PRESS RELEASE

from CREDIT COOPERATIF

BPCE : Rapport des commissaires aux comptes sur l’information financière semestrielle


sur l’information financière semestrielle

image

Deloitte & Associés

6, place de la Pyramide

92908 Paris-La Défense Cedex France

S.A.S. au capital social de 2 201 424 euros RCS Nanterre n° 572 028 041 Société de Commissariat aux Comptes inscrite à la Compagnie Régionale de Versailles et du Centre

BPCE

7, promenade Germaine Sablon

75013 Paris

image

PricewaterhouseCoopers Audit

63, rue de Villiers

92208 Neuilly-sur-Seine Cedex France

Société par actions simplifiée d’expertise comptable et de commissariat aux comptes

Capital social de 2 520 460 euros

– RCS Nanterre n° 672 006 483

image

Forvis Mazars SA

45 rue Kléber

92 300 Levallois-Perret France

Société anonyme d’expertise comptable et de commissariat aux comptes à directoire et conseil de surveillance

Capital de 8 320 000 Euros RCS Nanterre 784 824 153


___________________________________

Rapport des commissaires aux comptes sur l’information financière semestrielle

Période du 1er janvier au 30 juin 2025

BPCE

Rapport des commissaires aux comptes sur l’information financière semestrielle                                                                                 

Période du 1er janvier au 30 juin 2025

BPCE

7, promenade Germaine Sablon

75013 Paris

_______________________________

Rapport des commissaires aux comptes

sur l’information financière semestrielle

Période du 1er janvier au 30 juin 2025

_______________________________

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées Générales, et en application de l’article L.451-1-2 III du Code monétaire et financier, nous avons procédé à :

- l'examen limité des comptes semestriels consolidés résumés de BPCE, relatifs à la période du 1er janvier au 30 juin 2025, tels qu'ils sont joints au présent rapport ; - la vérification des informations données dans le rapport semestriel d’activité.

Ces comptes semestriels consolidés résumés ont été établis sous la responsabilité du Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces comptes.

I.   Conclusion sur les comptes

Nous avons effectué notre examen limité selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Un examen limité consiste essentiellement à s’entretenir avec les membres de la direction en charge des aspects comptables et financiers et à mettre en œuvre des procédures analytiques. Ces travaux sont moins étendus que ceux requis pour un audit effectué selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. En conséquence, l’assurance que les comptes, pris dans leur ensemble, ne comportent pas d’anomalies significatives obtenue dans le cadre d’un examen limité est une assurance modérée, moins élevée que celle obtenue dans le cadre d’un audit.

Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé d'anomalies significatives de nature à remettre en cause la conformité des comptes semestriels consolidés résumés avec la norme IAS 34 – norme du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne relative à l’information financière intermédiaire.

1 / 2

BPCE

Rapport des commissaires aux comptes sur l’information financière semestrielle                                                                                 

Période du 1er janvier au 30 juin 2025

 

II.   Vérification spécifique

Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport semestriel d’activité commentant les comptes semestriels consolidés résumés sur lesquels a porté notre examen limité.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes semestriels consolidés résumés.

Paris-La Défense, Neuilly-sur-Seine et Levallois-Perret, le 6 août 2025 Les commissaires aux comptes

Deloitte & Associés

PricewaterhouseCoopers

Audit 

Forvis Mazars

image                 image                                                        image 

Charlotte Vandeputte

Laurent Tavernier

Laurence Karagulian

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                                                                                 Antoine Priollaud                  Emmanuel Thierry

2 / 2


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                                               '%(,*2+-$,,'&+'$"2

En millions d'euros

Notes

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Intérêts et produits assimilés

4.1

15 951

19 259

Intérêts et charges assimilées

4.1

(14 621)

(18 269)

Commissions (produits)

4.2

3 349

3 164

Commissions (charges)

4.2

(618)

(592)

Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.3

1 293

1 231

Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres

4.4

66

61

Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'instruments financiers au coût amorti

4.5

(2)

(6)

Produits des contrats d’assurance émis

8.1.1

2 467

2 159

Charges afférentes aux contrats d’assurance émis

8.1.2

(1 945)

(1 800)

Produits et charges afférents aux activités de réassurance cédée

8.1.3

(103)

(72)

Produits nets des placements liés aux activités d'assurance

8.1.4

1 677

1 529

Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis

8.1.5

(1 776)

(1 358)

Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée

8.1.6

157

(29)

Coût du risque de crédit sur les placements financiers des activités d’assurance

8.1.7

11

(8)

Produits des autres activités

4.6

849

801

Charges des autres activités

4.6

(346)

(315)

Produit net bancaire

6 408

5 754

Charges générales d’exploitation

4.7

(4 301)

(3 933)

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

(269)

(257)

Résultat brut d'exploitation

1 838

1 565

Coût du risque de crédit

7.1.1

(340)

(314)

Résultat d'exploitation

1 498

1 251

Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence

11.2.2

21

21

Gains ou pertes sur autres actifs

4.8

(1)

(5)

Résultat avant impôts

1 519

1 268

Impôts sur le résultat

10.1

(489)

(353)

Résultat net

1 030

915

Participations ne donnant pas le contrôle

5.12

(27)

(23)

RÉSULTAT NET PART DU GROUPE

1 003

892

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Résultat net

030

915

Éléments recyclables en résultat net

(754)

50

Écarts de conversion

(585)

86

Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables

33

(31)

Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables

(280)

110

Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables de l'activité d'assurance

21

(710)

Réévaluation des contrats d’assurance en capitaux propres recyclables

(4)

594

Réévaluation des contrats de réassurance cédée en capitaux propres recyclables

1

(3)

Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

3

(10)

Impôts liés

57

14

Éléments non recyclables en résultat net

(117)

(19)

Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies

11

16

Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat

(243)

(98)

Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres

43

62

Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

0

(4)

Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres de l'activité d'assurance

18

(1)

Impôts liés

54

6

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

(871)

31

RÉSULTAT GLOBAL

159

946

Part du groupe

129

923

Participations ne donnant pas le contrôle

30

23

                                         2+-$,,!$'$                                                                                                                          image

                                                                                                                                                                                                               image                                       

                                        "$&'&+'$"2

-=30

En millions d'euros

Notes

30/06/2025

31/12/2024

Caisse, banques centrales

102 809

118 961

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.1

235 055

220 974

Instruments dérivés de couverture

3 255

4 570

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

5.2

16 693

15 997

Titres au coût amorti

5.3.1

10 478

10 468

Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti

5.3.2

261 191

255 510

Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti

5.3.3

186 649

175 591

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

(432)

(251)

Placements financiers des activités d’assurance

8.2.1

114 706

107 493

Contrats d’assurance émis – Actif

8.2.7

1 076

1 097

Contrats de réassurance cédée – Actif

8.2.7

9 223

9 204

Actifs d’impôts courants

657

546

Actifs d’impôts différés

1 861

1 835

Comptes de régularisation et actifs divers

5.4

10 368

9 927

Actifs non courants destinés à être cédés

5.5

0

438

Participations dans les entreprises mises en équivalence

11.2.1

1 578

1 502

Immeubles de placement

56

20

Immobilisations corporelles

2 486

2 300

Immobilisations incorporelles

1 023

1 010

Écarts d’acquisition

3.2.1

3 565

3 656

TOTAL DES ACTIFS

962 297

940 848

#+<<30

En millions d'euros

Notes

30/06/2025

31/12/2024

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.2

241 710

228 138

Instruments dérivés de couverture

9 346

9 014

Dettes représentées par un titre

5.6

266 946

285 399

Dettes envers les établissements de crédit et assimilés

5.7.1

192 663

177 016

Dettes envers la clientèle

5.7.2

68 837

66 979

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

19

(1)

Contrats d’assurance émis – Passif

8.2.7

114 812

108 757

Contrats de réassurance cédée – Passif

8.2.7

82

87

Passifs d’impôts courants

1 980

2 130

Passifs d’impôts différés

1 203

1 215

Comptes de régularisation et passifs divers

5.8

15 086

11 527

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

5.5

0

312

Provisions

5.9

2 396

2 218

Dettes subordonnées

5.10

17 968

18 312

Capitaux propres

29 249

29 745

Capitaux propres part du groupe

28 863

29 374

Capital et primes liées

5.11.1

18 256

16 956

Réserves consolidées

9 380

9 613

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

224

1 093

Résultat de la période

1 003

1 712

Participations ne donnant pas le contrôle

5.12

386

370

TOTAL DES PASSIFS ET CAPITAUX PROPRES

962 297

940 848


En millions d'euros

Capital

(Note

5.11.1)

Primes

(Note

5.11.1)

Titres supersubordonnés à durée indéterminée (Note 5.11.2)

Réserves consolidées

Réserve des

Écarts de conversion

Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres

Actifs financiers de dettes à la juste

valeur par Réévaluation capitaux des contrats

propres de d'assurance Instruments l'activité et de dérivés de d'assurance réassurance couverture

CAPITAUX PROPRES AU 1ER JANVIER

2024

189

926

190

613

588

(37)

(2 426)

256

247

Distribution

(839)

Augmentation de capital (Note 5.11.1)

9

832

Rémunération TSS

(138)

Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (Note 5.12.2)

(17)

Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires

9

832

0

(993)

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

86

(22)

(535)

439

82

Plus ou moins-values reclassées en réserves

(21)

Résultat de la période

Résultat global

0

0

0

(21)

86

(22)

(535)

439

82

Autres variations

(8)

CAPITAUX PROPRES AU 30 JUIN 2024

198

758

190

592

674

(59)

(2 961)

695

329

CAPITAUX PROPRES RETRAITÉS AU

DÉCEMBRE 2024

198

758

190

423

831

(104)

(2 192)

065

203

Affectation du résultat de l'exercice 2024

712

CAPITAUX PROPRES AU 1ER JANVIER

2025

198

758

190

135

831

(104)

(2 192)

065

203

Distribution

(1 099)

Augmentation de capital (Note 5.11.1)

10

290

Émission & Remboursement de TSS (Note

5.11.2)

(700)

Rémunération TSS

(115)

Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (Note 5.12.2)

(27)

Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires

10

290

(700)

(1 241)

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

(585)

24

14

1

(208)

Plus ou moins-values reclassées en réserves

(5)

Résultat de la période

Résultat global

(5)

(585)

24

14

1

(208)

Autres variations

1

CAPITAUX PROPRES AU 30 JUIN 2025

208

048

490

890

246

(80)

(2 178)

066

(5)

imageimageimage                                                        $-.*","'&+(",-/(*'(*+

                                                                       Capital et primes liées                                                             Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Recyclables

Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux

En millions d'euros                                                                 propres

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

image

Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres de l'activité d'assurance

Réévaluation du risque de crédit propres des passifs

financiers ayant

fait l'objet d'une                       Réévaluation option de                  (écarts comptabilisatio                       actuariels) des n à la juste              régimes à valeur par                       prestations résultat                       définies

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Participations ne donnant pas le contrôle

Total capitaux propres consolidés

CAPITAUX PROPRES AU 1ER JANVIER

2024                                                                                                 (41)

18

                246                           (25)

27 745

346

28 091

Distribution

(839)

(38)

(877)

Augmentation de capital (Note 5.11.1)

841

841

Rémunération TSS

(138)

(138)

Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (Note 5.12.2)

(17)

(2)

(19)

Total des mouvements liés aux relations

avec les actionnaires                                                                         0

0

                   0                                0

0

(152)

(40)

(194)

Gains et pertes comptabilisés directement

en capitaux propres                                                                        46

(3)

                (73)                             12

31

0

31

Plus ou moins-values reclassées en réserves                           20

1

0

0

Résultat de la période

892

892

23

915

Résultat global                                                                                 66

(2)

                (73)                              12

892

923

23

946

Autres variations (1)

(8)

(0)

(8)

CAPITAUX PROPRES AU 30 JUIN 2024                                      24

15

                173                           (13)

892

28 507

328

28 836

CAPITAUX PROPRES RETRAITÉS AU 31

DÉCEMBRE 2024                                                                              55

11

                234                           (10)

1 712

29 374

370

29 745

Affectation du résultat de l'exercice 2024

(1 712)

CAPITAUX PROPRES AU 1ER JANVIER

2025                                                                                                    55

11

                234                           (10)

(0)

29 374

370

29 744

Distribution

(1 099)

(52)

(1 152)

Augmentation de capital (Note 5.11.1)

1 300

1 300

Émission & Remboursement de TSS (Note

5.11.2)

image

Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (Note 5.12.2)

(27)

38

11

Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires

(641)

(14)

(656)

Gains et pertes comptabilisés directement

en capitaux propres                                                                        38

13

               (178)                                8

(873)

3

(871)

Plus ou moins-values reclassées en réserves                             5

0

Résultat de la période

1 003

1 003

27

1 030

Résultat global                                                                                 42

13

              (178)                                8

1 003

129

30

159

Autres variations

1

1

1

CAPITAUX PROPRES AU 30 JUIN 2025                                      97

24

                  56                             (2)

1 003

28 863

386

29 249

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Résultat avant impôts

519

268

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

361

342

Dotations nettes aux dépréciations des écarts d’acquisition et des autres immobilisations

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (1)

387

094

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

(21)

(21)

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

(290)

(236)

Produits/charges des activités de financement          (2)

356

0

Autres mouvements

593

(1 215)

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

386

(37)

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

(3 350)

(13 129)

Flux liés aux opérations avec la clientèle

325

294

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

(22 742)

(2 023)

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

978

687

Impôts versés

(630)

106

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

(20 420)

(4 064)

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

(15 514)

(2 833)

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

(216)

247

Flux liés aux immeubles de placement

(60)

(59)

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

(201)

(120)

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

(478)

68

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (3)

(666)

(175)

Flux de trésorerie provenant des activités de financement (4)

250

601

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement ( C)

(416)

426

Effet de la variation des taux de change (D)

(2 542)

(35)

FLUX NETS DE TRÉSORERIE ET DES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE (A+B+C+D)

(18 951)

(1 373)

Caisse et banques centrales

961

807

Caisse et banques centrales (actif)

961

807

Opérations à vue avec les établissements de crédit

(34 169)

(39 615)

Comptes ordinaires débiteurs (5)

118

237

Comptes et prêts à vue

219

146

Comptes créditeurs à vue

(38 264)

(43 201)

Opérations de pension à vue

(1 241)

(1 797)

Trésorerie à l'ouverture

792

192

Caisse et banques centrales

809

463

Caisse et banques centrales (actif)

809

463

Opérations à vue avec les établissements de crédit

(36 969)

(36 643)

Comptes ordinaires débiteurs (5)

300

433

Comptes et prêts à vue

266

155

Comptes créditeurs à vue

(40 870)

(40 580)

Opérations de pension à vue

(1 666)

(1 651)

Trésorerie à la clôture

841

819

VARIATION DE LA TRÉSORERIE NETTE

(18 951)

(1 373)

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(1)  Y compris les variations (hors flux de trésorerie) des actifs et passifs des contrats d’assurance et de réassurance.

(2)  Les produits/charges des activités de financement comprennent les intérêts payés sur la dette subordonnée pour 357 millions d'euros (404 millions d'euros au 1er semestre 2024). À partir de l'exercice 2024, les intérêts payés sur la dette subordonnée ont été isolés sur la ligne Produits/charges des activités de financement.

(3)  Les flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprennent :

•   les variations nettes de capital et primes de BPCE SA pour + 1 300 millions d’euros 1er semestre 2025 ;

•   l’impact des distributions pour - 1 151 millions d’euros (- 877 millions d’euros au 1er semestre 2024) ;

•   la rémunération des titres supersubordonnés inscrits aux capitaux propres pour -115 millions d’euros (- 138 millions d’euros en 2024).

•   Émission et Remboursement de TSSDI pour - 700 millions d’euros au 1er semestre 2025

(4)  Les flux de trésorerie provenant des activités de financement comprennent principalement des remboursements de titres subordonnés pour - 1 770 millions d'euros (pas de remboursement au 1er semestre 2024), l'émission de nouvelles dettes pour + 2 020 millions d'euros (+1 601 millions d'euros au 1er semestre 2024), et le paiement des intérêts sur la dette subordonnée pour - 357 millions d'euros.)


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Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et leurs filiales.

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Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les quatorze Banques Populaires et les quinze Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les Sociétés Locales d’Epargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

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Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les quatorze Banques Populaires et les quinze Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne.

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la Banque de proximité et Assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Le réseau et les principales filiales de BPCE sont organisés autour de deux grands pôles métiers :

•  la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions et Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail et l’activité « Titres Retail »), les pôles Digital et Paiements (intégrant les filiales Paiements et le groupe Oney), Assurances (incluant désormais les cautions et garanties financières) et les Autres réseaux ;

•  Global Financial Services regroupant la Gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking).

imageParallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

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Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L. 512-107-5 et L. 512-1076 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux et d’organiser la solidarité financière au sein du groupe. Cette solidarité financière repose sur des dispositions législatives instituant un principe légal de solidarité obligeant l’organe central à restaurer la liquidité ou la solvabilité d’affiliés en difficulté et/ou de l’ensemble des affiliés du groupe. En vertu du caractère illimité du principe de solidarité, BPCE est fondé à tout moment à demander à l’un quelconque ou plusieurs ou tous les affiliés de participer aux efforts financiers qui seraient nécessaires pour rétablir la situation, et pourra si besoin mobiliser jusqu’à l’ensemble des disponibilités et des fonds propres des affiliés en cas de difficulté de l’un ou plusieurs d’entre eux.

Ainsi en cas de difficultés, BPCE devra faire tout le nécessaire pour restaurer la situation financière et pourra notamment recourir de façon illimitée aux ressources de l’un quelconque, de plusieurs ou de tous les affiliés, ou encore mettre en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en faisant appel au fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 197 millions d’euros au 30 juin 2025.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

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À la suite de l'obtention de l'accord des autorités règlementaires et de la concurrence compétentes, BPCE SA a acquis, le 28 février 2025, l’ensemble des activités de Société Générale Equipment Finance, devenue BPCE Equipment Solutions, pour un prix global de 1,1 milliard d’euros. Les travaux d’allocation du prix d’acquisition sont en cours. L’écart d’acquisition provisoire comptabilisé au 30 juin 2025 s’élève à 110 millions d’euros.

Parallèlement à cette acquisition, BPCE SA s’est substituée à la Société Générale dans le cadre du financement de l’ensemble des filiales concernées pour un total d’environ 8 milliards d’euros.

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À la suite de l’autorisation de l’assemblée générale du 18 décembre 2024, le directoire a décidé de procéder au 1er tirage de l’augmentation de capital de BPCE SA, en date du 19 février 2025, pour un montant de 1,3 milliard d’euros afin de financer l’acquisition de Société Générale Equipment Finance (voir ci-dessus).

Par ailleurs, le 28 février 2025, un instrument de Tier 1 additionnel émis par BPCE et souscrit par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne a été remboursé.

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Assicurazioni Generali S.p.A. (“Generali”) et BPCE ont signé le

21 janvier 2025 un Protocole d’Accord (Memorandum of Understanding ou “MoU”) non contraignant visant à rassembler, dans une entreprise commune, les activités de gestion d’actifs de Generali Investments Holding (“GIH”) et de Natixis Investment Managers (NIM). BPCE (via Natixis IM) et GIH détiendraient chacun 50 % des activités combinées avec une gouvernance et un contrôle équilibrés. A l’avenir, la participation détenue dans la joint-venture serait comptabilisée par la méthode de la mise en équivalence, en raison du contrôle conjoint.

Les activités qui seraient apportées par NIM sont aujourd’hui englobées dans le secteur d’activité « Gestion d’actifs / AWM ».

La réalisation effective de l’opération dépendra de la signature des accords définitifs ainsi que de l’obtention des différentes autorisations réglementaires.

La signature du protocole d’accord est dans ce cadre sans impact sur les comptes consolidés au 30 juin 2025.

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Le Groupe BPCE a signé le 13 juin 2025 un Memorandum of Understanding initiant des négociations exclusives pour l’acquisition de la participation de 75 % du capital de Novo Banco, 4e banque portugaise, actuellement détenue par le fonds d’investissement Lone Star Funds.

L’État Portugais et le Fonds de résolution des banques portugaises ont annoncé par ailleurs être également disposés à céder leurs participations (respectivement 11,5 % et 13.5 %) au sein du capital de Novo Banco au Groupe BPCE.

Cette transaction, qui s’élèverait à un montant de l’ordre de 6,4 milliards d'euros (pour 100 % des titres) est la plus importante acquisition transfrontalière bancaire en zone euro depuis plus de 10 ans.

À l’issue de l’opération, le ratio de fonds propres CET1 du Groupe BPCE resterait supérieur à 15 %.

Après le Memorandum of Understanding signé le 13 juin 2025, un contrat d'acquisition des titres a été signé le 1er août 2025 avec Lone Star Funds.

La finalisation du projet est envisagée pour le premier semestre 2026.

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Aucun évènement postérieur à la clôture n'a été identifié.

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Les comptes consolidés de BPCE ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture.

Ce jeu résumé d’états financiers consolidés semestriels au 30 juin

2025       a      été     préparé       conformément      à     la      norme      IAS      34

« Information financière intermédiaire ». Ainsi, les notes présentées portent sur les éléments les plus significatifs du semestre et doivent donc être lues en liaison avec les états financiers consolidés du groupe au 31 décembre 2024.

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Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2024 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2025.

BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macrocouverture.

Les normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne et applicables pour la première fois à cet exercice n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

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Norme IFRS 18

La norme IFRS 18 « Présentation et informations à fournir dans les états financiers » remplacera la norme IAS 1 « Présentation des états financiers ». Elle a été publiée par l’IASB le 9 avril 2024. Sous réserve de son adoption par la Commission européenne, la norme IFRS 18 sera applicable au 1er janvier 2027 avec un comparatif au 1er janvier 2026. Une application anticipée est autorisée. BPCE ne prévoit pas d’application anticipée de la norme IFRS 18. L’analyse d’impact est en cours.

Amendement IFRS 9

L'IASB a publié, le 30 mai 2024, les amendements à IFRS 9

« Classement et évaluation des instruments financiers » (modifications d'IFRS 9 et d'IFRS 7) applicables au 1er janvier 2026. Ces amendements ont été adoptés par le règlement (UE) 2025/1047 de la Commission européenne du 27 mai 2025 modifiant le règlement (UE) 2023/1803 en ce qui concerne les normes internationales d’information financière IFRS 9 et IFRS 7. Ces amendements donnent des précisions sur le caractère basique des prêts, le classement des prêts sans recours et les titrisations. BPCE ne prévoit pas d’application anticipée des amendements IFRS 9. L’analyse d’impact est en cours.

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La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 30 juin 2025, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

•  la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 9) ;

•  le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie

(note 7.1) ;

•  le résultat des tests d’efficacité des relations de couverture ;

•  les provisions enregistrées au passif du bilan ;

•  les actifs et passifs d’assurance (note 8) ;

•  les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs ;

•  les incertitudes relatives aux traitements fiscaux portant sur les impôts sur le résultat (note 10) ;

•  les impôts différés ;

•  les tests de dépréciation des écarts d’acquisition ;

•  la                durée             des                 contrats        de                   location        à                      retenir           pour               la comptabilisation des droits d’utilisation et des passifs locatifs.

Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 2.5.1).

Le recours à des estimations et au jugement est également utilisé pour les activités du groupe pour estimer les risques climatiques et environnementaux. La gouvernance et les engagements pris sur ces risques sont présentés dans le document d’enregistrement universel du groupe au 31 décembre 2024 dans le chapitre 2 « Rapport de durabilité ». Les informations concernant l’effet et la prise en compte des risques climatiques sur la gestion du risque de crédit (note 7) sont présentées dans le chapitre 7.16 « Facteurs et gestion des risques – Risques environnementaux ». Le traitement comptable des principaux instruments financiers verts est présenté dans les notes 2.5, 5.5, 5.10, 5.11.2 du document d’enregistrement universel du groupe au 31 décembre 2024.

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Les risques liés au climat et à l’environnement constituent des facteurs de risques susceptibles d’affecter les principaux risques portés par BPCE (risque de crédit et de contrepartie, risque de marché, risques opérationnels, risques structurels de bilan, risques liés aux activités d’assurance, risque stratégique, risques juridiques et de conformité, risque de réputation).

Les risques climatiques et environnementaux incluent les risques physiques et les risques de transition :

-  les risques physiques résultent des dommages directement causés aux personnes et aux biens par les événements liés aux évolutions du climat et de l’environnement. Ils peuvent être liés à des évènements aigus, liés à des conditions extrêmes circonscrites dans le temps et l’espace (tels que les canicules, les glissements de terrain, les inondations, les gelées tardives, les incendies, les tempêtes, les situations de stress hydrique ou de pollution de l’air, de l’eau ou des sols), ou à des évènements chroniques à caractère plus progressif (comme les modifications du régime des précipitations, la hausse du niveau des mers et des températures moyennes, la perte de biodiversité,

l’épuisement des ressources naturelles),

-  les risques de transition résultent de l’ajustement des acteurs économiques et des parties prenantes à la transition vers une économie bas-carbone et plus respectueuse des équilibres environnementaux. Ces ajustements se traduisent notamment par des évolutions réglementaires, technologiques ou socio-démographiques.

Ces risques sont susceptibles d’avoir des impacts significatifs sur la situation financière des contreparties et sur les actifs auxquels BPCE est exposé, notamment au travers de ses activités de financement, d’investissement ou d’assurance, ainsi que de ses activités propres. Ces impacts peuvent être directs (dommages aux personnes, destruction totale ou partielle, ou indisponibilité des actifs économiques, baisse des rendements et de la productivité, actifs échoués, coûts de mise en conformité réglementaire, etc.) ou indirects au travers des effets sur l’environnement macro-économique (attractivité relative des zones géographiques et des secteurs d’activité, évolution des politiques monétaires et fiscales, changements sociaux, etc.).

BPCE intègre les risques climatiques et environnementaux dans son dispositif de supervision des risques et développe progressivement des méthodes et des outils d’identification, d’évaluation, de suivi et de gestion de ces risques. La mise en œuvre de ce dispositif est décrite dans la section 6.16 « Risques Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance ».

En particulier, BPCE prend en compte le risque physique dans l’évaluation interne de son besoin en capital (processus ICAAP) par application de scénarios adverses sur les aléas sécheresse (impactant différents secteurs économiques comme l’agriculture et la construction) et inondation (sur le portefeuille immobilier). Le risque de transition est également évalué au travers de la quantification de l'impact d'un scénario de transition ordonnée limitant le réchauffement climatique. Enfin, des travaux ont été réalisés afin d’intégrer ce risque sur les portefeuilles immobiliers des particuliers dans la quantification du capital économique de l’ICAAP 2025 spécifiquement en lien avec une évolution défavorable de la réglementation DPE, puis complété par un addon sur les portefeuilles ne disposant pas, à ce stade, d’un modèle d’évaluation économique spécifique.

Par ailleurs, certains établissements de BPCE comptabilisent des dépréciations au titre des effets des risques physiques et de transition sur le risque de crédit. Ces dépréciations ont été définies par les établissements selon les spécificités propres à leur portefeuille d’expositions crédit, du point de vue géographique et sectoriel, lorsque le risque a été localement évalué comme matériel. Des réflexions sont également engagées à l’échelle de BPCE pour harmoniser la prise en compte des risques climatiques et environnementaux dans la politique de provisionnement.

La prise en compte des risques climatiques et environnementaux dans les états financiers de BPCE bénéficiera de l’amélioration progressive du dispositif de supervision des risques ESG. En particulier, des travaux sont en cours en vue de déployer une notation des risques ESG au niveau client et une évaluation à l’actif des risques physiques sur le portefeuille immobilier résidentiel en France, ainsi que de développer et formaliser les scénarios et les méthodologies de test de résistance à utiliser sur les risques physiques et de transition.

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En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation no 2022-01 du 8 avril 2022 de l’Autorité des Normes Comptables.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2024. Les états financiers consolidés du groupe au 30 juin 2025 ont été arrêtés par le directoire du 4 août 2025.

Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en millions d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes.

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Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent.

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La norme IFRS 9 est applicable à BPCE.

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Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model).



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Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion.

La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes.

À titre d’exemple, peuvent être cités :

•  la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ;

•  les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ;

•  la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ;

•  la fréquence, le volume et le motif de ventes.

Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille.

La norme retient trois modèles de gestion :

•  un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention

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est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants :

− les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit, − les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus, − les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes).

Pour BPCE, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de Grande Clientèle et Solutions et Expertises Financières ;

•  un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »).

BPCE applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte ;

•  un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de Grande Clientèle.

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Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l’actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale.

Le principal est défini comme la juste valeur de l’actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l’argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation.

Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d’intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l’instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. À titre d’exemple :

•  les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie. Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique ;

•  les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts). Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative (benchmark test) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée ;

•  les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable.

Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets À qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la Caisse des Dépôts et Consignations.

Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel (mismatch) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable.

Les actifs financiers non basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales.

Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche.

Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garantie, appel de marge, etc.), rehaussements apportés.

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Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat.

Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes :

•  l’actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l’objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels ; et

•  les termes contractuels de l’actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme.

Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s’il répond aux deux conditions suivantes :

•  l’actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l’objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d’actifs financiers ; et

•  les termes contractuels de l’actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme.

Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat.

Les financements au travers d’émissions de produits financiers verts ou de placements dans de tels produits sont comptabilisés en coût amorti sauf s’ils sont détenus dans le cadre d’une activité de cession à court terme.

Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. #&&&!!%&

La règle générale est l’évaluation des passifs financiers au coût amorti, sauf pour les passifs encourus à des fins de transaction (trading liabilities) et les passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer à la juste valeur selon l’option juste valeur.

En date de comptabilisation initiale, les principes de comptabilisation décrits pour les actifs financiers s’appliquent à l’identique aux passifs financiers, à ce titre :

-  Les passifs financiers classés comme étant ultérieurement évalués au coût amorti sont comptabilisés à la juste valeur minorée ou majorée des coûts de transaction ;

-  Les passifs financiers à la juste valeur par résultat sont comptabilisés à la juste valeur et les coûts de transaction associés seront comptabilisés directement au compte de résultat.

Si un passif financier est désigné comme étant évalué à la juste valeur par le biais du résultat alors :

-  Le montant de la variation de la juste valeur attribuable aux variations du risque de crédit du passif (i.e. le spread émetteur) est à présenter en capitaux propres excepté si cet enregistrement aurait pour conséquence de créer ou accroitre une non-concordance comptable au niveau du résultat (la détermination de cette non-concordance se fait lors de la comptabilisation initiale et n’est pas révisée par la suite). Les montants inscrits en capitaux propres ne sont pas, par la suite, recyclés en résultat ;

-  Le reste de la variation de la juste valeur du passif financier est présenté en résultat.

imagePour le traitement des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation, le gain ou la perte résultant de la différence entre les flux de trésorerie d’origine et les flux de trésorerie modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat.

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Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

•  seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ;

•  les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

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Les principales évolutions du périmètre de consolidation au cours du premier semestre 2025 sont les suivantes :

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•  Diminution du taux de détention de de Swile suite augmentation de capital souscrite par le hors groupe

•  Augmentation du taux de détention de Natixis IM dans le fonds Sayles Sakorum Long Short Growth Equity

•  Augmentation du taux de détention de Natixis IM dans le fonds Loomis Sayles Global Allocation

•  Augmentation du taux de détention des entités Solomon Partners, LP et Solomon Partners Securities Company LLC suite à l'exercice d'options de ventes

•  Augmentation du taux de détention de Dorval Asset Management suite à une augmentation de capital et au rachat des parts sociales hors groupe

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•  acquisition à la Société Générale et consolidation par intégration globale des entités suivantes : BPCE Equipment Solutions SA ; GEFA Bank GMBH ; BPCE Equipment Solutions BENELUX B.V ;

BPCE Equipment Solutions BRASIL S.A ARRENDAMENTO ; BPCE Equipment Solutions CHINA CO .LTD ; BPCE Equipment

Solutions HUNGARY LTD. - BPCE Equipment Solutions MAGYARORSZAG KFT ; BPCE Equipment Solutions Iberia E.F.C., S.A ; BPCE Equipment Finance Italia S.P.A ; FRAER

Leasing SPA ; BPCE Equipment Solutions Italia S.P.A ; BPCE

Equipment Solutions Polska Sp.zO.O.; BPCE Equipment Solutions Schweiz AG ; BPCE Equipment Solutions UK Ltd ;

BPCE Equipment Solutions USA Corp ; Philips Medical Capital France ; Philips Medical Capital GmbH

•  consolidation, suite au dépassement des seuils, par intégration globale de BPCE Germany Holding GmBh

•  consolidation, suite au dépassement des seuils, par intégration globale de BPCE Equipment Solutions SA (ex Milla)

•  consolidation, suite au dépassement des seuils, par intégration globale de Portdalon

•  consolidation, suite au dépassement des seuils, par intégration globale de SOCFIM Investissement

•  consolidation, suite au dépashsement des seuils, par intégration globale d'Estreem (ex Partecis)

•  acquisition et consolidation par mise en équivalence de FINANCIERE DE COURCELLES

•  consolidation, suite au dépassement des seuils, par intégration globale du fonds DNCA QUADRO

•  création et consolidation par intégration globale de AEW TAPT GP, LLC

•  création et consolidation par intégration globale de AEW EHF LUX GP SARL

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•  consolidation, suite au dépassement des seuils, par intégration globale de MIROVA FUNDS - MIROVA EUROPE SUSTAINABLE EQUITY FUND

•  consolidation, suite au dépassement des seuils, par intégration globale de VEGA COURT TERME DYNAMIQUE

•  consolidation, suite au dépassement des seuils, par intégration globale de DNCA Strategic Resources

•  création et consolidation par intégration globale de BPCE DEMETER PENTA FCT

•  Acquisition et consolidation par mise en équivalence de Cozynergy holding

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•  liquidation de NATIXIS STRUCTURED PRODUCTS LTD

•  cession de MV CREDIT LIMITED

•  cession de MV CREDIT LLP

•  cession de MV CREDIT EURO CLO III

•  cession de MV CREDIT SARL

•  cession de MV CREDIT CLO EQUITY SARL

•  cession de MV CREDIT SARL, SUCCURSALE FRANCE

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•  déconsolidation de l’entité THEMATICS AI AND ROBOTICS FUND suite au passage sous les seuils,

•  liquidation de ONEY MAGYARORSZAG Zrt.

•  déconsolidation de l’entité NATIXIS TRUST suite au passage sous les seuils,

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•  fusion-absorption de SGEF SA par Milla, suivie d'un changement de nom de la société Milla en BPCE Equipment Solution SA au premier trimestre,

•  fusion-absorption         de                   HSBC              EPARGNE      ENTREPRISE                        par

NATIXIS Interepargne au premier trimestre.


En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Valeur nette à l'ouverture

656

626

Acquisitions (1)

110

1

Cessions

( 1)

Écarts de conversion

( 201)

102

Autres mouvements (2)

( 72)

VALEUR NETTE À LA CLÔTURE

565

656

Au 30 juin 2025, le montant des écarts d’acquisition en valeur brute s’élève à 4 099 millions d’euros et le montant cumulé des pertes de valeur s’élève à - 534 millions d’euros.

Certains écarts d’acquisition constatés aux États-Unis donnent lieu à un amortissement fiscal sur 15 ans à l’origine d’une

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différence entre la valeur comptable et la valeur fiscale de l’écart d’acquisition. Cette différence de traitement génère un impôt différé passif de 325 millions d’euros au 30 juin 2025 contre 367 millions d’euros au 31 décembre 2024.

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Solutions Expertises Financières (1)(2)

187

89

Assurance (2)

105

93

dont CEGC

12

0

Banque de proximité et Assurance

292

182

Gestion d'actifs et de Fortune (3)

136

325

Banque de Grande Clientèle

138

151

TOTAL DES ÉCARTS D'ACQUISITION

565

656

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(1)  Acquisition au T1-25 des entités SGEF (+ 110 millions d'euros d'écart d'acquisition).

(2)  Correspond au 31 décembre 2024 au reclassement sur la ligne actifs destinés à être cédés de l'écart d'acquisition des entités MV Credit pour - 72 millions d'euros.

Valeur nette comptable

(1)  Dont + 110 millions d'euros constatés lors de l'acquisition des entités SGEF.

(2)  Reclassement de l'entité CEGC de l'UGT SEF vers l'UGT Assurance.

(3)  Dont - 188 millions d'euros d'impact de conversion.


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Le Produit Net Bancaire (PNB) regroupe :

•  les produits et charges d’intérêts ;

•  les commissions ;

•  les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat ;

•  les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres ;

•  les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’instruments financiers au coût amorti ;

•  le produit net des activités d’assurance ;

•  les produits et charges des autres activités.

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Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre, les dettes subordonnées ainsi que les passifs locatifs. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat).

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

Les intérêts négatifs sont présentés de la manière suivante :

•  un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB ;

•  un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB.

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Produits d'intérêt

Charges d'intérêt

Net

Produits d'intérêt

Charges d'intérêt

Net

Prêts/emprunts sur les établissements de crédit

5 217

(2 675)

2 543

7 033

(3 800)

3 233

Prêts/emprunts sur la clientèle

3 879

(1 230)

2 649

3 988

(1 385)

2 603

Obligations et autres titres de dettes détenus/émis

257

(4 171)

(3 915)

304

(4 793)

(4 489)

Dettes subordonnées

(357)

(357)

(404)

(404)

Passifs locatifs

(15)

(15)

(10)

(10)

Total actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement)

9 353

(8 447)

905

11 326

(10 393)

933

Opérations de location-financement

496

///

496

341

///

341

Titres de dettes

158

158

146

146

Autres

6

6

20

20

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

164

164

166

166

Total des actifs et passifs financiers au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres (1)

10 013

(8 447)

1 566

11 833

(10 393)

1 440

Actifs financiers non basiques non détenus à des fins de transaction

84

84

40

40

Instruments dérivés de couverture

4 196

(4 650)

(454)

4 665

(5 370)

(705)

Instruments dérivés de couverture économique

1 657

(1 485)

172

2 719

(2 474)

245

Autres produits et charges d'intérêt

2

(39)

(37)

2

(32)

(30)

TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES D'INTÉRÊT

15 951

(14 621)

1 330

19 259

(18 269)

990

(1)  Les produits d’intérêts relatifs à des actifs financiers comportant un risque de crédit avéré (S3) s’élèvent à 109 millions d’euros au 1er semestre 2025, intégralement sur des actifs financiers au coût amorti, versus 116 millions d’euros au 1er semestre 2024.

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En application de la norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients », la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La démarche de comptabilisation du revenu s’effectue en cinq étapes :

•  identification des contrats avec les clients ;

•  identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ;

•  détermination du prix de la transaction dans son ensemble ;

•  allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ;

•  comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites.

Cette approche s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IFRS 16), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 17) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu.

Eu égard aux activités du groupe, sont principalement concernés par cette méthode :

•  les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière ;

•  les produits des autres activités (cf. note 4.6), notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location.

Il en ressort donc que les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte

important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

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Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

•  les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

•  les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

•  les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

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En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

29

(56)

(27)

27

(57)

(30)

Opérations avec la clientèle

614

(8)

606

592

(13)

579

Prestation de services financiers

139

(290)

(150)

128

(262)

(134)

Vente de produits d'assurance vie

59

///

59

61

///

61

Moyens de paiement

298

(33)

265

309

(45)

264

Opérations sur titres

121

(95)

25

93

(130)

(37)

Activités de fiducie (1)

1 876

1 876

1 805

1 805

Opérations sur instruments financiers et de hors bilan

Autres commissions

106

(117)

(12)

79

70

(91)

6

(12)

76

108

(19)

90

TOTAL DES COMMISSIONS

3 350

(618)

2 732

3 164

(592)

2 572

(1)  Dont commissions de performance pour 32 millions d’euros (dont 31 millions d’euros pour la zone Europe) au 1er semestre 2025 contre 27 millions d’euros (dont 24 millions d’euros pour la zone Europe) au 1er semestre 2024.



  +37<8>9/;=/<7/=<./<37<=;>6/7=<037+7-3/;<G5+4><=/?+5/>;9+;;I<>5=+=
#;37-39/< -869=+,5/<

Le poste « Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Gains ou pertes nets sur instruments de dettes

(1)

9

Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes)

67

52

TOTAL DES GAINS ET PERTES SUR LES ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR CAPITAUX PROPRES

66

61

Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macrocouvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat (1)

2 936

1 096

Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option

(1 861)

(135)

Résultats sur opérations de couverture

4

42

Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH)

(1)

(6)

Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH)

5

48

Variation de la couverture de juste valeur

1 178

72

Variation de l'élément couvert

(1 173)

(24)

Résultats sur opérations de change

214

228

TOTAL DES GAINS OU PERTES NETS DES INSTRUMENTS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT

1 293

1 231

(1) La ligne « Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat » inclut sur le premier semestre 2025 : • un ajustement de valeur constaté sur la valorisation passive des dérivés au titre du risque de crédit propre (DVA) de + 0,3 million d’euros (produit) contre une charge de - 7 millions d’euros au 1er semestre 2024 ;

• par ailleurs, l’ajustement de valeur concernant l’évaluation du risque de contrepartie (CVA) des actifs financiers est de + 5 millions d’euros (produit) contre une charge de - 16 millions d’euros au 1er semestre 2024 ; • l’ajustement du coût de financement (« Funding Valuation Adjustment » FVA) inclus dans la valorisation des dérivés non collatéralisés ou imparfaitement collatéralisés est également enregistré sur cette ligne pour un montant de + 49 millions d’euros (produit) contre - 30 millions d’euros (charge) au 1er semestre 2024.

   +37<8>9/;=/<7/=<./<37<=;>6/7=<037+7-3/;<G5+4><=/?+5/>;9+;-+93=+>@9;89;/<
#;37-39/< -869=+,5/<

Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent :

•  les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat ;

•  les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement.

Les variations de valeur des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables regroupent :

•  les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts ;

•  les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres décomptabilisés ;

•  les dépréciations/reprises comptabilisées en coût du risque ;

•  les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Gains

Pertes

Net

Gains

Pertes

Net

Prêts ou créances sur les établissements de crédit

5

(3)

3

0

(0)

0

Prêts ou créances sur la clientèle

5

(7)

(3)

4

(8)

(4)

Gains et pertes sur les actifs financiers au coût amorti

11

(10)

0

4

(8)

(4)

Dettes envers les établissements de crédit

2

1

3

(0)

2

Dettes représentées par un titre

0

(4)

(4)

0

(5)

(5)

Gains et pertes sur les passifs financiers au coût amorti

2

(5)

(3)

3

(5)

(2)

TOTAL DES GAINS OU PERTES SUR INSTRUMENTS FINANCIERS AU COUT AMORTI

13

(15)

(2)

7

(13)

(6)

image  +37<8>9/;=/<7/=<;I<>5=+7=./5+.I-869=+,353<+=387.N37<=;>6/7=<037+7-3/;< +>-8L=+68;=3
#;37-39/< -869=+,5/<

Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’instruments financiers au coût amorti (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti.

  #;8.>3=</=-2+;1/<./<+>=;/<+-=3?3=I<
#;37-39/< -869=+,5/<

Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment :

•  les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

•  les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

•  les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

      Produits           Charges

Net

       Produits            Charges

Net

Produits et charges sur activités immobilières

(1)

(1)

2

2

Produits et charges sur opérations de location

             290                  (231)

60

             215                  (185)

30

Produits et charges sur immeubles de placement

                3                        (2)

1

                 7                       (2)

5

Autres produits et charges

             556                  (112)

444

             578                  (128)

450

TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES DES AUTRES ACTIVITÉS

             849                  (346)

503

             801                  (315)

487

Les produits et charges des activités d’assurance sont présentés en note 8.1.


  2+;1/<1I7I;+5/<.N/@9583=+=387
#;37-39/< -869=+,5/<

Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Charges de personnel (1)

(3 046)

(2 809)

Impôts, taxes et contributions réglementaires (2)

(191)

(114)

Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation

(1 325)

(1 242)

Autres frais administratifs (2)

(1 516)

(1 357)

Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles (1)

(283)

(274)

Montants attribués aux frais d'acquisition nets d'amortissement

22

21

Total des frais généraux par nature (1)

(4 824)

(4 418)

Frais généraux afférents aux activités d'assurance attribuables (3)

(254)

(229)

TOTAL DES FRAIS GÉNÉRAUX HORS PNB (4)

(4 570)

(4 190)

dont charges générales d'exploitation

(4 301)

(3 933)

dont dotations nettes aux amortissements et aux provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles

(269)

(257)

(1)  Incluant la totalité des frais généraux par nature de l’ensemble des activités du groupe, y compris la totalité des frais généraux de l’activité d’assurance présentées en note 8.1.8.

(2)  Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour lequel nous n'avons aucune charge depuis 2024 et la TSC (Taxe de Soutien aux Collectivités) pour un montant de 9 millions d’euros au 1er semestre 2025 (contre 8 millions d’euros au 1er semestre 2024).

(3)  Les charges attribuables sont déduites du total des frais généraux et présentées en PNB conformément à IFRS 17 et la recommandation ANC 2022-01.

(4)  Les charges générales d'exploitation incluent 123 millions d'euros de coûts de transformation et restructuration au 1er semestre 2025 (contre 29 millions d'euros au 1er semestre 2024).

Contributions aux mécanismes de résolution bancaire

Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution (FGDR) ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par le groupe à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 41 millions d’euros. Les cotisations cumulées (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 7 millions d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 33 millions d’euros au 30 juin 2025.

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de Surveillance Unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de résolution unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre de mesures de résolution.

Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de résolution unique a déterminé les contributions au Fonds de résolution unique pour l’année 2025. La cible des fonds à collecter pour le fonds de résolution était atteinte au 30 juin 2025. Le montant des contributions versées par le groupe est nul en 2025 tant pour la part passant en charge que pour la part sous la forme d’engagement de paiement irrévocable (EPI) garantis par des dépôts espèces inscrits à l’actif du bilan. Des contributions pourront toutefois être appelées à l’avenir en fonction notamment de l’évolution des dépôts couverts et de l’utilisation éventuelle du fonds. La part des EPI correspond à 15 % des appels de fonds garantis par des dépôts espèces jusqu’en 2022 et 22,5 % pour la contribution 2023). Ces dépôts sont rémunérés à €ster - 20 bp depuis le 1er mai 2023. Le cumul du collatéral en garantie inscrit à l’actif du bilan s’élève à 429 millions d’euros au 30 juin 2025. Il est comptabilisé au coût amorti à l’actif du bilan sur la ligne « Comptes de régularisation et actifs divers » et ne fait pas l’objet de dépréciations au 30 juin 2025. Les engagements au titre des EPI ne font pas l'objet de provision au passif. En effet, les conditions d’utilisation des ressources du FRU, et donc d’appel des engagements de paiement irrévocables, sont strictement encadrées par la réglementation. Ces ressources ne peuvent être appelées qu’en cas de procédure de résolution d’un établissement et après une intervention à hauteur d’un minimum de 8 % du total des passifs par les actionnaires et les détenteurs d'instruments de fonds propres pertinents et d'autres engagements utilisables au titre du renflouement interne. De plus, la contribution du FRU ne doit pas excéder 5 % du total des passifs de l'établissement soumis à une procédure de résolution.

#;37-39/< -869=+,5/<

Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

(0)

4

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

(1)

(9)

TOTAL DES GAINS OU PERTES SUR AUTRES ACTIFS

(1)

(5)

#;37-39/< -869=+,5/<

Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques.

Les critères de classement des actifs financiers sont décrits en note 2.5.1.

Date d’enregistrement des titres

Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

Les opérations de cession temporaire de titres sont également comptabilisées en date de règlement livraison.

Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux.

En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers.

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  -=30<037+7-3/;<G5+4><=/?+5/>;9+;;I<>5=+=

#;37-39/< -869=+,5/<

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont :

•  les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-àdire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ;

•  les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions

d’application de cette option sont décrites ci-dessus ;

•  les instruments de dettes non basiques ;

•  les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction).

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ».

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe.

Actifs à la juste valeur par résultat sur option

La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est réservée uniquement dans le cas d’une élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie.

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe.

En millions d'euros

30/06/20

25

31/12/2024

Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat

Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option (3)

Total

Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat

Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option (3)

Total

Actifs financiers relevant d'une activité de transaction

Autres actifs financiers (1)(2)

Actifs financiers relevant d'une activité de transaction

Autres actifs financiers (1)(2)

Effets publics et valeurs assimilées

20 163

20 163

10 689

10 689

Obligations et autres titres de dettes

7 998

3 295

11 293

6 489

3 247

9 736

Titres de dettes

28 160

3 295

31 456

17 178

3 247

20 425

Prêts aux établissements de crédit (hors opérations de pension)

75

75

77

77

Prêts à la clientèle (hors opérations de pension)

5 370

2 634

8 004

5 432

2 739

8 170

Opérations de pension (4)

87 561

87 561

83 776

83 776

Prêts

93 006

2 634

95 640

89 285

2 739

92 023

Instruments de capitaux propres

36 231

1 010

///

37 241

36 540

1 012

///

37 553

Dérivés de transaction (4)

57 732

///

///

57 732

59 241

///

///

59 241

Dépôts de garantie versés

12 986

///

///

12 986

11 731

///

///

11 731

TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS

À LA JUSTE VALEUR PAR

RÉSULTAT

228 116

6 939

235 055

213 975

6 998

220 973

(1)  Inclut les actifs non basiques qui ne relèvent pas d’une activité de transaction dont les parts d’OPCVM ou de FCPR présentés au sein des obligations et autres titres de dettes pour un montant de 2 858 millions d’euros au 30 juin 2025 contre 2 931 millions d’euros au 31 décembre 2024). Les prêts à la clientèle comprennent notamment certains contrats de prêts non basiques. Cette catégorie inclut également les instruments de capitaux propres pour lesquels il n’a pas été fait le choix de les évaluer par capitaux propres pour un montant de 1 010 millions d’euros au 30 juin 2025 contre 1 012 millions d’euros au 31 décembre 2024.

(2)  Les critères de classement des actifs financiers en juste valeur par le résultat en raison du non-respect du critère SPPI retenus par le groupe sont communiqués en note 2.5.1.

(3)  Uniquement dans le cas d’une « non-concordance comptable ».

(4)  Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (cf. note 5.13.1)assifs financiers à la juste valeur par résultat.

#;37-39/< -869=+,5/<

Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus.

Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté.

Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat », à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers ayant fait l’objet d’une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transféré directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres.

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable

L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie.

Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance

L’option s’applique dans le cas de passifs gérés et évalués à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

image

   Au passif, le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés.

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Passifs financiers émis à des fins de transaction

Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option

Total

Passifs financiers émis à des fins de transaction

Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option

Total

Ventes à découvert

24 384

///

24 384

21 477

///

21 477

Dérivés de transaction (1)

47 647

///

47 647

49 868

///

49 868

Comptes à terme et emprunts interbancaires

497

497

167

167

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

901

901

387

387

Dettes représentées par un titre non subordonnées

40 611

40 611

2

36 583

36 585

Opérations de pension (1)

108 879

///

108 879

100 420

///

100 420

Dépôts de garantie reçus

12 469

///

12 469

12 826

///

12 826

Autres

///

6 322

6 322

///

6 408

6 408

TOTAL DES PASSIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT

193 379

48 331

241 710

184 593

43 545

228 138

               (1) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (cf. note 5.13.2).

Ces passifs sont valorisés en juste valeur à la date d’arrêté avec enregistrement de la variation de valeur, coupon inclus, dans le poste du compte de résultat « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des variations de juste valeur attribuables au risque de crédit propre associé aux passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat, comptabilisées dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers ayant fait l’objet d’une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat » en application de la norme IFRS 9.

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#;37-39/< -869=+,5/<

Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 9.

Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 5.3 – Actifs au coût amorti.

Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 9.

La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciation.

En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres.

Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » (note 4.4).

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Prêts et créances

75

119

Titres de dettes

14 537

13 796

Actions et autres titres de capitaux propres (1)

2 080

2 082

ACTIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR PAR CAPITAUX PROPRES

16 693

15 997

Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues (2)

(6)

(21)

Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (avant impôts)

40

(40)

•    Instruments de dettes

(108)

(141)

•  Instruments de capitaux propres

148

101

#;37-39/< -869=+,5/<

Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être :

•  des titres de participation ;

•  des actions et autres titres de capitaux propres.

Lors de la comptabilisation initiale, les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction.

Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l’instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI).

Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d’exercices ultérieurs (OCI non recyclables).

Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies.

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Juste valeur

Dividendes comptabilisés sur la période

Décomptabilisation sur la période

Juste valeur

Dividendes comptabilisés sur la période

Décomptabilisation sur la période

Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période

Profit ou perte

Juste valeur à cumulé à la la date de date de cession cession

Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période

Juste valeur à                        Profit ou perte la date de         cumulé à la cession date de cession

Titres de participation

1 999

64

              (5)                          (5)

1 974

96

              11                       (19)

Actions et autres titres de capitaux propres

81

1

1

108

1

0

TOTAL

2 081

66

              (4)                         (5)

2 082

97

              11                       (19)

(1)  imageLes actions et autres titres de capitaux propres comprennent les participations stratégiques et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres n’ayant pas vocation à être cédés, un classement parmi les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de titres.

(2)  Détail présenté dans la note 7.1.2.2.

!&'%( !'&#'(*#%"#%&E&!E&"  E'!'C(&')(%#% #'(*#%"#%&

Les titres de participation comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation.

Le montant cumulé des variations de juste valeur reclassé dans la composante « Réserves consolidées » durant la période concerne principalement des liquidations de titres non consolidés est de - 5 millions d'euros au 30 juin 2025, contre - 19 millions d’euros au 31 décembre 2024.


 -=30<+>-8L=+68;=3

#;37-39/< -869=+,5/<

Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1.

Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations.

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts et diminuée des produits directement attribuables, selon le cas, à la mise en place du crédit ou à l’émission.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

Lors des arrêtés ultérieurs, ces actifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à la mise en place des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

Prêts Garantis par l’État

Le Prêt Garanti par l’État (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi no 2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Économie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’État aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le dispositif a pris fin au 30 juin 2022.

Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’État.

Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’État à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’État couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’État pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit.

La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6 % du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché.

Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’État sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Économie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer.

Compte tenu de ces caractéristiques, les PGE répondent aux critères de prêts basiques (cf. note 2.5.1). Ils sont comptabilisés dans la catégorie « coût amorti » puisqu’ils sont détenus dans un modèle de gestion de collecte dont l’objectif est de détenir les prêts pour en collecter les flux de trésorerie (cf. note 2.5.1). Lors des arrêtés ultérieurs, ils seront évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

Concernant la garantie de l’État, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit par BPCE à l’État est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d’intérêt.

Un PGE octroyé à une contrepartie considérée douteuse à l’initiation (Statut 3) est classé en POCI (Purchased or

Originated Credit Impaired).

Toutefois, l’octroi d’un PGE à une contrepartie donnée ne constitue pas à lui seul un critère de dégradation du risque, devant conduire à un passage en Statut 2 ou 3 des autres encours de cette contrepartie.

Le PGE Résilience, ouvert au 6 avril 2022, est un complément de PGE pour les entreprises impactées par les conséquences du conflit en Ukraine (notamment pour des entreprises qui seraient au – ou proches du – plafond des 25 % du PGE). Le plafond autorisé est de 15 % du chiffre d’affaires moyen des trois derniers exercices comptables, ou les deux derniers exercices si elles ne disposent que de deux exercices comptables ou le dernier exercice si elles ne disposent que d’un exercice comptable, ou calculé comme le chiffre d’affaires annualisé par projection linéaire à partir du chiffre d’affaires réalisé à date si elles ne disposent d’aucun exercice comptable clos. Hormis pour son montant, soumis au nouveau plafond de 15 % du chiffre d’affaires, ce PGE complémentaire prendra la même forme que les PGE instaurés au début de la crise sanitaire : même durée maximale (jusqu’à 6 ans), même période minimale de franchise de remboursement (12 mois), même quotité garantie et prime de garantie. Ce PGE Résilience est entièrement cumulable avec le ou les PGE éventuellement obtenu(s) ou à obtenir initialement jusqu’au 30 juin 2022. Ce dispositif a pris fin au 31 décembre 2023.


Renégociations et restructurations

Lorsque des contrats font l’objet de modifications, la norme IFRS 9 requiert l’identification des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Le profit ou la perte résultant de la modification d’un contrat est comptabilisé en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier est alors recalculée pour être égale à la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif initial, des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas.

Les encours « restructurés » correspondent aux financements ayant fait l’objet d’aménagements constituant une concession lorsque ces aménagements sont conclus avec des débiteurs faisant face ou sur le point de faire face à des difficultés financières. Les encours « restructurés » résultent donc de la combinaison d’une concession et de difficultés financières.

Les aménagements visés par les « restructurations » doivent apporter une situation plus avantageuse au débiteur (ex : suspension d’échéance d’intérêt ou de principal, prorogation d’échéance, etc.) et sont matérialisés par la mise en place d’avenants modifiant les termes d’un contrat existant ou par le refinancement total ou partiel d’un prêt existant.

La difficulté financière est déterminée en observant un certain nombre de critères tels que l’existence d’impayés de plus de 30 jours ou la présence d’une note sensible. La mise en place d’une « restructuration » n’implique pas nécessairement le classement de la contrepartie concernée par le réaménagement dans la catégorie des défauts bâlois. Le classement en défaut de la contrepartie dépend du résultat du test de viabilité réalisé lors de la restructuration de la contrepartie.

En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit avéré, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. En l’absence de significativité de la décote, le TIE du prêt restructuré est ajusté et aucune décote n’est constatée.

Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) quand il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements.

Lorsque la restructuration est substantielle (par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur. La différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée. Elle est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs.

Les moratoires accordés de manière générale aux entreprises et visant à répondre à des difficultés de trésorerie temporaires liées à la crise du Covid-19, sont venus modifier les échéanciers de remboursement de ces créances sans en modifier substantiellement leurs caractéristiques. Ces créances sont donc modifiées sans être décomptabilisées. De plus, l’octroi de cet aménagement ne constitue pas en lui-même un indicateur de difficulté financière desdites entreprises.

Frais et commissions

Les coûts directement attribuables à la mise en place des prêts sont des coûts externes qui consistent essentiellement en commissions versées à des tiers telles que les commissions aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

Date d’enregistrement

Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison.

En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers.

Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison.

image

 '3=;/<+>-8L=+68;=3

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Effets publics et valeurs assimilées

3 953

3 708

Obligations et autres titres de dettes

6 770

7 005

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

(245)

(245)

TOTAL DES TITRES AU COÛT AMORTI

10 478

10 468

La juste valeur des titres au coût amorti est présentée en note 9.

La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1.

#;J=</=-;I+7-/<<>;5/<I=+,53<</6/7=<./-;I.3=/=+<<3635I<+>-8L=+68;=3

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Comptes ordinaires débiteurs (1)

5 306

5 121

Opérations de pension

887

397

Comptes et prêts (2)

252 973

247 944

Autres prêts ou créances sur établissements de crédit et assimilés

153

148

Dépôts de garantie versés

1 900

1 927

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

(28)

(27)

TOTAL DES PRÊTS ET CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT (3)

261 191

255 510

(1)   L'impact de l'entrée des entités de BPCE Equipment Solutions s'élève à 630 millions d'euros.

(2)   Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 635 millions d’euros au 30 juin 2025 contre 630 millions d’euros au 31 décembre 2024.

(3)   Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 250 294 millions d’euros au 30 juin 2025 (245 303 millions d’euros au 31 décembre 2024).

La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit et assimilés est présentée en note 9.

La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1.

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Comptes ordinaires débiteurs

986

137

Autres concours à la clientèle

944

539

Prêts à la clientèle financière

055

453

Crédits de trésorerie (1)

313

935

Crédits à l'équipement (2)

256

362

Crédits au logement

797

139

Crédits à l'exportation

351

642

Opérations de pension

746

504

Opérations de location-financement (2)

299

068

Prêts subordonnés

(22)

(31)

Autres crédits

149

467

Autres prêts ou créances sur la clientèle

994

902

Dépôts de garantie versés

685

848

Prêts et créances bruts sur la clientèle

609

426

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

(2 960)

(2 835)

TOTAL DES PRÊTS ET CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE

649

591

image#;J=</=-;I+7-/<<>;5+-53/7=H5/+>-8L=+68;=3

(1)  Les Prêts Garantis par l’État (PGE) sont présentés au sein des crédits de trésorerie et s'élèvent à 1 milliard d'euros au 30 juin 2025.

(2)  L'impact de l'entrée des entités BPCE Equipment Solutions s'élève à 5 732 millions d'euros sur les crédits à l'équipement et à 7 799 millions d'euros sur les opérations de location-financement.

Les encours de financements verts sont détaillés dans le chapitre 2 « Rapport de durabilité » (Partie 2 – Informations environnementales) du document d’enregistrement universel au 31 décembre 2024.

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 9.

La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1.

  869=/<./;I1>5+;3<+=387/=+-=30<.3?/;<

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Comptes d'encaissement

253

397

Charges constatées d'avance

646

524

Produits à recevoir

435

366

Autres comptes de régularisation

4 278

4 009

Comptes de régularisation - actif

5 612

5 296

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

190

194

Débiteurs divers

4 566

4 437

Actifs divers

4 756

4 631

TOTAL DES COMPTES DE RÉGULARISATION ET ACTIFS DIVERS

10 368

9 927

 -=30<787-8>;+7=<./<=37I<GJ=;/-I.I</=./==/<53I/<

#;37-39/<-869=+,5/<

En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IFRS 9.

Un actif (ou un groupe d’actifs) non courant est destiné à être cédé lorsque sa valeur comptable est recouvrée par le biais d’une transaction de vente. Cet actif (ou groupe d’actifs) doit être disponible immédiatement en vue de la vente et il doit être hautement probable que cette vente intervienne dans les douze mois.

Au 31 décembre 2024, les postes « Actifs non courants destinés à être cédés » et « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés » portent sur les actifs et passifs de « MV Credit »,filiale de Natixis Investment Managers qui a été cédée le 31 janvier 2025 à la société d'investissement américaine Clearlake Capital Group.

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

0

322

Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti

0

18

Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti

0

1

Actifs d'impôts différés

0

1

Comptes de régularisation et actifs divers

0

12

Immobilisations corporelles

0

2

Immobilisations incorporelles

0

10

Écarts d'acquisition

0

72

ACTIFS NON COURANTS DESTINÉS À ÊTRE CÉDÉS

0

438

Dettes représentées par un titre

0

297

Dettes envers les établissements de crédit et assimilés

0

1

Passifs d'impôts courants

0

(1)

Passifs d'impôts différés

0

1

Comptes de régularisation et passifs divers

0

13

DETTES LIÉES AUX ACTIFS NON COURANTS DESTINÉS À ÊTRE CÉDÉS

0

312

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Emprunts obligataires

679

805

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

762

080

Autres dettes représentées par un titre qui ne sont ni non préférées ni subordonnées

178

352

Dettes senior non préférées

503

925

Total

123

161

Dettes rattachées

823

238

TOTAL DES DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE

946

399

image /==/<;/9;I</7=I/<9+;>7=3=;/
#;37-39/< -869=+,5/<

Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

En cas de rachat partiel d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers.

Une catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ».

Les émissions d’obligations vertes sont détaillées dans le chapitre 2 « Rapport de durabilité » (Partie 3 – Informations environnementales) du document d’enregistrement universel au 31 décembre 2024.

La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 9.

 /==/</7?/;<5/<I=+,53<</6/7=<./-;I.3=/=+<<3635I</=/7?/;<5+-53/7=H5/

#;37-39/< -869=+,5/<

Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

Ces dettes émises sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre (note 5.6).

Les opérations de cession temporaire de titre sont comptabilisées en date de règlement livraison.

Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ».

Les opérations de refinancement à long terme (TLTRO3) auprès de la BCE ont été remboursées en totalité fin mars 2024.


 /==/</7?/;<5/<I=+,53<</6/7=<./-;I.3=/=+<<3635I<

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Comptes à vue

40 923

38 265

Opérations de pension

1 666

1 241

Dettes rattachées

14

99

Dettes à vue envers les établissements de crédit et assimilés

42 603

39 605

Emprunts et comptes à terme (1)

137 612

129 259

Opérations de pension

11 515

7 118

Dettes rattachées

337

389

Dettes à terme envers les établissements de crédit et assimilés (2)

149 464

136 766

Dépôts de garantie reçus

596

645

TOTAL DES DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT ET ASSIMILÉS

192 663

177 016

(1)  L'impact de l'entrée des entités BPCE Equipment Solutions s'élève à 3 milliards d'euros.

(2)  Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 128 448 millions d’euros au 30 juin 2025 (129 928 millions d’euros au 31 décembre 2024).

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit et assimilés est présentée en note 9.

/==/</7?/;<5+-53/7=H5/

En millions d’euros

30/06/2025

31/12/2024

Comptes ordinaires créditeurs (1)

37 400

36 261

Livret A

858

826

Plans et comptes épargne-logement

130

141

Autres comptes d’épargne à régime spécial

1 076

949

Dettes rattachées

17

6

Comptes d’épargne à régime spécial

2 081

1 922

Comptes et emprunts à vue

2 147

3 188

Comptes et emprunts à terme (1)

25 579

24 304

Dettes rattachées

197

221

Autres comptes de la clientèle

27 923

27 713

Opérations de pension

1 186

840

Autres dettes envers la clientèle

204

196

Dépôts de garantie reçus

43

47

TOTAL DES DETTES ENVERS LA CLIENTÈLE

68 837

66 979

(1) L'impact de l'entrée des entités BPCE Equipment Solutions est de 878 millions d'euros pour les comptes ordinaires créditeurs et de 1 090 millions d'euros pour les comptes et emprunts à terme.

Le détail des livrets d’épargne responsable est présenté dans le chapitre 2 « Rapport de durabilité » (Partie 2 – Informations environnementales) du document d’enregistrement universel au 31 décembre 2024.

La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 9.

 869=/<./;I1>5+;3<+=387/=9+<<30<.3?/;<

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Comptes d'encaissement

3 557

1 160

Produits constatés d'avance

447

430

Charges à payer

2 037

1 647

Autres comptes de régularisation créditeurs

3 119

2 631

Comptes de régularisation - passif

9 160

5 868

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

55

53

Créditeurs divers

5 078

4 643

Passifs locatifs

793

963

Passifs divers

5 926

5 659

TOTAL DES COMPTES DE RÉGULARISATION ET PASSIFS DIVERS

15 086

11 527

#;37-39/< -869=+,5/<

Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux (autres que l’impôt sur le résultat) et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain. Une provision doit être comptabilisée lorsqu'il existe une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d'événements passés, dont il est probable que le règlement nécessitera une sortie de ressources, et dont le montant peut être estimé de manière fiable.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

Engagements sur les contrats d’épargne-logement

Les Comptes Épargne-Logement (CEL) et les Plans ÉpargneLogement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

• l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

•  l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risque :

•  l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existants à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

•  l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement.

Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts.

                        #;8?3<387<                                                                                                                                         image
 &A7=2H</./<9;8?3<387<

En millions d'euros

31/12/2024

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements (1)

30/06/2025

Provisions pour engagements sociaux (2) (3)

726

146

(74)

(15)

87

871

Provisions pour restructurations (4)

108

1

(3)

(3)

0

102

Risques légaux et fiscaux (5)

541

10

(7)

(11)

(41)

492

Engagements de prêts et garanties (6)

457

258

0

(206)

(0)

509

Provisions pour activité d'épargne-logement

3

0

0

(0)

0

3

Autres provisions d'exploitation

381

61

(4)

(16)

(3)

419

TOTAL DES PROVISIONS

2 218

476

(89)

(251)

43

2 396

(1)  Les autres mouvements comprennent notamment l'entrée dans le périmètre des entités BPCE ES (+ 135 millions d'euros), la variation de l’écart de réévaluation des régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies (- 10 millions d’euros avant impôts) et la variation des écarts de conversion (- 74 millions d’euros).

(2)  Dont 813 millions d’euros liés aux régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies et autres avantages à long terme.

(3)  S’agissant des droits à congés payés, et faisant suite à l’arrêt de la Cour de cassation du 13 septembre 2023, il est à noter que l’article 37 de la loi du 22 avril 2024 définit désormais les modalités d’adaptation du Code du travail français avec le droit européen. Ces amendements concernent notamment la période de référence à retenir, les possibilités de report des droits à congés payés, la période de rétroactivité applicable à ces dispositions, et enfin le nombre de jours de congés auxquels le salarié a droit en cas d’accident ou maladie d’origine professionnelle ou non professionnelle. BPCE a provisionné l’impact potentiel dans ses comptes au 30 juin 2025.

(4)  Au 30 juin 2025, la provision pour restructurations incluent notamment 65 millions d’euros au titre du Plan de départ volontaire chez Crédit Foncier (identique au 31 décembre 2024).

(5)  Les provisions pour risques légaux et fiscaux incluent 306 millions d’euros au titre de l’exposition nette concernant le dossier Madoff (contre 348 millions d’euros au 31 décembre 2024).

(6)  Les provisions pour engagements de prêts et garanties sont détaillées dans la note 7.1.2.

Le descriptif des principaux risques et procédures, y compris en matière fiscale, auxquels est exposé BPCE est présenté dans le chapitre 7.10 « Facteurs et gestion des risques - Risques juridiques ».


                                   /==/<<>,8;.877I/<
#;37-39/< -869=+,5/<

Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Dettes subordonnées à durée déterminée

17 736

18 340

Dettes subordonnées à durée indéterminée

286

286

Dettes subordonnées et assimilés

18 022

18 626

Dettes rattachées

627

696

Réévaluation de la composante couverte

(681)

(1 009)

DETTES SUBORDONNÉES AU COÛT AMORTI

17 968

18 312

TOTAL DES DETTES SUBORDONNÉES (1)

17 968

18 312

                 (1) Dont 257 millions d’euros concernant les entités d’assurance au 30 juin 2025 contre 251 millions d'euros au 31 décembre 2024.

La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 9.

E)"('"!&''&&("%"!!E&   '&& E&("(%&N*%

En millions d'euros

31/12/2024

Émission (2)

Remboursement (3) Autres mouvements (4)

30/06/2025

Dettes subordonnées à durée déterminée (5)

17 331

2 020

                (1 770)                                   (525)

17 056

Dettes subordonnées à durée indéterminée

286

286

DETTES SUBORDONNÉES ET ASSIMILÉS

17 617

2 020

                (1 770)                                   (525)

17 342

TOTAL

17 617

2 020

                (1 770)                                   (525)

17 342

(1)   Hors dettes rattachées.

(2)   Dans son double rôle d’émetteur sur le marché obligataire (pour refinancer l’excédent des besoins de financement du groupe par rapport aux dépôts de ses clients, et procurer au groupe des fonds propres et de la capacité d’absorption des pertes complémentaires) et d’organisateur/gestionnaire des opérations de capital management internes du groupe en tant qu’organe central, BPCE SA a émis au 1er semestre 2025 sur le marché 2 milliard d’euros d’obligations Tier 2 (contre 1,6 milliard d’euros au 31 décembre 2024).

(3)   Les remboursements d’emprunts et titres subordonnés font particulièrement suite à l’arrivée à maturité de titres subordonnés ou à l'exercice de « call ».

(4)   Les autres mouvements concernent essentiellement la réévaluation des dettes ayant fait l’objet d’une couverture ainsi que la variation de change.

(5)   Y compris la réévaluation de la composante couverte.

Les titres supersubordonnés qualifiés d’instruments de capitaux propres sont présentés à la note 5.11.2.

#;37-39/< -869=+,5/<

Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres :

• sa rémunération affecte les capitaux propres. En revanche, l’effet impôt sur ces distributions peut être comptabilisé selon l’origine des montants distribués, en réserves consolidées, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ou en résultat, conformément à l’amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1er janvier 2019. Ainsi, lorsque la distribution répond à la notion de dividendes au sens d’IFRS 9, l’effet impôt est inscrit en résultat. Cette disposition trouve à s’appliquer aux intérêts relatifs aux émissions de titres supersubordonnés à durée indéterminée considérés comme des dividendes d’un point de vue comptable ;

•  l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ;

•  si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres.

Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe.

Le capital social de BPCE s’élève à 208 millions d’euros au 30 juin 2025 (contre 198 millions d’euros au 31 décembre 2024), soit 41 520 606 actions d’une valeur de 5 euros chacune, et se décompose en :

• 20 760 303 actions ordinaires détenues par les Caisses d’Épargne pour 104 millions d’euros.

Au 30 juin 2025, les primes liées au capital s’élèvent à 18 048 millions d’euros (16 758 millions d’euros au 31 décembre 2024).

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   +93=+5

                  • 20     760     303     actions     ordinaires     détenues     par     les     Banques

Populaires pour 104 millions d’euros ;

  '3=;/<<>9/;<>,8;.877I<G.>;I/37.I=/;637I/-5+<<I</7-+93=+>@9;89;/<

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Nominal

                                                                                                   Montant                                                           Date de                                             En millions d'euros

                                                                                                 (En devise   Date d'option de               majoration

Entité émettrice

Date d'émission

Devise

    d'origine)     remboursement               d'intérêt (1)

Taux

30/06/2025

31/12/2024

BPCE

30 novembre 2018

EUR

700 millions          28 février 2025 30 novembre 2023

7,95 %

700

BPCE

28 septembre 2021

EUR

2 690 millions 28 septembre 2026 28 septembre 2026

3,00 %

2 690

2 690

BPCE

28 juin 2022

EUR

1 800 millions            28 juin 2027             28 juin 2027

7,38 %

1 800

1 800

TOTAL

4 490

5 190

                 (1) Date de majoration d’intérêt ou date de passage de taux fixe à taux variable :

•  soit un taux d’intérêt majoré Euribor 3 mois + 5,04 % après le 30 novembre 2023 dédié à l’émission du 30 novembre 2018 ; • soit un taux d’intérêt majoré Euribor 3 mois + 3,25 % après le 28 septembre 2026 dédié à l’émission du 28 septembre 2021 ;

•  soit un taux d’intérêt majoré Euribor 3 mois + 5,04 % après le 28 juin 2027 dédié à l’émission du 28 juin 2022.

Les émissions de titres supersubordonnés à durée indéterminée sont classées en capitaux propres compte tenu du caractère discrétionnaire de leur rémunération.


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  #+;=3-39+=387<<317303-+=3?/<7/.877+7=9+<5/-87=;K5/

Au 30 juin 2025, suite à l'entrée dans le périmètre des entités BPCE ES, les participations ne donnant pas le contrôle sont impactées (minoritaires sur les entités FRAER Leasing SPA, Philips Medical Capital France et Philips Medical Capital GmbH). Par ailleur, les participations significatives ne donnant pas le contrôle au regard des capitaux propres du groupe, sont principalement composées par la part des intérêts minoritaires dans le groupe Oney Bank au 30 juin 2025 comme au 31 décembre 2024.

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En millions d’euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Part des Part du groupe                  minoritaires

Part du groupe

Part des minoritaires

Options de vente (puts) sur minoritaires

(24)

(16)

Revalorisations et autres

(24)

(16)

Variations de pourcentage d’intérêts sans modification du contrôle

                    (3)                                    3

2

(2)

Autres (1)

35

(2)

TOTAL DES EFFETS DES ACQUISITIONS ET DES CESSIONS SUR LES PARTICIPATIONS NE DONNANT PAS LE CONTRÔLE

                   (27)                                 38

(16)

(2)

                 (1) Au 30 juin 2025, la contribution des entités BPCE ES aux opérations modifiant la part des participations ne donnant pas le contrôle s'élève à 35 millions d'euros.

#;37-39/< -869=+,5/<

Les actifs et passifs financiers compensés au bilan l’ont été au regard des critères de la norme IAS 32. Selon cette norme, un actif financier et un passif financier sont compensés et un solde net est présenté au bilan si et seulement si :

•  le groupe a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés ; et

•  s’il a l’intention, soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément.

Au sein de BPCE, l’essentiel des montants compensés provient des opérations de pensions livrées et de dérivés traitées majoritairement par le pôle GFS avec des chambres de compensation pour lesquels les critères de la norme IAS 32 sont respectés :

•  pour les dérivés listés, les positions inscrites respectivement à l’actif et au passif relatives :

− aux options sur indices et aux options sur futures sont compensées par échéance et par devise,

− aux options sur actions sont compensées par code ISIN et date de maturité ;

•  pour les dérivés de gré à gré, il s’agit de la compensation par devise des valorisations actives et des valorisations passives des dérivés ;

•  pour les opérations de pension livrée, le montant inscrit au bilan correspond au montant net des contrats de prise et de mise en pension livrée sur titres :

− conclus avec la même contrepartie et qui,

− présentent la même date d’échéance,

− sont opérés via un même dépositaire ou une même plateforme de règlement/livraison,

− sont conclus dans la même devise.

Depuis le 31 décembre 2020, les dérivés de gré à gré traités par le pôle GFS avec les chambres de compensation LCH Clearnet Ltd, Eurex Clearing AG et CME Clearing, ne font pas

l’objet de compensation comptable au sens de la norme IAS 32, mais d’une liquidation quotidienne (application du principe « Settlement to Market », tel que prévu par ces trois chambres visant à considérer désormais les appels de marge comme une liquidation quotidienne des dérivés et non pas comme des dépôts de garantie).

Les actifs et passifs financiers sous accord de compensation ne peuvent faire l’objet d’une compensation comptable que s’ils satisfont aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32.

Dans le cas où les dérivés ou les encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres ne respectent pas les critères du règlement net ou si la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontrée ou si le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat, la compensation comptable ne peut être réalisée. Néanmoins l’effet de ces conventions sur la réduction de l’exposition est matérialisé dans le second tableau.

Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment :

•  pour les opérations de pension : − les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres),

− les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ;

•  pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres.

Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral) ».

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En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Montant brut des actifs

financiers(1)

Montant brut des passifs financiers compensés au bilan

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Montant brut des actifs financiers

Montant brut des passifs financiers compensés au bilan

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Instruments dérivés (transaction et couverture)

66 232

4 960

61 272

68 880

4 980

63 900

Opérations de pension

115 628

28 067

87 561

114 414

30 638

83 776

Actifs financiers à la juste valeur

181 860

33 027

148 833

183 294

35 618

147 676

Opérations de pension

(portefeuille de prêts et créances)

6 462

2 829

3 633

3 778

1 877

1 901

Autres instruments financiers (portefeuille de prêts et créances)

254

254

0

324

324

0

TOTAL

188 576

36 110

152 466

187 396

37 819

149 577

(1) Comprend le montant brut des actifs financiers faisant l’objet d’une compensation ou d’un accord de compensation globale exécutoire ou similaire ainsi que les actifs financiers ne faisant l’objet d’aucun accord.


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En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie(1)

Appels de marge reçus (cash collateral)

Exposition nette

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus

(cash collateral)

Exposition nette

Instruments dérivés (transaction et couverture)

61 272

35 029

9 411

16 832

63 900

38 329

8 314

17 257

Opérations de pension

91 194

86 443

44

4 707

85 677

83 287

108

2 283

TOTAL

152 466

121 472

9 455

21 539

149 577

121 616

8 422

19 540

                 (1) Incluent la prise en compte des garanties reçues sous forme de titres.

L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32.

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00/=<./5+-869/7<+=387-869=+,5/<>;9+<<30<037+7-3/;<+>,35+753I<+>@+--8;.<./-869/7<+=387

En millions d’euros

30/06/2025

31/12/2024

Montant brut des passifs financiers(1)

Montant brut des actifs financiers compensés au bilan

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Montant brut des passifs financiers

Montant brut des actifs financiers compensés au bilan

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Instruments dérivés (transaction et couverture)

62 207

5 214

56 993

64 186

5 304

58 882

Opérations de pension

136 944

28 065

108 879

131 057

30 637

100 420

Passifs financiers à la juste valeur

199 151

33 279

165 872

195 243

35 941

159 302

Opérations de pension (portefeuille de dettes)

17 242

2 829

14 413

11 116

1 878

9 238

TOTAL

216 393

36 108

180 285

206 359

37 819

168 540

(1) Comprend le montant brut des passifs financiers faisant l’objet d’une compensation ou d’un accord de compensation globale exécutoire ou similaire ainsi que les passifs financiers ne faisant l’objet d’aucun accord.

00/=<./<+--8;.<./-869/7<+=3877879;3</7-869=/-869=+,5/6/7=<>;5/<9+<<30<037+7-3/;<

En millions d’euros

30/06/2025

31/12/2024

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie(1)

Appels de marge versés

(cash collateral)

Exposition nette

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collateral)

Exposition nette

Instruments dérivés (transaction et couverture)

56 993

41 498

6 816

8 679

58 882

30 903

6 591

21 388

Opérations de pension

123 292

123 071

42

179

109 658

108 752

15

891

TOTAL

180 285

164 569

6 858

8 858

168 540

139 655

6 606

22 279

                 (1) Incluent la prise en compte des garanties reçues sous forme de titres.

L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32.

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Engagements de financement donnés en faveur :

•  des établissements de crédit

489

281

•    de la clientèle

745

183

Ouvertures de crédit confirmées

928

937

Autres engagements(1)

817

246

TOTAL DES ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT DONNÉS

234

464

Engagements de financement reçus :

•  d'établissements de crédit (2)

198

633

•    de la clientèle

56

53

TOTAL DES ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT REÇUS

254

686

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Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables.

Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champ d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financement et de garantie donnés sont soumis aux règles de dépréciation d’IFRS 9 telles que présentées dans la note 7.

Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en :

•  engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ;

•  engagements de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie).

Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés.

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(1)  Dont le contributif des entités d'assurances pour 90 millions d'euros.

(2)  La diminution principalement sur des engagements de financement reçus de la BCE pour - 7 milliards.

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En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Engagements de garantie donnés :

• d'ordre des établissements de crédit

6 925

7 804

•  d'ordre de la clientèle (1)

35 726

38 384

TOTAL DES ENGAGEMENTS DE GARANTIE DONNÉS

42 652

46 188

Engagements de garantie reçus :

•   d'établissements de crédit

24 523

23 280

•   de la clientèle (2)

105 118

113 164

TOTAL DES ENGAGEMENTS DE GARANTIE REÇUS

129 641

136 444

(1)  Les garanties données dans le cadre de l’activité de caution de CEGC sont traitées comptablement comme des contrats d’assurance suivant la norme IFRS 17 « Contrats d’assurance ». Ils donnent lieu à une comptabilisation au passif du bilan et ne sont pas inclus dans le montant des garanties données d’ordre de la clientèle présenté dans le tableau ci-dessus.

(2)  Y compris les garanties reçues dans le cadre des Prêts Garantis par l’État.

Les engagements de garantie sont des engagements par signature.

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Le capital et/ou le rendement des parts de certains OPCVM font l’objet d’une garantie accordée par le pôle Global Financial Services. Les garanties sont mises en œuvre uniquement dans la situation où la valeur liquidative de chacune des parts à la date d’échéance est inférieure à la valeur liquidative garantie.

Les garanties en capital et/ou performance données à certains OPCVM sont comptabilisées en tant qu’instruments dérivés et font l’objet d’une évaluation à la juste valeur selon les dispositions de la norme IFRS 13.


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Les informations relatives à la gestion du risque de crédit requises par la norme IFRS 7 sont présentées en chapitre 7 « Facteurs et gestion des risques ».

Les expositions aux risques sont abordées ci-après et sont représentées selon leur nature de risques, par le risque de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité.

L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans le chapitre 7 « Facteurs et gestion des risques ».

Les informations concernant l’effet et la prise en compte des risques climatiques sur la gestion du risque de crédit sont présentées dans le chapitre 7.16 « Facteurs et gestion des risques – Risques environnementaux ».

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Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière.

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Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent :

•  la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ;

•  la répartition des expositions brutes par zone géographique ;

•  la concentration du risque de crédit par emprunteur (BPCE14) ;

•  la qualité de crédit des expositions renégociées (CQ1) ;

•  les expositions performantes et non performantes et provisions correspondantes (CR1) ;

•  la qualité des expositions performantes et non performantes par nombre de jours en souffrance (CQ3) ;

•  la qualité des expositions par zone géographique (CQ4) ;

•  la qualité de crédit des prêts et avances par branche d’activité (CQ5) ;

•  la répartition des garanties reçues par nature sur les instruments financiers (CR3).

Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

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Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats.

Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit.

Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3.

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   8L= .> ;3<:>/ ./ -;I.3= ./ 5+ 9I;38./

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

(328)

(316)

Récupérations sur créances amorties

19

20

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations (1)

(30)

(40)

Effets des garanties non prises en compte dans les dépréciations

(1)

22

TOTAL COÛT DU RISQUE DE CRÉDIT

(340)

(314)

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En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

20

0

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

2

0

Actifs financiers au coût amorti

(254)

(248)

dont prêts et créances

(235)

(248)

dont titres de dette

(18)

(0)

Autres actifs

(30)

(10)

Engagements de financement et de garantie

(77)

(78)

Effets des garanties non prises en compte dans les dépréciations

(1)

22

TOTAL COÛT DU RISQUE DE CRÉDIT

(340)

(314)

dont statut 1

(13)

16

dont statut 2

(81)

10

dont statut 3

(246)

(340)

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Principes généraux

Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres recyclables, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie.

Dès la date de première comptabilisation, les instruments financiers concernés (voir 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues (Expected Credit Losses ou ECL).

Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historiques de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés.

Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. À chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit :

Statut 1 (stage 1 ou S1)

•  il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ou de certains actifs pour lesquels la norme permet de présumer qu’ils ont un risque de crédit faible en date d’arrêté ;

•  la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ;

•  les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation.

Statut 2 (stage 2 ou S2)

•  les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ;

•  la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ;

•  les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation.

Statut 3 (stage 3 ou S3)

•  il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen no 575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Les situations de défaut sont identifiées pour les encours ayant des impayés significatifs (introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement) et les critères de retour en encours sains ont été clarifiés avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés ;


•  la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables ;

•  les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation ;

Les instruments financiers dépréciés dès leur acquisition ou leur création (purchased or originated credit impaired ou POCI) sont des actifs qui présentent des indicateurs objectifs de perte de valeur dès leur comptabilisation initiale. Ils correspondent aux actifs dont l’entité ne s’attend pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels. Compte tenu de leur mode de suivi ils sont présentés avec les actifs relevant du statut 3 ou du Statut 2 en cas d’amélioration de leurs risque de crédit. La dépréciation ou la provision pour risque de crédit associé à ces instruments est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité).

Conformément à IAS 37, les garanties reçues comptabilisées séparément de l’instrument couvert donnent lieu à l’enregistrement d’un actif de remboursement dans la rubrique « Comptes de régularisation et actifs divers » du bilan. La valeur comptable de cet actif représente le montant des pertes de crédit attendues, enregistrées au sein des dépréciations d’actifs, pour lesquelles le groupe a la quasi-certitude de recevoir une indemnisation. Les variations de la valeur comptable de cet actif sont enregistrées en « Coût du risque » dans le compte de résultat.

Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IFRS 16, le groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15.

Les évolutions méthodologiques réalisées sur la période et présentées ci-après constituent un changement d’estimation qui se traduit par un impact en résultat.

Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues

Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du groupe sont décrits ci-dessous. Seuls quelques portefeuilles d’établissements du groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc.

Augmentation significative du risque de crédit

L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle, pour chaque instrument, en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours existants sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watchlist.

Par ailleurs, en complément de cette appréciation réalisée dans le moteur central du groupe, les établissements peuvent pour tenir compte des risques spécifiques de leurs portefeuilles, estimer l’augmentation significative du risque de crédit sur la base d’un portefeuille donné par une sévérisation des notations attribuées à ce dernier sur base géographique ou sectorielle. Cette sévérisation peut amener à un déclassement du statut 1 vers le statut 2, le déclassement vers le statut 3 reste basé sur une analyse individuelle.

Conformément à la norme IFRS 9, un encours d’une contrepartie ayant fait l’objet d’une dégradation significative du risque de crédit (Statut 2) qui vient d’être originé sera classé en Statut 1.

L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Les mêmes principes que ceux déterminant l’entrée en Statut 2 sont appliqués pour l’amélioration de la dégradation significative du risque de crédit.

La mesure de la dégradation du risque permet dans la majorité des cas de constater une dépréciation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3).

Néanmoins, et préalablement à l’analyse ci-dessus, les critères d’analyse généraux suivants sont appliqués :

La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grade et gérés dans le cadre de la réserve de liquidité du Groupe BPCE, telle que définie par la réglementation Bâle 3, ainsi que les titres de dettes classés en placements financiers des activités d’assurances. La qualification « investment grade » correspond aux notes dont le niveau est supérieur ou égal à BBB- ou son équivalent chez Standards and Poor's, Moody’s ou Fitch. Ces actifs demeurent dans ce cas classés en Statut 1 ;

Une approche par contrepartie pour un classement en Statut 2 (avec application du principe de contagion à tous les encours existants sur la contrepartie considérée) est appliquée notamment au regard du critère qualitatif High Credit Risk issu des moteurs de notation interne du Groupe. Ce critère inclut les contreparties classées en watchlist, en note sensible (notamment dans les cas où la notion de watchlist n’est pas utilisée), en situation de réaménagements ou en présence de difficultés financières si les critères de déclassement en Statut 3 ne sont pas remplis ;

De plus, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours ;

Et enfin une évolution défavorable du risque pays est un critère de classement de l’ensemble des encours concernés en Statut 2.

L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument en se fondant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie.

Sur les portefeuilles Particuliers, Professionnels, PME, Secteur Public et Logement Social :

L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit s’effectue sur la base des niveaux de dégradation de la notation depuis l’octroi suivants :

PME, Secteur Public

image(AA à BB+)

16 (B-)

1 cran

1 cran

1 cran

17

(CCC à C)

Sensible en Statut 2

Par ailleurs, des critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (sauf si la présomption d'impayés de 30 jours est réfutée), en note sensible, en situation de réaménagements ou en présence de difficultés financières si les critères de déclassement en Statut 3 ne sont pas remplis.

Sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent et il convient d’y rajouter les contrats inscrits en Watchlist, ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution du niveau de risque pays.

Les seuils de dégradation sur les portefeuilles de Grandes Entreprises et de Banques sont les suivants :

   Note à l'origine                                                           Dégradation significative

1 à 7 (AAA à A-)

3 crans

8 à 10 (BBB+ à BBB-)

2 crans

11 à 21 (BB+ à C)

1 cran

Sur les Souverains : les seuils de dégradation sur l’échelle de notation à 8 plots sont les suivants :

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Sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises.

Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne.

Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de l’augmentation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties.

Afin d’apprécier l’augmentation significative du risque de crédit, le groupe prévoit un processus basé sur deux niveaux d’analyse :

•  un premier niveau dépendant de règles et de critères définis par le groupe qui s’imposent aux établissements du groupe (dit « modèle central ») ;

•  un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du forward looking local, du risque porté par chaque établissement sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères définis par le groupe de déclassement en Statut 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Ces critères sont adaptés à chaque arrêté au contexte macroéconomique du moment.

Mesure des pertes de crédit attendues

Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est-à-dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition.

En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres :

•  flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, et de son taux d'intérêt effectif et plus particulièrement pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ;

•  taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ;

•  probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2.

La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif bâlois) et sur les modèles de projections initialement utilisés dans le dispositif de stress tests. Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 :

•  les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ;

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•  les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ;

•  les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection (forward looking), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyennes de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique.

Les modalités de mesure des pertes de crédit attendues tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que l’entité ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties, si ces garanties sont considérées comme faisant partie des modalités contractuelles de l’instrument garanti.

Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation.

Prise en compte des informations de nature prospective

Les données macroéconomiques prospectives (forward looking) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux :

•  au niveau du groupe, dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du forward looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon

d’amortissement des opérations au sein du modèle central ;

•  au niveau de chaque entité, au regard de ses propres portefeuilles.

Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne des ECL par scénarios pondérés par la probabilité d’occurrence de ces scénarios, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique.

BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Pour ce faire, BPCE utilise les projections de variables macroéconomiques retenues dans le cadre de la définition de son processus budgétaire, considéré comme le plus probable, encadré par des scénarios optimistes et pessimistes afin de définir des trajectoires alternatives.

S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting, celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives comme des paramètres macroéconomiques sectoriels ou géographiques.

S’agissant de la mesure des pertes de crédit attendues, le groupe a fait le choix de retenir trois scénarios macroéconomiques qui sont détaillés dans le paragraphe ci-après.

Méthodologie de calcul de pertes attendues dans le cadre du modèle central

Les paramètres utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues sont ajustés à la conjoncture économique via la définition de trois scénarios économiques (central/pessimiste/ optimiste) définis sur un horizon de trois ans.

La définition et la revue de ces scénarios suivent la même organisation et gouvernance que celles définies pour le processus budgétaire pouvant conduire à une révision des projections macroéconomiques en cas de déviation importante de la situation observée, sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le comité de direction générale.

Les probabilités d’occurrence du scénario central et de ses bornes sont quant à elles revues trimestriellement par le comité WatchList et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques.

Les variables définies dans le scénario central et ses bornes permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à trois ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long terme. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue IFRS 9.

Pour l’arrêté du 30 juin 2025 :

Après les épisodes COVID en 2020, la guerre en Ukraine en 2022 qui ont affecté durablement la situation macroéconomique mondiale, la mise en place des scénarios budgétaire 2026 prend place cette fois-ci dans un contexte géopolitique mondial et européen incertain mais aussi dans un contexte de politique intérieure française loin d’être clarifié, à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale (AN) en juin 2024. La réélection de Donald Trump comme président des États-Unis a ravivé un certain nombre de craintes sur le plan des relations internationales. Depuis son investiture le 20 janvier 2025, Donald Trump et son administration ont multiplié des déclarations et des initiatives ravivant les tensions dans les relations internationales et plus particulièrement dans les relations euro-atlantiques :

•  Remise en cause de la souveraineté de certains pays comme le Canada ou le Groenland, remise en cause de la

souveraineté sur le canal de Panama, …

•  Annonces de mise en place de barrières douanières avec la Chine et aussi avec ses alliés et partenaires commerciaux historiques (l'Europe, le Canada et le Mexique),

•  Remise en cause, voire l’arrêt du soutien à la fois politique et militaire des USA à l’Ukraine, faisant craindre un désengagement complet des USA du conflit, voire tout simplement du continent européen,

•  Rapprochement entre les États-Unis et la Russie, faisant craindre un changement majeur de la stratégie américaine visà-vis de l'Europe.

En ce qui concerne la situation en France, après la dissolution de l’Assemblée nationale en 2024, le Gouvernement Barnier mis en place le 05 septembre 2024, après une longue période d’hésitations et de négociations a été renversé par une motion de censure de l’AN le 13 décembre. Le nouveau gouvernement Bayrou en place depuis le 13 décembre n’est pas à l’abri d’une censure tant les clivages à l’AN restent présents. Ce qui fait craindre une instabilité politique en France dans les prochains mois, voire prochaines années, avec de possibles conséquences majeures sur les réformes structurelles attendues et une possible dégradation de la notation souveraine française.

Enfin au Moyen-Orient et dans le reste du monde les tensions restent toujours vives avec la reprise du conflit israélopalestinien après quelques mois de trêves, la situation en Syrie qui reste toujours incertaine ainsi des relations américanoiraniennes très tendues avec notamment les récents bombardements américains sur le Yémen faisant craindre une escalade dans la région et son potentiel impact sur l’approvisionnement mondial en pétrole.

Le scénario budgétaire du groupe repose sur les hypothèses structurantes suivantes :

•  Aggravation de la guerre commerciale avec des mesures mises en place par tous les pays pour contrer la hausse des droits de douanes aux États-Unis : la croissance américaine est significativement ralentie, passant de 2,8 % à 1 % en 2025 et elle reste modérée à 1,3 % en 2026. L’inflation passerait à 3,6 % en moyenne en 2025 et 3,4 % en 2026 ;

•  La croissance devrait également ralentir en zone euro avec un impact estimé à -0,3 point de PIB. La croissance s’établirait ainsi à 0,7 % en 2025. À noter toutefois que le plan de dépense allemand devrait constituer un soutien en toute fin d’année mais surtout en 2026. La croissance européenne rebondirait à 1,1 % en 2026. L'impact sur l'inflation sera limité : les premières mesures de rétorsion mises en œuvre par l'UE seront atténuées par l'appréciation de l'euro et la baisse des prix de l'énergie. L’inflation devrait s’établir en moyenne à 2,3 % en 2025 et 1,9 % en 2026 ;

•  La France serait moins affectée par les droits de douane que la zone euro dans son ensemble avec un impact de -0,2 point sur la croissance 2025, à 0,5 % puis 0,9 % en 2026.

L’inflation française restera très modérée à 1,5 % en 2025 et 1,7 % en 2026 ;

•  Le retour à la cible de l’inflation en zone euro à partir de 2027 (avec cependant une inflation en Allemagne au-dessus de 2 % à 2,2 % en 2028 et 2029) combiné à une croissance en zone euro légèrement au-dessus du potentiel auront pour effet une reprise de la hausse des taux par la BCE à partir de 2027 (2 x 25 pbs en 2027 et 1 x 25 bps en 2028) ;

•  La BCE baissera ses taux à 2 % d’ici juin 2025 et les laissera inchangés à partir de 2028 sur le reste de l’horizon de projection ;

•  La Réserve fédérale commencera à baisser en septembre 2025 les taux fed funds jusqu’à 3 % en juin 2026 ;

•  Le taux 10 ans OAT devrait trouver un niveau d’équilibre autour de 3 % fin 2025 ;

•  Le taux 10 ans UST se stabilisera autour de 3,50 %.

Le scénario a été validé par le Comité GAP Groupe du 24 juin 2025.

Compte tenu de l’évolution, depuis le dernier arrêté, des incertitudes macroéconomiques et géopolitiques, BPCE a été amené à revoir les bornes pessimistes utilisées ainsi que les pondérations associées.

Cette revue a conduit à un rétrécissement du corridor entre les 2 bornes pessimistes et optimistes et un rééquilibrage des pondérations entre les 3 scénarios. En effet le groupe estime qu’avec le développement des discussions entre états, l’amplitude du scénario pessimiste est devenue moins importante.

Ainsi, le scénario pessimiste repose sur des droits de douane US moins élevés que prévu au global ce qui vient limiter les risques de décrochage majeur du commerce mondial. Par effet mécanique et en l’absence de tension matérielle entre la Chine et Taïwan cette année, l’impact sur l’économie américaine est plus faible avec une récession de 1 % en 2025 dans ce nouveau scenario pessimiste. Si l’Europe souffre toujours du fait de la mise en place de barrières commerciales, la perte de PIB vis-àvis du scenario baseline pour la France approche désormais 1 %, faisant passer la croissance en territoire négatif en 2025 à près de -0,7 %. Du fait des représailles évoquées ci-dessus, l’inflation française se tend toujours avec une inflation supérieure à 3 % en 2025 et 2026. L’ampleur de la guerre commerciale étant plus faible, les actifs risqués corrigent dans une moindre mesure avec des baisses successives de 13 % puis 18 % sur les années 2025 et 2026.

Le scénario optimiste reste basé sur une déviation statistique du scénario central qui aboutit à un retour progressif de l’inflation sur des niveaux faibles et une reprise plus vigoureuse de l’activité.

•  Durant le premier semestre 2025, les évolutions méthodologiques suivantes ont été mises en place :

•  Des calibrages spécifiques pour les Financements Spécialisés Immobiliers ont été mis en production pour mieux prendre en compte leur comportement spécifique. Ils étaient précédemment regroupés au sein des « Populations Spécifiques », qui ne renferment désormais plus que SPLS (Secteur Public et Logement Social) et les Associations et Assurances, et qui ont également été recalibrées sur ce périmètre plus restreint ;

•  Une extension des modèles Petites Entreprises aux Entreprises Étrangères a été mise en production ;

•  Une évolution permettant de répondre à un certain nombre de préconisations et recommandations sur le périmètre des PME a été mise en production.

•  Une évolution permettant de répondre à un certain nombre de préconisations et recommandations sur le périmètre des PME a été mise en production.

En complément, BPCE complète et adapte cette approche en tenant compte des spécificités propres à certains périmètres ou marchés significatifs. Ainsi, chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast) sur les principales variables économiques de chaque périmètre considéré ou marché significatif du groupe.

Pour la banque de proximité, les projections sont déclinées au travers des principales variables macroéconomiques comme le PIB, le taux de chômage, les taux d’intérêts à 10 ans sur la dette souveraine française et l’immobilier. Pour la banque de Grande Clientèle, plus diversifiée géographiquement, les variables macroéconomiques retenues sont relatives à la conjoncture internationale et reposent, en plus des variables macroéconomiques de la zone France, également sur les variables PIB zone euro et US.

image

 

Pour la banque de proximité et pour la Banque de Grande Clientèle, les variables macroéconomiques sur la zone France sont les suivantes :

Au 30 juin 2025

Pessimiste 2025-T2

PIB

Chôm

IPL

Tx. 10A

2025

(0,67) %

7,97 %

(3,00) %

4,33 %

2026

0,24 %

8,23 %

(5,00) %

4,40 %

2027

1,15 %

8,38 %

(7,00) %

4,20 %

Central 2025-T2

PIB

Chôm

IPL

Tx. 10A

2025

0,50 %

7,60 %

1,00 %

3,25 %

2026

0,90 %

7,70 %

2,00 %

3,55 %

2027

1,30 %

7,80 %

2,00 %

3,65 %

Optimiste 2025-T2

PIB

Chôm

IPL

Tx. 10A

2025

1,40 %

7,19 %

3,00 %

2,75 %

2026

1,72 %

6,81 %

5,00 %

3,20 %

2027

1,51 %

7,01 %

7,00 %

3,38 %

Au 31 décembre 2024

Pessimiste 2024

PIB

Chôm

IPL

Tx. 10A

2024

(0,42) %

8,07 %

(8,15) %

4,04 %

2025

(3,00) %

9,12 %

(8,00) %

5,25 %

2026

0,50 %

9,05 %

(6,00) %

4,60 %

Central 2024

PIB

Chôm

IPL

Tx. 10A

2024

1,10 %

7,50 %

(6,00) %

2,85 %

2025

1,40 %

7,64 %

(1,50) %

2,90 %

2026

1,57 %

7,40 %

0,00 %

2,70 %

Optimiste 2024

PIB

Chôm

IPL

Tx. 10A

2024

1,86 %

7,22 %

(4,93) %

2,63 %

2025

3,90 %

6,54 %

1,75 %

2,10 %

2026

2,64 %

6,23 %

3,00 %

2,20 %

Pour la Banque de Grande Clientèle, les scénarios macroéconomiques de 2025 des zones Euro et US, utilisés pour déterminer les pondérations sur ces zones sont les suivants :

                            Pessimiste 2025                   Central 2025               Optimiste 2025

PIB ZE

PIB US

PIB ZE

PIB US

PIB ZE

PIB US

2025

(0,80) %

(1.04) %

0,70 %

1,00 %

1,59 %

2,38 %

2026

0,28 %

0,03 %

1,10 %

1,30 %

2,13 %

2,24 %

2027

1,35 %

1,60 %

1,50 %

2,10 %

1,82 %

2,60 %

Pessimiste

Central

Optimiste

2025

2026

2027

2025

2026

2027

2025

2026

2027

PIB US

(1,04) %

0,03 %

1,60 %

1,00 %

1,30 %

2,10 %

2,38 %

2,24 %

2,60 %

PIB ZE

(0,80) %

0,28 %

1,35 %

0,70 %

1,10 %

1,50 %

1,59 %

2,13 %

1,82 %

Eurostoxx

4419

4366

4550

5100

5355

5623

5765

6344

6696

CAC 40

6563

6449

6716

7500

7875

8269

8438

9301

9821

USD

Exchange

Rate

1,133

1,210

1,177

1,085

1,126

1,148

1,061

1,084

1,134

Pour rappel les scénarios utilisés pour ces zones en 2024

                   Pessimiste 2024                    Central 2024                   Optimiste 2024

PIB ZE

PIB US

PIB ZE

PIB US

PIB ZE

PIB US

2024

(1,05) %

1,01 %

0,70 %

2,10 %

1,57 %

2,64 %

2025

(3,90) %

(1,50) %

1,40 %

1,80 %

4,05 %

4,20 %

2026

1,20 %

1,50 %

1,45 %

2,03 %

3,26 %

2,29 %

Pessimiste

Central

Optimiste

2024

2025

2026

2024

2025

2026

2024

2025

2026

S&P 500

4687

4203

3783

5254

5359

5466

5962

6515

7150

SLS

17,2

43,5

10,5

4,6

5,1

2,6

(1,8)

(14,1)

(1,4)

VIX

24,0

36,0

25,0

17,5

16,3

15,0

11,0

11,3

10,0

Fed. Ref. Rate

6,1 %

6,5 %

6,5 %

5,0 %

3,3 %

3,3 %

4,5 %

1,6 %

1,6 %

Spread

SONIA 6-

12M

0,1 %

0,1 %

(0,2 %)

0,1 %

0,1 %

0,0 %

0,1 %

0,0 %

0,5 %

Pour la banque de proximité, les ajustements post-modèle qui reflétaient l’impact positif des différentes mesures de soutien à l’économie ont été supprimés en raison de la diminution des bénéfices procurés par les moratoires et les PGE ainsi que de l’évolution de la situation économique depuis la mise en place de ces ajustements.

Pondération des scénarios au 30 juin 2025

Afin de tenir compte de la diversité géographique de ses expositions notamment pour la Banque de Grande Clientèle, BPCE a été amené à distinguer les pondérations de ses scénarios économiques en fonction de la zone géographique considérée.

Les pertes de crédit attendues sont calculées en affectant à chacune des bornes une pondération déterminée en fonction de la proximité du consensus des prévisionnistes avec chacune des bornes centrales, pessimiste et optimiste, sur la variable croissance du PIB.

Ainsi, les pondérations retenues pour la zone France sont les suivantes :

•  scénario central : 35 % au 30 juin 2025 contre 80 % au 31 décembre 2024 ;

•  scénario pessimiste : 30 % au 30 juin 2025 contre 15 % au 31 décembre 2024 ;

•  scénario optimiste : 35 % au 30 juin 2025 contre 5 % au 31 décembre 2024.

Il est à noter que l’évolution des pondérations au 30 juin 2025 comparativement au 31 décembre 2024 est portée principalement par une évolution du scénario utilisé pour cet arrêté.

Pour les expositions en zones Euro (hors France) et US, principalement dans la Banque de Grande Clientèle, les pondérations sont les suivantes :

•  en zone Euro (hors France) : 19 % pessimiste, 35 % central et 46 % optimiste contre 13 % pessimiste, 78 % central et 9 % optimiste au 31 décembre 2024 ;

•  en zone US : 14 % pessimiste, 50 % central et 36 % optimiste contre 10 % pessimiste, 65 % central et 25 % optimiste au 31 décembre 2024.

Les risques environnementaux ne sont pas pris en compte dans les modèles centraux à ce stade. Ils peuvent en revanche êtr pris en considération au niveau des établissements (cf. plus bas).

Pertes de crédit attendues constituées en complément du modèle central

Des provisions complémentaires ont été comptabilisées par les établissements pour couvrir les risques spécifiques de leurs portefeuilles, en complément des provisions décrites ci-avant et calculées par les outils du groupe. Ces provisions ont été principalement constituées en 2020 et 2021 au titre des conséquences de la crise de la Covid-19. Ces dernières années, elles ont été complétées par des provisions additionnelles et documentées sur les secteurs les plus susceptibles d’être les plus touchés par la dégradation du contexte macroéconomique (hausse de l’inflation, flambée des prix de l’énergie, pénuries, politiques commerciales, etc.).

Au cours du premier semestre 2025, ces provisions concernent à titre principal, les secteurs des services, de la distributioncommerce ou encore de l’automobile.

Dans ce contexte, le groupe a continué à renforcer l’identification et le suivi des secteurs les plus impactés. L'approche de suivi sectoriel se traduit notamment par (i) une classification selon leur niveau de risque des secteurs et soussecteurs économiques établie de manière centralisée par la direction des risques de BPCE, mise à jour régulièrement et communiquée à l’ensemble des établissements du groupe, (ii) une sévérisation des taux de LGD sur base géographique ou sectorielle.

Analyse de la sensibilité des montants d’ECL

Les analyses de sensibilités sont réalisées sur l’encours de dépréciation portant sur l’ensemble des instruments classés en statut 1 et statut 2 dans le moteur central du groupe. Ces analyses reposent sur une application d’une pondération à 100 % de chacun des scénarios utilisés sans impacter le statut de ces encours ni les éventuels ajustements appliqués au modèle.

Une pondération du scénario pessimiste à 100 % entrainerait une augmentation de 6 % des pertes de crédit attendues pour les instruments classés en S1 et S2. À l’inverse, une pondération du scénario optimiste à 100 % entrainerait, quant à elle, une diminution de 1 % des ECL. Enfin, une pondération à 100 % du scénario central entrainerait une diminution de 3 % des ECL.

Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3

Les actifs financiers pour lesquels existe une indication objective de perte liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie avéré et qui intervient après leur comptabilisation initiale sont considérés comme relevant du Statut 3. Les critères d’identification des actifs sont alignés avec la définition du défaut telle que définie à l’article 178 du règlement européen no 575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit en cohérence avec les orientations de l’EBA (EBA/GL/ 2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit.

Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies :

•  il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation : − la survenance d’un impayé depuis trois mois consécutifs au moins dont le montant est supérieur aux seuils absolus (de 100 euros pour une exposition retail sinon 500 euros) et au seuil relatif de 1 % des expositions de la contrepartie, − ou la restructuration de crédits en cas d’atteinte de certains critères ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées. À noter que les encours restructurés sont classés en Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1 % de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration ;

•  ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées (incurred credit losses), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues (expected credit losses) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine.

image

 

Le classement en Statut 3 est maintenu pendant une période probatoire de trois mois après disparition de l’ensemble des indicateurs du défaut mentionnés ci-dessus. La période probatoire en Statut 3 est étendue à un an pour les contrats restructurés ayant fait l’objet d’un transfert en Statut 3.

Lors de la sortie du Statut 3, BPCE n’applique pas de période probatoire additionnelle de classement en Statut 2 préalable avant tout transfert en Statut 1 (si l’actif concerné répond aux conditions pour y être classé).

Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition d’instruments de dette au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-àdire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties (si ces garanties sont considérées comme faisant partie des modalités contractuelles de l’instrument garanti). Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances.

Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendus, des biens affectés en garantie ainsi que des autres rehaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément.

Les passages en pertes sont basés sur des analyses individuelles compte tenu de la particularité de chaque situation. Au-delà des facteurs attestant de façon évidente que tout ou partie de la créance ne sera pas recouvrée (ex : arrêt des actions de recouvrement, réception du certificat d’irrécouvrabilité), d’autres faisceaux d’indicateurs sont susceptibles d’être également pris en compte (entrée en procédure de liquidation, disparition ou insuffisance des actifs résiduels et/ou absence de collatéral, absence de volonté manifeste des dirigeants de respecter leurs engagements et absence de soutien des actionnaires, chances de recouvrement basées exclusivement sur des actions légales de recouvrement intentées contre des tiers conjuguées à une probabilité de réussite de ces actions très faible).

Ces facteurs sont à prendre en compte dans le cadre d’une analyse globale et ne constituent pas un indicateur automatique de passage en pertes. Lorsque, au regard de la situation du dossier, il est raisonnablement certain que tout ou partie de la créance ne sera pas recouvrée, le montant à comptabiliser en pertes est déterminé sur la base des éléments existants les plus objectifs possibles aussi bien externes et qu’internes.

Les récupérations ultérieures portant sur les créances déjà constatées en pertes sont également comptabilisées dans le poste coût du risque de crédit.

Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie

Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ».

Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI).

Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ».

  )+;3+=387 ./< 9/;=/< ./ -;I.3= & /= &

Au 30 juin 2025, le total des pertes de crédit attendues S1 et S2 s’élève à 1 051 millions d’euros et se décompose ainsi :

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Modèle central

766

730

Compléments au modèle central

57

75

Autres

228

161

TOTAL PERTES DE CRÉDIT ATTENDUES S1/S2

1 051

965

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En millions d'euros

Statut 1

Statut 2

Statut 3

TOTAL

Valeur brute Comptable

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

SOLDE AU 31/12/2024

13 894

(11)

35

(3)

8

(6)

13 936

(21)

Production et acquisition

4 978

(1)

0

0

0

///

4 978

(1)

Décomptabilisation

(remboursements, cessions et abandons de créances)

(3 833)

1

(4)

0

0

0

(3 837)

1

Transferts d'actifs financiers

(47)

0

46

0

1

0

0

0

Transferts vers S1

7

0

(7)

1

0

0

0

0

Transferts vers S2

(53)

0

53

0

0

0

0

0

Transferts vers S3

(1)

0

0

0

1

0

0

0

Autres mouvements (1)

(450)

7

(3)

2

(6)

5

(458)

13

SOLDE AU 30/06/2025

14 542

(4)

74

(1)

3

(1)

14 619

(6)

(1) Les autres variations incluent l’amortissement des créances, les variations de paramètres de risque de crédit (dont remboursements partiels) et la variation de change.

 )+;3+=387 ./ 5+ ?+5/>; ,;>=/ -869=+,5/ /= ./< 9/;=/< ./ -;I.3= <>; =3=;/< ./ ./==/< +> -8L= +68;=3

                                                        Statut 1                                           Statut 2                                           Statut 3                                                     TOTAL

En millions d'euros

Valeur brute Comptable

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

SOLDE AU 31/12/2024

9 900

(4)

510

(4)

303

(238)

10 713

(245)

Production et acquisition

1 188

0

206

0

0

///

1 394

0

Décomptabilisation

(remboursements, cessions et abandons de créances)

(446)

0

(100)

6

0

0

(546)

6

Transferts d'actifs financiers

166

0

(166)

0

0

0

-

0

Transferts vers S1

166

0

(166)

0

0

0

-

0

Autres mouvements (1)

(846)

1

40

(7)

(32)

0

(838)

(6)

SOLDE AU 30/06/2025

9 962

(3)

490

(5)

271

(238)

10 724

(245)

(1) Les autres variations incluent l’amortissement des créances, les variations de paramètres de risque de crédit (dont remboursements partiels) et la variation de change.


  )+;3+=387 ./ 5+ ?+5/>; ,;>=/ -869=+,5/ /= ./< 9/;=/< ./ -;I.3= <>; 9;J=< /= -;I+7-/< +>@ I=+,53<</6/7=< ./ -;I.3= +> -8L= +68;=3

Les prêts et créances aux établissements de crédit inscrits en statut 1 incluent notamment les fonds centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations, soit 635 millions d’euros au 30 juin 2025, contre 630 millions d’euros au 31 décembre 2024.

                                                                         Statut 1                                           Statut 2                                           Statut 3                                                     TOTAL

En millions d'euros

Valeur brute Comptable

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

SOLDE AU 31/12/2024

255 340

(1)

169

(2)

27

(25)

255 537

(27)

Production et acquisition

102 262

0

0

0

0

///

102 262

0

Décomptabilisation

(remboursements, cessions et abandons de créances)

(100 152)

0

(2)

0

0

0

(100 155)

0

Transferts d'actifs financiers

(28)

0

28

0

0

0

0

0

Transferts vers S2

(28)

0

28

0

0

0

0

0

Autres mouvements (1)

3 617

(0)

(42)

0

(1)

1

3 575

(1)

SOLDE AU 30/06/2025

261 039

(1)

153

(2)

26

(24)

261 219

(28)

(1) Les autres variations incluent l’amortissement des créances, les variations de paramètres de risque de crédit (dont remboursements partiels) et la variation de change. Au 1er semestre 2025, les autres mouvements sur la valeur brute comptable comprennent l'impact de l'entrée des entités BPCE ES (+ 612 millions d'euros).

Par ailleurs, les encours sur les banques centrales inscrits en statut 1 s'élèvent à 102 761 millions d'euros au 30 juin 2025, contre 118 910 millions d'euros au 31 décembre 2024, et les provisions associées s'élèvent à 0 million d'euros au 30 juin 2025, contre 0 million d'euros au 31 décembre 2024.

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                                                                         Statut 1                                           Statut 2                                           Statut 3                                                     TOTAL

En millions d'euros

Valeurbrute Comptable

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

Valeurbrute Comptable

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

Valeurbrute Comptable

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

Valeurbrute Comptable

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

SOLDE AU 31/12/2024

155 206

(261)

17 111

(404)

6 109

(2 170)

178 426

(2 835)

Production et acquisition

26 202

(44)

1 017

(19)

38

///

27 257

(63)

Décomptabilisation

(remboursements, cessions et abandons de créances)

(16 348)

19

(925)

17

(439)

201

(17 711)

237

Réduction de valeur (passage en pertes)

///

///

///

///

(146)

132

(146)

132

Transferts d'actifs financiers

(1 973)

(28)

1 134

51

839

(108)

0

(84)

Transferts vers S1

3 033

(53)

(2 999)

77

(34)

3

0

27

Transferts vers S2

(4 782)

24

5 031

(80)

(249)

17

0

(38)

Transferts vers S3

(223)

1

(898)

54

1 121

(128)

0

(73)

Autres mouvements (1)

1 322

34

(35)

(47)

496

(334)

1 783

(348)

SOLDE AU 30/06/2025(2)

164 410

(280)

18 302

(402)

6 897

(2 279)

189 609

(2 960)

(1)  Les autres variations incluent l’amortissement des créances, les variations de paramètres de risque de crédit (dont remboursements partiels) et la variation de change. Au 1er semestre 2025, les autres mouvements sur la valeur brute comptable comprennent l'impact de l'entrée dans le périmètre des entités BPCE ES (+ 14 048 millions d'euros).

(2)  Au 30 juin 2025, les autres encours face à des contreparties russes classées en encours sous surveillance (Statut 2) s'élèvent à 161 millions d'euros millions d'euros (185 millions d'euros au 31 décembre 2024) provisionnées à hauteur de 2 millions d'euros (2 millions d'euros au 31 décembre 2024).

  )+;3+=387 ./ 5+ ?+5/>; ,;>=/ -869=+,5/ /= ./< 9/;=/< ./ -;I.3= <>; /71+1/6/7=< ./ 037+7-/6/7= .877I<

                                                                         Statut 1                                           Statut 2                                           Statut 3                                                     TOTAL

En millions d'euros

Valeurbrute Comptable

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

Valeurbrute Comptable

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

Valeurbrute Comptable

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

Valeurbrute Comptable

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

SOLDE AU 31/12/2024

91 816

(91)

3 387

(149)

262

(70)

95 465

(309)

Production et acquisition

24 509

(11)

874

(3)

17

///

25 400

(14)

Décomptabilisation

(remboursements, cessions et abandons de créances)

(18 819)

6

(757)

2

(61)

0

(19 637)

9

Transferts d'actifs financiers

27

(9)

(24)

10

(3)

0

0

0

Transferts vers S1

602

(11)

(601)

15

(1)

0

0

4

Transferts vers S2

(572)

1

587

(7)

(15)

0

0

(5)

Transferts vers S3

(3)

0

(10)

2

13

(1)

0

1

Autres mouvements (1)

(4 808)

13

(199)

(83)

(77)

39

(5 083)

(31)

SOLDE AU 30/06/2025

92 726

(92)

3 281

(223)

138

(31)

96 145

(346)

(1) Les autres variations incluent l’amortissement des créances, les variations de paramètres de risque de crédit et la variation de change. Au 1er semestre 2025, les autres mouvements sur la valeur brute comptable comprennent l'impact de l'entrée des entités BPCE ES (+ 324 millions d'euros).

  )+;3+=387 ./ 5+ ?+5/>; ,;>=/ -869=+,5/ /= ./< 9/;=/< ./ -;I.3= <>; /71+1/6/7=< ./ 1+;+7=3/ .877I<

                                                                         Statut 1                                           Statut 2                                           Statut 3                                                     TOTAL

En millions d'euros

Valeur brute Comptable

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

SOLDE AU 31/12/2024

37 632

(14)

1 582

(22)

258

(113)

39 472

(148)

Production et acquisition

11 921

(4)

99

(2)

2

///

12 022

(10)

Décomptabilisation

(remboursements, cessions et abandons de créances)

(7 884)

1

(210)

1

(12)

10

(8 106)

13

Transferts d'actifs financiers

(239)

(1)

89

0

150

(1)

0

(1)

Transferts vers S1

114

(1)

(114)

2

0

0

0

1

Transferts vers S2

(352)

0

353

(1)

(1)

0

0

(1)

Transferts vers S3

0

0

(150)

0

151

(1)

0

(1)

Autres mouvements (1)

(2 884)

(0)

(229)

3

(10)

(21)

(3 123)

(17)

SOLDE AU 30/06/2025

38 546

(18)

1 331

(20)

388

(125)

40 264

(163)

image(1) Les autres variations incluent l’amortissement des créances, les variations de paramètres de risque de crédit et la variation de change. Au 1er semestre 2025, les autres mouvements sur la valeur brute comptable comprennent notamment l'impact de l'entrée des entités BPCE ES (+ 59 millions d'euros).


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Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit, voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 %3<:>/./6+;-2I

Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

•  les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

•  les cours de change ;

•  les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; et

•  plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, présentée dans le rapport sur la gestion des risques se compose de :

•  la VaR sur le périmètre du Groupe BPCE ;

•  le résultat des stress tests globaux.

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Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le chapitre 7.9 « Facteurs et gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ».

  %3<:>/./53:>3.3=I

Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.


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Les activités assurance regroupent l’assurance de personnes et l’assurance dommages. Ces activités sont réalisées au sein de BPCE par des filiales dédiées, soumises à la réglementation spécifique du secteur de l’assurance.

Les entités concernées par ces mesures sont principalement CEGC, BPCE Assurances, NA, BPCE Vie et ses fonds consolidés, BPCE Life, BPCE Assurances IARD, BPCE IARD, Surassur, Oney Insurance, Oney Life.

Les actifs et passifs financiers des sociétés d’assurance suivent les dispositions de la norme IFRS 9. Ils sont classés dans les catégories définies par cette norme et en suivent les règles d’évaluation (note 2.5.1).

Les actifs et passifs d’assurance sont évalués et présentés selon les principes la norme IFRS 17.

Champ d’application

La norme IFRS 17 s’applique aux :

•  contrats d’assurance (y compris les traités de réassurance) émis ;

•  traités de réassurance cédée ;

•  contrats d’investissement émis avec un élément de participation discrétionnaire, à condition que l’entité émette aussi des contrats d’assurance.

BPCE est concerné par ces trois typologies de contrats.

En revanche, les garanties financières données par les entités du secteur bancaire au sein de BPCE, bien que répondant à la définition comptable d’un contrat d’assurance, demeurent traitées selon la norme IFRS 9 relative aux instruments financiers.

Modèles de valorisation

En application de la norme IFRS 17, les actifs et les passifs d’assurance sont comptabilisés à la valeur actuelle.

Les actifs et passifs d’assurance sont valorisés selon une approche building blocks (approche générale), applicable par défaut à tous les contrats entrant dans le champ d’application d’IFRS 17 avec une adaptation pour les contrats participatifs directs (voir infra). Cette approche exige l’évaluation des provisions techniques comprenant les trois blocs suivants :

•  un premier bloc égal à la valeur actuelle des estimations de flux de trésorerie futurs – (Best Estimate (BE)) ;

•  un ajustement au titre du risque non-financier, afin de tenir compte de l’incertitude relative à ces estimations de flux de trésorerie futurs (Risk Adjustment – RA) ;

•  une marge sur service contractuel (« Contractual Service Margin – CSM »).

Pour BPCE, l’approche générale est retenue en affaires directes notamment pour les contrats d’assurance des emprunteurs, pour les contrats de prévoyance individuelle pluriannuels (hors obsèques) et pour l’activité de cautions. Elle est également retenue au titre des principaux traités de réassurance acceptée pour les activités épargne-retraite (avec certaines adaptations pour tenir compte du caractère participatif des contrats, principalement au titre de l’option de désagrégation ou option OCI – voir note 8.2).

Le Best Estimate correspond à la valeur actuelle, mesurée à chaque clôture comptable, des estimations de flux de trésorerie futurs (à recevoir et à payer, y compris les primes futures des contrats en vigueur et les flux de trésorerie d’acquisition) rattachables à l’exécution des contrats compris dans un horizon défini selon les exigences IFRS 17, pondérés par leur probabilité de réalisation. Seuls les flux des contrats en vigueur font l’objet d’une évaluation (un groupe de contrats peut néanmoins être reconnu par anticipation lorsque les faits et circonstances indiquent que celui-ci est déficitaire (voir infra)). Ces flux sont actualisés par le biais de taux d’actualisation dont les modalités sont présentées par la suite. La valeur comptable du Best Estimate se décompose en un passif (ou un actif) pour couverture future (matérialisant l’engagement au titre des services d’assurance non encore fournis) et en un passif (ou un actif) pour sinistres survenus (matérialisant l’engagement au titre des sinistres survenus non encore intégralement réglés). Lorsque des options et garanties sont accordées aux assurés, le Best Estimate inclut une évaluation du coût de ces dernières. Enfin, les dettes et créances nées des opérations d’assurance ou de réassurance acceptées sont désormais intégrées à la valeur du Best Estimate.

L’ajustement au titre du risque non-financier correspond à la prise en compte de l’incertitude relative aux estimations des flux de trésorerie futurs inclus dans l’évaluation du Best Estimate. Il est également mesuré à chaque clôture comptable. Le niveau d’ajustement au titre du risque non-financier n‘est pas normé. BPCE a défini ses méthodologies d’ajustement au titre du risque non-financier en fonction des typologies de passifs d’assurance qui présentent des risques différents. L’ajustement au titre du risque non-financier des passifs pour couverture future est fondé principalement sur une méthodologie basée sur un niveau de confiance de type VaR (Value-at-Risk), capitalisant sur le cadre des exigences prudentielles et reposant sur une vision pluriannuelle du risque avec un ultime correspondant à l’extinction du risque. Une diversification intraentité est également prise en compte. L’ajustement pour risque non-financier au titre des passifs pour sinistres survenus, est fondé principalement sur le niveau d’appétence aux risques de BPCE et correspond à un niveau de confiance déterminé à partir de méthodes de calculs actuariels.

La CSM représente, à la souscription, la marge attendue sur les contrats, non encore acquise, mesurée pour chaque groupe de contrats d’assurance. Celle-ci est évaluée en date de souscription des contrats puis ajustée dans le temps, notamment pour prendre en compte les éventuelles variations d’hypothèses futures d’origine non financière (à chaque clôture comptable, les évolutions des hypothèses futures impactent l’évaluation du Best Estimate et du Risk Adjustment, en contrepartie de la CSM lorsqu’elles sont d’origine non-financière et du résultat ou de l’OCI lorsqu’elles sont d’origine financière). Elle est comptabilisée au bilan puis constatée en résultat au rythme des services fournis aux assurés, sur la durée de couverture résiduelle des contrats. Dans le cas où une perte est attendue à la souscription ou au cours de la période de couverture (contrats déficitaires, matérialisant une sortie de trésorerie nette attendue pour l’entité), celle-ci ne fait pas l’objet d’une CSM négative mais est immédiatement comptabilisée en résultat. L’allocation en résultat de la part de CSM représentative du service rendu sur la période est effectuée par le biais des unités de couverture, représentatives de la durée de couverture des contrats, de la quantité de services fournie et du service rendu par les entités d’assurance de BPCE aux assurés. Dans le cadre de l'application de l’approche générale aux contrats d’assurance des emprunteurs et aux activités de caution, les unités de couverture sont définies sur la base du capital restant dû.

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Les taux d’actualisation appliqués à l’estimation des flux de trésorerie futurs doivent refléter la valeur temps de l’argent, les caractéristiques des flux de trésorerie, les caractéristiques de liquidité des contrats d’assurance et concorder avec les prix de marché courants observables. Dans le cadre de l’approche générale, le Best Estimate et l’ajustement au titre du risque non financier sont mesurés sur la base des taux courants (en date de clôture comptable) tandis que la CSM demeure ajustée sur la base des taux d’actualisation déterminés à la date de comptabilisation initiale du groupe de contrats. BPCE adopte une méthode ascendante (« bottom-up ») pour déterminer ces taux d’actualisation, en retenant une courbe des taux sans risque (basée sur les taux swap interbancaires) à laquelle est ajoutée une prime d’illiquidité, dépendante des caractéristiques et de la liquidité des contrats d’assurance concernés. La courbe des taux sans risque retenue est adaptée de la courbe des taux applicable dans le cadre des exigences prudentielles (les adaptations portent principalement sur les paramètres de liquidité et d’extrapolation au-delà du dernier point liquide).

Un modèle « Variable Fee Approach » (VFA), adapté de l’approche générale, est prescrit obligatoirement pour les contrats participatifs directs, qui répondent aux trois critères suivants :

•  les clauses contractuelles précisent que le titulaire du contrat a droit à une participation dans un portefeuille d’éléments sous-jacents spécifié ;

•  l’assureur prévoit de verser à l’assuré un montant égal à une part substantielle de la juste valeur des rendements du portefeuille d’éléments sous-jacents spécifié ;

•  une part substantielle des prestations que l’entité s’attend à payer à l’assuré devrait varier avec la juste valeur du portefeuille d’éléments sous-jacents spécifié.

Pour BPCE, ce modèle est retenu en affaires directes pour évaluer les contrats d’épargne et de retraite ainsi que les contrats obsèques.

Dans le cas de contrats participatifs directs, le service rendu à l’assuré correspond majoritairement à la gestion financière des éléments sous-jacents. Les flux de trésorerie de ces contrats varient en fonction de la performance d’éléments sous-jacents. Ainsi, une augmentation de la valeur des éléments sous-jacents se traduit par une augmentation de l’évaluation des contrats. A contrario, une diminution de la valeur des éléments sous-jacents se traduit par une diminution de l’évaluation des contrats. La variation des éléments sous-jacents vient ajuster la CSM pour la quote-part revenant à l’assureur et impacter le Best Estimate pour la quote-part attribuable aux assurés. La CSM en VFA prend également en compte les variations des hypothèses financières futures et les effets sur le Best Estimate et l’ajustement au titre du risque non financier de la désactualisation.

Parmi les éléments sous-jacents figurent notamment les éléments attribués aux assurés dans le cadre de la participation aux bénéfices (dont notamment la quote-part des actifs financiers et des immeubles de placement en représentation des engagements d’épargne en euros) et les supports en unités de compte (UC).

Pour BPCE, la majorité des actifs financiers sous-jacents des contrats VFA est valorisée à leur juste valeur par résultat ou par capitaux propres sous IFRS 9. Les immeubles de placement sont également mesurés à la juste valeur par résultat comme le permet IAS 40.

Dans l’approche VFA, le Best Estimate inclut l’évaluation du coût des options et garanties accordées aux assurés. Les passifs d’assurance rendent également compte de la mutualisation entre les portefeuilles de contrats au titre des flux des contrats avec participation directe adossés au fonds général. Les versements libres futurs au titre des contrats en vigueur sont inclus dans l’évaluation du Best Estimate.

Des adaptations aux méthodologies du modèle général ont été retenues concernant les unités de couverture et la courbe des taux pour les contrats éligibles au modèle VFA. Ainsi, les unités de couverture retenues en modèle VFA s’appuient sur les variations des encours des contrats d’épargne des assurés et sont ajustées pour corriger un effet dit « bow-wave ». Celui-ci est engendré par deux effets comptabilisés en CSM, au titre de la période écoulée : la différence entre le taux de rendement des actifs attribuables aux contrats (en monde réel) et celui évalué dans les modèles actuariels (en risque neutre) et le relâchement de la valeur temps des options et garanties (TVOG). Les unités de couverture prenant en compte la correction de l’effet « bow-wave » permettent d’enregistrer en résultat un amortissement de CSM reflétant plus fidèlement le service d’investissement fourni aux assurés au titre de la période écoulée. Par ailleurs, la courbe des taux s’appuie sur la même méthodologie que celle applicable dans le cadre du modèle général, la prime d’illiquidité étant déterminée en fonction des natures d’actifs financiers sous-jacents aux contrats éligibles à ce modèle.

Enfin l’approche générale est complétée par un modèle optionnel plus simple, basé sur l’allocation des primes (« Premium Allocation Approach » – PAA). Il est applicable :

•  à l’ensemble des contrats hormis aux contrats participatifs directs, dans la mesure où cette méthode aboutit à un résultat proche de l’approche générale ;

•  aux contrats dont la période de couverture est de courte durée (i.e. sur une période inférieure à 12 mois).

Pour BPCE, ce modèle est retenu en affaires directes pour les contrats de prévoyance individuelle annuels et pour l’ensemble des contrats dommages (IARD – incendies, accidents et risques divers).

Le passif initial pour couverture future comptabilisé est égal aux primes reçues (ainsi, aucune CSM n’est comptabilisée). Les primes sont par la suite étalées et comptabilisées en compte de résultat en fonction de l’écoulement du temps. Les frais d’acquisition encourus peuvent être comptabilisés immédiatement en charges lorsqu’ils surviennent ou au fur et à mesure de la période de couverture. Les passifs pour sinistres survenus non encore intégralement réglés et ceux comptabilisés au titre des groupes de contrats déficitaires demeurent néanmoins évalués selon les dispositions du modèle général. Les passifs d’assurance ne sont actualisés que si l’effet du passage du temps est significatif, notamment au titre des provisions pour sinistres survenus (Best Estimate et ajustement au titre du risque non-financier). Les dispositions concernant l’évaluation de l’ajustement pour risque au titre des passifs pour sinistres survenus sont similaires à celles applicables dans le cadre du modèle général.

Frontière des contrats (horizon)

Sous IFRS 17, les flux de trésorerie sont inclus dans le périmètre d’un contrat d’assurance s’ils découlent de droits et obligations substantiels existant au cours de la période de reporting pour laquelle l’entité peut contraindre l’assuré à payer les primes ou a une obligation substantielle de lui fournir des services. Une obligation substantielle de fournir des services prévus dans un contrat d’assurance cesse notamment lorsque l’entité a la capacité pratique de réévaluer les risques assurés et peut, en conséquence, fixer un prix ou un niveau de prestations qui reflète intégralement ces risques.

BPCE a analysé de manière détaillée les caractéristiques de ses contrats afin de déterminer les flux de trésorerie inclus dans le périmètre de ses contrats d’assurance qui déterminent l’horizon (ou « frontière » des contrats). À ce titre, sur la base des exigences d’IFRS 17, le groupe intègre notamment dans la frontière des contrats d’épargne les versements libres futurs au titre des contrats en vigueur en date de reporting.

Dates de comptabilisation et de décomptabilisation des contrats

Un groupe de contrats d'assurance émis doit être comptabilisé à la première des dates suivantes :

•  La date de début de la période de couverture du groupe de contrats ;

•  La date à laquelle le premier paiement d'un titulaire de police devient exigible ou, en l'absence de date d'exigibilité, la date à laquelle ce premier paiement est reçu ; et

•  Dans le cas d'un groupe de contrats déficitaires, la date à laquelle le groupe devient déficitaire.

Seuls les contrats qui satisfont individuellement aux critères de comptabilisation ci-dessus à la fin de la période de reporting sont inclus dans le groupe de contrats. Dans le cas contraire, ces contrats seront inclus dans le groupe de contrats au cours des périodes comptables ultérieures.

Un contrat d’assurance est décomptabilisé dans les cas suivants :

•  Lorsqu'il est éteint, c'est-à-dire lorsque l'obligation qui y est précisée expire, ou qu'elle est acquittée, ou résiliée ;

•  Lorsqu'il fait l’objet d’un transfert sortant (transfert à une tierce partie) ;

•  Lorsque les conditions d’un contrat sont substantiellement modifiées, entraînant un changement au titre de la comptabilisation de ce contrat si ces nouvelles conditions avaient toujours existé (classification différente, modèle d'évaluation différent…). Dans ce cas, un nouveau contrat basé sur les conditions modifiées est alors comptabilisé en remplacement du contrat initial (qui est alors décomptabilisé).

Le premier des trois cas mentionnés ci-dessus est celui qui survient communément dans le cadre de l’activité des entités d’assurance de BPCE. Dans ce cas, la décomptabilisation du contrat d’assurance conduit à éliminer le Best Estimate et l’Ajustement au titre du risque non-financier, en contrepartie de la CSM du groupe de contrats, sans générer un effet direct et immédiat en résultat.

Niveau d’agrégation des contrats

La norme définit le niveau de regroupement des contrats, à la maille « groupe de contrats », à utiliser pour évaluer les passifs des contrats d’assurance et leur CSM.

La première étape consiste à identifier les portefeuilles de contrats d’assurance, c’est-à-dire des contrats soumis à des risques similaires et gérés ensemble.

Ensuite, chaque portefeuille est divisé en trois parties en fonction de leur profil de profitabilité :

•  les contrats déficitaires dès leur comptabilisation initiale ;

•  les contrats qui n’ont pas, lors de leur comptabilisation initiale, de possibilité significative de devenir déficitaires ;

•  les autres contrats du portefeuille.

Enfin, la norme telle que publiée par l’IASB introduit le principe de « cohortes annuelles » interdisant d’inclure dans le même groupe les contrats émis à plus d’un an d’intervalle.

Un groupe de contrats correspond donc au regroupement de contrats d’un même portefeuille, d’un même profil de profitabilité et d’une même cohorte.

Néanmoins, la norme telle qu’adoptée par l’Union européenne prévoit une exemption optionnelle de l’application de cette règle pour les contrats suivants :

•  les groupes de contrats d’assurance avec éléments de participation directe et les groupes de contrats d’investissement avec éléments de participation discrétionnaire dont les flux de trésorerie ont une incidence sur les flux de trésorerie destinés aux assurés d’autres contrats, ou subissent l’incidence de tels flux ;

•  les groupes de contrats d’assurance qui sont gérés sur plusieurs générations de contrats et remplissant certaines conditions et pour lesquels l’application de l’ajustement égalisateur (matching adjustment) a reçu l’accord des autorités de contrôle.

Cette exemption sera réexaminée avant la fin de l’année 2027, sur la base des résultats de la revue, par l’IASB, de la mise en œuvre d’IFRS 17.

BPCE applique l’option d’exemption d’application des cohortes annuelles aux contrats d’épargne/retraite et aux contrats obsèques.

La classification par portefeuilles retenue par BPCE a été réalisée en cohérence avec les exigences d’IFRS 17 ainsi qu’avec la segmentation interne et la manière dont les contrats sont gérés. BPCE retient le contrat comme niveau élémentaire sous IFRS 17. Ainsi, aucune désagrégation au titre des différentes garanties incluses au sein d’un contrat n’a été effectuée. Le regroupement par niveaux homogènes de profitabilité a été réalisé à la suite d’études menées sur la base d’informations et de critères disponibles en interne, tels que les produits, les contrats et les assurés.

Dispositions spécifiques aux traités de réassurance cédée

IFRS 17 exige une analyse, évaluation et comptabilisation distincte des contrats d’assurance directe (et traités de réassurance acceptée) des traités de réassurance cédée. Ces exigences entraînent l’évaluation d’un Best Estimate, d’un ajustement au titre du risque non-financier et d’une CSM spécifiques aux traités de réassurance cédée.

Les hypothèses retenues pour évaluer le Best Estimate des traités de réassurance cédée doivent concorder avec celles retenues pour évaluer le Best Estimate au titre des groupes de contrats d’assurance directe sous-jacents. Celui-ci doit également refléter l’effet du risque de non-exécution de la part de l’émetteur du traité de réassurance, portant principalement sur le risque de crédit du réassureur et le risque de litige.

L’ajustement au titre du risque non-financier doit correspondre au montant du risque transféré par le titulaire du traité de réassurance cédée à l’émetteur de ce dernier.

Au titre des traités de réassurance cédée, la CSM peut représenter un coût ou un gain de réassurance (ainsi, les dispositions relatives aux contrats déficitaires ne s’appliquent pas dans le cas des traités de réassurance cédée). Cependant, lorsque les contrats sous-jacents aux traités de réassurance sont déficitaires, un produit est comptabilisé en résultat au titre des contrats de réassurance cédée (nommé « composante recouvrement de perte »), matérialisant la participation du réassureur aux pertes. La CSM cédée (qu’elle soit représentative d’un coût ou d’un gain de réassurance) est reconnue en résultat sur la durée de couverture des traités de réassurance cédée (et non sur la durée de couverture des contrats sous-jacents) et sur la base d’unités de couverture qui doivent refléter les services reçus.

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Le modèle VFA n’étant pas applicable aux traités de réassurance, seuls le modèle général et le modèle PAA peuvent être appliqués. Les modèles comptables applicables aux traités de réassurance cédée peuvent différer de ceux retenus au titre des contrats d’assurance directe sous-jacents. Les dispositions relatives au niveau d’agrégation des contrats demeurent identiques à celles applicables aux contrats d’assurance directe, toutefois les références faites aux contrats déficitaires (au titre des contrats d’assurance directe) sont remplacées par des références aux contrats donnant lieu à un profit net au moment de la comptabilisation initiale.

IFRS 17 prévoit que l’entité comptabilise un groupe de contrats de réassurance cédée selon les règles suivantes :

•  Dans le cas général, la date de première comptabilisation correspond au début de la période de couverture du groupe de contrats de réassurance cédée ;

•  Dans le cas des traités proportionnels, la date de première comptabilisation est repoussée à la date de comptabilisation des contrats sous-jacents, si cette date est postérieure au début de la période de couverture du groupe de contrats de réassurance cédée ;

•  Enfin, dans le cas où les contrats d’assurance sous-jacents sont déficitaires, la date de première comptabilisation correspond à la date de reconnaissance de la composante de pertes, sous réserve que le contrat de réassurance cédée ait été préalablement signé à cette date.

Enfin, les dettes et créances nées des opérations de réassurance cédée (y compris les dettes pour dépôt espèces et comptes courants de réassurance) sont désormais intégrées à la valeur du Best Estimate.

Les traités de réassurance de BPCE ont été évalués en modèle général (notamment au titre du principal traité des activités épargneretraite) ou en modèle PAA, en fonction de leur horizon déterminé selon IFRS 17. Au titre du principal traité de réassurance cédée, les unités de couverture s’appuient sur les variations des encours des contrats cédés.

Hypothèses clés et jugements

Aux fins de l’application d’IFRS 17, l’évaluation des passifs d’assurance est réalisée en retenant des techniques d’estimation, jugements et hypothèses (notamment des lois de sinistralité, de mortalité, généralement fondées sur des données historiques, et des hypothèses de frais et de commissions). Plus spécifiquement pour l’évaluation des contrats d’épargne et de retraite sont également prises en compte des lois de rachat et de versements libres futurs.

IFRS 17 ne prescrit pas les unités de couverture à appliquer. Il convient de faire appel au jugement et à des estimations afin de refléter au mieux le service rendu sur la période. Certains critères doivent néanmoins être pris en compte pour déterminer les unités de couverture : la durée de couverture probable pour chaque contrat, la quantité de services mesurée au regard du service rendu du point de vue de l’assuré, et le service rendu qui se définit comme le fait pour l’assureur de se tenir prêt à couvrir un événement assuré.

Les hypothèses et jugements appliqués en matière de calcul de l’ajustement pour risque non-financier se traduisent pour BPCE par un niveau de confiance de 80 % au 30 juin 2025 identique à celui du 31 décembre 2024.

En matière de taux d’actualisation, la courbe de taux sans risque retenue par BPCE pour actualiser les cash-flows des contrats d’assurance est présentée dans le tableau ci-dessous :

30/06/2025

Devise

1 an

5 ans             10 ans

20 ans

30 ans

Euro

1,90 %

2,18 %           2,54 %

2,77 %

2,80 %

Devise

31/12/2024

1 an

5 ans             10 ans

20 ans

30 ans

Euro

2,23 %

2,15 %           2,27 %

2,26 %

2,26 %

La prime d’illiquidité pour les contrats participatifs directs évalués en approche VFA se situe à 0,80 % au 30 juin 2025 et à 0,94 % au 31 décembre 2024.

Méthodes d’évaluation à la transition

La norme IFRS 17 est appliquée de manière rétrospective. Les contrats d’assurance en vigueur en date de transition ont été évalués selon l’une des 3 méthodes ci-dessous :

•  Full Retrospective Approach (FRA)

La méthode rétrospective complète FRA (Full Retrospective Approach) prévoit de définir, comptabiliser et évaluer chacun des groupes de contrats d’assurance comme si la norme IFRS 17 avait toujours été appliquée depuis l’origine des contrats.

BPCE a retenu cette approche principalement pour les portefeuilles de contrats et traités de réassurance éligibles à l’approche PAA et aux exercices les plus récents au titre de portefeuilles de contrats d’assurance des emprunteurs et de caution.

S’il n’est pas possible d’appliquer cette méthode en fonction des données disponibles, les 2 méthodes suivantes peuvent être utilisées :

•  Modified Retrospective Approach (MRA)

L’approche rétrospective modifiée MRA (Modified Retrospective Approach) est une méthode rétrospective qui vise à obtenir un résultat le plus proche possible de celui obtenu par l’approche FRA, en se fondant sur l’utilisation d’informations raisonnables et justifiables obtenues sans coûts ou efforts excessifs. L’approche MRA autorise les simplifications de calcul suivantes :

- Évaluation des groupes de contrats à la première comptabilisation : notamment, IFRS 17 permet de s’affranchir des cohortes annuelles pour la définition du niveau d’agrégation des groupes de contrats en stock en date de transition. BPCE a retenu cette simplification pour les portefeuilles de contrats pour lesquels l’approche MRA a été retenue ;

-  Mesure de la CSM en date de transition pour les contrats évalués selon l’approche générale : une CSM en date de première comptabilisation est tout d’abord évaluée à partir de l’estimation des flux futurs à la transition, ajustés des flux réels entre la date de première comptabilisation et la transition. La CSM en date de transition résulte de la CSM en date de première comptabilisation, amortie à l’aide des unités de couverture entre la date de première comptabilisation et la date de transition. Les taux d’actualisation en date de comptabilisation initiale peuvent être déterminés selon une courbe de rendement observable sur au moins 3 ans avant la date de transition ou à partir d’un écart moyen entre une courbe de rendement observable et une courbe estimée. Enfin, l’ajustement au titre du risque non-financier à la date de première comptabilisation doit être déterminé en ajustant l’ajustement au titre du risque non-financier à la date de transition avec le dégagement du risque attendu avant la date de transition. BPCE a retenu ces simplifications pour les portefeuilles de contrats éligibles à l’approche générale pour lesquels l’approche MRA en transition a été retenue. Les dispositions concernant les unités de couverture ont été appliquées de manière homogène aux contrats en vigueur en date de transition et ceux post-transition ;

-  Mesure de la CSM en date de transition pour les contrats évalués selon l’approche VFA : une CSM en date de première comptabilisation est tout d’abord évaluée à partir de la juste valeur des éléments sous-jacents aux contrats en date transition nette de l’estimation des flux futurs en date de transition, ajustée des frais et prélèvements et de la variation d’ajustement au titre du risque non-financier relatifs à la période entre la date de première comptabilisation et la transition. La CSM en date de transition résulte de la CSM en date de première comptabilisation, amortie à l’aide des unités de couverture entre la date de première comptabilisation et la date de transition. BPCE a retenu cette simplification pour les portefeuilles de contrats éligibles à l’approche VFA pour lesquels l’approche MRA en transition a été retenue. Les dispositions concernant les unités de couverture et la mutualisation ont été appliquées de manière cohérente aux contrats en vigueur en date de transition et ceux post-transition ;

- Mesure des produits financiers ou charges financières d’assurance : l’approche MRA permet des simplifications s’agissant de la détermination des taux d’actualisation des groupes de contrats et du calcul des autres éléments du résultat global (OCI), dans le cas où une ventilation des produits financiers ou charges financières est retenue. Tel que permis par IFRS 17, BPCE a principalement retenu un OCI équivalent à celui des éléments sous-jacents pour les portefeuilles de contrats d’épargne-retraite et à zéro pour les autres portefeuilles évalués selon l’approche MRA en transition.

BPCE a notamment retenu cette approche pour les portefeuilles épargne-retraite, assurance des emprunteurs (à l’exception des exercices les plus récents pour certains portefeuilles) et le principal traité de réassurance acceptée.

Fair Value Approach (FVA)

L’approche par Juste Valeur FVA (Fair Value Approach) s’appuie uniquement sur les données disponibles à la date de transition sans tenir compte des flux financiers passés.

Dans l’approche par juste valeur, la marge sur service contractuelle est évaluée à la date de transition comme la différence entre la juste valeur du groupe de contrats d’assurance à cette date et les flux de trésorerie d’exécution évalués à cette même date.

BPCE a notamment retenu cette approche pour certains portefeuilles de prévoyance pluriannuels et d’assurance des emprunteurs peu significatifs ainsi que pour un des principaux traités de réassurance cédée.

BPCE a principalement retenu l’application des approches rétrospective modifiée (MRA) et juste valeur (FVA) pour l’évaluation des passifs d’assurance et de réassurance cédée en date de transition, compte tenu de contraintes opérationnelles (par exemple, disponibilité des données historiques).

Présentation des états financiers

Les exigences d'IFRS 17 en termes de présentation des états financiers sont détaillées dans les notes 8.2 et 8.3.

BPCE applique la recommandation ANC no 2022-01 du 8 avril 2022 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire établis selon les normes comptables internationales.

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#;37-39/< -869=+,5/<

IFRS 17 introduit la distinction entre un résultat des activités d’assurance et les produits et charges financiers d’assurance.

La norme exige également une présentation distincte de ces agrégats au titre des traités de réassurance cédée.

Les charges directement attribuables aux contrats d’assurance sont présentées au sein du PNB.

IFRS 17 exige la distinction entre les flux de trésorerie directement attribuables à l’exécution des contrats et ceux non attribuables. En effet, seuls les flux de trésorerie attribuables à l’exécution des contrats sont intégrés à la valorisation des passifs et présentés au sein des agrégats exigés par IFRS 17. La problématique de distinction entre les flux de trésorerie attribuables et ceux non attribuables porte principalement sur les frais généraux. Le caractère attribuable des frais généraux n’étant pas défini dans la norme IFRS 17, celui-ci a été déterminé sur la base d’une allocation des frais selon une méthode systématique et rationnelle. Une partie des frais attribuables est qualifiée de frais d’acquisition sous IFRS 17.

La composante investissement (qui correspond aux sommes que l’entité est tenue de rembourser au titulaire de police en vertu d’un contrat d’assurance en toutes circonstances, que l’événement assuré se produise ou non) est exclue du compte de résultat. La composante investissement concerne principalement les contrats valorisés en VFA de BPCE.

La norme offre la possibilité de ventiler entre produits ou charges financières et capitaux propres (option de désagrégation ou option OCI) les produits ou charges financières d’assurance de la période afin d’apporter une meilleure cohérence en résultat entre les impacts des actifs financiers et des passifs d’assurance. Pour les contrats évalués selon l’approche générale ou l’approche PAA, cela conduit à présenter en résultat la désactualisation au taux d’origine (ou sur la base du taux d’intérêt effectif pour les contrats et traités de réassurance participatifs non éligibles au modèle VFA l) et en capitaux propres les variations des taux d’actualisation courants. Pour les contrats participatifs directs (VFA), l’option se traduit par la possibilité d’enregistrer dans le poste charges financières d’assurance un montant égal mais de sens opposé au montant des revenus financiers des éléments sous-jacents des contrats. La charge financière résiduelle est comptabilisée directement en capitaux propres. Cette option s’applique par portefeuille.

Pour les contrats d’assurance émis, BPCE applique cette option systématiquement en approche VFA et majoritairement en approche générale et en approche PAA. Il l’applique également à certains traités de réassurance cédée.

Pour les contrats participatifs directs évalués en approche VFA, la norme permet sur option (option d’atténuation des risques) de :

•  réduire les décalages entre la valorisation des dérivés et instruments financiers non dérivés évalués à la juste valeur par résultat, utilisés comme éléments de couverture et la valorisation des éléments financiers couverts qui serait affectée à la CSM si cette option n’existait pas ; ou

•  réduire les décalages entre les variations d’origine financière affectant des traités de réassurance cédée qui impactent le résultat ou l’OCI (impossibilité d’appliquer l’approche VFA en réassurance) alors que les variations d’origine financière des contrats VFA couverts sont affectées à la CSM.

BPCE active cette option sur le périmètre épargne au titre de la couverture apportée par les principaux traités de cession.

BPCE a choisi de ventiler la variation de l’ajustement au titre du risque non financier entre le résultat des activités d’assurance et les produits ou charges financiers d’assurance comme le permet la norme IFRS 17.

La recommandation ANC no 2022-01 du 8 avril 2022 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire établis selon les normes comptables internationales permet sur option de présenter les placements financiers des activités d’assurance dans un poste distinct à l’actif du bilan avec pour corollaire une présentation des produits nets des placements liés aux activités d’assurance sur une ligne distincte du compte de résultat. BPCE a retenu cette présentation qui est en ligne avec la présentation qu’il appliquait antérieurement.

La recommandation ANC no 2022-01 du 8 avril 2022 demande également que le coût du risque de crédit sur les placements financiers des activités d’assurance soit isolé sur une ligne distincte et présenté à la suite des postes « Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis » et « Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée » afin de refléter la performance financière des activités d’assurance au sein d’un conglomérat financier ayant des activités distinctes de banque et d’assurance.

#;37-39/< -869=+,5/<

Les produits des contrats d’assurance émis (y compris traités de réassurance acceptée) reflètent la prestation de services d’assurance et d’investissement de l’exercice. En conséquence, hormis en approche PAA, les primes n’apparaissent plus en compte de résultat.

Cet agrégat intègre pour les contrats évalués selon l’approche générale et l’approche VFA :

• le relâchement des prestations et charges estimées de la période (à l’exclusion des composantes investissement) ;

•  la reprise de l’ajustement au titre du risque non-financier ;

•  l’amortissement de la marge sur services contractuels au titre des services rendus sur la période ;

•  l’amortissement des flux de trésorerie d’acquisition ;

•  les autres éléments de revenu dont notamment les écarts d’expérience sur primes relatifs aux services courants et passés.

L’agrégat comprend pour les contrats évalués selon l’approche PAA, le montant des primes attendues affectées à la période.

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Relâchement des prestations et charges estimées de la période

768

719

Reprise de l'ajustement au titre du risque non-financier

80

75

Amortissement de la marge sur services contractuels

353

326

Amortissement des flux de trésorerie d'acquisition

89

85

Autres éléments de revenu

21

(15)

Produits des contrats d’assurance émis (hors PAA)

311

189

Produit des contrats d'assurance émis - PAA

155

970

TOTAL DE PRODUITS DES CONTRATS D’ASSURANCE ÉMIS

467

159

#;37-39/< -869=+,5/<

Les             charges         afférentes    aux                 contrats        d’assurance                   émis (y compris traités de réassurance acceptée) comprennent :

• les prestations et charges encourues (à l’exclusion des remboursements de composantes d’investissement). Elles incluent notamment les charges de sinistres, les commissions de gestion attribuables, la part attribuable aux contrats d’assurance émis des charges d’exploitation ou des dotations aux amortissements et dépréciations qui sont sous IFRS 17 présentées en PNB ;

•  la constatation et la reprise de composante onéreuse, c'est-àdire les pertes sur les groupes de contrats déficitaires et les reprises de telles pertes ;

•  l’amortissement des frais d’acquisition et les écarts d’expérience (différence entre les montants estimés et les montants réels) sur frais d’acquisition au titre des services passés et de la période courante.

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En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Prestations et charges encourues

(1 690)

(1 551)

Constatation et reprise de composante onéreuse

13

14

Frais d'acquisition

(268)

(262)

TOTAL CHARGES AFFÉRENTES AUX CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS

(1 945)

(1 800)


 #;8.>3=</=-2+;1/<+00I;/7=<+>@+-=3?3=I<./;I+<<>;+7-/-I.I/
#;37-39/< -869=+,5/<

La norme IFRS 17 demande que les agrégats au titre des traités de réassurance cédée soient présentés séparément des produits et charges afférents aux contrats d’assurance émis.

Les produits et charges afférents aux activités de réassurance cédée intègrent donc :

•  d’une part, les charges de cession (coût de la réassurance) ;

•  d’autre part, les produits de cession (sommes recouvrables auprès des réassureurs).

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Charges des cessions

(646)

(606)

Produits des cessions

544

534

TOTAL DES PRODUITS OU CHARGES AFFÉRENTES AUX ACTIVITÉS DE RÉASSURANCE CÉDÉE

(103)

(72)

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#;37-39/< -869=+,5/<

La rubrique regroupe les produits nets des placements financiers d’assurance évalués selon la norme IFRS 9 et le résultat net des immeubles de placement d’assurance évalués selon la norme IAS 40.

Les principes comptables applicables en IFRS 9 sont présentés en Note 2.5.1 pour les principes comptables généraux et en Note 4 pour les principes comptables spécifiques.

Les immeubles de placement d’assurance qui relèvent de la norme IAS 40 sont évalués au coût historique ou à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat pour les immeubles sous-jacents aux contrats participatifs directs.

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Intérêts et produits assimilés

631

644

Intérêts et charges assimilés

(25)

(17)

Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat

1 029

924

Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres

18

(17)

Résultat net des immeubles de placement

25

(6)

TOTAL DES PRODUITS NETS DES PLACEMENTS LIÉS AUX ACTIVITÉS D'ASSURANCE

1 677

1 529

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#;37-39/< -869=+,5/<

Les produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis comptabilisés en résultat net comprennent notamment :

•  l’effet de désactualisation qui correspond à la désactualisation des contrats au taux courant de début de période pour les contrats évalués en approche générale et en approche PAA ;

•  l’effet du changement de taux d’actualisation courant et d’environnement économique pour les contrats évalués en approche générale et en approche PAA ;

•  les produits ou charges financiers d’assurance pour les contrats participatifs directs (VFA) qui correspondent à la variation de juste valeur des éléments sous-jacents ;

•  l’effet de l’option de l’atténuation des risques (voir Note 8.2 principes comptables) qui se traduit en approche VFA par une comptabilisation en résultat d’un élément qui sans cette option serait imputé à la CSM ;

•  les reclassements des éléments comptabilisés en résultat net vers les capitaux propres au titre de l’application de l’option désagrégation ou option OCI (voir note 8.2 principes comptables).

Les produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis comptabilisés en capitaux propres sont le reflet de l’application de l’option de désagrégation.

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Effet de désactualisation

(45)

(29)

Changement de taux et d'environnement économique comptabilisé en résultat net

2

(63)

Produits ou charges financiers d'assurance pour les contrats avec participation directe

(1 734)

(662)

Effet de l'option de l'atténuation des risques

(20)

(30)

Reclassement des éléments comptabilisés en résultat net vers les capitaux propres (1)

20

(573)

Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis comptabilisés en résultat net

(1 776)

(1 358)

Produits ou charges financiers des contrats d'assurance émis comptabilisés en capitaux propres (2)

(20)

574

TOTAL DES PRODUITS OU CHARGES FINANCIERS DES CONTRATS D’ASSURANCE ÉMIS COMPTABILISÉS EN CAPITAUX PROPRES ET RÉSULTAT NET

(1 797)

(784)

(1)  Y compris le reclassement en capitaux propres de l’atténuation des risques.

(2)  Inclut principalement l'option de désagrégation et les autres mouvements relatifs aux participations dans les entreprises associées et co-entreprises.

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#;37-39/< -869=+,5/<

Ce poste reprend pour les traités de réassurance cédée des agrégats identiques à ceux figurant dans les produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis à l’exclusion de ceux concernant l’approche VFA qui n’est pas applicable en réassurance.

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Effet de désactualisation

5

4

Changement de taux et d'environnement économique comptabilisé en résultat net

152

(35)

Reclassement des éléments comptabilisés en résultat net vers les capitaux propres

(1)

3

Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée comptabilisés en résultat net

156

(29)

Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée comptabilisés en capitaux propres (1)

1

(3)

TOTAL DES PRODUITS OU CHARGES FINANCIERS AFFÉRENTS AUX CONTRATS DE RÉASSURANCE CÉDÉE COMPTABILISÉS EN CAPITAUX PROPRES ET RÉSULTAT NET

157

(31)

                 (1) Inclut principalement l'option de désagrégation et les autres mouvements relatifs aux participations dans les entreprises associées et co-entreprises.


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#;37-39/< -869=+,5/<

Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables.

Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit.

Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3.

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

11

(8)

TOTAL COÛT DU RISQUE DE CRÉDIT SUR LES PLACEMENTS FINANCIERS DES ACTIVITÉS D’ASSURANCE (1)

11

(8)

                 (1) Placements au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres.

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#;37-39/< -869=+,5/<

La norme IFRS 17 prévoit que les charges directement attribuables aux contrats d’assurance soient présentées au sein du PNB. Les frais généraux non attribuables sont quant à eux en charges générales d’exploitation ou en dotations aux amortissements et dépréciations.

Les frais généraux attribuables aux frais d’acquisition sont étalés sur la durée de vie des contrats selon des critères qui reflètent l’écoulement du temps. Pour BPCE, les frais d’acquisition sont principalement amortis au même rythme que la CSM donc selon les mêmes unités de couverture.

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Ventilation des frais généraux par nature

Charges de personnel

(159)

(146)

Impôts, taxes et contributions réglementaires

(38)

(32)

Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation

(151)

(138)

Autres frais administratifs

(189)

(169)

TOTAL DES CHARGES GÉNÉRALES D’EXPLOITATION

(349)

(315)

Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles

(14)

(17)

Montants attribués aux frais d'acquisition nets d'amortissement

22

21

TOTAL DES FRAIS GÉNÉRAUX DES ACTIVITÉS D'ASSURANCE PAR NATURE

(341)

(311)

Ventilation des frais généraux par destination

Frais d’acquisition attribuables

(57)

(47)

Frais de gestion de sinistre attribuables

(86)

(80)

Frais d’administration attribuables

(80)

(75)

Frais de gestion financière attribuables

(9)

(7)

Autres frais généraux attribuables

(22)

(20)

Frais généraux non attribuables

(87)

(82)

TOTAL DES FRAIS GÉNÉRAUX DES ACTIVITÉS D’ASSURANCE PAR DESTINATION

(341)

(311)

                 (1) Frais généraux des entités d’assurance afférents aux contrats d’assurance, hors commissions.

#;37-39/< -869=+,5/<

Au bilan, les engagements relatifs aux contrats IFRS 17 sont présentés en fonction de la position à l’actif ou au passif de la valeur comptable des portefeuilles IFRS 17 et de la typologie des contrats (présentation distincte de la valeur comptable des portefeuilles IFRS 17 au titre des contrats d’assurance directe, et réassurance acceptée, de celle des traités de réassurance cédée).

La valeur comptable des engagements relatifs aux contrats IFRS 17 comprend également les montants des créances et dettes relatives aux opérations d’assurance et de réassurance cédée.

BPCE applique l’option de présentation des placements financiers des activités d’assurance dans un poste distinct à l’actif du bilan avec pour corollaire une présentation des produits nets des placements liés aux activités d’assurance sur une ligne distincte du compte de résultat comme l’autorise la recommandation ANC no 2022-01 du 8 avril 2022 (Note 9.2).

Les principes comptables applicables aux placements financiers d’assurance (autres que les immeubles de placement) relèvent de la norme IFRS 9 et sont présentés en note 2.5.1 pour les principes comptables généraux et en note 5 pour les principes comptables spécifiques.

Les principes comptables applicables aux immeubles de placement d’assurance qui relèvent de la norme IAS 40 sont évoqués en Note 8.2.4.

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

082

947

Instruments dérivés de couverture

104

82

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

366

331

Immobilier de placement

410

392

Prêts et créances au coût amorti

743

742

TOTAL DES PLACEMENTS FINANCIERS DES ACTIVITÉS D'ASSURANCE

706

493

image !8=/<;/5+=3?/<+>,35+798>;5N+-=3?3=I.N+<<>;+7-/

 #5+-/6/7=<037+7-3/;<./<+-=3?3=I<.N+<<>;+7-/

Les tableaux ci-dessous présentent l'échéancier des placements financiers des activités d'assurance.

66/>,5/<./95+-/6/7=

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeubles de placement comptabilisés au coût historique

157

(17)

140

157

(17)

140

Immeubles de placement comptabilisés à la juste valeur

1 270

1 270

1 252

1 252

dont immeubles de placement en unités de compte

299

299

322

322

TOTAL IMMEUBLES DE PLACEMENT

1 427

(17)

1 410

1 409

(17)

1 392

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 1 438 millions d’euros au 30 juin 2025 contre 1 421 millions d’euros au 31 décembre 2024.

La juste valeur des éléments sous-jacents en représentation des contrats participatifs directs s’élève à 1 325 millions d’euros au 30 juin 2025 et 1 391 millions d’euros au 31 décembre 2024.


-=30<037+7-3/;<G5+4><=/?+5/>;9+;-+93=+>@9;89;/<

Principes comptables : Voir Note 5.2

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Instruments financiers de dettes standards détenus dans un modèle de collecte et de vente

Instruments de capitaux propres désignés à la juste valeur par capitaux propres

Total

Instruments financiers de dettes standards détenus dans un modèle de collecte et de vente

Instruments de capitaux propres désignés à la juste valeur par capitaux propres

Total

Titres de dettes

41 031

///

41 031

41 069

///

41 069

Titres de participation

///

36

36

///

38

38

Actions et autres titres de capitaux propres

///

298

298

///

224

224

JUSTE VALEUR DES ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR CAPITAUX PROPRES

41 031

335

41 366

41 069

262

41 331

dont dépréciations pour pertes de crédit attendues

14

///

14

26

///

26

dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (avant impôt)

(3 028)

176

(2 852)

(2 927)

11

(2 917)

7<=;>6/7=<./-+93=+>@9;89;/<.I<317I<-866/I=+7=G5+4><=/?+5/>;9+;-+93=+>@9;89;/<

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Juste valeur

Dividendes comptabilisés sur la période

Juste valeur

Dividendes comptabilisés sur la période

Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période

Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période

Titres de participations non-côtés et non consolidés

36

0

38

0

Autres instruments de capitaux propres

298

3

224

2

TOTAL

335

3

262

2

Aucun reclassement de juste valeur dans la composante « réserves consolidées » n'a été constaté durant l'exercice 2025.

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Actifs financiers relevant d'une activité de transaction et assimilée (3)

Actifs financiers devant être évalués à la juste valeur par le biais du résultat net

(1) (2)

Total

Actifs financiers relevant d'une activité de transaction et assimilée(3)

Actifs financiers devant être évalués à la juste valeur par le biais du résultat net(1)(2)

Total

Titres

895

007

903

872

068

941

Instruments de dettes

895

627

522

872

092

964

Instruments de capitaux propres

380

380

976

976

Instruments dérivés hors couverture

180

180

7

7

TOTAL

075

007

082

879

068

947

image -=30<037+7-3/;<G5+4><=/?+5/>;9+;;I<>5=+=

Principes comptables : Voir Note 5.1.1

(1)  Les critères de classement des actifs financiers en juste valeur par le résultat en raison du non-respect du critère SPPI retenus par BPCE sont communiqués en note 2.5.1.

(2)  Les instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par le résultat comprennent les instruments de dette non basiques (non SPPI) pour 28 627 millions d’euros, ainsi que les instruments de capitaux propres pour lesquels il n’a pas été fait le choix de les évaluer par capitaux propres.

(3)  Les instruments financiers relevant d’une activité de transaction et assimilée classés à la juste valeur par le résultat comprennent essentiellement des placements en unités de compte (UC).

Au 30 juin 2025, les actifs financiers classés à la juste valeur par résultat comprennent essentiellement des placements en UC – OPCVM ou FCPR et des OPCVM non standards.

Les actifs non basiques (non SPPI) correspondent essentiellement à des OPCVM non standards.

 -=30<+>-8L=+68;=3

Principes comptables : Voir Note 5.3

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Prêts ou créances aux établissements de crédit au coût amorti

250

239

Prêts ou créances à la clientèle au coût amorti

500

509

Dépréciations

(6)

(6)

TOTAL ACTIFS AU COÛT AMORTI

743

742


 3I;+;-23/./5+4><=/?+5/>;./<95+-/6/7=<./<+-=3?3=I<.N+<<>;+7-/G5+4><=/?+5/>;

Principes comptables : Voir Note 9.1

En millions d'euros

30/06/2025

Cotation sur un marché actif

Techniques de valorisation utilisant des données observables

Techniques de valorisation utilisant des données non observables

TOTAL

(niveau 1)

(niveau 2)

(niveau 3)

ACTIFS FINANCIERS

Instruments de dettes

24 588

12 648

1 660

38 895

Titres de dettes

24 588

12 648

1 660

38 895

Instruments dérivés

2

178

180

Dérivés de taux

54

54

Dérivés actions

2

2

Dérivés de change

124

124

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1)

24 589

12 826

1 660

39 075

Instruments de dettes

12 938

4 269

11 420

28 627

Titres de dettes

12 938

4 269

11 420

28 627

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique (2)

12 938

4 269

11 420

28 627

Instruments de capitaux propres

1 689

32

1 659

3 380

Actions et autres titres de capitaux propres

1 689

32

1 659

3 380

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction (3)

1 689

32

1 659

3 380

Instruments de dettes

38 561

350

2 120

41 031

Titres de dettes

38 561

350

2 120

41 031

Instruments de capitaux propres

290

45

335

Actions et autres titres de capitaux propres

290

45

335

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (4)

38 851

350

2 165

41 366

Dérivés de change

104

104

Instruments dérivés de couverture

104

104

TOTAL DES PLACEMENTS DES ACTIVITÉS D'ASSURANCE A LA JUSTE VALEUR

78 066

17 582

16 904

112 552

(1)  Dont 1 233 millions d'euros de juste valeur des éléments sous-jacents en représentation des contrats participatifs directs.

(2)  Dont 17 644 millions d'euros de juste valeur des éléments sous-jacents en représentation des contrats participatifs directs.

(3)  Dont 2 864 millions d'euros de juste valeur des éléments sous-jacents en représentation des contrats participatifs directs.

(4)  Dont 35 107 millions d'euros de juste valeur des éléments sous-jacents en représentation des contrats participatifs directs.

31/12/2024

En millions d'euros

Cotation sur un marché actif

Techniques de valorisation utilisant des données observables

Techniques de valorisation utilisant des données non observables

TOTAL

(niveau 1)

(niveau 2)

(niveau 3)

ACTIFS FINANCIERS

Instruments de dettes

24 282

9 763

1 827

35 872

Titres de dettes

24 282

9 763

1 827

35 872

Instruments dérivés

6

0

7

Dérivés de taux

4

0

4

Dérivés actions

3

3

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1)

24 289

9 763

1 827

35 879

Instruments de dettes

10 398

4 972

9 722

25 092

Titres de dettes

10 398

4 972

9 722

25 092

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique (2)

10 398

4 972

9 722

25 092

Instruments de capitaux propres

1 582

27

1 368

2 976

Actions et autres titres de capitaux propres

1 582

27

1 368

2 976

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction (3)

1 582

27

1 368

2 976

Instruments de dettes

38 141

605

2 322

41 069

Titres de dettes

38 141

605

2 322

41 069

Instruments de capitaux propres

216

46

262

Actions et autres titres de capitaux propres

216

46

262

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (4)

38 357

605

2 369

41 331

Dérivés de change

82

82

Instruments dérivés de couverture

82

82

TOTAL DES PLACEMENTS DES ACTIVITÉS D'ASSURANCE A LA JUSTE VALEUR

74 626

15 449

15 285

105 360

(1)  imagedont 1 256 millions d'euros de juste valeur des éléments sous-jacents en représentation des contrats participatifs directs.

(2)  dont 17 256 millions d'euros de juste valeur des éléments sous-jacents en représentation des contrats participatifs directs.

(3)  dont 2 744 millions d'euros de juste valeur des éléments sous-jacents en représentation des contrats participatifs directs.

(4)  dont 34 460 millions d'euros de juste valeur des éléments sous-jacents en représentation des contrats participatifs directs.

Le niveau de juste valeur des passifs financiers des filiales d’assurance est inclus dans le tableau de la note 9.1.1.

 7+5A</ ./< 95+-/6/7=< ./< +-=3?3=I< .N+<<>;+7-/ -5+<<I< /7 73?/+>./ 5+ 23I;+;-23/ ./ 4><=/ ?+5/>; >  4>37       

En millions d'euros

01/01/2025

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Evénements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

30/06/2025

Au compte de résultat

Achats /

Emissions

Ventes /

Rembours ements

Vers une autre catégorie comptable

De et vers un autre niveau

Sur les opérations en vie à la clôture

Sur les opérations sorties du bilan à la clôture

En capitaux propres

ACTIFS FINANCIERS

Instruments de dettes

1 827

(145)

(4)

113

(111)

(20)

(0)

1 660

Titres de dettes

1 827

(145)

(4)

113

(111)

(20)

(0)

1 660

Actifs financiers à la juste valeur par résultat Détenus à des fins de transaction

1 827

(145)

(4)

113

(111)

(20)

(0)

1 660

Instruments de dettes

9 722

(142)

7

2 268

(673)

(10)

248

(0)

11 420

Titres de dettes

9 722

(142)

7

2 268

(673)

(10)

248

(0)

11 420

Actifs financiers à la juste valeur par résultat Non basique

9 722

(142)

7

2 268

(673)

(10)

248

(0)

11 420

Instruments de capitaux propres

1 368

275

(0)

2

0

10

5

1 659

Actions et autres titres de capitaux propres

1 368

275

(0)

2

0

10

5

1 659

Actifs financiers à la juste valeur par résultat Hors transaction

1 368

275

(0)

2

0

10

5

1 659

Instruments de dettes

2 322

(151)

0

3

52

(77)

(29)

0

2 120

Titres de dettes

2 322

(151)

0

3

52

(77)

(29)

0

2 120

Instruments de capitaux propres

46

(2)

0

1

45

Actions et autres titres de capitaux propres

46

(2)

0

1

45

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

2 369

(151)

0

1

52

(77)

(28)

0

2 165

TOTAL DES PLACEMENTS DES ACTIVITES

D'ASSURANCE A LA JUSTE VALEUR

15 285

(163)

3

1

2 435

(861)

(0)

200

5

16 904

Les passifs financiers des filiales d’assurance de niveau 3 sont inclus dans le tableau de la note 9.1.2.

> .I-/6,;/   

                                                                                    Gains et pertes comptabilisés au cours    Événements de gestion de         Transferts de la

                                                                                                    de la période                                          la période                                période

image

imageSur les

En millions d'euros

01/01/2024

Sur les opérations en vie à la clôture

opérations sorties du bilan à la clôture

En capitaux propres

Achats /

Émissions

Ventes /

Remboursem ents

Vers une autre catégorie comptable

De et vers un autre niveau

Autres variations

31/12/2024

ACTIFS FINANCIERS

Instruments de dettes

2 068

(0)

45

(301)

14

1 827

Titres de dettes

2 068

(0)

45

(301)

14

1 827

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (2)

2 068

(0)

45

(301)

14

1 827

Instruments de dettes

6 625

126

(39)

3 204

(268)

73

9 722

Titres de dettes

6 625

126

(39)

3 204

(268)

73

9 722

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique (4)

6 625

126

(39)

3 204

(268)

73

9 722

Instruments de capitaux propres

1 434

(95)

(30)

176

(130)

12

1 368

Actions et autres titres de capitaux propres

1 434

(95)

(30)

176

(130)

12

1 368

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction (5)

1 434

(95)

(30)

176

(130)

12

1 368

Instruments de dettes

2 623

22

14

69

188

(235)

(359)

2 322

Titres de dettes

2 623

22

14

69

188

(235)

(359)

2 322

Instruments de capitaux propres

48

(1)

1

(1)

(1)

0

46

Actions et autres titres de capitaux propres

48

(1)

1

(1)

(1)

0

46

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (6)

2 670

22

14

69

190

(236)

(361)

0

2 369

TOTAL DES PLACEMENTS DES ACTIVITÉS D'ASSURANCE A LA JUSTE VALEUR

12 798

53

(55)

69

3 616

(934)

(273)

13

15 285

                                      7+5A</ ./< =;+7<0/;=< /7=;/ 73?/+>@ ./ 5+ 23I;+;-23/ ./ 4><=/ ?+5/>;

Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau.

En millions d'euros

1er semestre 2025

De

niveau 1

niveau 1

niveau 2

niveau 2

niveau 3

niveau 3

Vers

niveau 2

niveau 3

niveau 1

niveau 3

niveau 1

niveau 2

ACTIFS FINANCIERS

Instruments de dettes

0

5

42

97

35

87

Titres de dettes

0

5

42

97

35

87

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction

0

5

42

97

35

87

Instruments de dettes

302

56

219

26

Titres de dettes

302

56

219

26

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique

302

56

219

26

Instruments de dettes

292

48

18

60

Prêts

Titres de dettes

292

48

18

60

Instruments de capitaux propres

1

Actions et autres titres de capitaux propres

1

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

1

292

48

18

60

TOTAL DES PLACEMENTS DES ACTIVITÉS

D'ASSURANCE A LA JUSTE VALEUR

302

62

334

364

52

173

Les transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur des passifs financiers des filiales d’assurance sont inclus dans le tableau de la note 9.1.3.

1er semestre 2024

En millions d'euros

De

niveau 1

niveau 1

niveau 2

niveau 2

niveau 3

niveau 3

Vers

niveau 2

niveau 3

niveau 1

niveau 3

niveau 1

niveau 2

ACTIFS FINANCIERS

Instruments de dettes

1 080

6

8

39

0

Titres de dettes

1 080

6

8

39

0

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction

1 080

6

8

39

0

Instruments de dettes

24

77

3

Titres de dettes

24

77

3

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique

24

77

3

Instruments de dettes

977

24

50

274

Titres de dettes

977

24

50

274

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

977

24

52

274

TOTAL DES PLACEMENTS DES ACTIVITÉS D'ASSURANCE A LA JUSTE VALEUR

1 080

6

1 009

101

91

278

><=/ ?+5/>; ./< 95+-/6/7=< ./< +-=3?3=I< .N+<<>;+7-/ I?+5>I< +> -8>= +68;=3 +> ,35+7

Principes comptables : Voir Note 9.2

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Juste valeur

Juste valeur

Prêts et créances sur les établissements de crédit

244

233

Prêts et créances sur la clientèle

500

509

TOTAL DES PLACEMENTS DES ACTIVITÉS D'ASSURANCE AU COUT AMORTI

743

742

image -=30</=9+<<30<.N+<<>;+7-/

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

ACTIFS D'ASSURANCE

10 298

10 301

Contrats d'assurance émis - Approche générale

1 059

1 086

Contrats d'assurance émis - VFA

0

0

Contrats d'assurance émis - Hors PAA

1 059

1 086

Contrats d'assurance émis - PAA

16

11

Contrats de réassurance cédée - PAA

336

340

Contrats de réassurance cédée - Approche générale

8 887

8 864

PASSIFS D'ASSURANCE

114 894

108 844

Contrats d'assurance émis - Approche générale

2 687

2 819

Contrats d'assurance émis - VFA

110 099

103 943

Contrats d'assurance émis - Hors PAA

112 786

106 762

Contrats d'assurance émis - PAA

2 026

1 995

Contrats de réassurance cédée - PAA

9

11

Contrats de réassurance cédée - Approche générale

73

76

TOTAL

104 596

98 543

 '+,5/+> ./ ?+;3+=387 ./< ?+5/>;< -869=+,5/< 7/==/< ./< -87=;+=< .N+<<>;+7-/ I63< 9+; I5I6/7=

99;8-2/ 1I7I;+5/ /= 99;8-2/ 9+; -8663<<387 ?+;3+,5/ )

En millions d'euros

Rapprochement par élément : Approche générale et Approche par commission variable (VFA)

Meilleure estimation des flux de

trésorerie futurs

Ajustement au titre du risque non-financier

Marge sur services contractuels

Total

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS AU 01/01/2025

98 071

1 939

5 667

105 676

Actifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - Approche générale et Approche VFA

(1 371)

70

212

(1 089)

Passifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - Approche générale et Approche VFA

99 442

1 869

5 454

106 765

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS À

L'OUVERTURE HORS ÉLÉMENTS COMPTABILISÉS AU TITRE DES FLUX DE

TRÉSORERIE D'ACQUISITION EN PRÉ-COUVERTURE

98 071

1 939

5 667

105 676

Variations liées aux services rendus au cours de la période

115

(35)

(353)

(273)

Amortissement de la marge sur services contractuels

(353)

(353)

Reprise de l'ajustement au titre du risque non-financier

(80)

0

(80)

Écarts d'expérience

115

45

0

160

Variations liées aux services futurs

(1 634)

630

1 009

5

Nouveaux contrats comptabilisés au cours de l'exercice

(565)

124

439

(2)

Effets des variations d'hypothèses affectés à la marge sur services contractuels

(1 074)

504

570

0

Effets des variations d'hypothèses entraînant des pertes et reprises de pertes sur contrats déficitaires

5

2

7

Variations liées aux services passés

(68)

(56)

(124)

Résultat des activités d'assurance

(1 587)

539

656

(392)

Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis

1 733

(3)

34

1 763

Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis comptabilisés en résultat net

1 703

2

34

1 739

Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis comptabilisés en capitaux propres

30

(5)

25

Total des variations comptabilisées dans le résultat global (y compris en capitaux propres)

146

536

689

1 372

Flux de trésorerie (1)

4 929

4 929

Variations des créances et dettes nées des opérations d'assurance et autres mouvements (2)

(250)

0

1

(250)

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS À LA CLÔTURE

HORS ÉLÉMENTS COMPTABILISÉS AU TITRE DES FLUX DE TRÉSORERIE D'ACQUISITION EN PRÉ-COUVERTURE

102 896

2 475

6 357

111 727

Actifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - Approche générale et Approche VFA

(2 263)

454

749

(1 059)

Passifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - Approche générale et Approche VFA

105 158

2 021

5 607

112 786

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS AU 30/06/2025

102 896

2 475

6 357

111 727

(1)  Hors variations des créances et dettes nées des opérations d’assurance.

(2)  Dont - 268 millions d’euros au titre des variations des créances et dettes nées des opérations d’assurance et + 18 millions d’euros au titre des autres mouvements.

En millions d'euros

Meilleure

estimation des flux de trésorerie futurs

Ajustement au

titre du risque Marge sur non-financier services contractuels

Total

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS AU 01/

01/2024

88 746

1 733

4 509

94 989

Actifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - Approche générale et Approche VFA

(1 427)

76

282

(1 069)

Passifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - Approche générale et Approche VFA

90 174

1 657

4 228

96 058

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS À

L'OUVERTURE HORS ÉLÉMENTS COMPTABILISÉS AU TITRE DES FLUX DE

TRÉSORERIE D'ACQUISITION EN PRÉ-COUVERTURE

88 746

1 733

4 509

94 989

Variations liées aux services rendus au cours de la période

261

(75)

(748)

(562)

Amortissement de la marge sur services contractuels

(748)

(748)

Reprise de l'ajustement au titre du risque non-financier

(154)

0

(154)

Écarts d'expérience

261

80

0

340

Variations liées aux services futurs

(2 247)

351

1 915

19

Nouveaux contrats comptabilisés au cours de l'exercice

(733)

179

532

(22)

Effets des variations d'hypothèses affectés à la marge sur services contractuels

(1 567)

184

1 383

0

Effets des variations d'hypothèses entraînant des pertes et reprises de pertes sur contrats déficitaires

52

(12)

41

Variations liées aux services passés

(93)

(97)

(191)

Résultat des activités d'assurance

(2 080)

179

1 166

(734)

Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis

3 441

26

(6)

3 461

Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis comptabilisés en résultat net

3 217

10

(6)

3 221

Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis comptabilisés en capitaux propres

224

16

240

Total des variations comptabilisées dans le résultat global (y compris en capitaux propres)

1 361

206

1 160

2 727

Flux de trésorerie (1)

7 687

7 687

Variations des créances et dettes nées des opérations d'assurance et autres mouvements (2)

276

0

(3)

274

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS À LA

CLÔTURE HORS ÉLÉMENTS COMPTABILISÉS AU TITRE DES FLUX DE

TRÉSORERIE D'ACQUISITION EN PRÉ-COUVERTURE

98 071

1 939

5 667

105 676

Actifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - Approche générale et Approche VFA

(1 371)

70

215

(1 086)

Passifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - Approche générale et Approche VFA

99 442

1 869

5 451

106 762

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS AU 31/

12/2024

98 071

1 939

5 667

105 676

imageRapprochement par élément : Approche générale et Approche par commission variable (VFA)

(1)  Hors variations des créances et dettes nées des opérations d’assurance.

(2)  Dont 279 millions d’euros au titre des variations des créances et dettes nées des opérations d’assurance et - 5 millions d’euros au titre des autres mouvements.


'+,5/+> ./ ?+;3+=387 ./< ?+5/>;< -869=+,5/< 7/==/< ./< -87=;+=< ./ ;I+<<>;+7-/ -I.I/ 9+; I5I6/7= 99;8-2/ 1I7I;+5/

En millions d'euros

Rapprochement par élément : Approche générale

Meilleure

estimation des flux de trésorerie futurs

Ajustement au titre du risque non-financier

Marge sur services contractuels

Total

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS DE RÉASSURANCE CÉDÉE AU

01/01/2025

8 729

3

56

8 788

Actifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - Approche générale

8 843

3

18

8 864

Passifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - Approche générale

(114)

0

38

(76)

Variations liées aux services reçus au cours de la période

4

(2)

(48)

(45)

Amortissement de la marge sur services contractuels

(48)

(48)

Reprise de l'ajustement au titre du risque non-financier

(2)

(2)

Écarts d'expérience

4

0

4

Variations liées aux services futurs

(438)

0

438

1

Nouveaux contrats comptabilisés au cours de l'exercice

(299)

1

299

1

Effets des variations d'hypothèses affectés à la marge sur services contractuels

(139)

(1)

140

0

Variations liées aux services passés

(14)

0

(14)

Produits et charges afférents aux contrats de réassurance cédée

(447)

(1)

390

(58)

Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée

148

1

3

152

Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée comptabilisés en résultat net

148

0

3

151

Total des variations comptabilisées dans le résultat global (y compris en capitaux propres)

(300)

0

394

94

Flux de trésorerie (1)

29

29

Variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance cédée et autres mouvements (2)

(97)

0

0

(97)

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS DE RÉASSURANCE CÉDÉE AU

30/06/2025

8 362

2

450

8 814

Actifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - Approche générale

8 539

2

346

8 887

Passifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - Approche générale

(177)

0

104

(73)

(1)  Hors variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance cédée.

(2)  Dont - 97 millions d’euros au titre des variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance cédée.

En millions d'euros

Meilleure

estimation des flux de trésorerie futurs

Ajustement au titre du risque non-financier

Marge sur services contractuels

Total

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS DE RÉASSURANCE CÉDÉE AU

01/01/2024

8 976

2

31

9 008

Actifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - Approche générale

9 072

2

18

9 092

Passifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - Approche générale

(96)

0

13

(84)

Variations liées aux services reçus au cours de la période

(54)

(3)

(31)

(88)

Amortissement de la marge sur services contractuels

(31)

(31)

Reprise de l'ajustement au titre du risque non-financier

(3)

(3)

Écarts d'expérience

(54)

0

(54)

Variations liées aux services futurs

(48)

3

46

1

Nouveaux contrats comptabilisés au cours de l'exercice

(281)

3

280

1

Effets des variations d'hypothèses affectés à la marge sur services contractuels

233

1

(233)

0

Variations liées aux services passés

(16)

0

(16)

Produits et charges afférents aux contrats de réassurance cédée

(118)

0

15

(102)

Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée

65

0

10

76

Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée comptabilisés en résultat net

65

0

10

76

Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée comptabilisés en capitaux propres

0

0

0

Total des variations comptabilisées dans le résultat global (y compris en capitaux propres)

(53)

0

26

(27)

Flux de trésorerie (1)

154

154

Variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance cédée et autres mouvements (2)

(347)

0

0

(347)

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS DE RÉASSURANCE CÉDÉE AU

31/12/2024

8 729

3

56

8 788

Actifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - Approche générale

8 843

3

18

8 864

Passifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - Approche générale

(114)

0

38

(76)

                                                                                                                                                             Rapprochement par élément : Approche générale                      image

(1)  Hors variations des créances et dettes nées des opérations d’assurance.

(2)  Dont - 347 millions d’euros au titre des variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance cédée.


'+,5/+> ./ ?+;3+=387 ./< ?+5/>;< -869=+,5/< 7/==/< ./< -87=;+=< .N+<<>;+7-/ I63< 9+; -8>?/;=>;/ M

99;8-2/ 1I7I;+5/ /= 99;8-2/ 9+; -8663<<387 ?+;3+,5/ )

En millions d'euros

Rapprochement par couverture : Approche générale et Approche par commission variable (VFA)

Passifs pour couverture future

Passifs pour sinistres

     survenus                   Total

Passifs pour couverture future hors composante de perte des contrats déficitaires

Composante de perte des contrats déficitaires

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS AU 01/01/2025

              105 170                           192                     314            105 676

Actifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - Approche générale et Approche VFA

               (1 005)                               0                     (84)              (1 089)

Passifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - Approche générale et Approche VFA

              106 175                           192                     397            106 765

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS À L'OUVERTURE

HORS ÉLÉMENTS COMPTABILISÉS AU TITRE DES FLUX DE TRÉSORERIE D'ACQUISITION EN PRÉ-COUVERTURE

              105 170                           192                     314            105 676

Produits des activités d’assurance

               (1 311)                                                                            (1 311)

Charges afférentes aux activités d'assurance

                     89                           (12)                     842                    919

Prestations et charges encourues - survenance en cours

                                          (12)                     966                    954

Charges d'acquisition

                     89                                                                                      89

Prestations et charges encourues - survenances passées

                                                           (124)                 (124)

Constatation et reprise de composante de perte des contrats déficitaires

                                            (1)                                                  (1)

Résultat des activités d'assurance

               (1 222)                          (12)                     842                 (392)

Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis

                 1 760                                0                          3                 1 763

Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis comptabilisés en résultat net

                 1 735                                0                          4                 1 739

Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis comptabilisés en capitaux propres

                     25                                                             0                       25

Total des variations comptabilisées dans le résultat global (Y compris en capitaux propres)

                   538                          (12)                     846                 1 372

Composantes investissement

               (3 616)                                                   3 616                         0

Flux de trésorerie (1)

                 9 430                                0               (4 501)                4 929

Primes reçues

                 9 566                                                                               9 566

Flux de trésorerie d’acquisition réglés au titre des groupes de contrats existants sur la période

                  (136)                                                                               (136)

Prestations et charges payées hors flux de trésorerie d'acquisition, y compris composantes investissement

                                                         (4 501)             (4 501)

Variations des créances et dettes nées des opérations d'assurance et autres mouvements (2)

                 (255)                                0                          5                 (250)

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS À LA CLÔTURE HORS

ÉLÉMENTS COMPTABILISÉS AU TITRE DES FLUX DE TRÉSORERIE D'ACQUISITION EN PRÉ-COUVERTURE

              111 267                           180                     279            111 727

Actifs d'assurance - Contrats d'assurance émis -Approche générale et Approche VFA

               (1 334)                               0                     275              (1 059)

Passifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - Approche générale et Approche VFA

              112 601                           180                          5            112 786

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS AU 30/06/2025

              111 267                           180                     280            111 727

(1)  Hors variations des créances et dettes nées des opérations d’assurance.

(2)  Dont - 268 millions d’euros au titre des variations des créances et dettes nées des opérations d’assurance et + 18 millions d’euros au titre des autres mouvements.

Valeur comptable nette des contrats d'assurance émis au 01/01/2024

363

200

426

989

Actifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - Approche générale et Approche VFA

(1 006)

0

(63)

(1 069)

Passifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - Approche générale et Approche VFA

369

200

489

058

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS À L'OUVERTURE

HORS ÉLÉMENTS COMPTABILISÉS AU TITRE DES FLUX DE TRÉSORERIE D'ACQUISITION EN PRÉ-COUVERTURE

363

200

426

989

Produits des activités d’assurance

(2 571)

(2 571)

Charges afférentes aux activités d'assurance

185

(8)

660

837

Prestations et charges encourues - survenance en cours

(27)

850

824

Charges d'acquisition

185

185

Prestations et charges encourues - survenances passées

(191)

(191)

Constatation et reprise de composante de perte des contrats déficitaires

19

19

Résultat des activités d'assurance

(2 386)

(8)

660

(734)

Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis

446

0

14

461

Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis comptabilisés en résultat net

215

0

6

221

Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis comptabilisés en capitaux propres

231

9

240

Total des variations comptabilisées dans le résultat global (Y compris en capitaux propres)

060

(7)

674

727

Composantes investissement

(7 002)

002

0

Flux de trésorerie (1)

494

0

(8 807)

687

Primes reçues

736

736

Flux de trésorerie d’acquisition réglés au titre des groupes de contrats existants sur la période

(242)

(242)

Prestations et charges payées hors flux de trésorerie d'acquisition, y compris composantes investissement

(8 807)

(8 807)

Variations des créances et dettes nées des opérations d'assurance et autres mouvements (2)

254

0

19

274

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS À LA CLÔTURE

HORS ÉLÉMENTS COMPTABILISÉS AU TITRE DES FLUX DE TRÉSORERIE D'ACQUISITION EN PRÉ-COUVERTURE

170

192

314

676

Actifs d'assurance - Contrats d'assurance émis -Approche générale et Approche VFA

(1 005)

0

(84)

(1 089)

Passifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - Approche générale et Approche VFA

175

192

397

765

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS AU 31/12/2024

170

192

314

676

imageimageRapprochement par couverture : Approche générale et Approche par commission variable (VFA)

Passifs pour couverture future Composante de

hors composante de       perte des Passifs pour perte des contrats contrats        sinistres

                 En millions d'euros                                                                                                                                                                  déficitaires            déficitaires           survenus                  Total

(1)  Hors variations des créances et dettes nées des opérations d’assurance.

(2)  Dont + 279 millions d’euros au titre des variations des créances et dettes nées des opérations d’assurance et - 5 millions d’euros au titre des autres mouvements.


 '+,5/+> ./ ?+;3+=387 ./< ?+5/>;< -869=+,5/< 7/==/< ./< -87=;+=< .N+<<>;+7-/ I63< 9+; -8>?/;=>;/ M +99;8-2/ 9+; # +99;8-2/ <3695303I/

En millions d'euros

Rapprochement par couverture : Approche par Allocation de Prime

(PAA)

Passifs pour couverture future

Passifs pour sinistres survenus

Total

Passifs pour couverture future hors composante de perte des contrats déficitaires

Composante de perte des contrats déficitaires

Meilleure estimation Ajustement des flux de au titre du trésorerie risque nonfuturs financier

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS AU 01/01/2025

               137                       17                  1 648                     182                 1 984

Actifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - PAA

               (13)                          0                          2                          0                    (11)

Passifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - PAA

               150                       17                  1 646                     182                 1 995

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS À

L'OUVERTURE HORS ÉLÉMENTS COMPTABILISÉS AU TITRE DES FLUX DE

TRÉSORERIE D'ACQUISITION EN PRÉ-COUVERTURE

               137                       17                  1 648                     182                 1 984

Produits des activités d’assurance

           (1 155)                                                      0                          0              (1 155)

Charges afférentes aux activités d'assurance

               205                       (1)                     807                       14                 1 026

Prestations et charges encourues - survenance en cours

                                   (1)                     750                     (31)                    718

Charges d'acquisition

               205                                                      0                          0                     205

Prestations et charges encourues - survenances passées

                                                      57                        45                     103

Constatation et reprise de composante de perte des contrats déficitaires

                                     0                          0                          0                          0

Résultat des activités d'assurance

             (950)                       (1)                     807                       14                  (130)

Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis

                  0                          0                       32                          2                       33

Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis comptabilisés en résultat net

                  0                          0                       35                          2                       38

Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis comptabilisés en capitaux propres

                  0                                                   (4)                       (1)                      (4)

Total des variations comptabilisées dans le résultat global (y compris en capitaux propres)

             (950)                       (1)                     839                       16                    (96)

Flux de trésorerie (1)

             1 117                         0                  (771)                          0                     346

Primes reçues

             1 328                                                      0                          0                 1 328

Flux de trésorerie d’acquisition réglés au titre des groupes de contrats existants sur la période

             (212)                                                      0                          0                  (212)

Prestations et charges payées hors flux de trésorerie d'acquisition, y compris composantes investissement

                                                   (771)                         0                  (771)

Variations des créances et dettes nées des opérations d'assurance et autres mouvements (2)

             (159)                          0                     (66)                          0                  (224)

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS À LA

CLÔTURE HORS ÉLÉMENTS COMPTABILISÉS AU TITRE DES FLUX DE

TRÉSORERIE D'ACQUISITION EN PRÉ-COUVERTURE

               145                       16                  1 650                     199                 2 009

Actifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - PAA

               (22)                          0                          6                          0                    (16)

Passifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - PAA

               167                       16                  1 644                     199                 2 026

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS AU 30/06/2025

               145                       16                  1 651                     199                 2 010

(1)  Hors variations des créances et dettes nées des opérations d’assurance.

(2)  Dont - 222 millions d’euros au titre des variations des créances et dettes nées des opérations d’assurance et - 2 millions d’euros au titre des autres mouvements.

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS AU

01/01/2024

96

25

1 506

167

1 795

Actifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - PAA

(15)

0

4

0

(11)

Passifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - PAA

111

25

1 502

167

1 805

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS À

L'OUVERTURE HORS ÉLÉMENTS COMPTABILISÉS AU TITRE DES FLUX

DE TRÉSORERIE D'ACQUISITION EN PRÉ-COUVERTURE

97

25

1 506

167

1 795

Produits des activités d’assurance

(2 147)

0

0

(2 147)

Charges afférentes aux activités d'assurance

404

(9)

1 668

11

2 074

Prestations et charges encourues - survenance en cours

0

1 532

19

1 551

Charges d'acquisition

404

0

0

404

Prestations et charges encourues - survenances passées

136

(8)

128

Constatation et reprise de composante de perte des contrats déficitaires

(9)

0

0

(9)

Résultat des activités d'assurance

(1 743)

(9)

1 668

11

(73)

Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis

0

0

53

4

57

Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis comptabilisés en résultat net

0

0

33

3

36

Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis comptabilisés en capitaux propres

0

20

1

21

Total des variations comptabilisées dans le résultat global (y compris en capitaux propres)

(1 743)

(9)

1 721

15

(16)

Flux de trésorerie (1)

1 798

0

(1 517)

0

281

Primes reçues

2 217

0

0

2 217

Flux de trésorerie d’acquisition affectés aux groupes de contrats existants sur la période

(419)

0

0

(419)

Prestations et charges payées hors flux de trésorerie d'acquisition, y compris composantes investissement

(1 517)

0

(1 517)

Variations des créances et dettes nées des opérations d'assurance et autres mouvements (2)

(14)

0

(69)

0

(83)

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS À

LA CLÔTURE HORS ÉLÉMENTS COMPTABILISÉS AU TITRE DES FLUX DE

TRÉSORERIE D'ACQUISITION EN PRÉ-COUVERTURE

137

17

1 648

182

1 976

Actifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - PAA

(13)

0

2

0

(11)

Passifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - PAA

150

17

1 646

182

1 995

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS AU

31/12/2024

137

17

1 648

182

1 984

imageimageRapprochement par couverture : Approche par Allocation de Prime (PAA)

                                                                                                              Passifs pour                                               Meilleure

couverture future     Composante de                estimation  Ajustement hors composante                 perte des     des flux de  au titre du de perte des                        contrats                 trésorerie     risque non-

En millions d'euros                                                                                                                   contrats déficitaires               déficitaires                 futurs          financier                Total

(1)  Hors variations des créances et dettes nées des opérations d’assurance.

(2)  Dont -174 millions d'euros au titre des variations des créances et dettes nées des opérations d'assurance et +92 millions d'euros au titre des autres mouvements.


 '+,5/+> ./ ?+;3+=387 ./< ?+5/>;< -869=+,5/< 7/==/< ./< -87=;+=< ./ ;I+<<>;+7-/ -I.I/ 9+; -8>?/;=>;/ M 99;8-2/ 1I7I;+5/

En millions d'euros

Rapprochement par couverture : Approche générale

Actifs pour couverture future

Actifs pour sinistres survenus

Total

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS DE RÉASSURANCE CÉDÉE AU 01/01/2025

10 021

(1 233)

8 788

Actifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - Approche générale

10 033

(1 169)

8 864

Passifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - Approche générale

(12)

(64)

(76)

Produits des cessions

1

171

171

Produits des cessions - survenance en cours

0

184

184

Produits des cessions - survenances passées

///

(14)

(14)

Produits des cessions - Effet des contrats d'assurance sous-jacents déficitaires

1

///

1

Charges des cessions

(230)

///

(230)

Produits et charges afférents aux contrats de réassurance cédée

(229)

171

(58)

Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée

152

0

152

Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée comptabilisés en résultat net

151

0

151

Total des variations comptabilisées dans le résultat global (Y compris en capitaux propres)

(77)

171

94

Composantes investissement

(440)

440

0

Flux de trésorerie (1)

645

(616)

29

Sommes recouvrées du réassureur y compris composantes investissement

///

(616)

(616)

Primes payées au titre des contrats de réassurance cédée

645

0

645

Variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance et autres mouvements (2)

(121)

24

(97)

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS DE RÉASSURANCE CÉDÉS AU 30/06/2025

10 029

(1 214)

8 814

Actifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - Approche générale

10 026

(1 139)

8 887

Passifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - Approche générale

2

(75)

(73)

(1)  Hors variations des créances et dettes nées des opérations d’assurance.

(2)  Dont - 97 millions d’euros au titre des variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance


imageRapprochement par couverture : Approche générale

En millions d'euros

Actifs pour couverture future

Actifs pour sinistres survenus

Total

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS DE RÉASSURANCE CÉDÉE AU 01/01/2024

9 938

(930)

9 008

Actifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - Approche générale

10 004

(912)

9 092

Passifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - Approche générale

(66)

(17)

(84)

Produits des cessions

1

279

280

Produits des cessions - survenance en cours

0

295

295

Produits des cessions - survenances passées

///

(16)

(16)

Produits des cessions - Effet des contrats d'assurance sous-jacents déficitaires

1

///

1

Charges des cessions

(382)

///

(382)

Produits et charges afférents aux contrats de réassurance cédée

(381)

279

(102)

Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée

75

0

76

Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée comptabilisés en résultat net

76

0

76

Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée comptabilisés en capitaux propres

0

0

0

Total des variations comptabilisées dans le résultat global (Y compris en capitaux propres)

(306)

279

(27)

Composantes investissement

(854)

854

0

Flux de trésorerie (1)

1 281

(1 127)

154

Sommes recouvrées du réassureur y compris composantes investissement

///

(1 127)

(1 127)

Primes payées au titre des contrats de réassurance cédée

1 281

0

1 281

Variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance et autres mouvements (2)

(38)

(310)

(347)

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS DE RÉASSURANCE CÉDÉS AU 31/12/2024

10 021

(1 233)

8 788

Actifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - Approche générale

10 033

(1 169)

8 864

Passifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - Approche générale

(12)

(64)

(76)

(1)  Hors variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance cédée.

(2)  Dont - 347 millions d'euros au titre des variations des créances et des dettes nées des opérations de réassurance.

 '+,5/+> ./ ?+;3+=387 ./< ?+5/>;< -869=+,5/< 7/==/< ./< -87=;+=< ./ ;I+<<>;+7-/ -I.I/ 9+; -8>?/;=>;/ M 99;8-2/ # +99;8-2/ <3695303I/

En millions d'euros

Rapprochement par couverture : Approche par Allocation de Prime

(PAA)

Actifs pour couverture future

Actifs pour sinistres survenus

Total

Ajustement au

Meilleure       titre du risque estimation des flux      non-financier de trésorerie futurs

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS DE RÉASSURANCE CÉDÉE AU

01/01/2025

               10 206                              (9 900)                                22                        329

Actifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - PAA

                   (17)                                     339                                17                        340

Passifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - PAA

               10 223                            (10 239)                                  5                       (11)

Produits des cessions

                      0                                     367                                   5                        372

Produits des cessions - survenance en cours

                      0                                     338                                   3                        341

Produits des cessions - survenances passées

                                                  29                                   2                          32

Charges des cessions

                 (417)                                                                                                      (417)

dont effet de l'évolution du risque de non-exécution de la part de l'émetteur des contrats de réassurance cédée

                      0                                                                                                              0

Produits et charges afférents aux contrats de réassurance cédée

                 (417)                                     367                                   5                       (44)

Produits ou charges financiers d'assurance afférents aux contrats de réassurance cédée

                      0                                          5                                   0                             6

Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée comptabilisés en résultat net

                      0                                          6                                   0                             6

Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée comptabilisées en capitaux propres

                      0                                          0                                   0                             0

Total des variations comptabilisées dans le résultat global (Y compris en capitaux propres)

                 (417)                                     373                                   5                       (39)

Composantes investissement

                      0                                          0                                   0                             0

Flux de trésorerie (1)

                   444                                  (399)                                   0                          45

Sommes recouvrées du réassureur y compris composantes investissement

                                               (399)                                                          (399)

Primes payées au titre des contrats de réassurance cédée

                   444                                                                                                         444

Variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance et autres mouvements (2)

                     46                                    (54)                                   0                          (9)

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS DE RÉASSURANCE CÉDÉS AU

30/06/2025

               10 279                              (9 980)                                27                        326

Actifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - PAA

                     21                                     293                                22                        336

Passifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - PAA

               10 258                            (10 273)                                  5                          (9)

(1)  Hors variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance cédée.

(2)  Dont - 9 millions d’euros au titre des variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance cédée

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS DE RÉASSURANCE CÉDÉE AU

01/01/2024

9 974

(9 659)

31

346

Actifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - PAA

(69)

403

23

358

Passifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - PAA

10 043

(10 062)

7

(12)

Produits des cessions

0

718

(9)

709

Produits des cessions - survenance en cours

0

685

(7)

679

Produits des cessions - survenances passées

33

(3)

30

Charges des cessions

(759)

(759)

Produits et charges afférents aux contrats de réassurance cédée

(759)

718

(9)

(51)

Produits ou charges financiers d'assurance afférents aux contrats de réassurance cédée

0

10

1

11

Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée comptabilisés en résultat net

0

5

0

6

Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée comptabilisées en capitaux propres

0

5

0

5

Total des variations comptabilisées dans le résultat global (Y compris en capitaux propres)

(759)

728

(9)

(40)

Flux de trésorerie (1)

932

(723)

0

209

Sommes recouvrées du réassureur y compris composantes investissement

(723)

(723)

Primes payées au titre des contrats de réassurance cédée

932

932

Variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance et autres mouvements (2)

59

(245)

0

(186)

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS DE RÉASSURANCE CÉDÉS AU

31/12/2024

10 206

(9 900)

22

329

Actifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - PAA

(17)

339

17

340

Passifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - PAA

10 223

(10 239)

5

(11)

imageimageRapprochement par couverture : Approche par Allocation de Prime

(PAA)

Meilleure Ajustement au estimation des titre du risque

Actifs pour flux de trésorerie        non-financier En millions d'euros        couverture future futurs             Total



 #+<<30<037+7-3/;<G5+4><=/?+5/>;9+; ;I<>5=+=

Les informations sur les passifs financiers à la juste valeur par résultat des filiales d’assurance requises par la norme IFRS 17 sont incluses en note 5.1.2.

 /==/</7?/;<5/<I=+,53<</6/7=<./ -;I.3=/=5+-53/7=H5/

Les informations sur les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle des filiales d’assurance requises par la norme IFRS 17 sont incluses en note 5.7.

                /==/<;/9;I</7=I/<9+;>7=3=;/

Les informations sur les dettes représentées par un titre des filiales d’assurance requises par la norme IFRS 17, sont incluses en note 5.6.

  /==/<<>,8;.877I/<

Les informations sur les dettes subordonnées des filiales d’assurance requises par la norme IFRS 17 sont incluses en note 5.10.

 @98<3=387<+>@;3<:>/<

Certaines informations relatives à la gestion du risque de crédit requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le chapitre 7.14 « Facteurs et gestion des risques – Risques assurance, gestion d’actifs, conglomérat financier ». Il en va de même pour certaines informations relatives aux risques de concentration, de marché et de liquidité requises par les normes IFRS 7.

Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 I9;I-3+=387+>=3=;/.>;3<:>/./-;I.3=

Les dépréciations au titre du risque de crédit sont présentées en note 8.2.7 et en note 7.


)+;3+=387./<?+5/>;<,;>=/<-869=+,5/</=./<9/;=/<./-;I.3=+==/7.>/<./<+-=30< 037+7-3/;</=./</71+1/6/7=<

 )+;3+=387 ./ 5+ ?+5/>; ,;>=/ -869=+,5/ /= ./< 9/;=/< ./ -;I.3= <>; +-=30< 037+7-3/;< 9+; -+93=+>@ 9;89;/<

                                                                       Statut 1                                               Statut 2                                              Statut 3                                                TOTAL

En millions d'euros

Valeur brute Comptable

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

SOLDE AU 31/12/2024

40 379

(15)

714

(9)

2

(1)

41 094

(25)

Production et acquisition

3 785

(0)

0

0

0

///

3 785

(0)

Décomptabilisation

(remboursements, cessions et abandons de créances)

(2 293)

0

(52)

0

(2)

1

(2 346)

2

Transferts d’actifs financiers

(21)

(0)

21

0

0

0

(0)

0

Transferts vers S1

45

(0)

(45)

0

0

0

(0)

0

Transferts vers S2

(66)

0

66

(0)

0

0

0

0

Autres mouvements (1)

(1 430)

9

(58)

1

0

0

(1 488)

9

SOLDE AU 30/06/2025

40 421

(6)

625

(8)

0

0

41 045

(14)

               (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre.

En millions d'euros

Valeur brute Comptable

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

Dépréciations pour pertes

Valeur brute de crédit

Comptable attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

SOLDE AU 31/12/2024

206

(0)

33

(6)

239

(6)

Production et acquisition

13

0

0

///

13

0

Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances)

(2)

0

0

0

(2)

0

Transferts d’actifs financiers

(13)

0

13

0

0

0

Transferts vers S3

(13)

0

13

0

0

0

SOLDE AU 30/06/2025

204

0

46

(6)

250

(6)

En millions d'euros

Dépréciations pour pertes

Valeur brute             de crédit

Comptable              attendues

Dépréciations pour pertes

Valeur brute                   de crédit

     Comptable            attendues

SOLDE AU 31/12/2024

                   (0)

                        (0)

Autres mouvements (1)

              (9)                            0

                (9)                              0

SOLDE AU 30/06/2025

                   (0)

                        (0)

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                                                                                                               Statut 1                                                Statut 3                                                 TOTAL

                (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre.

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                                                                                                                                                          Statut 1                                                TOTAL

                (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre.

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En millions d'euros

Statut 1

TOTAL

Dépréciations pour

Valeur brute            pertes de crédit

Comptable                           attendues

Dépréciations pour

           Valeur brute             pertes de crédit

             Comptable                        attendues

SOLDE AU 31/12/2024

               0                                         0

                           0                                          0

Autres mouvements (1)

              90                                         0

                         90                                          0

SOLDE AU 30/06/2025

              90                                         0

                         90                                          0

                (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre.

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En millions d'euros

Statut 1

TOTAL

Dépréciations pour

Valeur brute              pertes de crédit

Comptable                             attendues

Dépréciations pour

                Valeur brute             pertes de crédit

                  Comptable                        attendues

SOLDE AU 31/12/2024

            115                                           0

                            115                                          0

Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances)

            (25)                                           0

                            (25)                                          0

Autres mouvements (1)

            (90)                                           0

                            (90)                                          0

SOLDE AU 30/06/2025

               0                                           0

                               0                                          0

                (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre.


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N/<</7=3/5

La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Évaluation de la juste valeur et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités de BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers ».

Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe.

Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur.

Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. À défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles


indépendants sont mis en place pour valider la valorisation.

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La juste valeur d’un instrument (actif ou passif) est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants de marché à la date d’évaluation.

La juste valeur est donc basée sur le prix de sortie (notion d’exit price).

En date de comptabilisation initiale, la juste valeur correspond normalement au prix de transaction et donc au prix payé pour acquérir l’actif ou reçu pour assumer le passif.

Lors des évaluations ultérieures, la juste valeur des actifs et passifs doit être estimée et déterminée en ayant recours en priorité à des données de marché observables, tout en s’assurant que l’ensemble des paramètres qui composent cette juste valeur est convergent avec le prix que les « intervenants de marché » utiliseraient lors d’une transaction.

Cette juste valeur se compose d’un prix milieu de marché et d’ajustements additionnels de valorisation déterminés en fonction des instruments concernés et des risques associés.

Le prix milieu de marché est obtenu à partir :

•  de prix cotés lorsque l’instrument est coté sur un marché actif. Un instrument financier est considéré comme coté sur un marché actif si les cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une Bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un secteur d’activité, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles qui interviennent régulièrement sur le marché principal, ou à défaut le marché le plus avantageux, dans des conditions de concurrence normale ;

•  d’une valeur déterminée à partir de techniques de valorisation en l’absence de cotation sur un marché actif. Les techniques d’évaluation utilisées doivent maximiser l’utilisation de données d’entrée observables pertinentes et minimiser celle de données d’entrée non observables. Elles peuvent utiliser des données observables issues de transactions récentes, des justes valeurs d’instruments similaires, des modèles d’actualisation de flux ou de valorisation d’options, des modèles propriétaires dans le cas d’instruments complexes ou bien des données non observables lorsque celles-ci résultent d’hypothèses ne reposant ni sur des prix de transaction, ni sur des données de marché.

Les ajustements additionnels de valorisation intègrent des facteurs liés à des incertitudes de valorisation, tel que des primes de risques de marché et de crédit afin de prendre en compte les coûts induits par une opération de sortie sur le marché principal.

Les principaux ajustements additionnels de valorisation sont présentés ci-après :

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Cet ajustement représente l’écart entre le cours acheteur et le cours vendeur correspondant au coût de sortie. Il reflète la rémunération demandée par un intervenant de marché au titre du risque à acquérir une position ou à devoir la céder à un prix proposé par un autre intervenant de marché.

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Cet ajustement permet de prendre en compte les imperfections des techniques de valorisation utilisées et en particulier, les facteurs de risques non considérés, alors même que des paramètres de marché observables sont disponibles. C’est le cas lorsque les risques inhérents aux instruments diffèrent de ceux portés par les paramètres observables utilisés pour la valorisation.

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L’observation de certains prix ou de paramètres utilisés par les techniques de valorisation peut être difficile ou les prix, ou paramètres peuvent ne pas être disponibles de façon suffisamment régulière pour déterminer le prix de sortie. Dans ces circonstances, un ajustement peut être nécessaire pour refléter la probabilité d’utilisation de valeurs différentes pour ces mêmes paramètres dans l’évaluation de la juste valeur de l’instrument financier considéré que les intervenants de marché adopteraient.

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Cet ajustement s’applique aux évaluations qui ne tiennent pas compte de la qualité de crédit de la contrepartie. Il correspond à l’évaluation de la perte liée au risque de défaut d’une contrepartie et vise à prendre en compte le fait que le groupe puisse ne pas recouvrer la totalité de la valeur de marché des transactions.

La méthodologie de détermination du CVA repose essentiellement sur le recours aux paramètres de marché en lien avec les pratiques des opérateurs de marché pour l’ensemble des segments de contreparties faisant l’objet de ce calcul. En l’absence de paramètres de marché liquides, des proxies par type de contrepartie, notation, géographie sont utilisés.

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L’ajustement FVA vise à prendre en compte le coût de liquidité associé aux dérivés OTC non collatéralisés ou imparfaitement collatéralisés. Il est engendré par le besoin de refinancement ou de financement des appels de marge à verser ou à recevoir dans le futur, associés aux dérivés de couverture qui sont, eux, collatéralisés. Mesurant un besoin futur de financement / refinancement (i.e. jusqu’à l’échéance des expositions), il repose sur des expositions futures attendues concernant les dérivés non collatéralisés et une courbe de spread de liquidité.

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L’ajustement DVA est le symétrique du CVA et représente l’évaluation de la perte du point de vue de la contrepartie sur les valorisations passives des instruments financiers dérivés. Il reflète l’effet de la qualité de crédit du groupe sur la valorisation de ces instruments. Cet ajustement est établi à partir de l’observation des spread zéro coupon d’un échantillon d’établissements comparables, compte tenu du niveau de liquidité du spread zéro coupon de BPCE au cours de la période. L’ajustement DVA est établi après prise en compte de l’ajustement du coût de financement (FVA).

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La détermination du caractère actif ou non d’un marché s’appuie notamment sur les critères suivants :

•  niveau d’activité du marché et évolution (dont niveau d’activité sur le marché primaire) ;

•  ancienneté des prix provenant de transactions observées ;

•  raréfaction des prix restitués par une société de services ;

•  fort écartement des cours acheteurs-vendeurs (bid/ask) ;

•  importante variation des prix dans le temps ou entre les intervenants au marché.

Le dispositif de contrôle de valorisation est présenté dans la partie 6.8 « Risques de marché ».

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Pour les besoins de l’information financière, la norme IFRS 13 requiert que la juste valeur des instruments financiers et non financiers soit ventilée selon une hiérarchie des justes valeurs qui reflète le niveau d’observabilité des modèles et des paramètres utilisés pour réaliser les évaluations. La hiérarchie des justes valeurs se présente selon les trois niveaux de juste valeur cidessous :

•  niveau 1 : les valeurs de marché sont déterminées en utilisant directement les prix cotés sur des marchés actifs, pour des actifs ou des passifs identiques ;

•  niveau 2 : les valeurs de marché sont déterminées avec des techniques de valorisation dont les paramètres significatifs sont observables sur les marchés, directement ou indirectement ;

•  niveau 3 : les valeurs de marché sont déterminées à partir de modèles de valorisation non reconnus et/ou reposant sur des paramètres non observables sur le marché dès lors que ceux-ci sont susceptibles d’affecter significativement la valorisation.

Pour les instruments dérivés, les justes valeurs sont décomposées suivant le facteur de risques dominant, à savoir principalement le risque de taux d’intérêt, le risque de change, le risque de crédit et le risque sur actions.

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Il s’agit d’instruments dont la juste valeur est déterminée à partir de cotations sur des marchés actifs directement utilisables.

Le niveau 1 comprend principalement les titres cotés sur une Bourse ou échangés en continu sur d’autres marchés actifs, les dérivés négociés sur des marchés organisés (futures, options…) dont la liquidité peut être démontrée et les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative est calculée et communiquée quotidiennement.

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Ce niveau de juste valeur regroupe les instruments autres que les instruments mentionnés en niveau 1 de juste valeur et les instruments évalués à partir d’une technique de valorisation utilisant des paramètres observables soit directement (prix), soit indirectement (dérivé de prix) jusqu’à la maturité de l’instrument. Il s’agit principalement :

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La plupart des dérivés négociés de gré à gré, swaps, dérivés de crédit, accords de taux futurs, caps, floors et options simples, sont traités sur des marchés actifs, c’est-à-dire sur des marchés liquides sur lesquels des transactions sont régulièrement opérées.

Leur valorisation résulte de l’utilisation de modèles communément admis (méthode d’actualisation des flux de trésorerie futurs, modèle de Black and Scholes, techniques d’interpolation) et faisant intervenir des paramètres directement observables.

Pour ces instruments, le caractère répandu du modèle utilisé et le caractère observable des paramètres ont été documentés.

Figurent également en niveau 2 :

•  les titres moins liquides que ceux classés en niveau 1 dont la juste valeur est déterminée à partir de prix externes proposés par un nombre raisonnable de teneurs de marché actifs et qui sont régulièrement observables sans qu’ils soient pour autant nécessairement directement exécutables (prix issus notamment des bases de contribution et de consensus) ; à défaut du respect de ces critères, les titres sont classés en niveau 3 de juste valeur ;

•  les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée sur la base de données de marché observables (exemple : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables ou méthode des multiples issue de techniques utilisées couramment par les acteurs du marché) ;

•  les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes ;

•  les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option lorsque les instruments dérivés sous-jacent sont classés en niveau 2 ;

•  le « risque de crédit émetteur » est par ailleurs considéré comme observable. La valorisation de ce dernier repose sur la méthode d’actualisation des flux de trésorerie futurs utilisant des paramètres tels que courbe des taux, spread de réévaluation. Cette valorisation correspond, pour chaque émission, au produit de son notionnel restant dû et sa sensibilité tenant compte de l’existence de call et par l’écart entre le spread de réévaluation (basé sur la courbe cash reoffer BPCE au 30 juin 2025 à l’instar des arrêtés précédents) et le spread moyen d’émission. Les variations de risque de crédit propre sont généralement non significatives pour les émissions de durée initiale inférieure à un an.



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Certains instruments financiers plus complexes, et/ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisant des paramètres de marché calibrés à partir de données observables telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options et des données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Les principaux modèles de détermination de la juste valeur de ces instruments sont décrits par nature de produits ci-dessous :

Produits actions : les produits actions présentent généralement des caractéristiques propres qui motivent le choix du modèle.

Les principaux modèles utilisés pour les produits actions sont les modèles à volatilité locale, volatilité locale combinée au Hull & White 1 facteur (H&W1F) et Local Stochastic Volatility (« LSV ») et peuvent être disponibles dans un cadre mono ou multi sous-jacent.

Le modèle à volatilité locale repose sur la modélisation de la volatilité en fonction du temps et du cours du sous-jacent. Sa principale propriété est de prendre en compte la volatilité implicite de l’option par rapport à son prix d’exercice telle qu’elle ressort des évolutions de marché.

Le modèle hybride volatilité locale combiné au H&W1F consiste à coupler le modèle de volatilité locale décrit supra avec un modèle de taux de type Hull & White 1 Facteur dont la description est mentionnée plus bas (cf. produits de taux).

Le modèle LSV est basé sur une diffusion jointe du sous-jacent et de sa volatilité (deux facteurs au total), avec une fonction de volatilité locale (appelée décorateur) permettant d’être consistant avec l’ensemble des options vanilles.

Produits de taux : les produits de taux présentent généralement des caractéristiques propres qui motivent le choix du modèle.

Les principaux modèles utilisés pour la valorisation et la gestion des produits de taux sont les modèles Hull & White un facteur (HW1F), deux facteurs (HW2F) ou un facteur à volatilité stochastique (HW1FVS).

Le modèle HW1F permet de modéliser la courbe des taux avec un seul facteur dit gaussien et une calibration sur les options vanilles de taux.

Le modèle HW2F permet de modéliser la courbe des taux avec deux facteurs et une calibration sur les options vanilles de taux et des instruments de type spread-option.

Le modèle HW1VS permet de modéliser conjointement le facteur gaussien représentant la courbe des taux et sa volatilité (à l’image du modèle LSV pour le périmètre Equity).

•  Produits de change : les produits de change présentent généralement des caractéristiques propres qui motivent le choix du modèle.

Les principaux modèles utilisés pour la valorisation et la gestion des produits de change sont les modèles à volatilité locale et stochastique (à l’image du modèle LSV pour le périmètre equity), ainsi que des modèles hybrides couplant une modélisation du sous-jacent change avec deux modèles Hull & White un facteur pour appréhender les courbes de taux des économies domestiques et étrangères.

•  Produits de Crédit : les produits dérivés de crédit présentent généralement des caractéristiques propres qui motivent le choix du modèle.

Les principaux modèles utilisés pour la valorisation et la gestion des produits de crédit sont le modèle Hull & White un facteur crédit (HW1F Crédit) et le modèle hybride Bi-Hull&White TauxCrédit (Bi-HW Taux/Crédit).

Le modèle HW1F Crédit permet de diffuser courbe de crédit (courbe de CDS) avec un facteur gaussien.

Le modèle Bi-HW Taux/Crédit permet de diffuser conjointement la courbe de taux et la courbe de crédit avec chacun un facteur gaussien corrélé entre eux.

•  Produits de Commodities : les produits de commodities présentent généralement des caractéristiques propres qui motivent le choix du modèle.

Les principaux modèles utilisés pour la valorisation et la gestion des produits de commodities sont les modèles Black&Scholes, à volatilité locale et volatilité locale combinée au Hull & White 1 facteur (H&W1F), version étendue pour l’ensemble de ces modèles à un cadre multi-sous-jacent pour gérer l’ensemble des futures de la famille de commodity.

Le modèle de Black&Scholes repose sur une dynamique lognormale du sous-jacent et d’une hypothèse de volatilité déterministe.

Le modèle à volatilité locale repose sur la modélisation de la volatilité en fonction du temps et du cours du sous-jacent. Sa principale propriété est de prendre en compte la volatilité implicite de l’option par rapport à son prix d’exercice telle qu’elle ressort des évolutions de marché.

Le modèle H&W1F consiste à coupler le modèle de volatilité locale décrit supra avec un modèle de taux de type Hull & White 1 Facteur dont la description est mentionnée plus haut (cf. produits de taux).

Pour l’ensemble des instruments de niveau 2, le caractère observable des paramètres a pu être démontré et documenté. Sur le plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est basée sur quatre conditions indissociables :

•  les paramètres proviennent de sources externes (notamment par exemple via un contributeur reconnu) ;

•  les paramètres sont alimentés périodiquement ;

•  les paramètres sont représentatifs de transactions récentes ;

•  les caractéristiques des paramètres sont identiques à celles de la transaction. Le cas échéant, un proxy peut être utilisé, sous réserve de démontrer et documenter sa pertinence.

La juste valeur des instruments issue de modèles de valorisation est ajustée afin de tenir compte du risque de liquidité (bid-ask), du risque de contrepartie, du risque lié au coût de financement des dérivés non ou imparfaitement collatéralisés, du risque de crédit propre (évaluation des positions dérivés passives) et du risque de modèle et de paramètres.

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Ce niveau regroupe les instruments valorisés à partir de modèles de valorisation non reconnus et/ou reposant sur des paramètres non observables sur le marché dès lors que ceux-ci sont susceptibles d’affecter significativement la valorisation. Il s’agit principalement :

•  des actions non cotées, dont la juste valeur n’a pu être déterminée à partir d’éléments observables ;

•  des titres non cotés sur un marché actif relevant du métier de capital investissement évalués à leur juste valeur selon des modèles couramment utilisés par les acteurs du marché, en conformité avec les normes « International private equity Valuation » (IPEV), mais qui sont sensibles à l’évolution du marché et dont la détermination de la juste valeur fait nécessairement appel à une part de jugement ;

•  des instruments hybrides dérivés d’actions, de taux et de change ainsi que les dérivés de crédit qui ne sont pas classés en niveau 2 ;

•  des prêts en cours de syndication pour lesquels il n’y a pas de prix de marché secondaire ;

•  des prêts en cours de titrisation pour lesquels la juste valeur est déterminée à dire d’expert ;

•  l’activité de « loan trading » pour lesquels le marché est illiquide ;

•  les immeubles de placement dont la juste valeur est le résultat d’une approche multicritère par capitalisation des loyers au taux du marché combinée à une comparaison avec le marché

des transactions ;

•  des instruments faisant l’objet d’une marge au premier jour qui a été différée ;

•  des parts d’OPCVM pour lesquelles le fonds n’a pas publié d’actif net récent à la date d’évaluation, ou pour lesquelles il existe une période de lock-up ou toute autre contrainte qui nécessite un ajustement significatif des prix de marché disponibles (valeur liquidative, NAV, etc.) au titre du peu de liquidité observée pour ces titres ;

•  imageles dettes émises valorisées à la juste valeur sur option qui sont classées en niveau 3 lorsque les instruments dérivés sousjacents sont classés en niveau 3. Le « risque de crédit émetteur » associé est considéré comme observable et donc classé en niveau 2 ;

•  les CDS conclus avec des rehausseurs de crédit (monolines), dont le modèle de valorisation des réfactions se rapproche, en termes de méthode, de l’ajustement mis en place pour risque de contrepartie (Credit Valuation Adjustment – CVA). Il tient compte également de l’amortissement attendu des expositions et du spread des contreparties implicité des données de marché ;

•  les instruments dérivés simples sont également classés en niveau 3 de juste valeur lorsque l’exposition est au-delà de la zone observable de liquidité déterminée par devises sousjacentes ou par surfaces de volatilité (exemple : certaines options de change et cap/floor de volatilité).

Conformément au règlement 2019/876 du 20 mai 2019 (CRR II) modifiant le règlement européen 575/2013 du 26 juin 2013 (CRR) relatives aux exigences du Pilier III, pour chacun des modèles utilisés, une description des simulations de crise appliquées et du dispositif de contrôle ex post (validation de l’exactitude et de la cohérence des modèles internes et des procédures de modélisation) est communiquée dans le chapitre 7 « Facteurs et gestion des risques ».

La norme IFRS 9 impose que la marge soit comptabilisée en résultat dès l’initiation uniquement dans la mesure où elle est générée par la variation de facteurs que les participants du marché prendraient en compte lors de la fixation d’un prix, c’est-à-dire uniquement si le modèle et les paramètres utilisés pour la valorisation sont observables.

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Le tableau ciaprès fournit pour les instruments en niveau 3 les intervalles de valeurs des principaux paramètres non observables par grande classe d’instruments.

Intervalles de données non

                                                                                                                        Principales données non                observables

Principaux types de produits                                Techniques de valorisation utilisées                observables                                        min - max (juin 2025)

Callable Spread Option et Corridor Callable Spread Option

Modèle à plusieurs facteurs de la courbe des taux d'intérêt

Spread de mean-reversion paramètre de retour à la moyenne

[0 % ; 25 %]

Bermuda Accreting

Modèle à plusieurs facteurs de la courbe des taux d'intérêt

Accreting Factor

[73 %, 92 %]

Cap/Floor

Modèles de valorisation d'options sur taux d'intérêt

Volatilité de taux d'interet

[25bp ;110bp]

Callable Reverse Floater

Modèle à plusieurs facteurs de la courbe des taux

mean-reversion paramètres de retour à la moyenne

[(3)%;0 %]

Swaptions

Modèles de valorisation d'options sur taux swap

Volatilité de taux swap

[21bp ;110bp]

Instruments dérivés simples et complexes sur actions, panier d'actions ou fonds

Différents modèles de valorisation des options sur actions, paniers d'action ou fonds

Volatilité d'actions

[8 % ; 111 %]

Volatilité fonds

[1 % ; 56 %]

Correlations Stock/stock

[(13)%;100 %]

Repo

[(9)%;33 %]

AutoCalls

Modèle LSV (modèle à volatilité locale stochastique)

kappa

[0.45 ;5]

rho

[(0.98);0.8]

nu

[0.2 ;4.1]

Instruments Vanilles dérivés sur taux de change

Modèle de valorisation d'options de taux de change

Volatilité de Change

[2.62 % ; 17.15 %]

TARN                                                                           Modèle de valorisation des options hybrides Corrélation entre taux de change  [(40)%;60 %]

taux de change / taux d'intérêt

et taux d'intérêt ainsi que des niveaux de volatilité long-terme

[2.62 % ; 17.15 %]

Strip d'options, Strip d'options quantos, Strip d'options digitales de Change

Modèle de valorisation d'options de taux de change

Corrélation entre les taux de Change

[34.44 %; 70.87 %]

CDO

Les taux de défaut utilisés sont issus des prix de marchés des obligations « PFI » sousjacentes et l’utilisation de taux de

recouvrement basé sur les données historiques des agences de rating

Corrélation entre les actifs, spread                        50 % de base entre l’actif cash et l’actif dérivé, taux de recouvrement

Swaps de Titrisation

Actualisation des flux attendus sur la base d'hypothèses de remboursement anticipé du portefeuille sous-jacent

Taux de Remboursement anticipé     [0 % ;100 %] (prepayment rate)

Cap/Floor sur Inflation

Modèles de valorisation d'options sur Inflation

Volatilité de taux inflation             [0.000001 %;4.71 %]

Swap et instruments dérivés sur Commodities

Modèle de valorisation des swap et instruments dérivés sur Commodities

Volatilité                                               [10 %; 90 %]

Produits dérivés hybrides Equity/Taux/Change   Modèle hybride couplant une diffusion Equity,   Corrélations Equity-Taux de      [(91)%;63 %] une diffusion de taux de Change et une              Change

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                                                           diffusion des taux d'intérêt                                   Corrélations Equity-Taux d'intérêt [4.25 %;28.84 %]

Corrélations Taux d'intérêt-Taux         [(33.22)%;40 %] de Change

Le traitement de la marge initiale est détaillé en note 9.1.5. #853=3:>/<>3?3/9+;5/1;8>9/-87-/;7+7=5/<=;+7<0/;=< ./73?/+>./4><=/?+5/>;

Les transferts de niveau de juste valeur sont examinés et validés par le comité de valorisation associant notamment les fonctions Finance, Risques et les Métiers. Pour ce faire, le comité s’appuie sur des études d’observabilité des modèles de valorisation et/ou des paramètres qui sont réalisées périodiquement.

Ces transferts de niveau de juste valeur sont également présentés au comité faîtier de valorisation qui n'a noté aucun événement marquant au cours du premier semestre 2025.

Pour rappel, les principaux reclassements effectués au 31 décembre 2024 concernaient le transfert vers le niveau 2 de juste valeur de certains dérivés OTC et d’émissions, du fait de l'application automatique du processus de matérialité des modèles de valorisation et/ou des paramètres inobservables sur un périmètre élargi d'opérations en niveau 3.

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La norme IFRS 13 requiert de mentionner dans les notes annexes la juste valeur, ainsi que leurs niveaux de juste valeur associés, de tous les instruments financiers enregistrés au coût amorti, y compris les crédits. Ces justes valeurs représentent une estimation de la juste valeur des instruments évalués au coût amorti au 30 juin 2025. Elles sont amenées à fluctuer d’un jour à l’autre en raison des variations de plusieurs paramètres, dont les taux d’intérêt et la qualité des crédits des contreparties. Elles peuvent donc être significativement différentes des montants effectivement reçus ou payés à l’échéance de ces instruments. Dans la majorité des cas, ces justes valeurs ne sont pas destinées à être immédiatement réalisées et elles ne représentent pas la juste valeur effective des instruments dans une perspective de continuité de l’activité. Les méthodes de valorisation utilisées pour la détermination de la juste valeur présentée en annexe sont précisées ci-dessous.

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La juste valeur de ces instruments est déterminée par actualisation des flux de trésorerie futurs. Le taux d’actualisation retenu pour un crédit donné est le taux que le groupe accorderait en date d’arrêté à une même contrepartie pour un prêt de caractéristiques similaires. Les composantes « taux d’intérêt » et « risque de contrepartie » sont notamment réévaluées.

La juste valeur des opérations de pensions est déterminée en actualisant les flux de trésorerie attendus au taux de marché à la date de clôture auquel est rajouté un spread de liquidité.

Dès lors qu’il existe une cotation répondant aux critères de la norme IFRS 13, c’est le cours de cotation qui est utilisé.

La juste valeur des crédits dont la durée initiale est inférieure à un an est généralement considérée correspondre à leur valeur comptable. C’est également le cas des actifs financiers de durée inférieure ou égale à un an et des comptes courants. Les encours correspondants sont classés en niveau 2 de juste valeur. Sont également classées en niveau 2 de juste valeur, les opérations de prêts et créances avec les affiliés.

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Au sein du pôle GFS, l’évaluation de la juste valeur des emprunts et dettes de titres est basée sur la méthode de l’actualisation des flux de trésorerie futurs utilisant des paramètres à la date d’arrêté tels que la courbe de taux du sous-jacent et le spread auquel ce pôle prête ou emprunte.

La juste valeur des dettes dont la durée est inférieure à un an est considérée correspondre à la valeur comptable. Dans ce cas, les dettes sont classées en niveau 2 de juste valeur, de même que les dettes à l’égard des affiliés.

Pour les autres dettes envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture rehaussé du risque de crédit propre de BPCE.

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La détermination de la juste valeur des immeubles de placement (hors immeubles de placement des sociétés d’assurance) repose sur la méthode de capitalisation du loyer, communément utilisée par les professionnels de l’immobilier. Le taux de capitalisation appliqué à l’immeuble dépend d’un ensemble de facteurs tels que la localisation, la qualité et le type de la construction, son usage, le régime de propriété de l’actif, la qualité des locataires et les caractéristiques des baux, le niveau des taux d’intérêt ou encore l’état de la concurrence sur le marché immobilier.

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Pour ces instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de Banque de proximité, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur.

Il s’agit notamment :

•  des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

•  des passifs exigibles à vue ;

•  des prêts et emprunts à taux variable ;

•  des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

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La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante « taux d’intérêt » est ainsi réévaluée. Sauf lorsque des données utilisées par les gestionnaires sont disponibles, la composante « risque de crédit » est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur du portefeuille de crédits aux grandes entreprises, aux collectivités locales et aux établissements de crédit.

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Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le risque de crédit propre n’est généralement pas pris en compte.


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La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

En millions d'euros

30/06/2025

Niveau 1

Niveau 2

Niveau 3

TOTAL

ACTIFS FINANCIERS

Instruments de dettes

39 186

88 059

6 908

134 153

Prêts sur les établissements de crédit et clientèle

12 586

86 915

6 491

105 992

Titres de dettes

26 599

1 144

417

28 160

Instruments de capitaux propres

35 589

594

48

36 231

Actions et autres titres de capitaux propres

35 589

594

48

36 231

Instruments dérivés

213

54 136

3 119

57 469

Dérivés de taux

0

22 035

1 192

23 227

Dérivés actions

3 969

983

4 952

Dérivés de change

30

24 096

739

24 865

Dérivés de crédit

3 013

92

3 106

Autres dérivés

183

1 023

114

1 320

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1)

74 988

142 790

10 075

227 853

Instruments dérivés

0

261

1

263

Dérivés de taux

244

1

245

Dérivés actions

0

0

Dérivés de change

18

0

18

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique

0

261

1

263

Instruments de dettes

2 379

818

2 732

5 929

Prêts sur les établissements de crédit et clientèle

770

1 864

2 634

Titres de dettes

2 379

48

868

3 295

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard

2 379

818

2 732

5 929

Instruments de capitaux propres

75

29

906

1 010

Actions et autres titres de capitaux propres

75

29

906

1 010

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction

75

29

906

1 010

Instruments de dettes

12 592

1 988

32

14 612

Prêts sur les établissements de crédit et clientèle

61

14

75

Titres de dettes

12 592

1 927

18

14 537

Instruments de capitaux propres

90

229

1 762

2 081

Actions et autres titres de capitaux propres

90

229

1 762

2 081

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

12 682

2 217

1 794

16 693

Dérivés de taux

2 773

13

2 786

Dérivés de change

470

470

Instruments dérivés de couverture

3 243

13

3 255

TOTAL ACTIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR

90 125

149 358

15 520

255 004

                  (1) Hors couverture économique.

En millions d'euros

30/06/2025

Niveau 1

Niveau 2

Niveau 3

TOTAL

PASSIFS FINANCIERS

Dettes représentées par un titre

24 210

108 821

232

133 264

Instruments dérivés

169

43 480

2 442

46 091

• Dérivés de taux

17 007

925

17 932

• Dérivés actions

2

4 420

1 312

5 734

• Dérivés de change

7

18 137

18 145

• Dérivés de crédit

3 038

127

3 164

• Autres dérivés

160

879

78

1 116

Autres passifs financiers

12 468

0

12 469

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1)

36 848

152 301

2 674

191 823

Instruments dérivés

0

1 367

189

1 556

Dérivés de taux

208

188

396

Dérivés actions

0

1

1

Dérivés de change

1 159

1 159

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique

0

1 367

189

1 556

Dettes représentées par un titre

30 704

11 305

42 009

Autres passifs financiers

6 263

60

6 322

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option

6 263

30 764

11 305

48 331

Dérivés de taux

1

5 748

43

5 792

Dérivés de change

3 551

4

3 554

Instruments dérivés de couverture

1

9 299

46

9 346

TOTAL PASSIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR                                                                                                         43 112                193 730                 14 214               251 057

image

                   (1) Hors couverture économique.

31/12/2024

En millions d'euros

Niveau 1

Niveau 2

Niveau 3

TOTAL

ACTIFS FINANCIERS

Instruments de dettes

26 840

84 133

7 221

118 195

Prêts sur les établissements de crédit et clientèle

10 852

83 266

6 899

101 016

Titres de dettes

15 989

867

322

17 178

Instruments de capitaux propres

35 686

846

8

36 540

Actions et autres titres de capitaux propres

35 686

846

8

36 540

Instruments dérivés

107

55 442

2 165

57 713

Dérivés de taux

22 630

908

23 538

Dérivés actions

2 692

668

3 360

Dérivés de change

15

26 551

433

27 000

Dérivés de crédit

2 419

87

2 506

Autres dérivés

91

1 150

69

1 310

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1)

62 633

140 421

9 394

212 448

Instruments dérivés

1 524

4

1 528

Dérivés de taux

290

2

292

Dérivés actions

2

2

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique

1 524

4

1 528

Instruments de dettes

2 319

756

2 910

5 985

Prêts sur les établissements de crédit et clientèle

697

2 042

2 739

Titres de dettes

2 319

59

868

3 247

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard

2 319

756

2 910

5 985

Instruments de capitaux propres

68

11

933

1 012

Actions et autres titres de capitaux propres

68

11

933

1 012

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction

68

11

933

1 012

Instruments de dettes

11 739

2 163

13

13 916

Prêts sur les établissements de crédit et clientèle

106

13

119

Titres de dettes

11 739

2 057

13 796

Instruments de capitaux propres

85

207

1 789

2 082

Actions et autres titres de capitaux propres

85

207

1 789

2 082

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

11 824

2 371

1 802

15 997

Dérivés de taux

3 255

1

3 256

Dérivés de change

1 314

1 314

Instruments dérivés de couverture

4 569

1

4 570

TOTAL ACTIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR

76 845

149 652

15 044

241 541

                  (1) Hors couverture économique

31/12/2024

En millions d'euros

Niveau 1

Niveau 2

Niveau 3

TOTAL

PASSIFS FINANCIERS

Dettes représentées par un titre

21 427

100 370

102

121 899

Instruments dérivés

118

47 245

2 047

49 411

Dérivés de taux

17 833

632

18 465

Dérivés actions

4

2 940

1 050

3 994

Dérivés de change

13

23 325

165

23 503

Dérivés de crédit

2 208

130

2 338

Autres dérivés

102

939

70

1 111

Autres passifs financiers

12 825

1

12 826

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1)

34 370

147 616

2 149

184 136

Instruments dérivés

1

282

175

457

Dérivés de taux

268

175

443

Dérivés actions

1

1

Dérivés de change

14

14

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique

1

282

175

457

Dettes représentées par un titre

29 057

8 079

37 136

Autres passifs financiers

6 349

60

6 409

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option

6 349

29 117

8 079

43 545

Dérivés de taux

6 568

12

6 580

Dérivés de change

2 434

2 434

Instruments dérivés de couverture

9 002

12

9 014

TOTAL PASSIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR

40 719

186 016

10 416

237 152

image                   (1) Hors couverture économique.

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Évènement de

                                                                  Gains et Pertes comptabilisés                                                        Transfert de la

gestion au cours de au cours de la période                     période

la période

image

Vers une

                                                                  Sur les         Sur les                                                                             autre

                                                                 opératio    opération                                                                       catégor

                                                                   ns en         s sorties            En           Achats /     Ventes /           ie            De et vers               Autres

                                                                  vie à la     du bilan à    capitaux      Émissio     Rembour    comptab      un autre         variations

En millions d'euros                                   01/01/2025   clôture      la clôture      propres            ns           sements           le             niveau (2)                              (3)

30/06/2025

ACTIFS FINANCIERS

Instruments de dettes                                          7 221

118

           79                                 9 512        (9 464)                                      (135)      (424)

6 908

Prêts sur les établissements de crédit

et clientèle                                                                 6 899

123

           44                                 8 958        (9 002)                                      (132)     (399)

6 491

Titres de dettes                                                            322

(5)

           35                                     554            (462)                                           (2)        (25)

417

Instruments de capitaux propres                             8

4

           (3)                                     177            (141)                                              3           (0)

48

Actions et autres titres de capitaux

propres                                                                                 8

4

           (3)                                     177            (141)                                              3           (0)

48

Instruments dérivés                                              2 165

1 096

        (171)                                     705            (871)                                         (91)      (131)

2 704

Dérivés de taux                                                            908

130

           (1)                                       58               (80)                                           42           (5)

1 052

Dérivés actions                                                            668

793

        (131)                                    586            (713)                                      (141)        (12)

1 050

Dérivés de change                                                      433

105

         (22)                                       12               (16)                                           (9)      (105)

396

Dérivés de crédit                                                            87

4

           (1)                                       10                 (3)                                           (0)           (4)

92

Autres dérivés                                                                 69

65

         (15)                                       40               (59)                                           18           (4)

114

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de

transaction (4)                                                                                                                         9 394

1 218

         (94)                               10 394      (10 475)                                      (222)      (555)

9 660

Instruments dérivés                                                       4

(1)

                                          0                 (0)                (2)

1

Dérivés de taux                                                                 2

(1)

                                          0                                       (0)

1

Dérivés actions                                                                 2

(2)

Dérivés de change                                                           0

(0)

0

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture

économique                                                                       4

(1)

                                          0                 (0)                (2)

1

Instruments de dettes                                          2 910

(86)

         (15)                                     400            (424)                                                         (53)

2 732

Prêts sur les établissements de crédit

et clientèle                                                                 2 042

(104)

         (15)                                     322            (345)                                                        (36)

1 864

Titres de dettes                                                            868

18

           (0)                                       78               (79)                                                         (17)

868

Actifs financiers à la juste valeur

par résultat - Non standard                                 2 910

(86)

         (15)                                     400            (424)                                                         (53)

2 732

Instruments de capitaux propres                        933

(4)

           (0)                                         8                 (9)                                           (4)        (18)

906

Actions et autres titres de capitaux

propres                                                                            933

(4)

           (0)                                         8                 (9)                                           (4)        (18)

906

Actifs financiers à la juste valeur

par résultat - Hors transaction                               933

(4)

           (0)                                         8                 (9)                                           (4)        (18)

906

Instruments de dettes                                                13

                            1                18                 (3)                                                              3

32

Prêts sur les établissements de crédit

et clientèle                                                                       13

                            1                                      (3)                                                              3

14

Titres de dettes

18

18

Instruments de capitaux propres                     1 789

48

             7                  53                24            (112)                   0                                   (49)

1 762

Actions et autres titres de capitaux

propres                                                                        1 789

48

             7                  53                24             (112)                   0                                   (49)

1 762

Actifs financiers à la juste valeur

par capitaux propres                                              1 802

48

             7                  54                42            (115)                   0                                   (46)

1 794

Dérivés de taux                                                                 1

12

                                                       (1)                 (0)

13

Instruments dérivés de couverture                          1

12

                                                       (1)                (0)

13

En millions d'euros

Gains et Pertes comptabilisés au cours de la période

Évènement de gestion au cours de la période

Transfert de la période

30/06/2025

Au compte de résultat (1)

01/01/2025

Sur les opérations en vie à la clôture

Sur les opérations

sorties du bilan à la clôture

En capitaux propres

Achats / Émissions

Ventes /

Rembours ements

Vers une autre

catégorie comptable

De et vers un autre

niveau (2)

Autres variations

(3)

PASSIFS FINANCIERS

Dettes représentées par un titre

102

10

(11)

51

(42)

132

(10)

232

Instruments dérivés

2 047

992

(71)

530

(704)

(74)

(291)

2 429

Dérivés de taux

632

37

(8)

273

(70)

(8)

(43)

813

Dérivés actions

1 050

803

(35)

215

(578)

(46)

(119)

1 290

Dérivés de change

165

90

(18)

6

(0)

(5)

(115)

122

Dérivés de crédit

130

6

(0)

2

(6)

2

(7)

127

Autres dérivés

70

56

(9)

35

(50)

(16)

(8)

78

Passifs financiers à la juste valeur par résultat Détenus à des fins de

transaction (4)

2 149

1 002

(82)

582

(746)

58

(301)

2 661

Instruments dérivés

175

26

(9)

(2)

189

Dérivés de taux

175

13

(0)

(0)

188

Dérivés actions

12

(9)

(2)

1

Passifs financiers à la juste valeur par résultat -

Couverture économique

175

26

(9)

(2)

189

Dettes représentées par un titre

8 079

171

100

7

10 255

(7 384)

393

(315)

11 305

Autres passifs financiers

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option

8 079

171

100

7

10 255

(7 384)

393

(315)

11 305

Dérivés de taux

12

31

(1)

43

Dérivés de change

(1)

1

0

INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE COUVERTURE

12

30

1

(1)

43

(1)  Les principaux impacts comptabilisés en compte de résultat sont mentionnés en note 4.3.

(2)  Les principaux transferts de et vers le niveau 3 sont décrits dans la note 10.1.3.

(3)  Les autres variations incluent notamment l’effet des variations de périmètre et des écarts de change.

(4) 

image

Hors couverture économique.

Gains et Pertes comptabilisés au      Évènement de gestion compte de résultat au cours de la     au cours de la                    Transfert de la période période         période

En millions d'euros

Au compte de résultat (1)

Sur les opérations en vie à

la clôture

01/01/2024

Sur les opérations

sorties du bilan à la clôture

En capitaux propres

Achats / Émissions

Ventes /

Rembour sements

Vers une autre

catégorie comptable

De et vers un autre niveau (2)

Autres variations (3)

31/12/ 2024

ACTIFS FINANCIERS

Instruments de dettes

5 893

(121)

76

17 649

(15 733)

(722)

179

7 221

Prêts sur les établissements de crédit et clientèle

5 728

(98)

69

17 153

(15 377)

(749)

173

6 899

Titres de dettes

165

(24)

8

496

(356)

27

5

322

Instruments de capitaux propres

78

13

(1)

271

(383)

30

0

8

Actions et autres titres de capitaux propres

78

13

(1)

271

(383)

30

0

8

Instruments dérivés

1 881

501

(232)

651

(549)

(152)

64

2 165

Dérivés de taux

802

171

(75)

231

(168)

(58)

4

908

Dérivés actions

403

217

(41)

303

(164)

(49)

0

668

Dérivés de change

408

72

(89)

15

(51)

32

46

433

Dérivés de crédit

92

3

(8)

4

(3)

(4)

4

87

Autres dérivés

176

38

(20)

99

(162)

(72)

10

69

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (4)

7 853

393

(157)

18 571

(16 665)

(844)

243

9 394

Instruments dérivés

(32)

0

37

(1)

(1)

4

Dérivés de taux

2

1

0

(1)

2

Dérivés actions

(34)

(0)

37

(1)

2

Dérivés de change

0

0

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique

0

(32)

0

37

(1)

(1)

4

Instruments de dettes

2 351

214

(162)

1 764

(1 298)

(0)

41

2 910

Prêts sur les établissements de crédit et clientèle

1 461

115

(98)

1 657

(1 124)

30

2 042

Titres de dettes

889

99

(63)

107

(174)

(0)

10

868

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard

2 351

214

(162)

1 764

(1 298)

(0)

41

2 910

Instruments de capitaux propres

793

4

(4)

244

(85)

1

4

(22)

933

Actions et autres titres de capitaux propres

793

4

(4)

244

(85)

1

4

(22)

933

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction

793

4

(4)

244

(85)

1

4

(22)

933

Instruments de dettes

16

0

(0)

5

(4)

(2)

(1)

13

Prêts sur les établissements de crédit et clientèle

16

0

(0)

5

(4)

(2)

(1)

13

Instruments de capitaux propres

1 472

81

8

117

146

(108)

0

73

1 789

Actions et autres titres de capitaux propres

1 472

81

8

117

146

(108)

0

73

1 789

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

1 488

81

8

117

151

(113)

(1)

72

1 802

Dérivés de taux

2

(0)

(1)

1

Instruments dérivés de couverture

2

(0)

(1)

1

Gains et Pertes compta compte de résultat a de la période

bilisés au             Évènement de

u cours               gestion au cours

de la période

Transfert de la période

Au compte de résultat

(1)

Sur les

Sur les                   opérations   Vers une       De et opérations               sorties du    En                   Ventes /       autre              vers un

En millions d'euros

01/01/2024

en vie à la clôture

bilan à la clôture

capitaux

propres

Achats / Émissions

Rembours ements

catégorie comptable

autre niveau (2)

Autres variations (3) 31/12/2024

PASSIFS FINANCIERS

Dettes représentées par un titre

297

6

24

75

(386)

73

13

102

Instruments dérivés

1 296

755

(104)

541

(452)

(47)

59

2 047

Dérivés de taux

639

188

(46)

36

(135)

(54)

5

632

Dérivés actions

280

473

(33)

468

(155)

11

6

1 050

Dérivés de change

90

17

(44)

2

(2)

61

42

165

Dérivés de crédit

100

28

0

1

(10)

5

5

130

Autres dérivés

188

50

19

33

(150)

(71)

1

70

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (4)

1 593

761

(80)

616

(838)

26

71

2 149

Instruments dérivés

206

(26)

(3)

(1)

(1)

175

Dérivés de taux

205

(26)

(3)

0

(1)

175

Dérivés actions

1

(1)

Dérivés de change

0

(0)

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique

206

(26)

(3)

(1)

(1)

175

Dettes représentées par un titre

7 525

(416)

78

8 049

(6 104)

(1 133)

80

8 079

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option

7 525

(416)

78

8 049

(6 104)

(1 133)

80

8 079

Dérivés de taux

12

12

Instruments dérivés de couverture

12

12

(1)  Les principaux impacts comptabilisés en compte de résultat sont mentionnés en note 4.3.

(2)  imageLes principaux transferts de et vers le niveau 3 sont décrits dans la note 10.1.3.

(3)  Les autres variations incluent notamment l’effet des variations de périmètre et des écarts de change.

(4)  Hors couverture économique.

 7+5A</./<=;+7<0/;=</7=;/73?/+>@./5+23I;+;-23/./4><=/?+5/>;

Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. 1er semestre 2025

En millions d'euros

De

niveau 1

niveau 1

niveau 2

niveau 2

niveau 3

niveau 3

Vers

niveau 2

niveau 3

niveau 1

niveau 3

niveau 1

niveau 2

ACTIFS FINANCIERS

Instruments de dettes

58

221

0

135

Prêts sur les établissements de crédit et clientèle

0

132

Titres de dettes

58

221

0

3

Instruments de capitaux propres

4

10

3

0

Actions et autres titres de capitaux propres

4

10

3

0

Instruments dérivés

3

98

188

Dérivés de taux

48

6

Dérivés actions

7

147

Dérivés de change

1

10

Dérivés de crédit

0

1

Autres dérivés

3

42

24

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1)

62

234

101

323

Instruments de capitaux propres

4

Actions et autres titres de capitaux propres

4

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction

4

Instruments de dettes

418

435

Titres de dettes

418

435

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

418

435

(1) Hors couverture économique.

1er semestre 2025

En millions d'euros

De

niveau 1

niveau 1

niveau 2

niveau 2

niveau 3

niveau 3

Vers

niveau 2

niveau 3

niveau 1

niveau 3

niveau 1

niveau 2

PASSIFS FINANCIERS

Dettes représentées par un titre

0

90

132

Instruments dérivés

1

4

48

121

Dérivés de taux

9

17

Dérivés actions

1

1

31

77

Dérivés de change

5

Dérivés de crédit

3

1

Autres dérivés

3

5

21

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1)

2

94

180

122

Instruments dérivés

1

Dérivés actions

1

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique

1

Dettes représentées par un titre

1 432

1 039

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option

1 432

1 039

(1) Hors couverture économique.


image1er semestre 2024

En millions d'euros

De

niveau 1

niveau 1

niveau 2

niveau 2

niveau 3

niveau 3

Vers

niveau 2

niveau 3

niveau 1

niveau 3

niveau 1

niveau 2

ACTIFS FINANCIERS

Instruments de dettes

234

263

121

227

Prêts sur les établissements de crédit et clientèle

119

222

Titres de dettes

234

263

2

5

Instruments de capitaux propres

131

52

1

Actions et autres titres de capitaux propres

131

52

1

Instruments dérivés

1

33

92

Dérivés de taux

29

59

Dérivés actions

1

18

Dérivés de change

3

14

Dérivés de crédit

1

1

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1)

365

315

155

319

Instruments de dettes

292

181

Titres de dettes

292

181

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

292

181

(1) Hors couverture économique.

En millions d'euros

1er semestre 2024

De

niveau 1

niveau 1

niveau 2

niveau 2

niveau 3

niveau 3

Vers

niveau 2

niveau 3

niveau 1

niveau 3

niveau 1

niveau 2

PASSIFS FINANCIERS

Dettes représentées par un titre

70

85

6

Instruments dérivés

1

46

72

- Dérivés de taux

4

38

- Dérivés actions

1

16

21

- Dérivés de change

24

13

- Dérivés de crédit

1

0

- Autres dérivés

1

Autres passifs financiers

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1)

71

131

78

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique

Dettes représentées par un titre

136

552

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option

136

552

(1) Hors couverture économique.

  &/7<3,353=I./5+4><=/?+5/>;./73?/+>+>@?+;3+=387<./<9;37-39+5/<2A98=2H</<

Une sensibilité de la juste valeur des instruments valorisés à partir des principaux paramètres non observables a été évaluée au 30 juin 2025. Les montants reportés ci-dessous visent à illustrer l’incertitude inhérente au recours au jugement nécessaire à l’estimation des principaux paramètres inobservables à la date d’évaluation. Ils ne représentent aucunement une mesure des risques de marché sur les instruments en niveau 3.

L’estimation repose sur la politique d’ajustements de valorisation. Pour les actions et titres de créance, l’estimation repose sur un choc de +/- 1 %.

L’estimation repose sur la politique d’ajustements de valorisation. Pour les actions et titres de créance, l’estimation repose sur un choc de +/- 1 %.Le groupe a évalué, au 30 juin 2025, une sensibilité de la juste valeur des instruments du pôle Global Financial Services valorisés à partir des principaux paramètres non observables. Cette sensibilité vise à illustrer l’incertitude inhérente au recours au jugement nécessaire à l’estimation des principaux paramètres inobservables à la date d’évaluation. Elle ne représente aucunement une mesure des risques de marché sur les instruments en niveau 3.

  %/=;+3=/6/7=./5+6+;1/.300I;I/<>;5/<37<=;>6/7=<037+7-3/;<+A"7/#;803=

L’impact potentiel est compris entre - 88 millions d’euros et + 144 millions d’euros au compte de résultat.


La marge différée concerne les instruments financiers évalués à partir d’un ou plusieurs paramètres de marché inobservables. Cette marge est différée dans le temps pour être reconnue, selon les cas, à la maturité de l’instrument, lors de la cession ou du transfert, au fur et à mesure de l’écoulement du temps ou encore lorsque les paramètres de marché deviennent observables.

'$",")-+-"."(*,"/"+'&*&&,$*'&&"++& $%*!+-*$+"&+,*-%&,+ "&&"*+

La norme IFRS 9 impose que la marge soit comptabilisée en résultat dès l’initiation uniquement dans la mesure où elle est générée par la variation de facteurs que les participants du marché prendraient en compte lors de la fixation d’un prix, c’est-à-dire uniquement si le modèle et les paramètres utilisés pour la valorisation sont observables.

En millions d'euros

1er semestre 2025

Exercice 2024

Marge non amortie en début de période

243

199

Marge différée sur les nouvelles opérations

367

426

Marge comptabilisée en résultat au cours de l'exercice

(254)

(382)

Reclassement

(4)

(1)

MARGE NON AMORTIE EN FIN DE PÉRIODE

351

243

Ainsi, en cas de non-reconnaissance du modèle de valorisation par les pratiques de marché, ou de non-observabilité d’un des paramètres affectant significativement la valorisation de l’instrument, la marge positive du jour de la négociation ne peut être inscrite immédiatement au compte de résultat. Elle est étalée en résultat, de façon linéaire, sur la durée de vie de l’opération ou jusqu’à la date à laquelle les paramètres deviendront observables. Cela impacte principalement les instruments financiers classés en niveau 3 de juste valeur et marginalement certains instruments financiers classés en niveau 2 de juste valeur.

La marge négative du jour de la négociation, quant à elle, est prise en compte immédiatement en compte de résultat.

Au 30 juin 2025, le périmètre des instruments pour lesquels la marge du jour de la négociation a été différée est constitué essentiellement :

-  des produits structurés multi sous-jacents actions & indices ;

-  des produits structurés mono sous-jacents indexés sur indices sponsorisés ;

-  de financements synthétiques ;

-  d'options sur fonds (multiassets et mutual funds) ;

-  de produits structurés de taux ; - de swaps de titrisation.

Le tableau ci-dessous présente, notamment, le montant restant à comptabiliser dans le compte de résultat, ainsi que la marge différée des nouvelles opérations de l'exercice :

 ><=/?+5/>;./<+-=30</=9+<<30<037+7-3/;<+>-8L=+68;=3

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque de proximité dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus.

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 9.1.


En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Valeur comptable

Juste valeur

Valeur comptable

Juste valeur

ACTIFS FINANCIERS AU COÛT AMORTI

Prêts et créances sur les établissements de crédit

261 191

257 438

255 510

250 445

Prêts et créances sur la clientèle

186 649

186 776

175 591

175 977

Titres de dette

10 478

10 163

10 468

10 090

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

(432)

///

(251)

///

PASSIFS FINANCIERS AU COÛT AMORTI

Dettes envers les établissements de crédit

192 663

192 629

177 016

176 638

Dettes envers la clientèle

68 837

68 865

66 979

67 011

Dettes représentées par un titre

266 946

258 368

285 399

282 073

Dettes subordonnées

17 968

18 710

18 312

18 941

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

19

///

(1)

///

image

', %(3,+

              69K=<<>;5/;I<>5=+=

#;37-39/< -869=+,5/<

Les impôts sur le résultat incluent tous les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables. Les impôts sur le résultat incluent aussi les impôts, tels que les retenues à la source, qui sont payables par une filiale, une entreprise associée ou un partenariat sur ses distributions de dividendes à l’entité présentant les états financiers. La CVAE (Contribution sur la Valeur Ajoutée des Entreprises) n’est pas retenue comme un impôt sur le résultat.

Les impôts sur le résultat regroupent :

•  d’une part, les impôts courants, qui comprennent notamment le montant de l’impôt exigible (récupérable) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période. Ils sont calculés sur la base des résultats fiscaux d’une période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur établis par les administrations fiscales et sur la base desquels l’impôt doit être payé (recouvré).

•  d’autre part, les impôts différés.

Lorsqu’il est probable qu’une position fiscale du groupe ne sera pas acceptée par les autorités fiscales, cette situation est reflétée dans les comptes lors de la comptabilisation de l’impôt courant (exigible ou recouvrable) et de l’impôt différé (actif ou passif).

La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relative aux traitements fiscaux » adoptée par la Commission européenne le 23 octobre 2018 et applicable de manière obligatoire au 1er janvier 2019, est venue préciser clarifier le traitement à retenir.

Cette interprétation clarifie les modalités de comptabilisation et d’évaluation de l’impôt exigible et différé lorsqu’une incertitude existe concernant le traitement fiscal appliqué. S’il y a un doute sur l’acceptation du traitement fiscal par l’administration fiscale en vertu de la législation fiscale, alors ce traitement fiscal est un traitement fiscal incertain. Dans l’hypothèse où il serait probable que l’administration fiscale n’accepte pas le traitement fiscal retenu, IFRIC 23 indique que le montant de l’incertitude à refléter dans les états financiers doit être estimé selon la méthode qui fournira la meilleure prévision du dénouement de l’incertitude. Pour déterminer ce montant, deux approches peuvent être retenues : la méthode du montant le plus probable ou bien la méthode de la valeur attendue (c’est-à-dire la moyenne pondérée des différents scénarios possibles). IFRIC 23 demande, par ailleurs, qu’un suivi de l’évaluation des incertitudes fiscales soit réalisé.

Le groupe reflète dans ses états financiers les incertitudes relatives aux traitements fiscaux retenus portant sur les impôts sur le résultat dès lors qu’il estime probable que l’administration fiscale ne les acceptera pas. Pour apprécier si une position fiscale est incertaine et en évaluer son effet sur le montant de ses impôts, le groupe suppose que l’administration fiscale contrôlera tous les montants déclarés en ayant l’entière connaissance de toutes les informations disponibles. Il base son jugement notamment sur la doctrine administrative, la jurisprudence ainsi que sur l’existence de rectifications opérées par l’administration portant sur des incertitudes fiscales similaires. Le groupe revoit l’estimation du montant qu’il s’attend à payer ou recouvrer auprès de l’administration fiscale au titre des incertitudes fiscales, en cas de survenance de changements dans les faits et circonstances qui y sont associés, ceux-ci pouvant résulter (sans toutefois s’y limiter), de l’évolution des législations fiscales, de l’atteinte d’un délai de prescription, de l’issue des contrôles et actions menés par les autorités fiscales.

Lorsqu’il est probable que les autorités fiscales compétentes remettent en cause les traitements retenus, ces incertitudes sont reflétées dans les charges et produits d’impôts par la contrepartie d’une provision pour risques fiscaux présentée au sein des passifs d’impôts.

Le groupe fait l’objet de vérifications de comptabilité portant sur des exercices antérieurs. Les points rectifiés pour lesquels le groupe est en désaccord sont contestés de façon motivée et, en application de ce qui précède, une provision est comptabilisée à hauteur du risque estimé.

Les incertitudes fiscales sont inscrites suivant leur sens et suivant qu’elles portent sur un impôt exigible ou différé dans les rubriques du bilan « Actifs d’impôts différés », « Actifs d’impôts courants », « Passifs d’impôts différés » et « Passifs d’impôts courant ».

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Impôts courants

(377)

(244)

Impôts différés

(113)

(109)

IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT

(489)

(353)

1er semestre 2025

1er semestre 2024

en millions d’euros

taux d’impôt

en millions d’euros

taux d’impôt

Résultat net (part du groupe)

003

892

Variations de valeur des écarts d’acquisition

0

0

Participations ne donnant pas le contrôle

27

23

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

(21)

(21)

Impôts

489

353

RÉSULTAT COMPTABLE AVANT IMPÔTS ET VARIATIONS DE VALEUR DES ÉCARTS D’ACQUISITION

498

247

Effet des différences permanentes (1)

141

30

Résultat fiscal consolidé (A)

639

277

Taux d’imposition de droit commun français (B)

25,83 %

25,83 %

Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

(423)

(330)

Effet de la variation des impôts différés non constatés

(3)

(5)

Impôts à taux réduit et activités exonérées

0

7

Différence de taux d’impôts sur les revenus taxés à l’étranger

18

6

Autres impôts (2)

(44)

(4)

Impôts sur exercices antérieurs et autres éléments

(37)

(27)

CHARGE (PRODUIT) D’IMPÔTS COMPTABILISÉE

(489)

(353)

TAUX EFFECTIF D’IMPÔT (CHARGE D’IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT RAPPORTÉE AU RÉSULTAT TAXABLE)

29,87 %

27,63 %

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(1)  Les différences permanentes comprennent principalement l'impact de la réintégration de la quote-part de frais et charges sur les dividendes perçus.

(2)  Dont -39 millions d’euros au titre de la surtaxe IS.


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    708;6+=387<</-=8;3/55/<

L’organisation de BPCE s’articule autour de deux métiers :

Le métier Banque de proximité et Assurance, au cœur de la transformation, inclut :

•  le pôle Solutions et Expertises Financières (SEF), regroupant les métiers de financements spécialisés : l’affacturage, le créditbail, le crédit à la consommation, également Socfim, BPCE Solutions immobilières, Pramex et l'activité « titres retail » ;

•  l'Assurance, au service des réseaux du Groupe BPCE et de leurs clients, autour de deux grands métiers : l’Assurance de personnes (assurance vie, prévoyance et assurance des emprunteurs) et l’Assurance Dommages (véhicules, multirisques habitation (MRH), accidents de la vie, protection juridique, santé principalement) ainsi que les cautions & garanties financières ;

•  le pôle Digital & Paiements qui réunit les activités Paiements et, les activités d’Oney, afin d’accompagner la digitalisation du commerce et renforcer la qualité de service de bout en bout de la chaîne des paiements ;

•  les Autres Réseaux, comprenant la Banque Palatine, Banque des ETI, de leurs dirigeants et Banque Privée, accompagnent ses clients dans une relation durable, fondée sur une proximité relationnelle, de nombreuses expertises et des solutions sur mesure.

Le métier Global Financial Services, constitué de deux pôles au sein de Natixis :

•  La Gestion d’actifs et de fortune : la Gestion d’actifs, présente sur les différents marchés internationaux, réunit les expertises de sociétés de gestion et de distribution ainsi que l’épargne salariale (« Natixis Interépargne » premier acteur de la tenue de compte d’épargne salariale en France) ;

− la Gestion de Fortune, « Natixis Wealth Management » propose des solutions patrimoniales et financières adaptées aux besoins des grands investisseurs privés.

•  La Banque de Grande Clientèle :

La Banque de Grande Clientèle, conseille et accompagne les entreprises, les investisseurs institutionnels, les compagnies d’assurance, les banques, les entités du secteur public et le financement de l’industrie du cinéma.

•  Le pôle Hors métiers regroupe notamment :

− la contribution de l’organe central et des holdings du groupe ; − les activités gérées en extinction du Crédit Foncier et de

BPCE International ;

− les activités transverses

− la contribution au Fonds de résolution unique et la contribution au Fonds Garantie des Dépôts.


    708;6+=387<</-=8;3/55/<;/5+=3?/<+>-869=/./;I<>5=+=
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En millions d'euros

Banque de proximité et Assurance*

Global Financial Services

Hors métiers

BPCE

S1-25

S1-24 pf

S1-25

S1-24 pf

S1-25

S1-24 pf

S1-25

S1-24 pf

Produit net bancaire

1 857

1 569

4 211

3 910

340

274

6 408

5 754

Frais de gestion

(926)

(811)

(2 931)

(2 732)

(714)

(647)

(4 570)

(4 190)

Résultat brut d'exploitation

931

758

1 280

1 178

(374)

(372)

1 838

1 565

Coefficient d'exploitation

49,8 %

51,7 %

69,6 %

69,9 %

ns

ns

71,3 %

72,8 %

Coût du risque

(163)

(143)

(129)

(141)

(48)

(30)

(340)

(314)

Quote-part résultat des entreprises MEE

7

11

14

7

3

21

21

Gains ou pertes sur autres actifs

(2)

1

5

(3)

(6)

(1)

(5)

Résultat avant impôt

773

627

1 170

1 045

(424)

(404)

1 519

1 268

Impôts sur le résultat

(193)

(146)

(302)

(272)

6

66

(489)

(353)

Part. ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

(1)

4

(26)

(26)

(0)

(0)

(27)

(23)

RÉSULTAT NET PART DU GROUPE

580

484

842

746

(418)

(339)

1 003

892

Passage du RNpg pro forma au publiable (1)

1

(1)

RÉSULTAT NET PART DU GROUPE PUBLIABLE

580

484

842

747

(418)

(340)

1 003

892

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En millions d'euros

Solutions Expertises

Financières

Assurance

Digital & Paiements

Autres réseaux

Banque de proximité et Assurance

S1-25

S1-24 pf

S1-25

S1-24 pf

S1-25

S1-24

S1-25

S1-24

S1-25

S1-24 pf

Produit net bancaire

716

567

480

390

461

429

200

184

1 857

1 569

Frais de gestion

(388)

(299)

(92)

(84)

(333)

(319)

(113)

(109)

(926)

(811)

Résultat brut d'exploitation

327

268

389

306

128

110

87

75

931

758

Coefficient d'exploitation

54,3 %

52,7 %

19,1 %

21,6 %

72,2 %

74,4 %

56,4 %

59,4 %

49,8 %

51,7 %

Coût du risque

(74)

(47)

(64)

(63)

(25)

(33)

(163)

(143)

Quote-part résultat des entreprises

MEE

5

9

2

2

7

11

Gains ou pertes sur autres actifs

1

(3)

(2)

3

(2)

1

Résultat avant impôt

254

222

394

314

63

46

62

45

773

627

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En millions d'euros

Gestion d'actifs

Banque de Grande Clientèle

Global Financial Services

S1-25

S1-24

S1-25

S1-24 pf

S1-25

S1-24 pf

Produit net bancaire

1 715

1 678

2 496

2 232

4 211

3 910

Frais de gestion

(1 355)

(1 335)

(1 576)

(1 398)

(2 931)

(2 732)

Résultat brut d'exploitation

360

343

920

835

1 280

1 178

Coefficient d'exploitation

79,0 %

79,5 %

63,1 %

62,6 %

69,6 %

69,9 %

Coût du risque

(8)

4

(121)

(145)

(129)

(141)

Quote-part résultat des entreprises MEE

14

7

14

7

Gains ou pertes sur autres actifs

5

5

Résultat avant impôt

357

348

813

697

1 170

1 045

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Les principales participations du groupe mises en équivalence concernent les co-entreprises et les entreprises associées suivantes :

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

EDF Investissements Groupe (EIG)

1 027

1 033

Swile

199

197

Socram Banque

42

43

Autres

128

121

Sociétés financières

1 396

1 393

Autres

182

109

Sociétés non financières

182

109

TOTAL PARTICIPATIONS DANS LES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE

1 578

1 502

  $>8=/9+;=.>;I<>5=+=7/=./</7=;/9;3</<63</</7I:>3?+5/7-/

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

EDF Investment Group (EIG)

16

7

Swile

3

2

Autres

4

11

Sociétés financières

23

21

Autres

(1)

0

Sociétés non financières

(1)

0

QUOTE-PART DANS LE RÉSULTAT NET DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE

22

21

', 2,"$-(2*"%1,*'&+'$","'&

   "9I;+=387<./=3=;3<+=387

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La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs.

Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard


des critères de la norme IFRS 10.

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Au cours du premier semestre 2025, aucune nouvelle opération de titrisation interne n’a été réalisée par BPCE.

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Pour rappel, le Crédit Foncier avait conclu deux opérations de titrisations publiques adossées à des prêts immobiliers aux particuliers (Crédit Foncier Home Loans no 1 en mai 2014 et Crédit Foncier Home Loans no 2 en août 2015).

Le Crédit Foncier, en tant que gestionnaire des créances, n’avait pas la capacité d’utiliser son pouvoir pour influer sur la variabilité des rendements. En conséquence, il ne contrôlait pas les FCT au sens de la norme IFRS 10 et ces derniers n'étaient pas consolidés.

Toutefois, compte tenu des liens conservés avec CFHL-2, les critères permettant de conclure à une décomptabilisation totale des actifs au sens, cette fois, de la norme IFRS 9, n'étaient pas totalement réunis. En conséquence, l’opération était déconsolidante au sens d’IFRS 10 et partiellement décomptabilisante au sens d’IFRS 9.

Les actifs transférés pour CFHL-2 faisaient l’objet d’une comptabilisation dans la mesure de l’implication continue du Crédit Foncier, consistant à maintenir à l’actif la perte maximale associée à chacun des liens résiduels (swap, clean up call, frais de gestion). La juste valeur des liens résiduels était réévaluée à chaque arrêté.

Le 30 septembre 2024, le CFF a exercé son droit. (Clean Up Call) lui permettant de racheter les encours résiduels des prêts au FCT.

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