ©dit des modĂšles sur la pĂ©riode 

679

2 332

- 23

2 988

Changements dans le modĂšle / mĂ©thodologie 

Variations de pĂ©rimĂštre 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Autres 

- 1

- 1

‐

1

1

‐

‐

‐

Au 30 juin 2025

381 061

- 2 330

22 868

- 9 215

5 896

- 4 182

409 825

- 15 727

394 098

(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent Ă  des engagements classĂ©s initialement en Stage 1, qui, au cours de l’annĂ©e, ont fait l’objet d’un dĂ©classement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3.

(2) Les nouveaux engagements donnés en Stage 2 concernent les engagements originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.


3.2 Expositions au risque souverain

Le pĂ©rimĂštre des expositions souveraines recensĂ©es couvre les expositions Ă  l’Etat, hors collectivitĂ©s locales. Les crĂ©ances fiscales sont exclues du recensement.

L’exposition aux dettes souveraines correspond Ă  une exposition nette de dĂ©prĂ©ciation pour les actifs financiers non Ă©valuĂ©s Ă  la juste valeur par rĂ©sultat (valeur au bilan) prĂ©sentĂ©e Ă  la fois brute et nette de couverture.

Les expositions de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou au risque souverain sont les suivantes :

Activité bancaire

30/06/2025

 

Expositions nettes de dépréciations

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

Actifs financiers Ă  la juste valeur par

capitaux propres recyclables

Actifs financiers au coût amorti

Total activité banque brut de couvertures

Couvertures

Total activité banque net de couvertures

(en milliers d'euros)

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

Autres actifs financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat 

Allemagne 

‐

‐

15 779

27 217

42 996

‐

42 996

Arabie Saoudite

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Argentine 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Belgique 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

BrĂ©sil 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Chine 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Egypte 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Espagne 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Etats-Unis 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

France 

‐

‐

‐

258 875

258 875

12

258 887

Hong Kong 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

IsraĂ«l 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Italie 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Japon 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Liban

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Pologne 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Royaume-Uni 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Russie 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

TaĂŻwan 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Turquie 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Ukraine 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Autres pays souverains 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Total 

‐

‐

15 779

286 092

301 871

12

301 883

image

Page 80 sur 113

31/12/2024

 

(en milliers d'euros)

Expositions nettes de dépréciations

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

Actifs financiers Ă  la juste valeur par

capitaux propres recyclables

Actifs financiers au coût amorti

Total activité banque brut de couvertures

Couvertures

Total activité banque net de couvertures

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

Autres actifs financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat 

Allemagne 

‐

‐

15 610

27 292

42 902

‐

42 902

Arabie Saoudite

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Argentine 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Belgique 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

BrĂ©sil 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Chine 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Egypte 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Espagne 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Etats-Unis 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

France 

‐

‐

‐

256 957

256 957

- 188

256 769

Hong Kong 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

IsraĂ«l 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Italie 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Japon 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Liban

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Pologne 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Royaume-Uni 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Russie 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

TaĂŻwan 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Turquie 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Ukraine 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Autres pays souverains 

‐

‐

‐

‐

‐ 

‐

‐

Total 

‐

‐

15 610

284 249

299 859

- 188

299 671

image

Page 81 sur 113

4 Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

4.1 Produits et charges d’intĂ©rĂȘts

(en milliers d'euros)

30/06/2025

30/06/2024

Sur les actifs financiers au coĂ»t amorti 

175 224

176 170

OpĂ©rations avec les Ă©tablissements de crĂ©dit 

1 068

29 890

2 114

36 999

OpĂ©rations internes au CrĂ©dit Agricole 

OpĂ©rations avec la clientĂšle 

138 809

132 909

OpĂ©rations de location-financement 

‐

‐

Titres de dettes 

5 457

4 148

Sur les actifs financiers Ă  la juste valeur par capitaux propres  

255

138

OpĂ©rations avec les Ă©tablissements de crĂ©dit 

‐

‐

‐

‐

OpĂ©rations avec la clientĂšle 

Titres de dettes 

255

138

IntĂ©rĂȘts courus et Ă©chus des instruments de couverture 

41 725

64 955

Autres intĂ©rĂȘts et produits assimilĂ©s 

‐

‐

Produits d'intĂ©rĂȘts (1) (2) (3)

217 204

241 263

Sur les passifs financiers au coût amorti

- 138 432

- 158 303

OpĂ©rations avec les Ă©tablissements de crĂ©dit 

- 2 222

- 105 859

- 5 212

- 123 180

OpĂ©rations internes au CrĂ©dit Agricole 

OpĂ©rations avec la clientĂšle 

- 28 519

- 27 735

OpĂ©rations de location-financement 

‐

‐

Dettes reprĂ©sentĂ©es par un titre 

- 1 832

- 2 176

Dettes subordonnĂ©es 

‐

‐

IntĂ©rĂȘts courus et Ă©chus des instruments de couverture 

- 27 129

- 36 626

Autres intĂ©rĂȘts et charges assimilĂ©es 

- 78

- 80

Charges d'intĂ©rĂȘts (3)

- 165 639

- 195 009

(1)  dont 1 575 milliers d'euros sur crĂ©ances dĂ©prĂ©ciĂ©es (Stage 3) au 2025 contre 1 153 milliers d'euros au 30 juin 2024.

(2)  dont 3 272 milliers d'euros correspondant Ă  des bonifications reçues de l'Etat au 30 juin 2025 contre 2 993 milliers d'euros au 30 juin 2024.

(3)  Au 30 juin 2024, un produit de 8 232 milliers d’euros et une charge de 8 336 milliers d’euros auraient dĂ» ĂȘtre classĂ©s respectivement en « IntĂ©rĂȘts et produits assimilĂ©s » et en « IntĂ©rĂȘts et charges assimilĂ©es ». Ceux-ci ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s en produits et charges de commissions (Cf. note 4.2 des prĂ©sents comptes consolidĂ©s). Cette modification de prĂ©sentation est sans impact sur le montant de Produit Net Bancaire prĂ©sentĂ© au 30 juin 2024.


4.2 Produits et charges de commissions

(en milliers d'euros)

30/06/2025

30/06/2024

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opĂ©rations avec les Ă©tablissements de crĂ©dit 

24

2 403

- 49

- 1 104

- 25

1 299

38

- 53

- 9 429

- 15

Sur opĂ©rations internes au CrĂ©dit Agricole 

11 195

1 766

Sur opĂ©rations avec la clientĂšle 

2 462

- 353

2 109

2 545

- 346

2 199

Sur opĂ©rations sur titres 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Sur opĂ©rations de change 

95

‐

95

63

‐

63

Sur opĂ©rations sur instruments dĂ©rivĂ©s et autres opĂ©rations de hors bilan 

621

‐

621

114

‐

114

Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers 

76 655

- 7 880

68 775

75 376

- 8 272

67 104

Gestion d'OPC, fiducie et activitĂ©s analogues 

969

- 368

601

1 669

- 170

1 499

Total Produits et charges de commissions (1)

83 229

- 9 754

73 475

91 000

- 18 270

72 730

(1) Au 30 juin 2024, les commissions intĂšgrent un produit de 8 232 milliers d’euros et une charge de 8 336 milliers d’euros au titre de la marge collecte,qui auraient dĂ» ĂȘtre classĂ©s respectivement en « IntĂ©rĂȘts et produits assimilĂ©s » et en « IntĂ©rĂȘts et charges assimilĂ©es ». Cette modification de prĂ©sentation est sans impact sur le montant de Produit Net Bancaire prĂ©sentĂ© au 30 juin 2024

Les produits de commissions des opĂ©rations sont portĂ©s majoritairement par l’activitĂ© banque de proximitĂ©.

4.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

(en milliers d'euros)

30/06/2025

30/06/2024

Dividendes reçus 

416

- 421

491

Plus ou moins-values latentes ou rĂ©alisĂ©es sur actif/passif dĂ©tenus Ă  des fins de transaction 

- 1 250

Plus ou moins-values latentes ou rĂ©alisĂ©es sur instruments de capitaux propres Ă  la juste valeur par rĂ©sultat   

1 962

9 581

Plus ou moins-values latentes ou rĂ©alisĂ©es sur instruments de dettes ne remplissant pas les critĂšres SPPI   

3 618

1 427

Plus ou moins-values latentes ou rĂ©alisĂ©es sur autres instruments de dettes Ă  la juste valeur par rĂ©sultat par nature   

‐

‐

Gains ou pertes nets sur actifs reprĂ©sentatifs de contrats en unitĂ©s de compte 

‐

‐

Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat sur option (1)

‐

‐

Solde des opĂ©rations de change et instruments financiers assimilĂ©s (hors rĂ©sultat des couvertures d'investissements nets des activitĂ©s Ă  l'Ă©tranger) 

292

154

209

RĂ©sultat de la comptabilitĂ© de couverture 

- 105

Gains ou pertes nets sur instruments financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat 

6 021

10 353

(1) Hors spread de crédit émetteur pour les passifs à la juste valeur par résultat sur option concernés (sauf exception permise par la norme pour éliminer ou réduire une non-concordance en compte de résultat).

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

(en milliers d'euros)

30/06/2025

30/06/2024

Profits

Pertes

Net

Profits

Pertes

Net

Couverture de juste valeur 

58 551

26 853

- 58 529

- 27 864

22

- 1 011

74 177

- 74 230

- 37 302

- 53

Variations de juste valeur des Ă©lĂ©ments couverts attribuables aux risques couverts 

34 275

- 3 027

Variations de juste valeur des dĂ©rivĂ©s de couverture (y compris cessations de couverture) 

31 698

- 30 665

1 033

39 902

- 36 928

2 974

Couverture de flux de trĂ©sorerie 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Variations de juste valeur des dĂ©rivĂ©s de couverture - partie inefficace 

‐

‐

Couverture d'investissements nets dans une activitĂ© Ă  l'Ă©tranger 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Variations de juste valeur des dĂ©rivĂ©s de couverture - partie inefficace 

‐

‐

Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intĂ©rĂȘt d'un portefeuille d'instruments financiers  

223 621

- 223 489

132

325 639

- 325 691

- 52

Variations de juste valeur des Ă©lĂ©ments couverts 

107 716

115 905

- 115 905

- 107 584

- 8 189 8 321

142 957

- 182 733

- 142 958

- 39 776

Variations de juste valeur des dĂ©rivĂ©s de couverture 

182 682

39 724

Couverture de l'exposition des flux de trĂ©sorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intĂ©rĂȘt 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace 

‐

‐

Total RĂ©sultat de la comptabilitĂ© de couverture 

282 172

- 282 018

154

399 816

- 399 921

- 105

Pour rappel, les différentes typologies de couverture sont les suivantes :

‱ Couverture de juste valeur

Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d'un instrument Ă  taux fixe causĂ©es par des changements de taux d'intĂ©rĂȘts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs Ă  taux fixe en Ă©lĂ©ments Ă  taux variable.

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prĂȘts, de titres, de dĂ©pĂŽts et de dettes subordonnĂ©es Ă  taux fixe.

Le Groupe applique, conformĂ©ment Ă  nos Principes et MĂ©thodes Comptables pour la couverture de juste valeur d'un portefeuille d'Ă©lĂ©ments de taux d'intĂ©rĂȘt, d'un portefeuille d'actifs ou de passifs financiers, la norme IAS 39 tel qu'adoptĂ©e par l'Union europĂ©enne (version carve-out). Les dispositions de la norme permettent notamment d'inclure les dĂ©pĂŽts Ă  vue faiblement ou non rĂ©munĂ©rĂ©s dans cette relation de couverture.

‱ Couverture de flux de trĂ©sorerie

Les couvertures de flux de trĂ©sorerie modifient notamment le risque inhĂ©rent Ă  la variabilitĂ© des flux de trĂ©sorerie liĂ©s Ă  des instruments portant intĂ©rĂȘt Ă  taux variable.

Les couvertures de flux de trĂ©sorerie comprennent notamment les couvertures de prĂȘts et de dĂ©pĂŽts Ă  taux variable.

‱ Couverture d'un investissement net en devise

Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangÚres.

La Caisse RĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou n’a pas constatĂ© de dĂ©qualification significative dans le cadre du premier semestre 2025.

4.4 Gains ou pertes nets sur instruments financiers Ă  la juste valeur par capitaux propres

(en milliers d'euros)

30/06/2025

30/06/2024

Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisĂ©s en capitaux propres recyclables  (1)

‐

‐

RĂ©munĂ©ration des instruments de capitaux propres comptabilisĂ©s en capitaux propres non recyclables (dividendes)  (2)

49 597

46 562

Gains ou pertes nets sur instruments financiers Ă  la juste valeur par capitaux propres 

49 597

46 562

(1)  Hors rĂ©sultat de cession sur instruments de dettes dĂ©prĂ©ciĂ©s (Stage 3) mentionnĂ© en note 4.9 « CoĂ»t du risque ».

(2)  Dont acompte sur dividendes versĂ©s par la SAS Rue La BoĂ©tie pour 47 813 milliers d’euros en 2025 contre 44 774 milliers d’euros en 2024.

4.5 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti

(en milliers d'euros)

30/06/2025

30/06/2024

Titres de dettes 

‐

‐

64

‐

PrĂȘts et crĂ©ances sur les Ă©tablissements de crĂ©dit 

PrĂȘts et crĂ©ances sur la clientĂšle 

‐

‐

Gains rĂ©sultant de la dĂ©comptabilisation d’actifs financiers au coĂ»t amorti 

‐

64

Titres de dettes 

‐

‐

‐

‐

PrĂȘts et crĂ©ances sur les Ă©tablissements de crĂ©dit 

PrĂȘts et crĂ©ances sur la clientĂšle 

‐

‐

Pertes rĂ©sultant de la dĂ©comptabilisation d’actifs financiers au coĂ»t amorti 

‐

‐

Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti (1)

‐

64

(1) Hors résultat sur décomptabilisation d'instruments de dettes dépréciés (Stage 3) mentionné en note 4.9 « Coût du risque ».

 

4.6 Produits (charges) nets des autres activités

(en milliers d'euros)

30/06/2025

30/06/2024

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation 

‐

444

‐

94

Produits nets des immeubles de placement 

Autres produits (charges) nets (1)

7 103

7 685

Produits (charges) des autres activitĂ©s 

7 547

7 779

(1) Dont 6 621 milliers d’euros au 30/06/2025 de produits nets liĂ©s Ă  la filiale SAS Square Habitat Touraine Poitou (contre 6 714 milliers d’euros au 30/06/2024)

4.7 Charges gĂ©nĂ©rales d’exploitation

(en milliers d'euros)

30/06/2025

30/06/2024

Charges de personnel 

- 64 942 - 3 328

- 63 374

ImpÎts, taxes et contributions réglementaires (1)

- 3 072

Services extĂ©rieurs et autres charges gĂ©nĂ©rales d'exploitation 

- 35 362

- 34 754

Charges gĂ©nĂ©rales d'exploitation 

- 103 632

- 101 200

(1) La Caisse RĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou n’a pas comptabilisĂ© de charge au titre du fonds de rĂ©solution au 30 juin 2025 et au 30 juin 2024

4.8 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

(en milliers d'euros)

30/06/2025

30/06/2024

Dotations aux amortissements 

- 5 054

- 5 052

- 4 998

Immobilisations corporelles  (1)

- 4 996

Immobilisations incorporelles  

- 2

- 2

Dotations (reprises) aux dĂ©prĂ©ciations 

‐

‐

Immobilisations corporelles  

‐

‐

Immobilisations incorporelles  

‐

‐

Dotations aux amortissements et aux dĂ©prĂ©ciations des immobilisations corporelles et incorporelles 

- 5 054

- 4 998

(1) Dont 888 milliers d’euros comptabilisĂ©s au titre de l'amortissement du droit d'utilisation au 30 juin 2025 contre 739 milliers d'euros au 30 juin 2024

                 

4.9 Coût du risque

(en milliers d'euros)

30/06/2025

30/06/2024

Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan sains (Stage 1 et Stage 2) (A)

- 1 245 5 870

- 1 496

Stage 1 : Pertes Ă©valuĂ©es au montant des pertes de crĂ©dit attendues pour les 12 mois Ă  venir 

9 423

Instruments de dettes comptabilisĂ©s Ă  la juste valeur par capitaux propres recyclables 

3

- 11

Instruments de dettes comptabilisĂ©s au coĂ»t amorti 

1 152

4 065

Engagements par signature 

4 715

5 369

Stage 2 : Pertes Ă©valuĂ©es au montant des pertes de crĂ©dit attendues pour la durĂ©e de vie 

- 7 115

- 10 919

Instruments de dettes comptabilisĂ©s Ă  la juste valeur par capitaux propres recyclables 

77

- 9 826

2 634

- 49

Instruments de dettes comptabilisĂ©s au coĂ»t amorti 

- 11 057

Engagements par signature 

187

Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan dépréciés (Stage 3) (B)

- 7 904

- 3 593

Instruments de dettes comptabilisĂ©s Ă  la juste valeur par capitaux propres recyclables 

‐

‐

Instruments de dettes comptabilisĂ©s au coĂ»t amorti 

- 9 142

- 2 602

Engagements par signature 

1 238

- 991

Autres actifs (C)

23

12

Risques et charges (D)

- 2 207

- 157

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions (E)=(A)+(B)+(C)+(D)

- 11 333

- 5 234

Plus ou moins-values de cessions rĂ©alisĂ©es sur instruments de dettes comptabilisĂ©s en capitaux propres recyclables dĂ©prĂ©ciĂ©s 

‐

‐

‐

Gains ou pertes rĂ©alisĂ©s sur instruments de dettes comptabilisĂ©s au coĂ»t amorti dĂ©prĂ©ciĂ©s 

‐

Pertes sur prĂȘts et crĂ©ances irrĂ©couvrables non dĂ©prĂ©ciĂ©s 

- 474

- 297

RĂ©cupĂ©rations sur prĂȘts et crĂ©ances 

324

365

comptabilisĂ©s au coĂ»t amorti 

324

365

comptabilisĂ©s en capitaux propres recyclables 

‐

‐

DĂ©cotes sur crĂ©dits restructurĂ©s 

- 114

- 114

Pertes sur engagements par signature 

‐

‐

Autres pertes 

‐

‐

Autres produits 

‐

‐

CoĂ»t du risque 

- 11 597

- 5 280

 

                 

4.10 Gains ou pertes nets sur autres actifs

(en milliers d'euros)

30/06/2025

30/06/2024

Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation 

204

203

- 2 ‐

Plus-values de cession 

Moins-values de cession 

1

- 2

RĂ©sultat de cession sur participations consolidĂ©es 

‐

‐

‐

‐

Plus-values de cession 

Moins-values de cession 

‐

‐

Produits (charges) nets sur opĂ©rations de regroupement d'entreprises 

‐

‐

Gains ou pertes nets sur autres actifs 

204

- 2

4.11 ImpĂŽts

Charge d’impît

 

(en milliers d'euros)

30/06/2025

30/06/2024

Charge d'impĂŽt courant 

- 5 174 1 622

- 8 323 2 146

Charge d'impĂŽt diffĂ©rĂ© 

Total Charge d'impĂŽt 

- 3 552

- 6 177

 

Dans le cadre de la Loi de finances 2025, il a Ă©tĂ© instituĂ© une contribution exceptionnelle sur les bĂ©nĂ©fices des grandes entreprises. Elle s'applique, selon des seuils diffĂ©rents, pour les entreprises dont le chiffre d'affaires 2024 ou 2025 dĂ©passe 1 Md€ ou 3 Md€.

Pour les redevables dont le chiffre d'affaires est compris entre 1 et 3 Md€, le taux de la contribution exceptionnelle est fixĂ© Ă  20,6 % ; pour ceux dont celui-ci est supĂ©rieur Ă  3 Md€, le taux de la contribution exceptionnelle est fixĂ© Ă  41,2 %. Les redevables dont le chiffre d’affaires est infĂ©rieur Ă  1 Md€ ne sont pas assujettis Ă  cette contribution.

Cette contribution exceptionnelle dispose en outre d’une base de calcul spĂ©cifique assise sur la moyenne de l’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s dĂ» (hors contribution sociale de 3,3%) au titre de l’exercice au cours duquel la contribution est due (2025) et au titre de l’exercice prĂ©cĂ©dent (2024). Compte tenu des normes IAS 12 et IAS 34, la quote-part de contribution exceptionnelle assise sur l’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s dĂ» au titre de l’exercice 2024 doit ĂȘtre immĂ©diatement comptabilisĂ©e en rĂ©sultat en « ImpĂŽts sur les bĂ©nĂ©fices ».

Au titre de la Loi de finances 2025, la Caisse RĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou n’est pas assujettie Ă  cette contribution exceptionnelle.

 

4.12 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Est prĂ©sentĂ© ci-dessous le dĂ©tail des produits et charges comptabilisĂ©s de la pĂ©riode. 

(en milliers d'euros)

30/06/2025

30/06/2024

Gains et pertes nets comptabilisĂ©s directement en capitaux propres recyclables 

Gains et pertes sur Ă©carts de conversion 

‐

‐

‐

Ecart de réévaluation de la pĂ©riode 

‐

Transferts en rĂ©sultat 

‐

‐

Autres variations 

‐

‐

Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisĂ©s en capitaux propres recyclables 

412

671

Ecart de réévaluation de la pĂ©riode 

492

612

Transferts en rĂ©sultat 

‐

- 80

‐

‐

Autres variations 

59

Gains et pertes sur instruments dĂ©rivĂ©s de couverture 

‐

Ecart de réévaluation de la pĂ©riode 

‐

‐

Transferts en rĂ©sultat 

‐

‐

Autres variations 

‐

‐

Produits financiers ou charges financiĂšres d'assurance ventilĂ©s en capitaux propres recyclables 

‐

‐

Produits financiers ou charges financiĂšres de rĂ©assurance ventilĂ©s en capitaux propres   

‐

‐

Gains et pertes avant impĂŽt comptabilisĂ©s directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en Ă©quivalence 

‐

‐

ImpĂŽts sur les gains et pertes comptabilisĂ©s directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en Ă©quivalence 

21

- 16

ImpĂŽts sur les gains et pertes comptabilisĂ©s directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en Ă©quivalence 

‐

‐

Gains et pertes nets comptabilisĂ©s directement en capitaux propres recyclables sur activitĂ©s abandonnĂ©es 

‐

‐

Gains et pertes nets comptabilisĂ©s directement en capitaux propres recyclables 

433

655

Gains et pertes nets comptabilisĂ©s directement en capitaux propres non recyclables 

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 

‐

‐

875

Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crĂ©dit propre 

‐

Ecart de réévaluation de la pĂ©riode 

‐

‐

Transferts en rĂ©serves 

‐

‐

Autres variations 

‐

‐

Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisĂ©s en capitaux propres non recyclables 

85 362

44 189

Ecart de réévaluation de la pĂ©riode 

85 362

44 189

Transferts en rĂ©serves 

‐

‐

Autres variations 

‐

‐

Produits financiers ou charges financiĂšres d'assurance ventilĂ©s en capitaux propres non recyclables 

‐

‐

Gains et pertes avant impĂŽt comptabilisĂ©s directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en Ă©quivalence 

‐

‐

ImpĂŽts sur les gains et pertes comptabilisĂ©s directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en Ă©quivalence 

- 2 636

- 1 554

ImpĂŽts sur les gains et pertes comptabilisĂ©s directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en Ă©quivalence 

‐

‐

Gains et pertes nets comptabilisĂ©s directement en capitaux propres non recyclables sur activitĂ©s abandonnĂ©es 

‐

‐

Gains et pertes nets comptabilisĂ©s directement en capitaux propres non recyclables 

82 726

43 510

Gains et pertes nets comptabilisĂ©s directement en capitaux propres 

83 159

44 165

Dont part du Groupe 

83 159

‐

44 165

Dont participations ne donnant pas le contrĂŽle 

‐

5 Informations sectorielles

Information par secteur opérationnel

En application d’IFRS 8, les informations prĂ©sentĂ©es sont fondĂ©es sur le reporting interne utilisĂ© par la Direction gĂ©nĂ©rale pour le pilotage de la Caisse RĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou, l’évaluation des performances et l’affectation des ressources aux secteurs opĂ©rationnels identifiĂ©s.

Les secteurs opérationnels présentés dans le reporting interne correspondant aux métiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou et conformes à la nomenclature en usage au sein de Crédit Agricole S.A., sont les suivants :

‱       Banque de proximitĂ©

‱       Gestion pour compte propre et divers

Les transactions entre les secteurs opérationnels sont conclues à des conditions de marché.

DECOMPOSITION DU PNB PAR SECTEUR D'ACTIVITE

30/06/2025

Produits nets d'intĂ©rĂȘts

Produits nets des

commissions

Produits nets sur opérations financiÚres

Autres produits nets

d'exploitation

Produit Net Bancaire

1 - Banque de Proximité

51 565

73 475

7 547

132 587

2 - Gestion pour compte propre et divers (1)

55 618

55 618

TOTAUX

51 565

73 475

55 618

7 547

188 205

(1) Dont acompte sur dividendes versĂ©s par la SAS Rue La BoĂ©tie pour 47 813 milliers d’euros.

DECOMPOSITION DU PNB PAR SECTEUR D'ACTIVITE

30/06/2024

Produits nets d'intĂ©rĂȘts

Produits nets des

commissions

Produits nets sur opérations financiÚres

Autres produits nets

d'exploitation

Produit Net Bancaire

1 - Banque de Proximité

46 254

72 730

7 779

126 763

2 - Gestion pour compte propre et divers (1)

56 979

56 979

TOTAUX

46 254

72 730

56 979

7 779

183 742

(1) Dont acompte sur dividendes versĂ©s par la SAS Rue La BoĂ©tie pour 44 774 milliers d’euros.

                 

6 Notes relatives au bilan

6.1 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

(en milliers d'euros)

30/06/2025

31/12/2024

Actifs financiers dĂ©tenus Ă  des fins de transaction 

65 345

393 474

58 319

Autres actifs financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat 

258 838

Instruments de capitaux propres 

114 486

278 988

‐

112 737

Instruments de dettes ne remplissant pas les critĂšres SPPI (1)

146 101

Autres instruments de dettes Ă  la juste valeur par rĂ©sultat par nature   

‐

Actifs reprĂ©sentatifs de contrats en unitĂ©s de compte 

‐

‐

Actifs financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat sur option 

‐

‐

Valeur au bilan 

458 819

317 157

Dont Titres prĂȘtĂ©s 

‐

‐

(1) Dont 97 579 milliers d’euros d’OPCVM au 30 juin 2025 (contre 88 758 milliers d’euros au 31 dĂ©cembre 2024)

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

(en milliers d'euros)

30/06/2025

31/12/2024

Passifs financiers dĂ©tenus Ă  des fins de transaction 

63 031

‐

55 625

‐

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

Valeur au bilan

63 031

55 625

6.2 Actifs financiers Ă  la juste valeur par capitaux propres

(en milliers d'euros)

30/06/2025

31/12/2024

Valeur au bilan

Gains latents

Pertes latentes

Valeur au bilan

Gains latents

Pertes latentes

Instruments de dettes comptabilisĂ©s Ă  la juste valeur par capitaux propres recyclables 

Instruments de capitaux propres comptabilisĂ©s Ă  la juste valeur par capitaux propres non recyclables 

26 788

1 549 358

272

570 047

-  1 147

-  5 707

26 391

353

484 982

- 1 639

1 449 266

- 6 005

Total 

1 576 146

570 319

- 6 854

1 475 657

485 335

- 7 644

                 

Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables

(en milliers d'euros)

30/06/2025

 

31/12/2024

 

Valeur au bilan

Gains latents

Pertes latentes

Valeur au bilan

Gains latents

Pertes latentes

Effets publics et valeurs assimilĂ©es 

Obligations et autres titres Ă  revenu fixe 

15 779

11 009

8

264

-  646

-  501

15 610

10

- 787

10 781

343

- 852

Total des titres de dettes 

26 788

272

- 1 147

26 391

353

- 1 639

PrĂȘts et crĂ©ances sur les Ă©tablissements de crĂ©dit 

PrĂȘts et crĂ©ances sur la clientĂšle 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Total des prĂȘts et crĂ©ances 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Total Instruments de dettes comptabilisĂ©s Ă  la juste valeur par capitaux propres recyclables 

26 788

272

- 1 147

26 391

353

- 1 639

ImpĂŽts sur les bĂ©nĂ©fices 

- 70

‐

- 91

‐

Gains et pertes comptabilisĂ©s directement en capitaux propres sur instruments de dettes comptabilisĂ©s Ă  la juste valeur par capitaux propres recyclables (nets d'impĂŽt) 

 

202

- 1 147

 

262

- 1 639

 

Instruments de capitaux propres comptabilisĂ©s Ă  la juste valeur par capitaux propres non recyclables 
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres non recyclables

(en milliers d'euros)

30/06/2025

31/12/2024

Valeur au bilan

Gains latents

Pertes latentes

Valeur au bilan

Gains latents

Pertes latentes

Actions et autres titres Ă  revenu variable 

Titres de participation non consolidĂ©s 

7 131

1 542 227

‐

570 047

-  36

-  5 671

7 128

‐

- 39

1 442 138

484 982

- 5 966

Total Instruments de capitaux propres

comptabilisĂ©s Ă  la juste valeur par capitaux propres non recyclables 

1 549 358

570 047

- 5 707

1 449 266

484 982

- 6 005

ImpĂŽts sur les bĂ©nĂ©fices 

- 16 878

‐

- 14 241

‐

Gains et pertes comptabilisĂ©s directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisĂ©s Ă  la juste valeur par capitaux propres non recyclables (nets d'impĂŽt) 

 

553 169

- 5 707

 

470 741

- 6 005

Instruments de capitaux propres ayant Ă©tĂ© dĂ©comptabilisĂ©s au cours de la pĂ©riode 

(en milliers d'euros)

30/06/2025

31/12/2024

Juste Valeur Ă  la date de

décomptabilisation

Gains cumulés réalisés

(1)

Pertes cumulées réalisées

(1)

Juste Valeur Ă  la date de

décomptabilisation

Gains cumulés réalisés

(1)

Pertes cumulĂ©es rĂ©alisĂ©es 

(1)

Actions et autres titres Ă  revenu

‐

‐

‐

‐

‐

‐

variable 

Titres de participation non consolidĂ©s 

Total Placements dans des instruments de capitaux propres  

ImpĂŽts sur les bĂ©nĂ©fices 

‐

‐

‐

293

56

56

‐

- 3

‐

‐

‐

‐

‐

293

- 3 ‐

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables

(nets d'impĂŽt) 

 

‐

‐

 

56

- 3

(1) Les profits et pertes réalisés sont transférés en réserves consolidées au moment de la décomptabilisation de l'instrument concerné.

Au cours de l’exercice 2024, la Caisse RĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou a procĂ©dĂ© Ă  la cession de 3 997 titres C2MS pour un montant total de 96 milliers d’euros dĂ©gageant une plus-value de 56 milliers d’euros. Cette cession rĂ©sulte de la mise en Ɠuvre de la clause d’ajustement du pacte actionnaire AVEM signĂ© par la Caisse rĂ©gionale qui prĂ©voit un ajustement du capital tous les 3 ans prenant en compte l’activitĂ© confiĂ©e Ă  AVEM, prestataire de services monĂ©tiques et informatiques dans le domaine des moyens de paiement et de l’informatique de proximitĂ©.

6.3 Actifs financiers au coût amorti

(en milliers d'euros)

30/06/2025

31/12/2024

PrĂȘts et crĂ©ances sur les Ă©tablissements de crĂ©dit 

1 489 392

12 158 567

1 738 958

PrĂȘts et crĂ©ances sur la clientĂšle 

12 224 972

Titres de dettes 

526 921

527 242

Valeur au bilan 

14 174 880

14 491 172

 

PrĂȘts et crĂ©ances sur les Ă©tablissements de crĂ©dit

(en milliers d'euros)

30/06/2025

31/12/2024

Etablissements de crĂ©dit 

 

18 925

 

Comptes et prĂȘts 

13 753

dont comptes ordinaires dĂ©biteurs non douteux 

6 174

8 436

dont comptes et prĂȘts au jour le jour non douteux 

‐

‐

Valeurs reçues en pension 

‐

‐

Titres reçus en pension livrĂ©e 

‐

‐

PrĂȘts subordonnĂ©s 

356

350

Autres prĂȘts et crĂ©ances 

‐

‐

Valeur brute 

19 281

‐

14 103

DĂ©prĂ©ciations 

‐

Valeur nette des prĂȘts et crĂ©ances auprĂšs des Ă©tablissements de crĂ©dit 

19 281

14 103

OpĂ©rations internes au CrĂ©dit Agricole 

 

445 507

 

Comptes ordinaires 

589 709

Titres reçus en pension livrĂ©e 

‐

‐

Comptes et avances Ă  terme 

1 024 604

1 135 146

PrĂȘts subordonnĂ©s 

‐

‐

Total PrĂȘts et crĂ©ances internes au CrĂ©dit Agricole 

1 470 111

1 724 855

Valeur au bilan 

1 489 392

1 738 958

PrĂȘts et crĂ©ances sur la clientĂšle

(en milliers d'euros)

30/06/2025

31/12/2024

OpĂ©rations avec la clientĂšle 

 

2 108

 

CrĂ©ances commerciales 

2 317

Autres concours Ă  la clientĂšle 

12 384 002

12 425 895

Valeurs reçues en pension 

‐

‐

Titres reçus en pension livrĂ©e 

‐

‐

PrĂȘts subordonnĂ©s 

396

398

CrĂ©ances nĂ©es d’opĂ©rations d’assurance directe  

‐

‐

CrĂ©ances nĂ©es d’opĂ©rations de rĂ©assurance  

‐

‐

Avances en comptes courants d'associĂ©s 

11 327

11 962

Comptes ordinaires dĂ©biteurs 

28 186

38 185

Valeur brute 

12 426 019 - 267 452

12 478 757

DĂ©prĂ©ciations 

- 253 785

Valeur nette des prĂȘts et crĂ©ances auprĂšs de la clientĂšle 

12 158 567

12 224 972

OpĂ©rations de location-financement 

 

 

Location-financement immobilier 

‐

‐

‐

Location-financement mobilier, location simple et opĂ©rations assimilĂ©es 

‐

Valeur brute 

‐

‐

‐

DĂ©prĂ©ciations 

‐

Valeur nette des opĂ©rations de location-financement 

‐

‐

Valeur au bilan

12 158 567

12 224 972

 

Titres de dettes

(en milliers d'euros)

30/06/2025

31/12/2024

Effets publics et valeurs assimilĂ©es 

286 250

241 094

284 398

Obligations et autres titres Ă  revenu fixe 

243 218

Total 

527 344

527 616

DĂ©prĂ©ciations 

- 423

- 374

Valeur au bilan 

526 921

527 242

6.4 Passifs financiers au coût amorti

(en milliers d'euros)

30/06/2025

31/12/2024

Dettes envers les Ă©tablissements de crĂ©dit 

7 859 527

5 209 143

7 986 764

Dettes envers la clientĂšle 

5 277 765

Dettes reprĂ©sentĂ©es par un titre 

125 428

121 673

Valeur au bilan 

13 194 098

13 386 202

 

Dettes envers les établissements de crédit

(en milliers d'euros)

30/06/2025

31/12/2024

Etablissements de crĂ©dit 

 

 

Comptes et emprunts 

71 363

70 164

30 599

dont comptes ordinaires crĂ©diteurs 

30 012

dont comptes et emprunts au jour le jour 

‐

‐

‐

Valeurs donnĂ©es en pension 

‐

Titres donnĂ©s en pension livrĂ©e 

‐

‐

Total 

71 363

30 599

OpĂ©rations internes au CrĂ©dit Agricole 

 

 

Comptes ordinaires crĂ©diteurs 

108

‐

37

Titres donnĂ©s en pension livrĂ©e 

‐

Comptes et avances Ă  terme 

7 788 056

7 956 128

Total 

7 788 164

7 956 165

Valeur au bilan 

7 859 527

7 986 764

Dettes envers la clientĂšle

(en milliers d'euros)

30/06/2025

31/12/2024

Comptes ordinaires crĂ©diteurs 

3 580 366 50 859

3 662 038

Comptes d'Ă©pargne Ă  rĂ©gime spĂ©cial 

50 652

Autres dettes envers la clientĂšle 

1 577 918

1 565 075

Titres donnĂ©s en pension livrĂ©e 

‐

‐

Valeur au bilan 

5 209 143

5 277 765

Dettes reprĂ©sentĂ©es par un titre 

(en milliers d'euros)

30/06/2025

31/12/2024

Bons de caisse 

‐

‐

‐

Titres du marchĂ© interbancaire 

‐

Titres de créances négociables (1)

86 594

77 013

Emprunts obligataires 

38 834

44 660

Autres dettes reprĂ©sentĂ©es par un titre 

‐

‐

Valeur au bilan 

125 428

121 673

(1) La Caisse RĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou a Ă©mis des titres nĂ©gociables Ă  court terme (NEU CP - Negotiable European Commercial Paper) pour 86 000 milliers d’euros au 30/06/2025.

6.5 Immeubles de placement

(en milliers d'euros)

31/12/2024

Variations de périmÚtre

Augmentations (acquisitions)

Diminutions (cessions)

Ecarts de conversion

Autres mouvements

30/06/2025

Valeur brute 

96 792

‐

1 614

- 272

‐

‐

98 134

Amortissements et dĂ©prĂ©ciations 

- 19 404

‐

- 1 579

‐

‐

‐

- 20 983

Valeur au bilan (1)

77 388

‐

35

- 272

‐

‐

77 151

(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple

(en milliers d'euros)

31/12/2023

Variations de périmÚtre

Augmentations (acquisitions)

Diminutions (cessions)

Ecarts de conversion

Autres mouvements

31/12/2024

Valeur brute 

95 516

‐

5 808

- 4 532

‐

‐

96 792

Amortissements et dĂ©prĂ©ciations 

- 17 121

‐

- 3 163

880

‐

‐

- 19 404

Valeur au bilan (1)

78 395

‐

2 645

- 3 652

‐

‐

77 388

6.6 Ecarts d’acquisition

(en milliers d'euros)

31/12/2024 BRUT

31/12/2024 NET

Augmentations (acquisitions)

Diminutions (Cessions)

Pertes de valeur de la période

Ecarts de conversion

Autres mouvements

30/06/2025 BRUT

30/06/2025 NET

SAS Square Habitat Touraine Poitou

3 579

3 579

‐

‐

‐

‐

‐

3 579

3 579

TOTAL 

3 579

3 579

‐

‐

‐

‐

‐

3 579

3 579

 

Un Ă©cart d’acquisition a Ă©tĂ© constatĂ© pour la premiĂšre fois au 31/12/2021 suite Ă  l’entrĂ©e de la SAS Square Habitat Touraine Poitou dans le pĂ©rimĂštre de consolidation de la Caisse RĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou.

Au 30 juin 2025, sur la base des travaux d'analyse des éléments incorporels de la SAS Square Habitat Touraine Poitou, aucune dépréciation de l'écart d'acquisition ne s'avÚre nécessaire.

                 

6.7 Provisions

(en milliers d'euros)

31/12/2024

Variations de

périmÚtre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non

utilisées

Ecarts de conversion

Autres

mouvemen

ts

30/06/2025

Risques sur les produits Ă©pargne-logement 

Risques d’exĂ©cution des engagements par signature (4)

3 225

‐

77

36 146

‐

- 360

‐

1

2 943

32 975

41 562

‐

‐

- 44 733

‐

‐

Risques opérationnels (1)

6 539

‐

‐

‐

- 550

‐

‐

5 989

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (2)

2 560

‐

1 167

‐

‐

‐

- 1

3 726

Litiges divers 

3 418

‐

1 219

- 59

- 52

‐

‐

4 526

Participations 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Restructurations 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Autres risques (3)

4 122

‐

2 443

- 544

- 6

‐

‐

6 015

TOTAL 

61 426

‐

41 052

- 603

- 45 701

‐

‐

56 174

(1) Cette provision est destinĂ©e Ă  couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en Ɠuvre des procĂ©dures d’enregistrement dans le systĂšme comptable et plus gĂ©nĂ©ralement dans les systĂšmes d’information de l’ensemble des Ă©vĂ©nements relatifs aux opĂ©rations de l’établissement.

(2) Dont 910 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.

(3) Dont 2 241 milliers d’euros de provisions sur les intĂ©rĂȘts des DAT Ă  taux progressif

(4) Suite au changement de méthode de provisionnement du risque crédit au 01/01/2018, les schémas comptables du groupe entrainent la comptabilisation de flux techniques de dotations et de reprises.

(en milliers d'euros)

31/12/2023

Variations de

périmÚtre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non

utilisées

Ecarts de conversion

Autres

mouvemen

ts

31/12/2024

Risques sur les produits Ă©pargne-logement 

4 497

44 561

‐

4

‐

- 1 275

‐

- 1

- 2

3 225

41 562

Risques d’exĂ©cution des engagements par signature (4)

‐

96 166

‐

- 99 163

‐

Risques opérationnels (1)

6 131

‐

891

- 482

‐

‐

- 1

6 539

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (2)

2 975

‐

246

‐

‐

‐

- 661

2 560

Litiges divers 

3 826

‐

530

- 683

- 556

‐

301

3 418

Participations 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Restructurations 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Autres risques (3)

4 242

‐

1 540

- 1 148

- 211

‐

- 301

4 122

TOTAL 

66 232

‐

99 377

- 2 313

- 101 205

‐

- 665

61 426

(1) Cette provision est destinĂ©e Ă  couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en Ɠuvre des procĂ©dures d’enregistrement dans le systĂšme comptable et plus gĂ©nĂ©ralement dans les systĂšmes d’information de l’ensemble des Ă©vĂ©nements relatifs aux opĂ©rations de l’établissement.

(2) Dont 910 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.

(3) Dont 2 308 milliers d’euros de provisions sur les intĂ©rĂȘts des DAT Ă  taux progressif

(4) Suite au changement de méthode de provisionnement du risque crédit au 01/01/2018, les schémas comptables du groupe entrainent la comptabilisation de flux techniques de dotations et de reprises.

➱ Provisions Epargne Logement

La provision Epargne Logement comprend 3 composantes : 

-       La composante Ă©pargne est liĂ©e Ă  l'option vendue au dĂ©tenteur d'un PEL de pouvoir proroger son placement Ă  des conditions de taux prĂ©fixĂ©es.

-       La composante engagement est liĂ©e aux crĂ©dits PEL et CEL qui pourront ĂȘtre rĂ©alisĂ©s dans le futur Ă  des conditions de taux prĂ©fixĂ©es.

-       La composante crĂ©dit est liĂ©e aux crĂ©dits PEL et CEL dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ©s Ă  des conditions de taux qui, Ă  l'Ă©poque de leur rĂ©alisation, ont pu ĂȘtre en dĂ©calage avec les taux de marchĂ©."

Le coefficient d’utilisation des droits Ă  prĂȘt avait Ă©tĂ© estimĂ© Ă  dire d’expert Ă  la suite de la hausse des taux de 2022. Au 31 dĂ©cembre 2024, la Caisse RĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou avait dĂ©cidĂ© de figer le niveau de la provision Épargne Logement Ă  son niveau du 30 juin 2024 compte tenu de l'incertitude quant au niveau futur du coefficient d’utilisation des droits Ă  prĂȘt des PEL au regard de la stabilisation du marchĂ© immobilier.

Le Groupe considĂšre disposer dĂ©sormais d’un recul suffisant pour calibrer le coefficient d’utilisation des droits Ă  prĂȘt en tenant comptes d’observations historiques.

Le Groupe a, par ailleurs, poursuivi ses travaux d'affinement méthodologique, notamment des modalités de prise en compte des scénarios de taux (approche multi-scénario).

➱ Engagements de paiement irrĂ©vocables versĂ©s au Fonds de RĂ©solution Unique 

Le cadre rĂ©glementaire europĂ©en destinĂ© Ă  prĂ©server la stabilitĂ© financiĂšre a Ă©tĂ© complĂ©tĂ© par la directive 2014/59/UE du 15 mai 2014 (Directive relative au redressement des banques et Ă  la rĂ©solution de leurs dĂ©faillances) Ă©tablissant un cadre pour le redressement et la rĂ©solution des Ă©tablissements de crĂ©dit et des entreprises d’investissement. Le dispositif de financement du mĂ©canisme de rĂ©solution est instituĂ© par le rĂšglement europĂ©en UE n° 806/2014 du 15 juillet 2014 pour les Ă©tablissements assujettis. 

Le dĂ©pĂŽt de garantie correspond aux garanties pour les Ă©tablissements ayant eu recours aux engagements de paiement irrĂ©vocables visĂ©s Ă  l'article 70, paragraphe 3, du rĂšglement (UE) n° 806/2014 prĂ©voyant que ces engagements ne dĂ©passent pas 30 % du montant total des contributions perçues conformĂ©ment Ă  ce mĂȘme article). 

ConformĂ©ment au rĂšglement d’ExĂ©cution UE n° 2015/81 du 19 dĂ©cembre 2014, lorsqu'une mesure de rĂ©solution fait intervenir le Fonds de RĂ©solution Unique (FRU) en application de l'article 76 du rĂšglement (UE) n° 806/2014, le CRU (Conseil de RĂ©solution Unique) appelle tout ou partie des engagements de paiement irrĂ©vocables, effectuĂ©s conformĂ©ment au rĂšglement (UE) n° 806/2014, afin de maintenir les moyens financiers disponibles du Fonds fixĂ©s par le CRU dans la limite du plafond fixĂ© Ă  l'article 70, paragraphe 3, du rĂšglement (UE) n° 806/2014 susmentionnĂ©. 

Les garanties dont sont assortis ces engagements seront restituĂ©es conformĂ©ment Ă  l’article 3 du rĂšglement UE n° 2015/81 du 19 dĂ©cembre 2014, une fois que le Fonds reçoit dĂ»ment la contribution liĂ©e aux engagements de paiement irrĂ©vocables qui ont Ă©tĂ© appelĂ©s. 

Ce dĂ©pĂŽt de garantie classĂ© en dĂ©biteur divers, Ă  l’actif de l’établissement, sans changement par rapport aux exercices prĂ©cĂ©dents, est rĂ©munĂ©rĂ© conformĂ©ment Ă  l’accord concernant l’engagement de paiement irrĂ©vocable et le dispositif de garantie contractĂ© entre le Groupe et le Conseil de RĂ©solution Unique. Celui-ci s’élĂšve Ă  3 325 milliers d’euros au 30 juin 2025 contre 3 325 milliers d’euros au 31 dĂ©cembre 2024. 

Le Groupe ne s’attend pas Ă  ce qu’une mesure de rĂ©solution nĂ©cessitant un appel Ă  contribution pour le Groupe, dans le cadre du dispositif susmentionnĂ©, intervienne en zone euro ; ni Ă  une perte ou un retrait de son agrĂ©ment bancaire.

6.8 Capitaux propres

Composition du capital au 30 juin 2025

 

Au 30 juin 2025, la répartition du capital et des droits de vote est la suivante :

Répartition du capital de la Caisse Régionale

Nombre de titres au 30/06/2025

% du capital

% des droits de vote

Certificats Coopératifs d'investissements (CCI)

1 027 667 948 716

16,39%

0,00%

Dont part du Public

15,13%

Dont part Sacam Mutualisation

59 493

0,95%

Dont part autodétenue

19 458

0,31%

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

1 581 647

‐

‐

25,22%

0,00%

Dont part du Public

0,00%

Dont part Crédit Agricole S.A.

0,00%

Dont part Sacam Mutualisation

1 581 647

3 662 135

3 662 116

25,22%

Parts sociales

58,39%

100,00%

Dont 64 Caisses Locales

58,39%

Dont 18 administrateurs de la Caisse régionale

18

0,00%

Dont Crédit Agricole S.A.

‐

0,00%

Dont Sacam Mutualisation

1

0,00%

Dont Autres

‐

0,00%

Total 

6 271 449

100,00%

100,00%

La valeur nominale des titres est de 15,25 euros et le montant total du capital est de 95 640 milliers d’euros.

IntĂ©rĂȘts aux parts sociales

Au titre de l’exercice 2024, l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale du 28/03/2025 de la Caisse RĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou a approuvĂ© le versement d’un dividende net par part sociale de 3,00%.  

 

Année de rattachement

Par CCI

Par CCA

Par part sociale

Montant Net

Montant Net

Montant Net

2021

2,98

2,98

1,60%

2022

3,28

3,28

2,50%

2023

3,19

3,19

3,10%

2024

3,21

3,21

3,00%

Dividendes payés au cours de la période

Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élĂšvent Ă  19 742 milliers d’euros en 2025 contre 20 441 milliers d’euros en 2024.


7 Engagements de financement et de garantie et autres garanties

Engagements donnés et reçus

(en milliers d'euros)

30/06/2025

31/12/2024

Engagements donnĂ©s 

1 459 548

1 421 931

Engagements de financement 

1 020 177

‐

1 040 548

Engagements en faveur des Ă©tablissements de crĂ©dit 

‐

Engagements en faveur de la clientĂšle 

1 020 177

1 040 548

Engagements de garantie 

439 371 87 400

381 383

Engagements d'ordre des Ă©tablissements de crĂ©dit 

79 976

Engagements d'ordre de la clientĂšle 

351 971

301 407

Engagements sur titres 

‐

‐

‐

‐

Titres Ă  livrer 

Engagements reçus 

4 682 753

4 628 201

Engagements de financement 

16 099

16 099

16 099

Engagements reçus des Ă©tablissements de crĂ©dit 

16 099

Engagements reçus de la clientĂšle 

‐

‐

Engagements de garantie 

4 660 514 328 066

4 610 956

Engagements reçus des Ă©tablissements de crĂ©dit 

322 258

Engagements reçus de la clientĂšle 

4 332 448

4 288 698

Engagements sur titres 

6 140

6 140

1 146

1 146

Titres Ă  recevoir 

Instruments financiers remis et reçus en garantie

(en milliers d'euros)

30/06/2025

31/12/2024

Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transfĂ©rĂ©s) 

 

4 329 130

 

Titres et crĂ©ances apportĂ©es en garanties des dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH 
)  

4 455 023

Titres prĂȘtĂ©s 

‐

‐

DĂ©pĂŽts de garantie sur opĂ©rations de marchĂ© 

‐

‐

Autres dĂ©pĂŽts de garantie 

‐

‐

Titres et valeurs donnĂ©s en pension 

‐

‐

Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie 

4 329 130

4 455 023

Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie 

 

‐

‐

Autres dĂ©pĂŽts de garantie 

‐

Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés

 

‐

‐

Titres empruntĂ©s 

‐

Titres et valeurs reçus en pension 

‐

‐

Titres vendus Ă  dĂ©couvert 

‐

‐

Total Juste valeur des instruments reçus en garantie rĂ©utilisables et rĂ©utilisĂ©s 

‐

‐

Au 30 juin 2025 la Caisse RĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou n’a pas utilisĂ© les titres souscrits auprĂšs des "FCT CrĂ©dit Agricole Habitat" comme dispositif de refinancement.

Créances apportées en garantie

Au cours du premier semestre 2025, la Caisse RĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou a apportĂ© 4 329 130 milliers d’euros de crĂ©ances en garantie dans le cadre de la participation du groupe CrĂ©dit Agricole Ă  diffĂ©rents mĂ©canismes de refinancement, contre 4 455 023 milliers d’euros au 31 dĂ©cembre 2024. La Caisse RĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou conserve l'intĂ©gralitĂ© des risques et avantages associĂ©s Ă  ces crĂ©ances. 

En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou a apporté notamment :

-       916 886 milliers d’euros de crĂ©ances Ă  CrĂ©dit Agricole S.A. dans le cadre des opĂ©rations de refinancement du Groupe auprĂšs de la Banque de France, contre 947 612 milliers d’euros au 31 dĂ©cembre 2024 ;

-       169 709 milliers d’euros de crĂ©ances hypothĂ©caires Ă  CrĂ©dit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprĂšs de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 159 745 milliers d’euros au 31 dĂ©cembre 2024 ;

-       3 242 535 milliers d’euros de crĂ©ances Ă  CrĂ©dit Agricole S.A. ou Ă  d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mĂ©canismes de refinancement, contre 3 347 666 milliers d'euros au 31 dĂ©cembre 2024.

8 Reclassements d’instruments financiers

Reclassements effectués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou

La Caisse RĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou n’a pas opĂ©rĂ© en 2025 de reclassement au titre du paragraphe 4.4.1 d'IFRS 9.

 

9 Juste valeur des instruments financiers et informations diverses

9.1 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modÚle de valorisation

 

Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation.

Actifs financiers valorisés à la juste valeur

(en milliers d'euros)

30/06/2025

Prix cotés sur des marchés

actifs pour des instruments

identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données

observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non

observables :

Niveau 3

Actifs financiers dĂ©tenus Ă  des fins de transaction 

CrĂ©ances sur les Ă©tablissements de crĂ©dit 

65 345

‐

‐

65 345

‐

‐

‐

‐

CrĂ©ances sur la clientĂšle 

‐

‐

‐

‐

Titres reçus en pension livrĂ©e 

‐

‐

‐

‐

Valeurs reçues en pension 

‐

‐

‐

‐

Titres dĂ©tenus Ă  des fins de transaction  

‐

‐

‐

‐

Instruments dĂ©rivĂ©s 

65 345

‐

65 345

‐

Autres actifs financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat 

393 474

144 450

68 689

180 335

Instruments de capitaux propres Ă  la juste valeur par rĂ©sultat 

114 486

‐

15 533

98 953

Instruments de dettes ne remplissant pas les critĂšres SPPI 

278 988

144 450

53 156

81 382

CrĂ©ances sur les Ă©tablissements de crĂ©dit 

‐

‐

‐

‐

CrĂ©ances sur la clientĂšle 

2 700

‐

‐

2 700

Titres de dettes 

276 288

144 450

53 156

78 682

Autres instruments de dettes Ă  la juste valeur par rĂ©sultat par nature   

‐

‐

‐

‐

Actifs reprĂ©sentatifs de contrats en unitĂ©s de compte 

‐

‐

‐

‐

Actifs financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat sur option 

‐

‐

‐

‐

CrĂ©ances sur les Ă©tablissements de crĂ©dit 

‐

‐

‐

‐

CrĂ©ances sur la clientĂšle 

‐

‐

‐

‐

Titres Ă  la juste valeur par rĂ©sultat sur option 

‐

‐

‐

‐

Actifs financiers Ă  la juste valeur par capitaux propres 

1 576 146

24 813

1 540 085

11 248

Instruments de capitaux propres comptabilisĂ©s en capitaux propres non recyclables 

1 549 358

‐

1 538 110

11 248

Instruments de dettes comptabilisĂ©s en capitaux propres recyclables 

26 788

24 813

1 975

‐

Instruments dĂ©rivĂ©s de couverture 

119 270

‐

119 270

‐

TOTAL ACTIFS FINANCIERS VALORISÉS À LA JUSTE VALEUR 

2 154 235

169 263

1 793 389

191 583

Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotĂ©s sur des marchĂ©s actifs pour des instruments identiques 

‐

‐

Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondĂ©e sur des donnĂ©es observables 

‐

‐

Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondĂ©e sur des donnĂ©es non observables 

‐

‐

TOTAL DES TRANSFERTS VERS CHACUN DES NIVEAUX 

 

‐

‐

‐

(en milliers d'euros)

31/12/2024

Prix cotés sur des marchés

actifs pour des instruments

identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données

observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non

observables :

Niveau 3

Actifs financiers dĂ©tenus Ă  des fins de transaction 

CrĂ©ances sur les Ă©tablissements de crĂ©dit 

58 319

‐

58 319

‐

‐

‐

‐

‐

CrĂ©ances sur la clientĂšle 

‐

‐

‐

‐

Titres reçus en pension livrĂ©e 

‐

‐

‐

‐

Valeurs reçues en pension 

‐

‐

‐

‐

Titres dĂ©tenus Ă  des fins de transaction  

‐

‐

‐

‐

Instruments dĂ©rivĂ©s 

58 319

‐

58 319

‐

Autres actifs financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat  

258 838

13 390

68 744

176 704

Instruments de capitaux propres Ă  la juste valeur par rĂ©sultat 

Instruments de dettes ne remplissant pas les critĂšres SPPI 

CrĂ©ances sur les Ă©tablissements de crĂ©dit 

112 737

‐

15 044

53 700

‐

97 693

146 101

13 390

79 011

‐

‐

‐

CrĂ©ances sur la clientĂšle 

2 017

‐

‐

2 017

Titres de dettes 

144 084

13 390

53 700

76 994

Autres instruments de dettes Ă  la juste valeur par rĂ©sultat par nature   

‐

‐

‐

‐

Actifs reprĂ©sentatifs de contrats en unitĂ©s de compte 

‐

‐

‐

‐

Actifs financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat sur option 

‐

‐

‐

‐

CrĂ©ances sur les Ă©tablissements de crĂ©dit 

‐

‐

‐

‐

CrĂ©ances sur la clientĂšle 

‐

‐

‐

‐

Titres Ă  la juste valeur par rĂ©sultat sur option 

‐

‐

‐

‐

Actifs financiers Ă  la juste valeur par capitaux propres  

1 475 657

24 346

1 440 167

11 144

Instruments de capitaux propres comptabilisĂ©s en capitaux propres non recyclables 

1 449 266

‐

1 438 122

11 144

Instruments de dettes comptabilisĂ©s en capitaux propres recyclables 

26 391

24 346

2 045

‐

Instruments dĂ©rivĂ©s de couverture 

125 643

‐

125 643

‐

TOTAL ACTIFS FINANCIERS VALORISÉS À LA JUSTE VALEUR 

1 918 457

37 736

1 692 873

187 848

Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotĂ©s sur des marchĂ©s actifs pour des instruments identiques 

‐

‐

Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondĂ©e sur des donnĂ©es observables 

‐

‐

Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondĂ©e sur des donnĂ©es non observables 

‐

‐

TOTAL DES TRANSFERTS VERS CHACUN DES NIVEAUX 

 

‐

‐

‐

Passifs financiers valorisés à la juste valeur

(en milliers d'euros)

30/06/2025

Prix cotés sur des marchés

actifs pour des instruments

identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données

observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non

observables :

Niveau 3

Passifs financiers dĂ©tenus Ă  des fins de transaction 

Titres vendus Ă  dĂ©couvert 

63 031

‐

‐

63 020

‐

11

‐

‐

Titres donnĂ©s en pension livrĂ©e 

‐

‐

‐

‐

Dettes reprĂ©sentĂ©es par un titre 

11

‐

‐

11

Dettes envers les Ă©tablissements de crĂ©dit 

‐

‐

‐

‐

Dettes envers la clientĂšle 

‐

‐

‐

‐

Instruments dĂ©rivĂ©s 

63 020

‐

63 020

‐

Passifs financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat sur option 

Instruments dĂ©rivĂ©s de couverture 

‐

24 463

‐

‐

24 463

‐

‐

‐

Total Passifs financiers valorisĂ©s Ă  la juste valeur 

87 494

‐

87 483

11

Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotĂ©s sur des marchĂ©s actifs pour des instruments identiques 

‐

‐

Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondĂ©e sur des donnĂ©es observables 

‐

‐

Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondĂ©e sur des donnĂ©es non observables 

‐

‐

Total des transferts vers chacun des niveaux 

 

‐

‐

‐

(en milliers d'euros)

31/12/2024

Prix cotés sur des marchés

actifs pour des instruments

identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données

observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non

observables :

Niveau 3

Passifs financiers dĂ©tenus Ă  des fins de transaction 

Titres vendus Ă  dĂ©couvert 

55 625

‐

55 614

‐

11

‐

‐

‐

Titres donnĂ©s en pension livrĂ©e 

‐

‐

‐

‐

Dettes reprĂ©sentĂ©es par un titre 

11

‐

‐

11

Dettes envers les Ă©tablissements de crĂ©dit 

‐

‐

‐

‐

Dettes envers la clientĂšle 

‐

‐

‐

‐

Instruments dĂ©rivĂ©s 

55 614

‐

55 614

‐

Passifs financiers Ă  la juste valeur par rĂ©sultat sur option 

‐

‐

‐

‐

Instruments dĂ©rivĂ©s de couverture 

35 142

‐

35 142

‐

Total Passifs financiers valorisĂ©s Ă  la juste valeur 

90 767

‐

90 756

11

Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotĂ©s sur des marchĂ©s actifs pour des instruments identiques 

‐

‐

Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondĂ©e sur des donnĂ©es observables 

‐

‐

Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondĂ©e sur des donnĂ©es non observables 

‐

‐

Total des transferts vers chacun des niveaux 

 

‐

‐

‐


9.2 Variation du solde des instruments financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3

 

Actifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3

Tableau 1 sur 3

(en milliers d'euros)

Total Actifs financiers valorisés à la juste

Valeur selon le niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

Créances sur les établissements de crédit

Créances sur la clientÚle

Titres reçus en pension livrée

Valeurs reçues en pension

Titres détenus à des fins de transaction

Instruments dérivés

Solde de clĂŽture (31/12/2024)

187 848

‐

‐

‐

‐

                                    ‐                                       ‐

‐

‐

Gains /pertes de la période

3 307

‐

‐

‐

‐

ComptabilisĂ©s en rĂ©sultat 

3 889

‐

‐

‐

‐

‐

‐

ComptabilisĂ©s en capitaux propres 

- 582

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Achats de la pĂ©riode 

1 444

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Ventes de la pĂ©riode 

- 1 016

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Emissions de la pĂ©riode 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

DĂ©nouements de la pĂ©riode 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Reclassements de la pĂ©riode 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Variations liĂ©es au pĂ©rimĂštre de la pĂ©riode 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Transferts 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Transferts vers niveau 3 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Transferts hors niveau 3 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Solde de clĂŽture (30/06/2025)

191 583

‐

‐

                                    ‐                                       ‐

‐

‐

image

Page 105 sur 113

Tableau 2 sur 3

(en milliers d'euros)

 

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

                                 

Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat

Instruments de dettes ne remplissant pas les critĂšres SPPI

 

 

Actifs représentatifs

de contrats en unités de compte

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

Actions et autres titres Ă  revenu variable et titres de participation non

consolidés

Créances sur les établissements de crédit

Créances sur la clientÚle

Titres de dettes

Autres instruments de dettes Ă  la juste

valeur par rĂ©sultat par nature  

Créances sur les établissements de crédit

Créances sur la clientÚle

Titres Ă  la juste valeur par rĂ©sultat sur option  

Solde de clĂŽture (31/12/2024)

97 693 1 450

                        ‐              2 017             76 994

‐

‐

‐

                        ‐                      ‐                      ‐

Gains /pertes de la période

                        ‐                     1

1 752

‐

‐

‐

‐

ComptabilisĂ©s en rĂ©sultat 

2 136

                        ‐                     1

1 752

‐

‐

‐

‐

‐

ComptabilisĂ©s en capitaux propres 

- 686

                        ‐                      ‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Achats de la pĂ©riode 

378

                        ‐                 682

384

‐

‐

‐

‐

‐

Ventes de la pĂ©riode 

- 568

                        ‐                      ‐

- 448

‐

‐

‐

‐

‐

Emissions de la pĂ©riode 

‐

                        ‐                      ‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

DĂ©nouements de la pĂ©riode 

‐

                        ‐                      ‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Reclassements de la pĂ©riode 

‐

                        ‐                      ‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Variations liĂ©es au pĂ©rimĂštre de la pĂ©riode 

‐

                        ‐                      ‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Transferts 

‐

                        ‐                      ‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Transferts vers niveau 3 

‐

                        ‐                      ‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Transferts hors niveau 3 

‐

                        ‐                      ‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Solde de clĂŽture (30/06/2025)

98 953

                        ‐              2 700             78 682

‐

‐

                        ‐                      ‐                      ‐

image

Page 106 sur 113


 

Tableau 3 sur 3

Actifs financiers Ă  la juste valeur par capitaux propres

Instruments dérivés de couverture

(en milliers d'euros)

Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables

Instruments de dettes comptabilisés en à la juste

valeur par capitaux propres

recyclables

Solde de clĂŽture (31/12/2024)

11 144

‐

‐

Gains /pertes de la période (1)

ComptabilisĂ©s en rĂ©sultat 

104

‐

‐

‐

‐

‐

ComptabilisĂ©s en capitaux propres 

104

‐

‐

Achats de la pĂ©riode 

Ventes de la pĂ©riode 

Emissions de la pĂ©riode 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

DĂ©nouements de la pĂ©riode 

Reclassements de la pĂ©riode 

Variations liĂ©es au pĂ©rimĂštre de la pĂ©riode 

Transferts 

Transferts vers niveau 3 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Transferts hors niveau 3 

‐

‐

‐

Solde de clĂŽture (30/06/2025)

11 248

‐

‐

(1) Ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des actifs détenus au bilan à la date de la clÎture pour les montants suivants :

Gains/ pertes de la pĂ©riode provenant des actifs de niveau 3 dĂ©tenus au bilan en date de clĂŽture 

2 857

ComptabilisĂ©s en rĂ©sultat 

ComptabilisĂ©s en capitaux propres 

2 753

104

image

Page 107 sur 113

Passifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3

(en milliers d'euros)

Total Passifs financiers

valorisés à la

Juste Valeur selon le niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

Passifs financiers Ă  la juste

valeur par

résultat sur option

Instruments dérivés de couverture

Titres

vendu s Ă 

décou vert

Titres donnés en

pension livrée

Dettes représentées par un titre

Dettes envers les établissements de crédit

Dettes envers la clientĂšle

Instruments dérivés

Solde de clĂŽture (31/12/2024)

11

‐

‐

‐

‐

11

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Gains /pertes de la période

‐

‐

‐

ComptabilisĂ©s en rĂ©sultat 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

ComptabilisĂ©s en capitaux propres 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Achats de la pĂ©riode 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Ventes de la pĂ©riode 

‐

‐

‐

Emissions de la pĂ©riode 

‐

‐

‐

DĂ©nouements de la pĂ©riode 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Reclassements de la pĂ©riode 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Variations liĂ©es au pĂ©rimĂštre de la pĂ©riode 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Transferts 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Transferts vers niveau 3 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Transferts hors niveau 3 

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

‐

Solde de clĂŽture (30/06/2025)

11

‐

‐

11

‐

‐

‐

‐

‐

Les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux instruments financiers détenus à des fins de transaction et à la juste valeur par résultat sur option et aux instruments dérivés sont enregistrés en « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » ; les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont enregistrés en « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres ».

9.3 Juste valeur des titres de dettes comptabilisĂ©s au coĂ»t amorti 

 

La norme IFRS 7 demande des informations portant sur les instruments financiers qui ne sont pas comptabilisés à la Juste Valeur.

Les montants indiquĂ©s dans « la valeur au bilan » des instruments financiers concernĂ©s incluent les crĂ©ances et dettes rattachĂ©es et sont, pour les actifs, nets de dĂ©prĂ©ciation. Par ailleurs, la valeur au bilan inclut la Juste Valeur de la portion couverte des Ă©lĂ©ments micro-couverts en couverture de Juste Valeur. En revanche, la valeur comptable des Ă©lĂ©ments prĂ©sentĂ©s n’inclut pas l’écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux.

Pour ĂȘtre comptabilisĂ©s au coĂ»t amorti Ă  l’actif du bilan, les instruments de dette doivent rĂ©pondre cumulativement Ă  deux critĂšres :

-       Être gĂ©rĂ©s dans un portefeuille dont la gestion a pour objectif la collecte des flux de trĂ©sorerie contractuels sur la durĂ©e de vie des actifs et dont les ventes sont strictement encadrĂ©es et limitĂ©es ; 

-       Donner droit seulement au remboursement du principal et aux versements reflĂ©tant la valeur temps de l’argent, le risque de crĂ©dit associĂ© Ă  l’instrument, les autres coĂ»ts et risques d’un contrat de prĂȘt classique ainsi qu’une marge raisonnable, que le taux d’intĂ©rĂȘt soit fixe ou variable (test "Solely Payments of Principal & Interests" ou test "SPPI"). 

A ce titre, les informations relatives Ă  la valeur de marchĂ© de ces instruments doivent ĂȘtre analysĂ©es avec une attention particuliĂšre :

-       Les valeurs indiquĂ©es reprĂ©sentent une estimation de la valeur de marchĂ© du 30 juin 2025. NĂ©anmoins ces valeurs de marchĂ© peuvent faire l’objet de variations en fonction des paramĂštres de marchĂ©, notamment l’évolution des taux d’intĂ©rĂȘt et la qualitĂ© du risque de crĂ©dit des contreparties. Ces fluctuations peuvent conduire Ă  un Ă©cart pouvant ĂȘtre substantiel entre la juste valeur indicative prĂ©sentĂ©e ci-aprĂšs et la valeur de dĂ©comptabilisation, notamment Ă  l’échĂ©ance ou proche de l’échĂ©ance compatible avec un modĂšle de gestion de collecte dans lequel les instruments financiers sont classĂ©s.

Ainsi, l’écart entre l’indication de la juste valeur et sa valeur comptable ne reprĂ©sente pas une valeur de rĂ©alisation dans une perspective de continuitĂ© d’activitĂ© de l’établissement.

-       Compte tenu du modĂšle de gestion consistant Ă  collecter les flux de trĂ©sorerie des instruments financiers du portefeuille auquel il appartient, il est rappelĂ© que ces instruments financiers ne sont pas gĂ©rĂ©s en fonction de l’évolution de leur juste valeur et que la performance de ces actifs est apprĂ©ciĂ©e sur la base des flux de trĂ©sorerie contractuels perçus sur leur durĂ©e de vie de l’instrument.

-       L’estimation de la juste valeur indicative des instruments comptabilisĂ©s au coĂ»t amorti est sujette Ă  l’utilisation de modĂšles de valorisation notamment les prĂȘts et crĂ©ances vis-Ă -vis de la clientĂšle et plus particuliĂšrement ceux dont la valorisation est fondĂ©e sur des donnĂ©es non observables de niveau 3.

La valeur comptable des titres de dettes au 30 juin 2025 s'élÚve à 526 921 milliers d'euros. Leur valeur de marché s'élÚve à 513 652 milliers d'euros, soit une moins-value latente de 13 269 milliers d'euros.

Au 31 décembre 2024, la valeur comptable et la valeur de marché de ces instruments s'élevaient respectivement à 527 242 et 511 297 milliers d'euros, soit une moins-value latente de 15 945 milliers d'euros.

10 Parties liées

Les parts sociales constituant le capital de la Caisse Régionale sont principalement détenues par les Caisses Locales de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou.

D’autre part, la Caisse RĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou dĂ©tient 100 % du capital des sociĂ©tĂ©s suivantes :

-          SAS Square Habitat Touraine Poitou soit 17 M€,  

-          SAS Touraine Poitou Expansion soit 5 M€,

-          SAS FonciĂšre Touraine Poitou soit 87 M€,

-          SAS CATP Transition EnergĂ©tique soit 13 M€ ;

-          SAS Village by CATP soit 1,5 M€

Sont décrites ci-aprÚs les transactions conclues avec les parties liées au cours du premier semestre 2025 :

Au cours du premier semestre 2025, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou a accordé une avance en compte courant à la SAS CATP Transition Energétique 1 300 milliers d'euros.

11 ÉvĂ©nements postĂ©rieurs au 30 juin 2025

 

La Caisse rĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou n’a pas constatĂ© d’évĂšnements postĂ©rieurs au 30 juin 2025 ayant un impact significatif sur les comptes.

                 

4 Rapports des Commissaires aux Comptes sur l’information financiùre semestrielle

Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou

Période du 1er janvier au 30 juin 2025

Rapport des commissaires aux comptes sur l'information financiĂšre semestrielle

Aux Sociétaires

CRCA TOURAINE POITOU

18 Rue Salvador Allende

86000 POITIERS

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, et en application de l'article L. 4511-2 III du code monétaire et financier, nous avons procédé à :

‱       l'examen limitĂ© des comptes semestriels consolidĂ©s rĂ©sumĂ©s de la Caisse RĂ©gionale de CrĂ©dit Agricole Mutuel Touraine Poitou, relatifs Ă  la pĂ©riode du 1á”‰Êł janvier 2025 au 30 juin 2025, tels qu'ils sont joints au prĂ©sent rapport ;

‱       la vĂ©rification des informations donnĂ©es dans le rapport semestriel d'activitĂ©.

Ces comptes semestriels consolidés résumés ont été établis sous la responsabilité du conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces comptes.

1. Conclusion sur les comptes

Nous avons effectuĂ© notre examen limitĂ© selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. 

Un examen limitĂ© consiste essentiellement Ă  s'entretenir avec les membres de la direction en charge des aspects comptables et financiers et Ă  mettre en Ɠuvre des procĂ©dures analytiques. Ces travaux sont moins Ă©tendus que ceux requis pour un audit effectuĂ© selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. En consĂ©quence, l'assurance que les comptes, pris dans leur ensemble, ne comportent pas d'anomalies significatives obtenue dans le cadre d'un examen limitĂ© est une assurance modĂ©rĂ©e, moins Ă©levĂ©e que celle obtenue dans le cadre d'un audit.

Sur la base de notre examen limitĂ©, nous n'avons pas relevĂ© d'anomalies significatives de nature Ă  remettre en cause la conformitĂ© des comptes semestriels consolidĂ©s rĂ©sumĂ©s avec la norme IAS 34, norme du rĂ©fĂ©rentiel IFRS tel qu’adoptĂ© dans l’Union europĂ©enne relative Ă  l’information financiĂšre intermĂ©diaire.

2. Vérification spécifique

Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité commentant les comptes semestriels consolidés résumés sur lesquels a porté notre examen limité.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes semestriels consolidés résumés.

Fait Ă  Nantes et Niort, le 12/09/2025

                                                  Les Commissaires aux Comptes

                   PricewaterhouseCoopers Audit                                                       MALEVAUT - NAUD

image

Nicolas JOLIVET                      Olivier DESTRUEL                                              SĂ©bastien BOERLEN     


5 Attestation du responsable de l’information financiùre

Mme Nathalie MOURLON, Directrice Générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou

J’atteste, Ă  ma connaissance, que les comptes semestriels sont Ă©tablis conformĂ©ment au corps de normes comptables applicables et donnent une image fidĂšle et honnĂȘte du patrimoine, de la situation financiĂšre et du rĂ©sultat de l’émetteur, ainsi que de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport semestriel d’activitĂ© ci-joint prĂ©sente un tableau fidĂšle des Ă©vĂšnements importants survenus pendant les six premiers mois de l’exercice, de leur incidence sur les comptes, des principales transactions entre parties liĂ©es ainsi qu’une description des principaux risques et des principales incertitudes pour les six mois restants de l’exercice.

                                                                                                Fait Ă  Tours, le 12 septembre 2025

                                                                                                                                Nathalie MOURLON

                                                                                                                                Directrice GĂ©nĂ©rale

image 

6

 



[1] On se réfÚre à la variation entre la valeur au 30 juin 2025 et la valeur au 1er (ou 2) janvier 2025 ; la derniÚre valeur est celle de la variable concernée au 30 juin 2025.

[2] Le Parlement a adoptĂ© en mars la crĂ©ation d’un fonds d’investissement en infrastructures de 500 milliards d’euros sur douze ans. Une premiĂšre phase de la rĂ©forme du frein Ă  l’endettement a aussi Ă©tĂ© votĂ©e ; elle permettra aux rĂ©gions d’enregistrer un dĂ©ficit structurel pouvant aller jusqu’à 0,35% du PIB. Enfin, les dĂ©penses de dĂ©fense supĂ©rieures Ă  1% du PIB seront exemptĂ©es du calcul du dĂ©ficit. L’adoption de ces mesures a permis de briser des barriĂšres qui semblaient jusqu’à prĂ©sent insurmontables pour financer des investissements en infrastructures et dĂ©fense.

[3] Valeur exposĂ©e au risque : exposition de la Caisse rĂ©gionale en cas de dĂ©faut de la contrepartie. L’EAD comprend les expositions inscrites au bilan et en hors bilan. Les expositions hors bilan sont converties en Ă©quivalent bilan Ă  l’aide de facteurs de conversion internes ou rĂ©glementaires (hypothĂšse de tirage).

 

[4] Le coefficient de transmission est la sensibilité des taux à la clientÚle à une variation des taux de marché.

[5] Valeur exposĂ©e au risque : exposition de la Caisse rĂ©gionale en cas de dĂ©faut de la contrepartie. L’EAD comprend les expositions inscrites au bilan et en hors bilan. Les expositions hors bilan sont converties en Ă©quivalent bilan Ă  l’aide de facteurs de conversion internes ou rĂ©glementaires (hypothĂšse de tirage).

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