PRESS RELEASE

from CREDIT COOPERATIF

Comptes consolidés IFRS du Groupe BPCE au 30 juin 2025

3.1   Comptes consolidés IFRS du Groupe BPCE au 30 juin 2025

3.1.1       Compte de résultat consolidé

En millions d'euros

Notes

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Intérêts et produits assimilés

4.1

25 761

28 803

Intérêts et charges assimilées

4.1

(21 293)

(25 321)

Commissions (produits)

4.2

6 527

6 275

Commissions (charges)

4.2

(988)

(945)

Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.3

1 597

1 664

Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres

4.4

107

103

Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'instruments financiers au coût amorti

4.5

7

6

Produits des contrats d’assurance émis

8.1.1

2 674

2 359

Charges afférentes aux contrats d’assurance émis

8.1.2

(1 879)

(1 768)

Produits et charges afférents aux activités de réassurance cédée

8.1.3

(125)

(103)

Produits nets des placements liés aux activités d'assurance

8.1.4

1 940

1 685

Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis

8.1.5

(2 032)

(1 503)

Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée

8.1.6

157

(29)

Coût du risque de crédit sur les placements financiers des activités d’assurance

8.1.7

12

(5)

Produits des autres activités

4.6

746

687

Charges des autres activités

4.6

(592)

(529)

Produit net bancaire

12 619

11 379

Charges générales d’exploitation

4.7

(8 086)

(7 611)

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

(576)

(548)

Résultat brut d'exploitation

3 957

3 220

Coût du risque de crédit

7.1.1

(1 210)

(942)

Résultat d'exploitation

2 748

2 278

Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence

11.2.2

33

21

Gains ou pertes sur autres actifs

4.8

(6)

59

Variations de valeur des écarts d’acquisition

12

0

Résultat avant impôts

2 786

2 358

Impôts sur le résultat

10.1

(939)

(643)

Résultat net

1 847

1 715

Participations ne donnant pas le contrôle

5.12

(35)

(34)

RÉSULTAT NET PART DU GROUPE

1 811

1 681

image3.1.2       Résultat global

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Résultat net

1847

1715

Éléments recyclables en résultat net

(664)

16

Écarts de conversion

(614)

86

Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables

198

(119)

Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables

(310)

139

Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables de l'activité d'assurance

27

(759)

Réévaluation des contrats d’assurance en capitaux propres recyclables

20

678

Réévaluation des contrats de réassurance cédée en capitaux propres recyclables

7

(3)

Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

(8)

(32)

Impôts liés

16

26

Éléments non recyclables en résultat net

(112)

(8)

Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies

28

68

Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat

(242)

(100)

Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres

33

25

Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

2

(3)

Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres de l'activité d'assurance

18

(1)

Impôts liés

49

3

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

(776)

8

RÉSULTAT GLOBAL

1071

1723

Part du groupe

1039

1689

Participations ne donnant pas le contrôle

32

34


3.1.3       Bilan consolidé

Actif

En millions d'euros

Notes

30/06/2025

31/12/2024

Caisse, banques centrales

119 723

133 186

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.1

245 865

230 521

Instruments dérivés de couverture

5 754

7 624

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

5.2

61 842

57 166

Titres au coût amorti

5.3.1

27 873

27 021

Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti

5.3.2

120 179

115 862

Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti

5.3.3

866 675

851 843

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

(1 105)

(856)

Placements financiers des activités d’assurance

8.2.1

122 804

115 631

Contrats d’assurance émis – Actif

8.2.7

1 124

1 134

Contrats de réassurance cédée – Actif

8.2.7

9 341

9 320

Actifs d’impôts courants

720

640

Actifs d’impôts différés

4 101

4 160

Comptes de régularisation et actifs divers

5.4

16 803

16 444

Actifs non courants destinés à être cédés

5.5

1

438

Participations dans les entreprises mises en équivalence

11.2.1

2 198

2 146

Immeubles de placement

790

733

Immobilisations corporelles

6 417

6 085

Immobilisations incorporelles

1 295

1 147

Écarts d’acquisition

3.2.1

4 197

4 312

TOTAL DES ACTIFS

1616597

1584558

Passif

En millions d'euros

Notes

30/06/2025

31/12/2024

Banques centrales

11

1

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.2

232 649

218 963

Instruments dérivés de couverture

14 448

14 260

Dettes représentées par un titre

5.6

287 520

304 957

Dettes envers les établissements de crédit et assimilés

5.7.1

88 520

69 953

Dettes envers la clientèle

5.7.2

729 440

723 090

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

97

14

Contrats d’assurance émis – Passif

8.2.7

123 999

117 551

Contrats de réassurance cédée – Passif

8.2.7

103

119

Passifs d’impôts courants

2 257

2 206

Passifs d’impôts différés

1 325

1 323

Comptes de régularisation et passifs divers

5.8

25 678

20 892

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

5.5

0

312

Provisions

5.9

4 786

4 748

Dettes subordonnées

5.10

18 050

18 401

Capitaux propres

87 714

87 768

Capitaux propres part du groupe

87 070

87 137

   Capital et primes liées

5.11.1

29 380

29 349

   Réserves consolidées

55803

53427

  Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

76

842

   Résultat de la période

1811

3520

Participations ne donnant pas le contrôle

5.12

644

630

TOTAL DES PASSIFS ET CAPITAUX PROPRES

1616597

1584558

3.1.4         Tableau de variation des capitaux propres

image

image                                                     Capital et primes liées                                                        Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

En millions d'euros

Capital (Note 5.11.1)

Primes (Note 5.11.1)

Réserves consolidées

Recyclables

Réserve des écarts de conversion

Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres

Actifs financiers de dettes à la juste valeur par  capitaux propres de l'activité d'assurance

Réévaluation des contrats d'assurance et  de

réassurance

Instruments dérivés de couverture

CAPITAUX PROPRES AU 1ER

JANVIER 2024

25 199

3 832

54 624

560

(486)

(2 516)

2 308

293

Distribution(1)

(829)

Augmentation de capital (Note

5.11.1)

142

(547)

Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (Note 5.12.2)

(14)

Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires

142

(1 410)

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

88

(92)

(572)

488

103

Plus et moins-values reclassées en réserves

(24)

Résultat de la période

Résultat global

(24)

88

(92)

(572)

488

103

Autres variations (1)

(42)

CAPITAUX PROPRES AU 30 JUIN

2024

25 341

3 832

53 167

648

(578)

(3 088)

2 796

396

CAPITAUX PROPRES AU 31

DÉCEMBRE 2024

25 517

3 832

53 427

814

(648)

(2 247)

2 058

202

Affectation du résultat de l'exercice 2024

3 520

CAPITAUX PROPRES AU 1ER

JANVIER 2025

25 517

3 832

56 947

814

(648)

(2 247)

2 058

202

Distribution

(725)

Augmentation de capital (Note

5.11.1)

31

(326)

Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (Note 5.12.2)

(27)

Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires

31

(1 078)

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

(617)

150

20

23

(230)

Plus et moins-values reclassées en réserves

(6)

Résultat de la période

Résultat global

(6)

(617)

150

20

23

(230)

Autres variations (2)

(60)

CAPITAUX PROPRES AU 30 JUIN 2025

25 548

3 832

55 803

196

(498)

(2 227)

2 081

(28)

(1)   Ajustement de dividendes sur actions de préférence détenues par les minoritaires vers les participations ne donnant pas de contrôle.

(2)   Les autres variations correspondent pour -55 millions d'euros à une correction liée à la reconnaissance d'un passif d'impôt différé et pour -2 millions d'euros à des reclassements de réserves liés aux parts minoritaires.

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

image

Réévaluation du risque de crédit propres

Actifs        des passifs financiers de Actifs financiers financiers capitaux de capitaux ayant fait propres propres l'objet d'une comptabilisés comptabilisés à la option de à la juste juste valeur par comptabilisati valeur par capitaux propres on à la juste capitaux de l'activité valeur par

En millions d'euros                                                            propres               d'assurance                  résultat

Non Recyclables

image

Réévaluation

 (écarts actuariels) des régimes à prestations définies

Résultat net  part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Participations  ne donnant pas le contrôle

Total capitaux propres consolidés

CAPITAUX PROPRES AU 1ER JANVIER

2024                                                                                                216

                    18                           246

58

(0)

84 351

553

84 905

Distribution (1)

(829)

(70)

(898)

Augmentation de capital (Note 5.11.1)

(405)

(405)

Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (Note 5.12.2)

(14)

(1)

(15)

Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires

(1 268)

(51)

(1 319)

Gains et pertes comptabilisés directement

en capitaux propres                                                                    18

                    (4)                          (74)

50

7

1

8

Plus et moins-values reclassées en réserves                     22

                      1                               1

Résultat de la période

1 681

1 681

34

1 715

Résultat global                                                                              40

                    (2)                         (73)

50

1 681

1 689

34

1 723

Autres variations (1)

(42)

20

(22)

CAPITAUX PROPRES AU 30 JUIN 2024                              256

                    16                           173

108

1 681

84 750

537

85 287

CAPITAUX PROPRES AU 31 DÉCEMBRE

2024                                                                                                296

image12                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              234

122

CAPITAUX PROPRES AU 1ER JANVIER

2025                                                                                                296

image12                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              234

122

Augmentation de capital (Note 5.11.1)

(295)

(295)

Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (Note 5.12.2)

(27)

49

22

Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires

(1 047)

(20)

(1 067)

Gains et pertes comptabilisés directement

en capitaux propres                                                                    26

                    14                        (179)

21

(772)

(4)

(776)

Plus et moins-values reclassées en réserves                        5

                    (0)                               0

0

Résultat de la période

1 811

1 811

35

1 847

Résultat global                                                                              31

                    14                        (178)

21

1 811

1 039

32

1 071

Autres variations (2)

(60)

2

(58)

CAPITAUX PROPRES AU 30 JUIN 2025                              327

                    26                             55

143

1 811

87 070

644

87 714

image3.1.5        Tableau des flux de trésorerie

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Résultat avant impôts

2 786

2 358

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

688

651

Dotations nettes aux dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

(12)

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (1)

1 760

1 084

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

(33)

(21)

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

(537)

(514)

Produits/charges des activités de financement (2)

357

0

Autres mouvements

7 730

4 582

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

9 952

5 782

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

(970)

(19 138)

Flux liés aux opérations avec la clientèle

339

3 280

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

(25 730)

(7 690)

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

1 498

2 359

Impôts versés

(761)

81

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

(25 624)

(21 108)

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

(12 885)

(12 968)

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

65

(181)

Flux liés aux immeubles de placement

(67)

(89)

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

(494)

(370)

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

(496)

(640)

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (3)

(1 090)

(1 304)

Flux de trésorerie provenant des activités de financement (4)

244

1 594

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

(846)

290

Effet de la variation des taux de change (D)

(2 573)

(49)

FLUX NETS DE TRÉSORERIE ET DES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE (A+B+C+D)

(16 801)

(13 366)

Caisse et banques centrales

133 185

152 667

Caisse et banques centrales (actif)

133 186

152 669

Banques centrales (passif)

(1)

(2)

Opérations à vue avec les établissements de crédit

(6 726)

(6 465)

Comptes ordinaires débiteurs (5)

5 553

5 903

Comptes et prêts à vue

173

143

Comptes créditeurs à vue

(11 211)

(10 714)

Opérations de pension à vue

(1 241)

(1 797)

Trésorerie à l'ouverture

126 460

146 201

Caisse et banques centrales

119 712

139 894

Caisse et banques centrales (actif)

119 722

139 900

Banques centrales (passif)

(11)

(6)

Opérations à vue avec les établissements de crédit

(10 052)

(7 059)

Comptes ordinaires débiteurs (5)

6 050

5 977

Comptes et prêts à vue

303

152

Comptes créditeurs à vue

(14 739)

(11 536)

Opérations de pension à vue

(1 666)

(1 651)

Trésorerie à la clôture

109 660

132 835

VARIATION DE LA TRÉSORERIE NETTE

(16 801)

(13 366)

(1)   Y compris les variations (hors flux de trésorerie) des actifs et passifs des contrats d'assurance et de réassurance.

(2)   Les produits/charges des activités de financement comprennent les intérêts payés sur la dette subordonnée pour 357 millions d'euros (404 millions d'euros au 1er semestre 2024). À partir de l'exercice 2024, les intérêts payés sur la dette subordonnée ont été isolés sur la ligne Produits/charges des activités de financement.

(3)   Les flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprennent :

• les variations nettes de capital et primes des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne pour - 295 millions d'euros (- 405 millions d'euros au 1er semestre 2024) ) ; • l'impact des distributions pour - 795 millions d'euros (- 898 millions d'euros au 1er semestre 2024).

(4)   Les flux de trésorerie provenant des activités de financement comprennent principalement des remboursements de titres subordonnés pour - 1 782 millions d'euros (- 13 millions d'euros au 1er semestre 2024), l'émission de nouvelles dettes pour + 2 026 millions d'euros (+1 608 millions d'euros au 1er semestre 2024), et le paiement des intérêts sur la dette subordonnée pour - 357 millions d'euros.

(5)   Les comptes ordinaires débiteurs ne comprennent pas les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations.

3.1.6         Annexe aux états financiers du Groupe BPCE

Note 1

Note 2

Note 3

Note 4

Note 5

Cadre général

1.1          Le Groupe BPCE

1.2           Mécanisme de garantie

1.3          Événements significatifs

1.4           Événements postérieurs à la clôture

Normes comptables applicables et comparabilité

2.1           Cadre réglementaire

2.2          Référentiel

2.3                 Recours à des estimations et jugements

2.4    Présentation des états financiers consolidés et date de clôture

2.5    Principes comptables généraux et méthodes d’évaluation

Consolidation

3.1    Évolution du périmètre de consolidation au cours du premier semestre 2025

3.2          Écarts d’acquisition

Notes relatives au compte de résultat

4.1           Intérêts, produits et charges assimilés

4.2           Produits et charges de commissions

4.3    Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.4    Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres

4.5    Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'instruments financiers au coût amorti

4.6                  Produits et charges des autres activités

4.7           Charges générales d’exploitation

4.8 Gains ou pertes sur autres actifs Notes relatives au bilan

5.1    Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2    Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

5.3          Actifs au coût amorti

5.4    Comptes de régularisation et actifs divers

5.5    Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées

5.6           Dettes représentées par un titre

11

11

11

12

12

13

13

13

13

14

14

18

18 19

20

20

21

22

23

23 24

24

25

26

26

29

31

34

34

35

Note 6

Note 7

Note 8

Note 9

Note 10

Note 11

Note 12

5.7    Dettes envers les établissements de crédit et assimilés et envers la clientèle

5.8    Comptes de régularisation et passifs divers

5.9     Provisions

5.10    Dettes subordonnées

5.11  Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis

5.12  Participations ne donnant pas le contrôle

5.13  Compensation d’actifs et de passifs financiers

Engagements

6.1      Engagements de financement

6.2      Engagements de garantie

Expositions aux risques

7.1     Risque de crédit

7.2      Risque de marché

7.3    Risque de taux d’intérêt global et risque de change

7.4     Risque de liquidité

Activités d’assurance

8.1    Notes relatives au compte de résultat pour l'activité d'assurance

8.2    Notes relatives au bilan pour l’activité d’assurance

8.3     Expositions aux risques

Juste valeur des actifs et passifs financiers

9.1       Juste valeur des actifs et passifs financiers

9.2    Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti

Impôts

10.1   Impôts sur le résultat

Autres informations

11.1   Informations sectorielles

11.2    Partenariats et entreprises associés

Détail du périmètre de consolidation

12.1   Opérations de titrisation

35

36

37

38

39

40

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43

43

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44

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111

112

112


Note 1 /      Cadre général

1.1     Le Groupe BPCE

Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et leurs filiales.

LES DEUX RÉSEAUX BANQUE POPULAIRE ET CAISSE D’EPARGNE

Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les quatorze Banques Populaires et les quinze Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les Sociétés Locales d’Epargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

BPCE

Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les quatorze Banques Populaires et les quinze Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne.

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la Banque de proximité et Assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Le réseau et les principales filiales de BPCE sont organisés autour de deux grands pôles métiers :

•  la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions et Expertises Financières (comprenant l'affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail et l'activité « Titres Retail »), les pôles Digital et Paiements (intégrant les filiales Paiements et le groupe Oney), Assurances (incluant désormais les cautions et garanties financières) et les Autres réseaux ;

•  imageGlobal Financial Services regroupant la Gestion d'actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking).

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

1.2       Mécanisme de garantie

Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L. 512-107-5 et L. 512-1076 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux et d’organiser la solidarité financière au sein du groupe. Cette solidarité financière repose sur des dispositions législatives instituant un principe légal de solidarité obligeant l’organe central à restaurer la liquidité ou la solvabilité d’affiliés en difficulté et/ou de l’ensemble des affiliés du groupe. En vertu du caractère illimité du principe de solidarité, BPCE est fondé à tout moment à demander à l’un quelconque ou plusieurs ou tous les affiliés de participer aux efforts financiers qui seraient nécessaires pour rétablir la situation, et pourra si besoin mobiliser jusqu’à l’ensemble des disponibilités et des fonds propres des affiliés en cas de difficulté de l’un ou plusieurs d’entre eux.

Ainsi en cas de difficultés, BPCE devra faire tout le nécessaire pour restaurer la situation financière et pourra notamment recourir de façon illimitée aux ressources de l’un quelconque, de plusieurs ou de tous les affiliés, ou encore mettre en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en faisant appel au fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 197 millions d’euros au 30 juin 2025.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

1.3       Événements significatifs

ACQUISITION DE LA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE EQUIPEMENT FINANCE (SGEF)

À la suite de l'obtention de l'accord des autorités règlementaires et de la concurrence compétentes, BPCE SA a acquis, le 28 février 2025, l’ensemble des activités de Société Générale Equipment Finance, devenue BPCE Equipment Solutions, pour un prix global de 1,1 milliard d’euros. Les travaux d’allocation du prix d’acquisition sont en cours. L’écart d’acquisition provisoire comptabilisé au 30 juin 2025 s’élève à 110 millions d’euros.

Parallèlement à cette acquisition, BPCE SA s’est substituée à la Société Générale dans le cadre du financement de l’ensemble des filiales concernées pour un total d’environ 8 milliards d’euros.

ACQUISITION DE BANK NAGELMACKERS

À la suite de l'obtention de l'accord des autorités règlementaires et de la concurrence compétentes, la Caisse d’Epargne Hauts-deFrance a acquis 100 % du capital de Bank Nagelmackers auprès de Dajia Insurance Group le 10 mars 2025, pour un montant de 434 millions d’euros.

Cette opération a dégagé un écart d’acquisition négatif de 12 millions d’euros, comptabilisé dans le poste « variations de valeur des écarts d’acquisition ».

ANNONCE D'UN PROJET DE RAPPROCHEMENT DES ACTIVITÉS DE GESTION D’ACTIFS AVEC GENERALI

Assicurazioni Generali S.p.A. (“Generali”) et BPCE ont signé le 21 janvier 2025 un Protocole d’Accord (Memorandum of Understanding ou “MoU”) non contraignant visant à rassembler, dans une entreprise commune, les activités de gestion d’actifs de Generali Investments Holding (“GIH”) et de Natixis Investment Managers (NIM). BPCE (via Natixis IM) et GIH détiendraient chacun 50 % des activités combinées avec une gouvernance et un contrôle équilibrés. À l’avenir, la participation détenue dans la joint-venture serait comptabilisée par la méthode de la mise en équivalence, en raison du contrôle conjoint.

Les activités qui seraient apportées par NIM sont aujourd’hui englobées dans le secteur d’activité « Gestion d’actifs et de fortune ».

La réalisation effective de l’opération dépendra de la signature des accords définitifs ainsi que de l’obtention des différentes autorisations réglementaires.

La signature du protocole d’accord est dans ce cadre sans impact sur les comptes consolidés au 30 juin 2025.

PROJET D'ACQUISITION DE NOVO BANCO

Le Groupe BPCE a signé le 13 juin 2025 un Memorandum of

Understanding initiant des négociations exclusives pour l’acquisition de la participation de 75 % du capital de Novo Banco, 4e banque portugaise, actuellement détenue par le fonds d’investissement Lone Star Funds.

L’Etat Portugais et le Fonds de résolution des banques portugaises ont annoncé par ailleurs être également disposés à céder leurs participations (respectivement 11,5 % et 13.5 %) au sein du capital de Novo Banco au Groupe BPCE.

Cette transaction, qui s’élèverait à un montant de l’ordre de 6,4 milliards d'euros (pour 100 % des titres) est la plus importante acquisition transfrontalière bancaire en zone euro depuis plus de 10 ans.

À l’issue de l’opération, le ratio de fonds propres CET1 du Groupe BPCE resterait supérieur à 15 %.

Après le Memorandum of Understanding signé le 13 juin 2025, un contrat d'acquisition des titres a été signé le 1er août 2025 avec Lone Star Funds.

La finalisation du projet est envisagée pour le premier semestre 2026.

1.4    Événements postérieurs à la clôture

Aucun évènement postérieur à la clôture n'a été identifié.

Note 2 /              Normes comptables applicables et comparabilité

2.1       Cadre réglementaire

Les comptes consolidés du Groupe BPCE ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture.

Ce jeu résumé d’états financiers consolidés semestriels au 30 juin

2025 a été préparé conformément à la norme IAS 34 « Information financière intermédiaire ». Ainsi, les notes présentées portent sur les éléments les plus significatifs du semestre et doivent donc être lues en liaison avec les états financiers consolidés du groupe au 31 décembre 2024.

2.2       Référentiel

Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2024 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2025.

Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture.

Les normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne et applicables pour la première fois à cet exercice n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

NOUVELLES NORMES PUBLIÉES ET NON

ENCORE APPLICABLES

Norme IFRS 18

La norme IFRS 18 « Présentation et informations à fournir dans les états financiers » remplacera la norme IAS 1 « Présentation des états financiers ». Elle a été publiée par l’IASB le 9 avril 2024. Sous réserve de son adoption par la Commission européenne, la norme IFRS 18 sera applicable au 1er janvier 2027 avec un comparatif au 1er janvier 2026. Une application anticipée est autorisée. Le Groupe BPCE ne prévoit pas d'application anticipée de la norme IFRS 18. L'analyse d'impact est en cours.

Amendement IFRS 9

L'IASB a publié, le 30 mai 2024, les amendements à IFRS 9 « Classement et évaluation des instruments financiers »

(modifications d'IFRS 9 et d'IFRS 7) applicables au 1er janvier

image2026. Ces amendements ont été adoptés par le règlement (UE) 2025/1047 de la Commission européenne du 27 mai 2025 modifiant le règlement (UE) 2023/1803 en ce qui concerne les normes internationales d’information financière IFRS 9 et IFRS 7. Ces amendements donnent des précisions sur le caractère basique des prêts, le classement des prêts sans recours et les titrisations. Le Groupe BPCE ne prévoit pas d’application anticipée des amendements IFRS 9. L’analyse d’impact est en cours.

2.3     Recours à des estimations et jugements

La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 30 juin 2025, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

•  la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 9) ;

•  le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie

(note 7.1) ;

•  le résultat des tests d’efficacité des relations de couverture ;

•  les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement ;

•  les actifs et passifs d’assurance (note 8) ;

•  les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs ;

•  les incertitudes relatives aux traitements fiscaux portant sur les impôts sur le résultat (note 10) ;

•  les impôts différés ;

•  les tests de dépréciation des écarts d’acquisition ;

•  la durée des contrats de location à retenir pour la comptabilisation des droits d’utilisation et des passifs locatifs.

Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 2.5.1).

Le recours à des estimations et au jugement est également utilisé pour les activités du groupe pour estimer les risques climatiques et environnementaux. La gouvernance et les engagements pris sur ces risques sont présentés dans le document d’enregistrement universel du groupe au 31 décembre 2024 dans le chapitre 2 – Rapport de durabilité. Les informations concernant l'effet et la prise en compte des risques climatiques sur la gestion du risque de crédit (note 7) sont présentées dans le chapitre 7.16 « Facteurs et gestion des risques – Risques environnementaux ». Le traitement comptable des principaux instruments financiers verts est présenté dans les notes 2.5, 5.5, 5.10, 5.11.2 du document d’enregistrement universel du groupe au 31 décembre 2024.

RISQUES CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTAUX

Les risques liés au climat et à l’environnement constituent des facteurs de risques susceptibles d’affecter les principaux risques portés par le Groupe BPCE (risque de crédit et de contrepartie, risque de marché, risques opérationnels, risques structurels de bilan, risques liés aux activités d’assurance, risque stratégique, risques juridiques et de conformité, risque de réputation).

Les risques climatiques et environnementaux incluent les risques physiques et les risques de transition :

-  les risques physiques résultent des dommages directement causés aux personnes et aux biens par les événements liés aux évolutions du climat et de l’environnement. Ils peuvent être liés à des évènements aigus, liés à des conditions extrêmes circonscrites dans le temps et l’espace (tels que les canicules, les glissements de terrain, les inondations, les gelées tardives, les incendies, les tempêtes, les situations de stress hydrique ou de pollution de l’air, de l’eau ou des sols), ou à des évènements chroniques à caractère plus progressif (comme les modifications du régime des précipitations, la hausse du niveau des mers et des températures moyennes, la perte de biodiversité, l’épuisement des ressources naturelles),

-  les risques de transition résultent de l’ajustement des acteurs économiques et des parties prenantes à la transition vers une économie bas-carbone et plus respectueuse des équilibres environnementaux. Ces ajustements se traduisent notamment par des évolutions réglementaires, technologiques ou sociodémographiques.

Ces risques sont susceptibles d’avoir des impacts significatifs sur la situation financière des contreparties et sur les actifs auxquels le Groupe BPCE est exposé, notamment au travers de ses activités de financement, d’investissement ou d’assurance, ainsi que de ses activités propres. Ces impacts peuvent être directs (dommages aux personnes, destruction totale ou partielle, ou indisponibilité des actifs économiques, baisse des rendements et de la productivité, actifs échoués, coûts de mise en conformité réglementaire, etc.) ou indirects au travers des effets sur l’environnement macro-économique (attractivité relative des zones géographiques et des secteurs d’activité, évolution des politiques monétaires et fiscales, changements sociaux, etc.).

Le Groupe BPCE intègre les risques climatiques et environnementaux dans son dispositif de supervision des risques et développe progressivement des méthodes et des outils d’identification, d’évaluation, de suivi et de gestion de ces risques. La mise en œuvre de ce dispositif est décrite dans la section 6.1 « Risques Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance ».

En particulier, le Groupe BPCE prend en compte le risque physique dans l’évaluation interne de son besoin en capital (processus ICAAP) par application de scénarios adverses sur les aléas sécheresse (impactant différents secteurs économiques comme l’agriculture et la construction) et inondation (sur le portefeuille immobilier). Le risque de transition est également évalué au travers de la quantification de l'impact d'un scénario de transition ordonné limitant le réchauffement climatique. Enfin des travaux ont été réalisés afin d’intégrer ce risque sur les portefeuilles immobiliers des particuliers dans la quantification du capital économique de l’ICAAP 2025 spécifiquement en lien avec une évolution défavorable de la réglementation DPE, puis complété par un add-on sur les portefeuilles ne disposant pas, à ce stade, d’un modèle d’évaluation économique spécifique.

Par ailleurs, certains établissements du Groupe BPCE comptabilisent des dépréciations au titre des effets des risques physiques et de transition sur le risque de crédit. Ces dépréciations ont été définies par les établissements selon les spécificités propres à leur portefeuille d’expositions crédit, du point de vue géographique et sectoriel, lorsque le risque a été localement évalué comme matériel. Des réflexions sont également engagées à l’échelle du Groupe BPCE pour harmoniser la prise en compte des risques climatiques et environnementaux dans la politique de provisionnement.

La prise en compte des risques climatiques et environnementaux dans les états financiers du Groupe BPCE bénéficiera de l’amélioration progressive du dispositif de supervision des risques ESG. En particulier, des travaux sont en cours en vue de déployer une notation des risques ESG au niveau client et une évaluation à l’actif des risques physiques sur le portefeuille immobilier résidentiel en France, ainsi que de développer et formaliser les scénarios et les méthodologies de test de résistance à utiliser sur les risques physiques et de transition.

2.4     Présentation des états financiers consolidés et date de clôture

En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation no 2022-01 du 8 avril 2022 de l’Autorité des Normes Comptables.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2024. Les états financiers consolidés du groupe au 30 juin 2025 ont été arrêtés par le directoire du 4 août 2025.

Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en millions d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes.

2.5     Principes comptables généraux et méthodes d’évaluation

Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent.

2.5.1   Classement et évaluation des actifs et passifs financiers

La norme IFRS 9 est applicable au Groupe BPCE.

ACTIFS FINANCIERS

Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model).

Quelle est la nature de l'actif financier ?

Quelles caractéristiques

présentent ses flux contractuels ?

Quel modèle (ou choix) de gestion lui est appliqué ?

Son classement comptable est donc :

COÛT AMORTI

JUSTE VALEUR

PAR CAPITAUX

PROPRES (JVOCI) AVEC

RECYCLAGE ULTÉRIEUR

JUSTE VALEUR

PAR RÉSULTAT (JVR)

JUSTE VALEUR

PAR CAPITAUX

PROPRES (JVOCI) SANS RECYCLAGE ULTÉRIEUR

image

Modèle de gestion ou business model

Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion.

La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes.

À titre d’exemple, peuvent être cités :

•  la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ;

•  les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ;

•  la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ;

•  la fréquence, le volume et le motif de ventes.

Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille.

La norme retient trois modèles de gestion :

• 

image

un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants :

− les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit,

− les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus,

− les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérée tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes).

Pour le Groupe BPCE, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de Grande

Clientèle et Solutions et Expertises Financières ;

•  un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »).

Le Groupe BPCE applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte ;

•  un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de Grande Clientèle.

Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest)

Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l’actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale.

Le principal est défini comme la juste valeur de l’actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l’argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation.

Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d’intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l’instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. À titre d’exemple :

•  les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie. Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique ;

•  les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts). Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative (benchmark test) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée ;

•  les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable.

Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la Caisse des Dépôts et Consignations.

Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel (mismatch) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable.

Les actifs financiers non basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. 

Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche.

Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garantie, appel de marge, etc.), rehaussements apportés.

Catégories comptables

Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat.

Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes :

•  l’actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l’objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels ; et

•  les termes contractuels de l’actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme.

Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s’il répond aux deux conditions suivantes :

•  l’actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l’objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d’actifs financiers ; et

•  les termes contractuels de l’actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme.

Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat.

Les financements au travers d’émissions de produits financiers verts ou de placements dans de tels produits sont comptabilisés en coût amorti sauf s’ils sont détenus dans le cadre d’une activité de cession à court terme.

Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie.

PASSIFS FINANCIERS

La règle générale est l’évaluation des passifs financiers au coût amorti, sauf pour les passifs encourus à des fins de transaction (trading liabilities) et les passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer à la juste valeur selon l’option juste valeur.

En date de comptabilisation initiale, les principes de comptabilisation décrits pour les actifs financiers s’appliquent à l’identique aux passifs financiers, à ce titre :

-  Les passifs financiers classés comme étant ultérieurement évalués au coût amorti sont comptabilisés à la juste valeur minorée ou majorée des coûts de transaction ;

-  Les passifs financiers à la juste valeur par résultat sont comptabilisés à la juste valeur et les coûts de transaction associés seront comptabilisés directement au compte de résultat.

Si un passif financier est désigné comme étant évalué à la juste valeur par le biais du résultat alors :

-  Le montant de la variation de la juste valeur attribuable aux variations du risque de crédit du passif (i.e. le spread émetteur) est à présenter en capitaux propres excepté si cet enregistrement aurait pour conséquence de créer ou accroitre une non-concordance comptable au niveau du résultat (la détermination de cette non-concordance se fait lors de la comptabilisation initiale et n’est pas révisée par la suite). Les montants inscrits en capitaux propres ne sont pas, par la suite, recyclés en résultat ;

-  Le reste de la variation de la juste valeur du passif financier est présenté en résultat.

Pour le traitement des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation, le gain ou la perte résultant de la différence entre les flux de trésorerie d’origine et les flux de trésorerie modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat.

2.5.2        Opérations en devises

Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

imageÀ la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

•  seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ;

•  les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

La norme IAS 29 « Information financière dans les économies hyperinflationnistes » présente un certain nombre de critères quantitatifs et qualitatifs pour évaluer si une économie est hyperinflationniste, parmi lesquels un taux cumulé d’inflation sur trois ans approchant ou dépassant 100 %. Le Laos est en hyperinflation au 30 juin 2025. La filiale dans ce pays est donc en situation d’hyperinflation au sens IAS 29. Les comptes de la filiale ont été retraités au 30 juin 2025, l'impact est non significatif.

Note 3 /       Consolidation

3.1    Évolution du périmètre de consolidation au cours du premier semestre 2025

Les principales évolutions du périmètre de consolidation au cours du premier semestre 2025 sont les suivantes :

MODIFICATIONS DU POURCENTAGE DE DÉTENTION DANS LES FILIALES (SANS INCIDENCE SUR LE CONTRÔLE)

•  Augmentation du taux de détention de Cozynergy holding à la suite d’une augmentation de capital intégralement souscrite par BPCE SA

•  Augmentation du taux de détention de Société Havraise Calédonienne et de BIC BRED à la suite du rachat des titres hors groupe

•  Diminution du taux de détention de BTP Capital Investissement MEE, et de la Banque BCP S.A.S suite à l'augmentation de capital souscrite par le hors groupe

•  Augmentation du taux de détention de Natixis IM dans le fonds Sayles Sakorum Long Short Growth Equity

•  Augmentation du taux de détention de Natixis IM dans le fonds Loomis Sayles Global Allocation

•  Augmentation du taux de détention de Banque de NouvelleCalédonie et Banque de Tahiti suite au rachat des titres hors groupe

•  Diminution du taux de détention de Swile suite à l'augmentation de capital souscrite par le hors groupe

•  Augmentation du taux de détention des entités Solomon Partners, LP et Solomon Partners Securities Company LLC suite à l'exercice d'options de ventes

•  Augmentation du taux de détention de Dorval Asset Management suite à une augmentation de capital et au rachat des parts sociales hors groupe

Entrées de périmètre

AU COURS DU PREMIER TRIMESTRE 2025

•  acquisition et consolidation par intégration globale de la Banque Nagelmackers et de ses filliales Unimo SA/NV ; SPVB-Arena SA/NV

•  acquisition à la Société Générale et consolidation par intégration globale des entités suivantes : BPCE Equipment Solutions SA ; GEFA Bank GMBH ; BPCE Equipment Solutions BENELUX B.V ;

BPCE Equipment Solutions BRASIL S.A ARRENDAMENTO ;

BPCE Equipment Solutions CHINA CO .LTD ; BPCE Equipment

Solutions HUNGARY LTD. - BPCE Equipment Solutions MAGYARORSZAG KFT ; BPCE Equipment Solutions Iberia E.F.C., S.A ; BPCE Equipment Finance Italia S.P.A ; FRAER

Leasing SPA ; BPCE Equipment Solutions Italia S.P.A ; BPCE Equipment Solutions Polska Sp.zO.O.; BPCE Equipment

Solutions Schweiz AG ; BPCE Equipment Solutions UK Ltd ; BPCE Equipment Solutions USA Corp ; Philips Medical Capital France ; Philips Medical Capital GmbH

•  consolidation, suite au dépassement des seuils, par intégration globale de BPCE Germany Holding GmbH

•  consolidation, suite au dépassement des seuils, par intégration globale de BPCE Equipment Solutions SA (ex Milla)

•  consolidation, suite au dépassement des seuils, par intégration globale de Portdalon

•  consolidation, suite au dépassement des seuils, par intégration globale de SOCFIM Investissement

•  consolidation, suite au dépassement des seuils, par mise en équivalence d'Estreem (ex Partecis)

•  acquisition et consolidation par mise en équivalence de FINANCIERE DE COURCELLES

•  consolidation, suite au dépassement des seuils, par intégration globale du fonds DNCA QUADRO

•  création et consolidation par intégration globale de AEW TAPT GP, LLC

•  création et consolidation par intégration globale de AEW EHF LUX GP SARL

AU COURS DU DEUXIÈME TRIMESTRE 2025

•  consolidation, suite au dépassement des seuils, par intégration globale de MIROVA FUNDS - MIROVA EUROPE SUSTAINABLE EQUITY FUND

•  consolidation, suite au dépassement des seuils, par intégration globale de VEGA COURT TERME DYNAMIQUE

•  consolidation, suite au dépassement des seuils, par intégration globale de DNCA Strategic Resources

•  création et consolidation par intégration globale de BPCE DEMETER PENTA FCT

Sorties de périmètre

AU COURS DU PREMIER TRIMESTRE 2025

•  déconsolidation de l’entité SAS Financiere De La Banque Populaire Occitane suite au passage sous les seuils,

•  déconsolidation de l’entité Philae suite au passage sous les seuils.

•  liquidation de NATIXIS STRUCTURED PRODUCTS LTD

•  cession de MV CREDIT LIMITED

•  cession de MV CREDIT LLP

•  cession de MV CREDIT EURO CLO III

•  cession de MV CREDIT SARL

•  cession de MV CREDIT CLO EQUITY SARL

•  cession de MV CREDIT SARL, SUCCURSALE FRANCE

AU COURS DU DEUXIÈME TRIMESTRE 2025

•  déconsolidation de l’entité THEMATICS AI AND ROBOTICS FUND suite au passage sous les seuils

•  liquidation de ONEY MAGYARORSZAG Zrt.

•  déconsolidation de l’entité NATIXIS TRUST suite au passage sous les seuils

Fusions et transfert universel de patrimoine

•  fusion-absorption de BTP CAPITAL CONSEIL par BTP Banque au premier trimestre

•  fusion-absorption de SGEF SA par Milla, suivie d'un changement de nom de la société Milla en BPCE Equipment Solution SA au premier trimestre

•  fusion-absorption de HSBC EPARGNE ENTREPRISE par NATIXIS Interepargne au premier trimestre

•  fusion-absorption de SOCAMI BOURGOGNE FRANCHE

COMTE et SOPROLIB BOURGOGNE FRANCHE-COMTE ET

PAYS DE L'AIN par  SOCAMA BOURGOGNE

FRANCHE COMTE

3.2       Écarts d’acquisition

3.2.1       Valeur des écarts d’acquisition

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Valeur nette à l'ouverture

4 312

4 224

Acquisitions (1)

110

58

Cessions

(1)

0

Écarts de conversion

(201)

102

Autres mouvements (2)

(24)

(72)

VALEUR NETTE À LA CLÔTURE

4 197

4 312

(1)   Acquisition au T1-25 des entités SGEF (+ 110 millions d'euros d'écart d'acquisition).

(2)   Correspond au 30 juin 2025 à l'ajustement de l'écart d'acquisition de BRED Madagasikara (- 24 millions d'euros) et au reclassement sur la ligne actifs destinés à être cédés de l'écart d'acquisition des entités MV Credit pour - 72 millions d'euros au 31 décembre 2024.

Au 30 juin 2025, le montant des écarts d’acquisition en valeur brute s’élève à 4 890 millions d’euros et le montant cumulé des pertes de valeur s’élève à - 693 millions d’euros.

Certains écarts d’acquisition constatés aux États-Unis donnent lieu à un amortissement fiscal sur 15 ans à l’origine d’une

Écarts d’acquisition détaillés

différence entre la valeur comptable et la valeur fiscale de l’écart d’acquisition. Cette différence de traitement génère un impôt différé passif de 325 millions d’euros au 30 juin 2025 contre 367 millions d’euros au 31 décembre 2024.


imageValeur nette comptable

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Banques Régionales (1) (2)

667

691

Banque BCP France

42

42

Autres

21

21

Banque de proximité

730

754

Solution Expertise Financière (3)(4)

186

88

Assurance (4)

50

38

 dont CEGC

12

0

Banque de proximité et Assurance

967

880

Gestion d'actifs et de Fortune (5)

3 092

3 280

Banque de Grande Clientèle

138

151

TOTAL DES ÉCARTS D'ACQUISITION

4197

4312

(1)   Banques Régionales : Banque de Savoie, un écart d’acquisition porté par la Banque Populaire du Sud (transferts des écarts d’acquisition de Banque Dupuy, de Parseval et de Banque Marze suite à leur fusion), un écart d’acquisition porté par la Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique (transfert de l’écart d’acquisition de CCSO – Pelletier suite à sa fusion) et un écart d’acquisition porté par la Banque Populaire Méditerranée (transfert de l’écart d’acquisition de Banque Chaix suite à sa fusion).

(2)   Dont - 24 millions d'euros d'ajustement de l'écart d'acquisition de Bred Madagasikara.

(3)   Dont + 110 millions d'euros constatés lors de l'acquisition des entités SGEF.

(4)   Reclassement de l'entité CEGC de l’UGT Solution Expertise Financière vers l’UGT Assurance.

(5)   Dont - 188 millions d'euros d'impact de conversion.

Note 4 /        Notes relatives au compte de résultat

L’essentiel

Le Produit Net Bancaire (PNB) regroupe :

•  les produits et charges d’intérêts ;

•  les commissions ;

•  les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat ;

•  les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres ;

•  les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’instruments financiers au coût amorti ;

•  le produit net des activités d’assurance ;

•  les produits et charges des autres activités.

4.1        Intérêts, produits et charges assimilés

Principes comptables

Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre, les dettes subordonnées ainsi que les passifs locatifs. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat).

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

Les intérêts négatifs sont présentés de la manière suivante :

•   un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d'intérêts dans le PNB ;

•   un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d'intérêts dans le PNB.

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Produits d'intérêt

Charges d'intérêt

Net

Produits d'intérêt

Charges d'intérêt

Net

Prêts/emprunts sur les établissements de crédit (1)

3 585

(1 601)

1 984

5 121

(1 947)

3 174

Prêts/emprunts sur la clientèle

12 472

(7 059)

5 413

12 125

(8 269)

3 856

Obligations et autres titres de dettes détenus/émis

455

(4 455)

(4 000)

476

(5 221)

(4 745)

Dettes subordonnées

(357)

(357)

(404)

(404)

Passifs locatifs

(22)

(22)

(15)

(15)

Total actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement)

16512

(13494)

3018

17723

(15856)

1866

Opérations de location-financement

591

///

591

437

///

437

Titres de dettes

798

798

735

735

Autres

6

6

20

20

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

804

804

756

756

Total des actifs et passifs financiers au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres (2)

17 907

(13 494)

4 413

18 915

(15 856)

3 059

Actifs financiers non basiques non détenus à des fins de transaction

106

106

65

65

Instruments dérivés de couverture

5999

(6203)

(204)

6981

(6865)

116

Instruments dérivés de couverture économique

1731

(1552)

179

2828

(2559)

269

Autres produits et charges d'intérêt

18

(44)

(26)

14

(41)

(27)

TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES D'INTÉRÊT

25761

(21293)

4468

28803

(25321)

3482

(1)   Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 1 460 millions d'euros (1 652 millions d'euros au 1er semestre 2024) au titre de la rémunération des fonds du livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations.

(2)   Les produits d'intérêts relatifs à des actifs financiers comportant un risque de crédit avéré (S3) s'élèvent à 409 millions d'euros au 1er semestre 2025, intégralement sur des actifs financiers au coût amorti versus 404 millions d'euros au 1er semestre 2024.

image4.2         Produits et charges de commissions

Principes comptables

En application de la norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients », la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La démarche de comptabilisation du revenu s’effectue en cinq étapes :

•  identification des contrats avec les clients ;

•  identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; • détermination du prix de la transaction dans son ensemble ;

•  allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ;

•  comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites.

Cette approche s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IFRS 16), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 17) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu.

Eu égard aux activités du groupe, sont principalement concernés par cette méthode :

•  les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière ;

•  les produits des autres activités (cf. note 4.6), notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location.

Il en ressort donc que les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

Commissions sur prestations de service

Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

•  les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

•  les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

•  les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

33

(41)

(8)

31

(49)

(18)

Opérations avec la clientèle

1 765

(24)

1 741

1 700

(21)

1 679

Prestation de services financiers

268

(284)

(16)

261

(250)

11

Vente de produits d'assurance vie

656

///

656

654

///

654

Moyens de paiement

1 189

(367)

822

1 180

(383)

797

Opérations sur titres

144

(104)

40

125

(134)

(9)

Activités de fiducie (1)

1 942

(3)

1 939

1 862

(4)

1 858

Opérations sur instruments financiers et de hors bilan

303

(110)

193

275

(90)

185

Autres commissions

227

(55)

172

187

(14)

173

TOTAL DES COMMISSIONS

6 527

(988)

5 539

6 275

(945)

5 330

(1) Dont commissions de performance pour 32 millions d'euros (dont 31 millions d'euros pour la zone Europe) au 1er semestre 2025 contre 27 millions d'euros (dont 24 millions d'euros pour la zone Europe) au 1er semestre 2024.

4.3            Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat

Principes comptables

Le poste « Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macrocouverture et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat (1)

3158

1494

Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option

(1860)

(133)

Résultats sur opérations de couverture

(44)

32

      Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH)

(1)

(6)

      Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH)

(43)

38

           Variation de la couverture de juste valeur

1037

947

           Variation de l'élément couvert

(1080)

(909)

Résultats sur opérations de change

343

271

TOTAL DES GAINS OU PERTES NETS DES INSTRUMENTS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT

1597

1664

(1) La ligne « Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat » inclut sur le 1er semestre 2025 :

•   un ajustement de valeur constaté sur la valorisation passive des dérivés au titre du risque de crédit propre (DVA) de + 0,2 million d’euros (produit) contre une charge de - 10 millions d’euros au 1er semestre 2024 ;

•   par ailleurs, l’ajustement de valeur concernant l’évaluation du risque de contrepartie (CVA) des actifs financiers est de + 6 millions d’euros (produit) au contre une charge de - 14 millions d’euros au 1er semestre 2024 ;

•   l’ajustement du coût de financement (« Funding Valuation Adjustment » FVA) inclus dans la valorisation des dérivés non collatéralisés ou imparfaitement collatéralisés est également enregistré sur cette ligne pour un montant de + 47 millions d’euros (produits) contre - 36 millions d’euros (charge) au 1er semestre 2024.

image4.4     Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres

Principes comptables

Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent :

•  les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat ;

•  les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement.

Les variations de valeur des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables regroupent :

•  les produits et charges comptabilisés en marge nette d’intérêts ;

•  les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres décomptabilisés ;

•  les dépréciations/reprises comptabilisées en coût du risque ;

•  les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Gains ou pertes nets sur instruments de dettes

(11)

3

Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes)

118

100

TOTAL DES GAINS OU PERTES NETS DES INSTRUMENTS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR CAPITAUX PROPRES

107

103

4.5     Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'instruments financiers au coût amorti

Principes comptables

Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’instruments financiers au coût amorti (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti.

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Gains

Pertes

Net

Gains

Pertes

Net

Prêts ou créances sur les établissements de crédit

5

(7)

(2)

0

(0)

0

Prêts ou créances sur la clientèle

19

(8)

11

8

(0)

8

Titres de dettes

0

0

1

(0)

1

Gains et pertes sur les actifs financiers au coût amorti

24

(15)

9

9

(0)

9

Dettes envers les établissements de crédit

3

(1)

2

3

(1)

2

Dettes représentées par un titre

0

(4)

(4)

(5)

(5)

Gains et pertes sur les passifs financiers au coût amorti

3

(5)

(2)

3

(6)

(3)

TOTAL DES GAINS OU PERTES SUR INSTRUMENTS FINANCIERS AU COUT AMORTI

27

(20)

7

12

(6)

6

4.6         Produits et charges des autres activités

Principes comptables

Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment :

•   les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

•   les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

•   les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

    Produits         Charges

Net

     Produits         Charges

Net

Produits et charges sur activités immobilières

(2)

(1)

2

2

Produits et charges sur opérations de location

               519              (445)

73

               377              (334)

43

Produits et charges sur immeubles de placement

                 45                (33)

12

                 43               (32)

11

Autres produits et charges

               182              (111)

71

               265              (163)

101

TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES DES AUTRES ACTIVITÉS

               746              (592)

154

               687              (529)

158

Les produits et charges des activités d’assurance sont présentés en note 8.1.

4.7          Charges générales d’exploitation

Principes comptables

Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Charges de personnel (1)

(6 132)

(5 776)

Impôts, taxes et contributions réglementaires (2)

(374)

(319)

Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation

(1 862)

(1 769)

Autres frais administratifs (1)

(2 236)

(2 088)

Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles (1)

(591)

(566)

Montants attribués aux frais d'acquisition nets d'amortissement

22

21

Total des frais généraux par nature (1)

(8 937)

(8 408)

Frais généraux afférents aux activités d'assurance attribuables (3)

(275)

(249)

TOTAL DES FRAIS GÉNÉRAUX HORS PNB (4)

(8 662)

(8 159)

dont charges générales d'exploitation

(8 086)

(7 611)

dont dotations nettes aux amortissements et aux provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles

(576)

(548)

(1)   Incluant la totalité des frais généraux par nature de l’ensemble des activités du groupe, y compris la totalité des frais généraux de l’activité d’assurance présentées en note 8.1.8.

(2)   Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour lequel nous n'avons aucune charge depuis 2024 et la TSC (Taxe de Soutien aux Collectivités) pour un montant de 23 millions d’euros au 1er semestre 2025 (contre 23 millions d’euros au 1er semestre 2024).

(3)   Les charges attribuables sont déduites du total des frais généraux et présentées en PNB conformément à IFRS 17 et la recommandation ANC 2022-01.

(4)   Les charges générales d'exploitation incluent 177 millions d'euros de coûts de transformation et restructuration au 1er semestre 2025 contre 79 millions d'euros au 1er semestre 2024.

Contributions aux mécanismes de résolution bancaire

Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution (FGDR) ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par le groupe à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 1 678 millions d’euros. Les cotisations cumulées (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 356 millions d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 1 323 millions d’euros au 30 juin 2025.

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de Surveillance Unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de résolution unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre de mesures de résolution.

imageConformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de résolution unique a déterminé les contributions au Fonds de résolution unique pour l’année 2025. La cible des fonds à collecter pour le fonds de résolution était atteinte au 30 juin 2025. Le montant des contributions versées par le groupe est nul en 2025 tant pour la part passant en charge que pour la part sous la forme d’engagement de paiement irrévocable (EPI) garantis par des dépôts espèces inscrits à l’actif du bilan. Des contributions pourront toutefois être appelées à l’avenir en fonction notamment de l’évolution des dépôts couverts et de l’utilisation éventuelle du fonds. La part des EPI correspond à 15 % des appels de fonds garantis par des dépôts espèces jusqu’en 2022 et 22,5 % pour la contribution 2023). Ces dépôts sont rémunérés à €ster - 20 bp depuis le 1er mai 2023. Le cumul du collatéral en garantie inscrit à l’actif du bilan s’élève à 647 millions d’euros au 30 juin 2025. Il est comptabilisé au coût amorti à l’actif du bilan sur la ligne « Comptes de régularisation et actifs divers » et ne fait pas l’objet de dépréciations au 30 juin 2025. Les engagements au titre des EPI ne font pas l’objet de provision au passif. En effet, les conditions d’utilisation des ressources du FRU, et donc d’appel des engagements de paiement irrévocables, sont strictement encadrées par la réglementation. Ces ressources ne peuvent être appelées qu’en cas de procédure de résolution d’un établissement et après une intervention à hauteur d’un minimum de 8 % du total des passifs par les actionnaires et les détenteurs d'instruments de fonds propres pertinents et d'autres engagements utilisables au titre du renflouement interne. De plus, la contribution du FRU ne doit pas excéder 5 % du total des passifs de l'établissement soumis à une procédure de résolution.

4.8         Gains ou pertes sur autres actifs

Principes comptables

Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

(5)

7

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées (1)

(1)

53

TOTAL DES GAINS OU PERTES SUR AUTRES ACTIFS

(6)

59

(1) Résultant principalement de la cession de Vialink, au 1er semestre 2024

Note 5 /       Notes relatives au bilan

5.1         Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat

Principes comptables

Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques.

Les critères de classement des actifs financiers sont décrits en note 2.5.1.

Date d’enregistrement des titres

Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

Les opérations de cession temporaire de titres sont également comptabilisées en date de règlement livraison.

Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux.

En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers.

5.1.1       Actifs financiers à la juste valeur par résultat

Principes comptables

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont :

•   les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ;

•   les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ;

•   les instruments de dettes non basiques ;

•   les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction).

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ».

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe.

Actifs à la juste valeur par résultat sur option

La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est réservée uniquement dans le cas d’une élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie.

imageLes actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe.

En millions d'euros

30/06/20

25

31/12/2024

Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat

Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option (3)

Total

Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat

Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option (3)

Total

Actifs financiers relevant d'une  activité de transaction

Autres actifs

financiers (1) (2)

Actifs financiers relevant d'une  activité de transaction

Autres actifs

financiers (1) (2)

Effets publics et valeurs assimilées

21 955

21 955

12 519

12 519

Obligations et autres titres de dettes

10 161

6 764

16 925

7 685

6 696

14 381

Titres de dettes

32 116

6 764

38 880

20 204

6 696

26 900

Prêts aux établissements de crédit (hors opérations de pension)

75

75

77

77

Prêts à la clientèle (hors opérations de pension)

5 373

3 234

8 607

5 431

3 353

8 784

Opérations de pension (4)

86 548

86 548

81 693

81 693

Prêts

91 996

3 234

95 230

87 201

3 353

90 554

Instruments de capitaux propres

43 361

2 870

///

46 231

45 222

2 892

///

48 114

Dérivés de transaction (4)

52 734

///

///

52 734

53 616

///

///

53 616

Dépôts de garantie versés

12 790

///

///

12 790

11 337

///

///

11 337

TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT

232 997

12 868

245 865

217 580

12 941

230 521

(1)   Inclut les actifs non basiques qui ne relèvent pas d'une activité de transaction dont les parts d'OPCVM ou de FCPR présentés au sein des obligations et autres titres de dettes (5 956 millions d'euros au 30 juin 2025 contre 6 010 millions d'euros au 31 décembre 2024). Les prêts à la clientèle comprennent notamment certains contrats de prêts non basiques. Cette catégorie inclut également les instruments de capitaux propres pour lesquels il n'a pas été fait le choix de les évaluer par capitaux propres pour un montant de 2 870 millions d'euros au 30 juin 2025 contre 2 892 millions d'euros au 31 décembre 2024.

(2)   Les critères de classement des actifs financiers en juste valeur par le résultat en raison de non-respect du critère SPPI retenus par le Groupe BPCE sont communiqués en note 2.5.1.

(3)   Uniquement dans le cas d'une « non-concordance comptable ».

(4)   Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (cf. note 5.13.1).

5.1.2         Passifs financiers à la juste valeur par résultat

Principes comptables

Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus.

Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté.

Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat », à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transféré directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres.

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable

L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie.

Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance

L’option s’applique dans le cas de passifs gérés et évalués à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

Au passif, le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés.

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Passifs financiers émis à des fins de transaction

Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option

Total

Passifs financiers émis à des fins de transaction

Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option

Total

Ventes à découvert

24 395

///

24 395

21 576

///

21 576

Dérivés de transaction (1)

41 903

///

41 903

43 557

///

43 557

Comptes à terme et emprunts interbancaires

497

497

167

167

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

901

901

387

387

Dettes représentées par un titre non subordonnées

40 599

40 599

2

36 571

36 573

Opérations de pension (1)

108 576

///

108 576

100 128

///

100 128

Dépôts de garantie reçus

9 385

///

9 385

10 073

///

10 073

Autres

///

6 393

6 393

///

6 502

6 502

TOTAL DES PASSIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT

184 260

48 390

232 649

175 336

43 627

218 963

(1) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (cf. note 5.13.2).

Ces passifs sont valorisés en juste valeur à la date d’arrêté avec enregistrement de la variation de valeur, coupon inclus, dans le poste du compte de résultat « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des variations de juste valeur attribuables au risque de crédit propre associé aux passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat, comptabilisées dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat » en application de la norme IFRS 9.

5.2          Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

Principes comptables

Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 9.

Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 5.3 « Actifs au coût amorti ».

Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 9.

imageLa désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciation.

En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres.

Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » (note 4.4).

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Prêts et créances

75

119

Titres de dettes

57 163

52 479

Actions et autres titres de capitaux propres (1)

4 604

4 568

ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR CAPITAUX PROPRES

61 842

57 166

Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues (2)

(20)

(34)

Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (avant impôts) (3)

(283)

(518)

   Instruments de dettes

(665)

(864)

   Instruments de capitaux propres

382

346

(1)   Les actions et autres titres de capitaux propres comprennent les participations stratégiques et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres n'ayant pas vocation à être cédés, un classement parmi les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de titres.

(2)   Détail présenté dans la note 7.1.2.2.

(3)   Y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle (1 million d'euros au 30 juin 2025 contre - 2 millions d'euros au 31 décembre

INSTRUMENTS DE CAPITAUX PROPRES DÉSIGNÉS COMME ÉTANT À LA JUSTE VALEUR PAR CAPITAUX PROPRES

Principes comptables

Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être :

•   des titres de participation ;

•   des actions et autres titres de capitaux propres.

Lors de la comptabilisation initiale, les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction.

Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l’instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI).

Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d’exercices ultérieurs (OCI non recyclables).

Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies.

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Juste valeur

Dividendes comptabilisés sur la période

Décomptabilisation sur la période

Juste valeur

Dividendes comptabilisés sur la période

Décomptabilisation sur la période

Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période

Juste valeur à la date de cession

Profit ou perte cumulé à la date de cession

Instruments de capitaux propres

détenus à la fin  de la période

Juste valeur à                      Profit ou perte la date de                        cumulé à la cession date de cession

Titres de participation

3 635

112

11

(5)

3 565

169

             124                (28)

Actions et autres titres de capitaux propres

971

6

218

1 003

8

                 0                  (0)

TOTAL

4604

118

229

(5)

4568

177

             124                (28)

Les titres de participation comprennent les participations stratégiques et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation.

Le montant cumulé des variations de juste valeur reclassé dans la composante « Réserves consolidées » durant la période concerne principalement des liquidations de titres non consolidés et s’élève à - 5 millions d’euros au 30 juin 2025, contre - 28 millions d’euros au 31 décembre 2024.

image5.3       Actifs au coût amorti

Principes comptables

Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1.

Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations.

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts et diminuée des produits directement attribuables, selon le cas, à la mise en place du crédit ou à l’émission.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

Lors des arrêtés ultérieurs, ces actifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du Taux d'Intérêt Effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à la mise en place des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

Prêts Garantis par l’État

Le Prêt Garanti par l’État (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi no 2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Économie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’État aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le dispositif a pris fin au 30 juin 2022.

Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’État.

Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme/ Hôtellerie/Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’État à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie

de l’État couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’État pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit.

La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6 % du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché.

Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’État sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Économie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer.

Compte tenu de ces caractéristiques, les PGE répondent aux critères de prêts basiques (cf. note 2.5.1). Ils sont comptabilisés dans la catégorie « coût amorti » puisqu’ils sont détenus dans un modèle de gestion de collecte dont l’objectif est de détenir les prêts pour en collecter les flux de trésorerie (cf. note 2.5.1). Lors des arrêtés ultérieurs, ils seront évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

Concernant la garantie de l’État, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit par le Groupe BPCE à l’État est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt.

Un PGE octroyé à une contrepartie considérée douteuse à l’initiation (Statut 3) est classé en POCI (Purchased or Originated Credit Impaired).

Toutefois, l’octroi d’un PGE à une contrepartie donnée ne constitue pas à lui seul un critère de dégradation du risque, devant conduire à un passage en Statut 2 ou 3 des autres encours de cette contrepartie.

Le PGE Résilience, ouvert au 6 avril 2022, est un complément de PGE pour les entreprises impactées par les conséquences du conflit en Ukraine (notamment pour des entreprises qui seraient au - ou proches du - plafond des 25 % du PGE). Le plafond autorisé est de 15 % du chiffre d'affaires moyen des trois derniers exercices comptables, ou les deux derniers exercices si elles ne disposent que de deux exercices comptables ou le dernier exercice si elles ne disposent que d’un exercice comptable, ou calculé comme le chiffre d’affaires annualisé par projection linéaire à partir du chiffre d’affaires réalisé à date si elles ne disposent d’aucun exercice comptable clos. Hormis pour son montant, soumis au nouveau plafond de 15 % du chiffre d'affaires, ce PGE complémentaire prend la même forme que les PGE instaurés au début de la crise sanitaire : même durée maximale (jusqu’à 6 ans), même période minimale de franchise de remboursement (12 mois), même quotité garantie et prime de garantie. Ce PGE Résilience est entièrement cumulable avec le ou les PGE éventuellement obtenu(s) ou à obtenir initialement jusqu’au 30 juin 2022. Ce dispositif a pris fin au 31 décembre 2023.

Renégociations et restructurations

Lorsque des contrats font l'objet de modifications, la norme IFRS 9 requiert l’identification des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Le profit ou la perte résultant de la modification d'un contrat est comptabilisé en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier est alors recalculée pour être égale à la valeur actualisée, au taux d'intérêt effectif initial, des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas.

Les encours « restructurés » correspondent aux financements ayant fait l’objet d’aménagements constituant une concession lorsque ces aménagements sont conclus avec des débiteurs faisant face ou sur le point de faire face à des difficultés financières. Les encours « restructurés » résultent donc de la combinaison d’une concession et de difficultés financières.

Les aménagements visés par les « restructurations » doivent apporter une situation plus avantageuse au débiteur (ex : suspension d’échéance d’intérêt ou de principal, prorogation d’échéance, etc.) et sont matérialisés par la mise en place d’avenants modifiant les termes d’un contrat existant ou par le refinancement total ou partiel d’un prêt existant.

La difficulté financière est déterminée en observant un certain nombre de critères tels que l’existence d’impayés de plus de 30 jours ou la présence d’une note sensible. La mise en place d’une « restructuration » n’implique pas nécessairement le classement de la contrepartie concernée par le réaménagement dans la catégorie des défauts bâlois. Le classement en défaut de la contrepartie dépend du résultat du test de viabilité réalisé lors de la restructuration de la contrepartie.

En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit avéré, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. En l'absence de significativité de la décote, le TIE du prêt restructuré est ajusté et aucune décote n'est constatée.

Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) quand il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements.

Lorsque la restructuration est substantielle (par exemple la conversion en tout ou partie d'un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur. La différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée. Elle est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs.

Les moratoires accordés de manière générale aux entreprises et visant à répondre à des difficultés de trésorerie temporaires liées à la crise du Covid-19, sont venus modifier les échéanciers de remboursement de ces créances sans en modifier substantiellement leurs caractéristiques. Ces créances sont donc modifiées sans être décomptabilisées. De plus, l’octroi de cet aménagement ne constitue pas en lui-même un indicateur de difficulté financière desdites entreprises.

Frais et commissions

Les coûts directement attribuables à la mise en place des prêts sont des coûts externes qui consistent essentiellement en commissions versées à des tiers telles que les commissions aux apporteurs d'affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

Date d’enregistrement

Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison.

En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers.

Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison.

5.3.1      Titres au coût amorti

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Effets publics et valeurs assimilées

16 668

15 967

Obligations et autres titres de dettes

11 455

11 307

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

(250)

(252)

TOTAL DES TITRES AU COÛT AMORTI

27 873

27 021

La juste valeur des titres au coût amorti est présentée en note 9.

La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1.

5.3.2             Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Comptes ordinaires débiteurs (1)

6 055

5 556

Opérations de pension

1 101

580

Comptes et prêts (2)

109 763

106 876

Autres prêts ou créances sur établissements de crédit et assimilés

81

76

Dépôts de garantie versés

3 215

2 814

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

(36)

(41)

TOTAL DES PRÊTS ET CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT

120179

115862

(1)   L'impact de l'entrée des entités BPCE Equipment Solutions s'élève de 630 millions d'euros et de Bank NagelMackers s'élève à 108 millions d'euros.

(2)   Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 106 milliards d’euros au 30 juin 2025 contre 101 milliards d’euros au 31 décembre 2024.

La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit et assimilés est présentée en note 9.

imageLa segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1.

5.3.3         Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Comptes ordinaires débiteurs

12 048

11 379

Autres concours à la clientèle

862 557

847 683

     Prêts à la clientèle financière

24 154

24 623

     Crédits de trésorerie (1)

123 146

126 426

     Crédits à l'équipement (2)

230 043

221 381

     Crédits au logement (3)

431 318

430 823

     Crédits à l'exportation

2 822

3 185

     Opérations de pension

4 509

2 481

     Opérations de location-financement (2)

30 850

22 773

     Prêts subordonnés

507

469

     Autres crédits

15 208

15 524

Autres prêts ou créances sur la clientèle

6 040

5 935

Dépôts de garantie versés

1 312

1 488

Prêts et créances bruts sur la clientèle

881 957

866 485

Dépréciations pour pertes de crédit attendues

(15 282)

(14 642)

TOTAL DES PRÊTS ET CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE

866 675

851 843

(1)   Les Prêts Garantis par l'État (PGE) sont présentés au sein des crédits de trésorerie et s'élèvent à 8 milliards d'euros au 30 juin 2025 contre 10 milliards d'euros au 31 décembre 2024.

(2)   L'impact de l'entrée des entités BPCE Equipment Solutions s'élève à 5 732 millions d'euros sur les crédits à l'équipement et à 7 799 millions d'euros sur les opérations de location-financement.

(3)   L'impact de l'entrée de Bank NagelMackers s'élève à 1 989 millions d'euros.

Les encours de financements verts sont détaillés dans le chapitre 2 « Rapport de durabilité » (Partie 2 - Informations environnementales) du document d'enregistrement universel au 31 décembre 2024.

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 9.

La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1.

5.4          Comptes de régularisation et actifs divers

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Comptes d'encaissement

855

1 117

Charges constatées d'avance

1 216

1 017

Produits à recevoir

1 007

959

Autres comptes de régularisation

5 822

5 533

Comptes de régularisation - actif

8 900

8 626

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

221

203

Débiteurs divers

7 682

7 615

Actifs divers

7 903

7 818

TOTAL DES COMPTES DE RÉGULARISATION ET ACTIFS DIVERS

16 803

16 444

5.5           Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées

Principes comptables

En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IFRS 9.

Un actif (ou un groupe d’actifs) non courant est destiné à être cédé lorsque sa valeur comptable est recouvrée par le biais d’une transaction de vente. Cet actif (ou groupe d’actifs) doit être disponible immédiatement en vue de la vente et il doit être hautement probable que cette vente intervienne dans les douze mois.

Au 31 décembre 2024, les postes « Actifs non courants destinés à être cédés » et « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés » portent sur les actifs et passifs de « MV Credit », filiale de Natixis Investment Managers qui a été cédée le 31 janvier 2025 à la société d'investissement américaine Clearlake Capital Group.

Les données chiffrées afférentes aux entités destinées à être cédées sont présentées ci-après :

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

0

322

Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti

0

18

Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti

0

1

Actifs d'impôts différés

0

1

Comptes de régularisation et actifs divers

0

12

Immobilisations corporelles

1

2

Immobilisations incorporelles

0

10

Écarts d'acquisition

72

ACTIFS NON COURANTS DESTINÉS À ÊTRE CÉDÉS

1

438

Dettes représentées par un titre

0

297

Dettes envers les établissements de crédit et assimilés

0

1

Passifs d'impôts courants

0

(1)

Passifs d'impôts différés

0

1

Comptes de régularisation et passifs divers

0

13

DETTES LIÉES AUX ACTIFS NON COURANTS DESTINÉS À ÊTRE CÉDÉS

0

312

5.6        Dettes représentées par un titre

Principes comptables

Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement livraison.

En cas de rachat partiel d'une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers.

imageUne catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ».

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Emprunts obligataires

155 227

158 093

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

90 797

108 198

Autres dettes représentées par un titre qui ne sont ni non préférées ni subordonnées

189

362

Dettes senior non préférées

38 503

34 925

Total

284 716

301 579

Dettes rattachées

2 804

3 378

TOTAL DES DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE

287520

304957

Les émissions d’obligations vertes sont détaillées dans le chapitre 2 « Rapport de durabilité » (Partie 3 - Informations sociales) du document d'enregistrement universel au 31 décembre 2024.

La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 9.

5.7            Dettes envers les établissements de crédit et assimilés et envers la clientèle

Principes comptables

Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

Ces dettes émises sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre (note 5.6).

Les opérations de cession temporaire de titre sont comptabilisées en date de règlement livraison.

Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ».

Les opérations de refinancement à long terme (TLTRO3) auprès de la BCE ont été remboursées en totalité fin mars 2024.

5.7.1          Dettes envers les établissements de crédit et assimilés

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Comptes à vue

14 740

11 211

Opérations de pension

1 666

1 241

Dettes rattachées

16

15

Dettes à vue envers les établissements de crédit et assimilés

16 422

12 467

Emprunts et comptes à terme(1) 

52 935

42 507

Opérations de pension

16 863

12 702

Dettes rattachées

388

424

Dettes à termes envers les établissements de crédit et assimilés

70 186

55 633

Dépôts de garantie reçus

1 912

1 853

TOTAL DES DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT ET ASSIMILÉS

88 520

69 953

(1) L'impact de l'entrée des entités BPCE Equipment Solutions s'élève à 3 milliards d'euros.

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit et assimilés est présentée en note 9.

5.7.2        Dettes envers la clientèle

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Comptes ordinaires créditeurs (1)(2)

262 770

262 148

Livret A

126 061

126 089

Plans et comptes épargne - logement

65 400

68 607

Autres comptes d'épargne à régime spécial (2)

114 917

112 096

Dettes rattachées

3 286

16

Comptes d'épargne à régime spécial

309 664

306 808

Comptes et emprunts à vue

13 016

14 204

Comptes et emprunts à terme (1)(2)

137 490

133 347

Dettes rattachées

2 696

2 602

Autres comptes de la clientèle

153 202

150 153

Opérations de pension

2 938

3 173

Autres dettes envers la clientèle

204

196

Dépôts de garantie reçus

662

612

TOTAL DES DETTES ENVERS LA CLIENTÈLE

729 440

723 090

(1)   L'impact de l'entrée des entités BPCE Equipment Solutions est de 878 millions d'euros sur les comptes ordinaires créditeurs, de 1 090 millions d'euros sur des comptes et emprunts à terme.

(2)   L'impact de l'entrée de Bank NagelMakers s'élève à 1 376 millions d'euros, sur les comptes ordinaires créditeurs, à 1 771 millions d'euros sur autres comptes d'épargne à régime spécial et à 701 millions d'euros sur les comptes et emprunts à terme.

Le détail des livrets d’épargne responsable est présenté dans le chapitre 2 « Rapport de durabilité » (Partie 2 – Informations environnementales) du document d'enregistrement universel au 31 décembre 2024.

La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 9.

5.8          Comptes de régularisation et passifs divers

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Comptes d'encaissement

6 018

2 875

Produits constatés d'avance

883

836

Charges à payer

4 221

3 720

Autres comptes de régularisation créditeurs

4 895

4 010

Comptes de régularisation - passif

16 017

11 441

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

786

714

Créditeurs divers

7 592

7 434

Passifs locatifs

1 283

1 303

Passifs divers

9 661

9 451

TOTAL DES COMPTES DE RÉGULARISATION ET PASSIFS DIVERS

25 678

20 892

image5.9      Provisions

Principes comptables

Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux (autres que l'impôt sur le résultat) et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain. Une provision doit être comptabilisée lorsqu'il existe une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d'événements passés, dont il est probable que le règlement nécessitera une sortie de ressources, et dont le montant peut être estimé de manière fiable.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

Engagements sur les contrats d’épargne-logement

Les Comptes Epargne-Logement (CEL) et les Plans EpargneLogement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

• l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

•  l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risque :

•  l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existants à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

•  l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement.

Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts.

5.9.1       Synthèse des provisions

En millions d'euros

31/12/2024

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements (1)

30/06/2025

Provisions pour engagements sociaux (2) (3)

1 265

166

(75)

(39)

76

1 393

Provisions pour restructurations (4)

111

1

(3)

(4)

0

104

Risques légaux et fiscaux (5)

994

47

(21)

(38)

(39)

943

Engagements de prêts et garanties (6)

934

396

(1)

(347)

(6)

975

Provisions pour activité d'épargne-logement

482

0

0

(115)

0

367

Autres provisions d'exploitation

963

112

(27)

(49)

5

1 004

TOTAL DES PROVISIONS

4 748

722

(128)

(593)

36

4 786

(1)   Les autres mouvements comprennent notamment l'entrée dans le périmètre des entités BPCE ES (+ 135 millions d'euros), la variation des écarts de réévaluation des régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies (- 27 millions d'euros avant impôts) et la variation des écarts de conversion (- 75 millions d'euros).

(2)   Dont 1 203 millions d'euros liés aux régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies et autres avantages à long terme.

(3)   S’agissant des droits à congés payés, et faisant suite à l’arrêt de la Cour de cassation du 13 septembre 2023, il est à noter que l’article 37 de la loi du 22 avril 2024 définit désormais les modalités d’adaptation du Code du travail français avec le droit européen. Ces amendements concernent notamment la période de référence à retenir, les possibilités de report des droits à congés payés, la période de rétroactivité applicable à ces dispositions, et enfin le nombre de jours de congés auxquels le salarié a droit en cas d’accident ou maladie d’origine professionnelle ou non professionnelle. Le Groupe BPCE a provisionné l’impact potentiel dans ses comptes au 30 juin 2025.

(4)   Au 30 juin 2025, les provisions pour restructurations incluent notamment 65 millions d'euros au titre du plan de départ volontaire chez Crédit Foncier (identique au 31 décembre 2024).

(5)   Les provisions pour risques légaux et fiscaux incluent 306 millions d'euros au titre de l’exposition nette concernant le dossier Madoff (contre 348 millions d'euros au 31 décembre 2024).

(6)   Les provisions pour engagements de prêts et garanties sont détaillées dans la note 7.1.2.

Le descriptif des principaux risques et procédures, y compris en matière fiscale, auxquels est exposé le Groupe BPCE est présenté dans le chapitre 7.10 « Facteurs et gestions des risques - Risques juridiques ».

5.10       Dettes subordonnées

Principes comptables

Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Dettes subordonnées à durée déterminée

17 733

18 338

Dettes subordonnées à durée indéterminée

286

286

Dépôts de garantie à caractère mutuel

84

91

Dettes subordonnées et assimilés

18 103

18 715

Dettes rattachées

627

696

Réévaluation de la composante couverte

(680)

(1 009)

Dettes subordonnées au coût amorti

18 050

18 401

TOTAL DES DETTES SUBORDONNÉES (1)

18 050

18 401

(1) Dont 257 millions d’euros concernant les entités d'assurance au 30 juin 2025 contre 251 millions d'euros au 31 décembre 2024.

La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 9.

ÉVOLUTION DES DETTES SUBORDONNÉES (1) ET ASSIMILÉS AU COURS DE L’EXERCICE

En millions d'euros

31/12/2024

Émission (2)

Remboursement (3)

Autres mouvements (4)

30/06/2025

Dettes subordonnées à durée déterminée (5)

17 329

2 020

(1 770)

(526)

17 053

Dettes subordonnées à durée indéterminée

286

286

Dépôts de garantie à caractère mutuel

91

6

(12)

84

DETTES SUBORDONNÉES ET ASSIMILÉS

17 705

2 026

(1 782)

(526)

17 423

TOTAL

17 705

2 026

(1 782)

(526)

17 423

(1)   Hors dettes rattachées.

(2)   Dans son double rôle d’émetteur sur le marché obligataire (pour refinancer l’excédent des besoins de financement du groupe par rapport aux dépôts de ses clients, et procurer au groupe des fonds propres et de la capacité d’absorption des pertes complémentaires) et d’organisateur/gestionnaire des opérations de capital management internes du groupe en tant qu’organe central, BPCE SA a émis au 1er semestre 2025 sur le marché 2 milliards d’euros d’obligations Tier 2 (contre 1,6 milliard d’euros au 31 décembre 2024).

(3)   Les remboursements d’emprunts et titres subordonnés font particulièrement suite à l’arrivée à maturité de titres subordonnés ou à l'exercice de « call ».

(4)   Les autres mouvements concernent essentiellement la réévaluation des dettes ayant fait l’objet d’une couverture ainsi que la variation de change.

(5)   Y compris la réévaluation de la composante couverte.

Les titres supersubordonnés qualifiés d’instruments de capitaux propres sont présentés à la note 5.11.2.

5.11         Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis

Principes comptables

Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres :

•   sa rémunération affecte les capitaux propres. En revanche, l'effet impôt sur ces distributions peut être comptabilisé selon l'origine des montants distribués, en réserves consolidées, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ou en résultat, conformément à l'amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1er janvier 2019. Ainsi, lorsque la distribution répond à la notion de dividendes au sens d'IFRS 9, l'effet impôt est inscrit en résultat. Cette disposition trouve à s'appliquer aux intérêts relatifs aux émissions de titres supersubordonnés à durée indéterminée considérés comme des dividendes d'un point de vue comptable ;

•   l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ;

•   si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres.

Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe.

5.11.1    Parts sociales

Principes comptables

imageL’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

Les Sociétés Locales d’Epargne (SLE) étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées.

Au 30 juin 2025, le capital se décompose comme suit :

•  12 995 millions d’euros de parts sociales entièrement souscrites par les sociétaires des Banques Populaires (12 964 millions d’euros au 31 décembre 2024).

•  12 553 millions d’euros de parts sociales entièrement souscrites par les sociétaires des Caisses d’Epargne (inchangé par rapport au 31 décembre 2024).

Depuis le 1er janvier 2025, les Banques Populaires ont procédé à des                 augmentations          de             capital      de             31                 millions d’euros (augmentation de 169 millions en 2024) qui se traduisent par une augmentation du poste « Capital ». Les capitaux propres des sociétés locales d'épargne sont également présentés dans le

poste « Réserves consolidées », nets des parts sociales des Caisses d'Epargne détenues. Les émissions nettes de remboursements de parts sociales réalisées par les sociétés locales d'épargne depuis le 1er janvier 2025 se traduisent par une diminution des réserves de 325 millions d'euros (diminution de 79 millions en 2024).

Au 30 juin 2025, les primes se décomposent comme suit :

•  947 millions d’euros liés aux parts sociales souscrites par les sociétaires des Banques Populaires ;

•  2 885 millions d’euros liés aux parts sociales souscrites par les sociétaires des Caisses d’Epargne.

5.11.2            Titres supersubordonnés à durée indéterminée classés en capitaux propres

Au 30 juin 2025, le Groupe BPCE n'a pas émis de titres supersubordonnés à durée indéterminée classés en capitaux propres.

5.12        Participations ne donnant pas le contrôle

5.12.1          Participations significatives ne donnant pas le contrôle

Au 30 juin 2025, suite à l'entrée dans le périmètre des entités BPCE ES, les participations ne donnant pas le contrôle sont impactées (minoritaires sur les entités FRAER Leasing SPA, Philips Medical Capital France et Philips Medical Capital GmbH). Par ailleurs, les participations significatives ne donnant pas le contrôle au regard des capitaux propres du groupe, sont principalement composées par la part des intérêts minoritaires dans le groupe Oney Bank et BRED Madagasikara Banque Populaire au 30 juin 2025 comme au 31 décembre 2024.

5.12.2   Opérations ayant modifié la part des participations ne donnant pas le contrôle dans les réserves

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Part du groupe

Part des minoritaires

Part du groupe

Part des minoritaires

Options de vente (puts) sur minoritaires

(24)

(16)

Revalorisations et autres

(24)

(16)

Variations de pourcentage d'intérêts sans modification du contrôle

(3)

3

2

(2)

Autres (1)

46

1

TOTAL DES EFFETS DES ACQUISITIONS ET DES CESSIONS SUR LES PARTICIPATIONS NE DONNANT PAS LE CONTRÔLE

(27)

49

(14)

1

(1) Au 30 juin 2025, la contribution des entités BPCE ES aux opérations modifiant la part des participations ne donnant pas le contrôle s'élève à 35 millions d'euros. Un ajustement de 10 millions d'euros sur la part des minoritaires de Bred Madagascar a été effectué sur le premier semestre 2025.

5.13         Compensation d’actifs et de passifs financiers

Principes comptables

Les actifs et passifs financiers compensés au bilan l’ont été au regard des critères de la norme IAS 32. Selon cette norme, un actif financier et un passif financier sont compensés et un solde net est présenté au bilan si et seulement si :

•  le groupe a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés ; et

•  s’il a l’intention, soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément.

Au sein du Groupe BPCE, l’essentiel des montants compensés provient des opérations de pensions livrées et de dérivés traitées majoritairement par le pôle GFS avec des chambres de compensation pour lesquels les critères de la norme IAS 32 sont respectés :

•  pour les dérivés listés, les positions inscrites respectivement à l’actif et au passif relatives :

− aux options sur indices et aux options sur futures sont compensées par échéance et par devise,

− aux options sur actions sont compensées par code ISIN et date de maturité ;

•  pour les dérivés de gré à gré, il s’agit de la compensation par devise des valorisations actives et des valorisations passives des dérivés ;

•  pour les opérations de pension livrée, le montant inscrit au bilan correspond au montant net des contrats de prise et de mise en pension livrée sur titres :

− conclus avec la même contrepartie et qui :

− présentent la même date d’échéance,

− sont opérés via un même dépositaire ou une même plateforme de règlement/livraison,

− sont conclus dans la même devise.

Depuis le 31 décembre 2020, les dérivés de gré à gré traités par le pôle GFS avec les chambres de compensation LCH Clearnet Ltd,

Eurex Clearing AG et CME Clearing, ne font pas l’objet de compensation comptable au sens de la norme IAS 32, mais d’une liquidation quotidienne (application du principe « Settlement to Market », tel que prévu par ces trois chambres visant à considérer désormais les appels de marge comme une liquidation quotidienne des dérivés et non pas comme des dépôts de garantie).

Les actifs et passifs financiers sous accord de compensation ne peuvent faire l'objet d'une compensation comptable que s'ils satisfont aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32.

Dans le cas où les dérivés ou les encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres ne respectent pas les critères du règlement net ou si la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou si le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat, la compensation comptable ne peut être réalisée. Néanmoins l'effet de ces conventions sur la réduction de l'exposition est matérialisé dans le second tableau.

Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment :

•  pour les opérations de pension :

− les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres),

− les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ;

•  pour les opérations de dérivés : les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres.

Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral) ».

5.13.1     Actifs financiers

Effets de la compensation comptable sur actifs financiers au bilan liés aux accords de compensation

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Montant brut des actifs financiers (1)

Montant brut des passifs financiers compensés au bilan

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Montant brut des actifs financiers (1)

Montant brut des passifs financiers compensés au bilan

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Instruments dérivés (transaction et couverture)

63 738

4 966

58 772

66 319

4 991

61 328

Opérations de pension

114 614

28 067

86 548

112 331

30 638

81 693

Actifs financiers à la juste valeur

178 352

33 033

145 319

178 650

35 629

143 021

Opérations de pension

(portefeuille de prêts et créances)

9 947

4 337

5 610

6 103

3 042

3 061

Autres instruments financiers (portefeuille de prêts et créances)

254

254

0

324

324

0

TOTAL

188 553

37 624

150 929

185 075

38 995

146 081

(1) Comprend le montant brut des actifs financiers faisant l’objet d’une compensation ou d’un accord de compensation globale exécutoire ou similaire ainsi que les actifs financiers ne faisant l’objet d’aucun accord.

imageEffets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les actifs financiers

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie (1)

Appels de marge reçus (cash  collateral)

Exposition nette

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie (1)

Appels de marge reçus

(cash collateral)

Exposition nette

Instruments dérivés (transaction et couverture)

58 772

34 102

7 000

17 670

61 328

37 408

6 077

17 843

Opérations de pension

92 158

87 197

40

4 921

84 753

84 040

105

608

TOTAL

150 929

121 299

7 040

22 590

146 081

121 448

6 182

18 451

(1) Incluent la prise en compte des garanties reçues sous forme de titres.

L'exposition nette n'est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l'exposition liée aux accords qui ne répondent pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32.

5.13.2      Passifs financiers

Effets de la compensation comptable sur passifs financiers au bilan liés aux accords de compensation

En millions d’euros

30/06/2025

31/12/2024

Montant brut des passifs financiers (1)

Montant brut des actifs financiers compensés au bilan

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Montant brut des passifs financiers (1)

Montant brut des actifs financiers compensés au bilan

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Instruments dérivés (transaction et couverture)

61 572

5 220

56 352

63 132

5 315

57 817

Opérations de pension

136 641

28 065

108 576

130 765

30 637

100 128

Passifs financiers à la juste valeur

198 213

33 285

164 928

193 897

35 952

157 945

Opérations de pension (portefeuille de dettes)

25 903

4 337

21 566

20 255

3 043

17 212

TOTAL

224 116

37 622

186 494

214 153

38 995

175 158

(1) Comprend le montant brut des passifs financiers faisant l’objet d’une compensation ou d’un accord de compensation globale exécutoire ou similaire ainsi que les passifs financiers ne faisant l’objet d’aucun accord.

Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les passifs financiers

En millions d’euros

30/06/2025

31/12/2024

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en

garantie (1)

Appels de marge versés

(cash collateral)

Exposition nette

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés

 (cash collateral)

Exposition nette

Instruments dérivés

(transaction et couverture)

56 352

40 593

7 560

8 199

57 817

30 005

6 671

21 141

Opérations de pension

130 142

129 133

126

883

117 341

115 846

160

1 335

TOTAL

186 494

169 726

7 686

9 082

175 158

145 851

6 831

22 476

(1) Incluent la prise en compte des garanties reçues sous forme de titres.

L'exposition nette n'est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l'exposition liée aux accords qui ne répondent pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32.

Note 6 /       Engagements

Principes comptables

Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables.

Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champ d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financement et de garantie donnés sont soumis aux règles de dépréciation d’IFRS 9 telles que présentées dans la note 7.

Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en :

•   engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ;

•   engagements de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie).

Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés.

image6.1        Engagements de financement

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Engagements de financement donnés en faveur :

• des établissements de crédit

1 111

1 163

• de la clientèle

155 304

154 527

        Ouvertures de crédit confirmées

143197

145104

        Autres engagements(1)

12107

9422

TOTAL DES ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT DONNÉS

156415

155689

Engagements de financement reçus :

• d'établissements de crédit(2)

87 785

92 896

• de la clientèle

1 704

1 182

TOTAL DES ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT RECUS

89489

94078

(1)   Dont le contributif des entités d'assurances pour 90 millions d'euros.

(2)   La diminution porte principalement sur des engagements de financement reçus de la BCE pour - 7 milliards d'euros.

6.2        Engagements de garantie

En millions d’euros

30/06/2025

31/12/2024

Engagements de garantie donnés :

•  d'ordre des établissements de crédit

7 891

8 439

•  d'ordre de la clientèle (1)

49 574

52 586

TOTAL DES ENGAGEMENTS DE GARANTIE DONNÉS

57 465

61 025

Engagements de garantie reçus :

•  d'établissements de crédit

26 705

26 947

•  de la clientèle (2)

188 558

197 223

TOTAL DES ENGAGEMENTS DE GARANTIE REÇUS

215 263

224 170

(1)   Les garanties données dans le cadre de l'activité de caution de CEGC sont traitées comptablement comme des contrats d’assurance suivant la norme IFRS 17 « Contrats d’assurance ». Ils donnent lieu à une comptabilisation au passif du bilan et ne sont pas inclus dans le montant des garanties données d’ordre de la clientèle présenté dans le tableau ci-dessus.

(2)   Y compris les garanties reçues dans le cadre des Prêts Garantis par l’État.

Les engagements de garantie sont des engagements par signature. 

CAS PARTICULIER DES GARANTIES DONNÉES À DES OPCVM PAR LE PÔLE GLOBAL FINANCIAL SERVICES

Le capital et/ou le rendement des parts de certains OPCVM font l'objet d'une garantie accordée par le pôle Global Financial Services. Les garanties sont mises en œuvre uniquement dans la situation où la valeur liquidative de chacune des parts à la date d’échéance est inférieure à la valeur liquidative garantie.

Les garanties en capital et/ou performance données à certains OPCVM sont comptabilisées en tant qu’instruments dérivés et font l’objet d’une évaluation à la juste valeur selon les dispositions de la norme IFRS 13.


Note 7 /       Expositions aux risques

Les informations relatives à la gestion du risque de crédit requises par la norme IFRS 7 sont présentées en chapitre 7 « Facteurs et gestion des risques ».

Les expositions aux risques sont abordées ci-après et sont représentées selon leur nature de risques, par le risque de crédit, de marché, de taux d'intérêt global, de change et de liquidité.

L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans la partie « Gestion des risques ».

L’information relative aux réaménagements en présence de difficultés financières est présentée dans le chapitre 7.5 « Facteurs et gestion des risques – Risques de crédit ».

Les informations concernant l'effet et la prise en compte des risques climatiques sur la gestion du risque de crédit sont présentées dans le chapitre 7.16 « Facteurs et gestion des risques – Risques environnementaux ».

passifs               financiers et             engagements             par           date         d’échéance contractuelle) est présentée dans le chapitre 7.9 « Facteurs et gestion des risques – Risques de liquidité, de taux et de change ».

7.1      Risque de crédit

L’essentiel

Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière.

STAGE 2

ECL À MATURITÉ

En cas d'augmentation significative du risque de crédit

STAGE 3

ECL À MATURITÉ

Détérioration du risque de crédit

telle que l'actif est douteux

IFRS 9

STAGE 1

EXPECTED

CREDIT LOSS

(ECL) À 1 AN

imageimageChangement Critère objectif significatif de dépréciation du risque

de crédit

L’information sur le risque de liquidité (analyse des actifs et


Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent :

•  la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ;

•  la répartition des expositions brutes par zone géographique ;

•  la concentration du risque de crédit par emprunteur (BPCE14) ;

•  la qualité de crédit des expositions renégociées (CQ1) ;

•  les expositions performantes et non performantes et provisions correspondantes (CR1) ;

•  la qualité des expositions performantes et non performantes par nombre de jours en souffrance (CQ3) ;

•  la qualité des expositions par zone géographique (CQ4) ;

•  la qualité de crédit des prêts et avances par branche d’activité (CQ5) ;

•  la répartition des garanties reçues par nature sur les instruments financiers (CR3) ;

•  les expositions au risque de crédit par portefeuille et par fourchette de probabilité de défaut (CR6).

Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les Commissaires aux comptes.


7.1.1      Coût du risque de crédit

Principes comptables

Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats.

Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit.

Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie d'établissements de crédit figurent également dans ce poste.

Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3.

7.1.1.1 Coût du risque de crédit de la période

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

(1 150)

(901)

Récupérations sur créances amorties

31

32

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

(90)

(95)

Effets des garanties non prises en compte dans les dépréciations

(1)

22

TOTAL COÛT DU RISQUE DE CRÉDIT

(1 210)

(942)

image7.1.1.2 Coût du risque de crédit de la période par nature d’actifs et par statut

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

20

(0)

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

2

(23)

Actifs financiers au coût amorti

(1 102)

(840)

 dont prêts et créances

(1 086)

(831)

 dont titres de dette

(17)

(9)

Autres actifs

(55)

(12)

Engagements de financement et de garantie

(73)

(90)

Effets des garanties non prises en compte dans les dépréciations

(1)

22

TOTAL COÛT DU RISQUE DE CRÉDIT

(1 210)

(942)

dont statut 1

(48)

219

dont statut 2

(12)

(39)

dont statut 3

(1 150)

(1 122)

7.1.2   Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements

Principes comptables

Principes généraux

Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres recyclables, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie.

Dès la date de première comptabilisation, les instruments financiers concernés (voir 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues (Expected Credit Losses ou ECL).

Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historiques de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés.

Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. À chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit :

Statut 1 (stage 1 ou S1)

•  il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ou de certains actifs pour lesquels la norme permet de présumer qu’ils ont un risque de crédit faible en date d’arrêté ;

•  la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ;

•  les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation.

Statut 2 (stage 2 ou S2)

•  les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ;

•  la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ;

•  les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation.

Statut 3 (stage 3 ou S3)

•  il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen no 575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Les situations de défaut sont identifiées pour les encours ayant des impayés significatifs (introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement) et les critères de retour en encours sains ont été clarifiés avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés ;

•  la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables ;

•  les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation ;

Les instruments financiers dépréciés dès leur acquisition ou leur création (purchased or originated credit impaired ou POCI) sont des actifs qui présentent des indicateurs objectifs de perte de valeur dès leur comptabilisation initiale. Ils correspondent aux actifs dont l’entité ne s’attend pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels. Compte tenu de leur mode de suivi ils sont présentés avec les actifs relevant du statut 3 ou du  Statut 2 en cas d’amélioration de leurs risque de crédit. La dépréciation ou la provision pour risque de crédit associé à ces instruments est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité).

Conformément à IAS 37, les garanties reçues comptabilisées séparément de l’instrument couvert donnent lieu à l’enregistrement d’un actif de remboursement dans la rubrique « Comptes de régularisation et actifs divers » du bilan. La valeur comptable de cet actif représente le montant des pertes de crédit attendues, enregistrées au sein des dépréciations d’actifs, pour lesquelles le groupe a la quasi-certitude de recevoir une indemnisation. Les variations de la valeur comptable de cet actif sont enregistrées en « Coût du risque » dans le compte de résultat.

Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IFRS 16, le groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 § 5.5.15.

Les évolutions méthodologiques réalisées sur la période et présentées ci-après constituent un changement d’estimation qui se traduit par un impact en résultat.

Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues

Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du groupe sont décrits ci-dessous. Seuls quelques portefeuilles d’établissements du groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc.

Augmentation significative du risque de crédit

L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle, pour chaque instrument, en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours existants sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watchlist.

Par ailleurs, en complément de cette appréciation réalisée dans le moteur central du groupe, les établissements peuvent pour tenir compte des risques spécifiques de leurs portefeuilles, estimer l’augmentation significative du risque de crédit sur la base d’un portefeuille donné par une sévérisation des notations attribuées à ce dernier sur base géographique ou sectorielle. Cette sévérisation peut amener à un déclassement du statut 1

vers le statut 2, le déclassement vers le statut 3 reste basé sur une analyse individuelle.

Conformément à la norme IFRS 9, un encours d’une contrepartie ayant fait l’objet d’une dégradation significative du risque de crédit (Statut 2) qui vient d’être originé sera classé en Statut 1.

L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Les mêmes principes que ceux déterminant l’entrée en Statut 2 sont appliqués pour l’amélioration de la dégradation significative du risque de crédit.

La mesure de la dégradation du risque permet dans la majorité des cas de constater une dépréciation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3).

Néanmoins, et préalablement à l’analyse ci-dessus, les critères d’analyse généraux suivants sont appliqués :

La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grade et gérés dans le cadre de la réserve de liquidité du Groupe BPCE, telle que définie par la réglementation Bâle 3, ainsi que les titres de dettes classés en placements financiers des activités d’assurances. La qualification « investment grade » correspond aux notes dont le niveau est supérieur ou égal à BBB- ou son équivalent chez Standards and Poor's, Moody’s ou Fitch. Ces actifs demeurent dans ce cas classés en Statut 1 ;

Une approche par contrepartie pour un classement en Statut 2 (avec application du principe de contagion à tous les encours existants sur la contrepartie considérée) est appliquée notamment au regard du critère qualitatif High Credit Risk issu des moteurs de notation interne du Groupe. Ce critère inclut les contreparties classées en watchlist, en note sensible (notamment dans les cas où la notion de watchlist n’est pas utilisée), en situation de réaménagements ou en présence de difficultés financières si les critères de déclassement en Statut 3 ne sont pas remplis ;

De plus, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours ; Et enfin une évolution défavorable du risque pays est un critère de classement de l’ensemble des encours concernés en Statut 2.

L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument en se fondant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie.

Sur les portefeuilles Particuliers, Professionnels, PME, Secteur Public et Logement Social :

L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit s’effectue sur la base des niveaux de dégradation de la notation depuis l’octroi suivants :

image

16 (B-)

1 cran

17 (CCC à C)

Sensible en Statut 2

Par ailleurs, des critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (sauf si la présomption d'impayés de 30 jours est réfutée), en note sensible, en situation de réaménagements ou en présence de difficultés financières si les critères de déclassement en Statut 3 ne sont pas remplis.

Sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent et il convient d’y rajouter les contrats inscrits en Watchlist, ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution du niveau de risque pays.

Les seuils de dégradation sur les portefeuilles de Grandes Entreprises et de Banques sont les suivants :

   Note à l'origine                                         Dégradation significative

1 à 7 (AAA à A-)

3 crans

8 à 10 (BBB+ à BBB-)

2 crans

11 à 21 (BB+ à C)

1 cran

Sur les Souverains : les seuils de dégradation sur l’échelle de notation à 8 plots sont les suivants :

image

Sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises.

Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne.

Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de l’augmentation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties.

Afin d’apprécier l’augmentation significative du risque de crédit, le groupe prévoit un processus basé sur deux niveaux d’analyse :

•  un premier niveau dépendant de règles et de critères définis par le groupe qui s’imposent aux établissements du groupe (dit « modèle central ») ;

•  un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du forward looking local, du risque porté par chaque établissement sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères définis par le groupe de déclassement en Statut 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Ces critères sont adaptés à chaque arrêté au contexte macroéconomique du moment.

Mesure des pertes de crédit attendues

Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est-à-dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition.

En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres :

•  flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, et de son taux d'intérêt effectif et plus particulièrement pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ;

•  taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ;

•  probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2.

La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif bâlois) et sur les modèles de projections initialement utilisés dans le dispositif de stress tests. Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 :

•  les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ;

•  les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ;

•  les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection (forward looking), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyennes de cycle (pour la PD) ou bas de

image


cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique.

Les modalités de mesure des pertes de crédit attendues tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que l’entité ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties, si ces garanties sont considérées comme faisant partie des modalités contractuelles de l’instrument garanti.

Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation.

Prise en compte des informations de nature prospective

Les données macroéconomiques prospectives (forward looking) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux :

•  au niveau du groupe, dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du forward looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon

d’amortissement des opérations au sein du modèle central ;

•  au niveau de chaque entité, au regard de ses propres portefeuilles.

Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne des ECL par scénarios pondérés par la probabilité d’occurrence de ces scénarios, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique.

Le Groupe BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Pour ce faire, le Groupe BPCE utilise les projections de variables macroéconomiques retenues dans le cadre de la définition de son processus budgétaire, considéré comme le plus probable, encadré par des scénarios optimistes et pessimistes afin de définir des trajectoires alternatives.

S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting, celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives comme des paramètres macroéconomiques sectoriels ou géographiques.

S’agissant de la mesure des pertes de crédit attendues, le groupe a fait le choix de retenir trois scénarios macroéconomiques qui sont détaillés dans le paragraphe ci-après.

Méthodologie de calcul de pertes attendues dans le cadre du modèle central

Les paramètres utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues sont ajustés à la conjoncture économique via la définition de trois scénarios économiques (central/pessimiste/ optimiste) définis sur un horizon de trois ans.

La définition et la revue de ces scénarios suivent la même organisation et gouvernance que celles définies pour le processus budgétaire, avec une revue trimestrielle pouvant conduire à une révision des projections macroéconomiques en cas de déviation importante de la situation observée, sur la base

de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale.

Les probabilités d’occurrence du scénario central et de ses bornes sont quant à elles revues trimestriellement par le comité WatchList et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques.

Les variables définies dans le scénario central et ses bornes permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à trois ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long terme. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue IFRS 9.

Pour l’arrêté du 30 juin 2025 :

Après les épisodes COVID en 2020, la guerre en Ukraine en 2022 qui ont affecté durablement la situation macro-économique mondiale, la mise en place des scénarios budgétaire 2026 prend place cette fois-ci dans un contexte géopolitique mondial et européen incertain mais aussi dans un contexte de politique intérieure française loin d’être clarifié, à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale (AN) en juin 2024. la réélection de Donald Trump comme président des Etats-Unis a ravivé un certain nombre de craintes sur le plan des relations internationales. Depuis son investiture le 20 janvier 2025, Donald Trump et son administration ont multiplié des déclarations et des initiatives ravivant les tensions dans les relations internationales et plus particulièrement dans les relations euro-atlantiques :

•  Remise en cause de la souveraineté de certains pays commele Canada ou le Groenland, remise en cause de la souveraineté sur le canal de Panama, …

•  Annonces de mise en place de barrières douanières avec la Chine et aussi avec ses alliés et partenaires commerciaux historiques (l'Europe, le Canada et le Mexique),

•  Remise en cause, voire l’arrêt du soutien à la fois politique et militaire des USA à l’Ukraine, faisant craindre un désengagement complet des USA du conflit, voire tout simplement du continent européen,

•  Rapprochement entre les États-Unis et la Russie, faisant craindre un changement majeur de la stratégie américaine visà-vis de l'Europe.

En ce qui concerne la situation en France, après la dissolution de l’Assemblée nationale en 2024, le Gouvernement Barnier mis en place le 05 septembre 2024, après une longue période d’hésitations et de négociations a été renversé par une motion de censure de l’AN le 13 décembre. Le nouveau gouvernement Bayrou en place depuis le 13 décembre n’est pas à l’abri d’une censure tant les clivages à l’AN restent présents. Ce qui fait craindre une instabilité politique en France dans les prochains mois, voire prochaines années, avec de possibles conséquences majeures sur les réformes structurelles attendues et une possible dégradation de la notation souveraine française.

Enfin au Moyen-Orient et dans le reste du monde les tensions restent toujours vives avec la reprise du conflit israélopalestinien après quelques mois de trêves, la situation en Syrie qui reste toujours incertaine ainsi des relations américanoiraniennes très tendues avec notamment les récents bombardements américains sur le Yémen faisant craindre une escalade dans la région et son potentiel impact sur l’approvisionnement mondial en pétrole.

Le scénario budgétaire du groupe repose sur les hypothèses l’inflation sur des niveaux faibles et une reprise plus vigoureuse structurantes suivantes :               de l’activité.

•  Aggravation de la guerre commerciale avec des mesures • Durant le premier semestre 2025, les évolutions mises en place par tous les pays pour contrer la hausse des méthodologiques suivantes ont été mises en place :

droits de douanes aux États-Unis : la croissance américaine • Des calibrages spécifiques pour les Financements Spécialisés est significativement ralentie, passant de 2,8 % à 1 % en Immobiliers ont été mis en production pour mieux prendre en 2025 et elle reste modérée à 1,3 % en 2026. L’inflation compte leur comportement spécifique. Ils étaient passerait à 3,6 % en moyenne en 2025 et 3,4 % en 2026 ; précédemment regroupés au sein des « Populations • La croissance devrait également ralentir en zone euro avec un Spécifiques », qui ne renferment désormais plus que SPLS impact estimé à -0,3 point de PIB. La croissance s’établirait (Secteur Public et Logement Social) et les Associations et ainsi à 0,7 % en 2025. À noter toutefois que le plan de Assurances, et qui ont également été recalibrées sur ce dépense allemand devrait constituer un soutien en toute fin périmètre plus restreint ; d’année mais surtout en 2026. La croissance européenne • Une extension des modèles Petites Entreprises aux rebondirait à 1,1 % en 2026. L'impact sur l'inflation sera Entreprises Étrangères a été mise en production ; limité : les premières mesures de rétorsion mises en œuvre

•  Une évolution permettant de répondre à un certain nombre de par l'UE seront atténuées par l'appréciation de l'euro et la préconisations et recommandations sur le périmètre des baisse des prix de l'énergie. L’inflation devrait s’établir en

PME a été mise en production. moyenne à 2,3 % en 2025 et 1,9 % en 2026 ;

•  La France serait moins affectée par les droits de douane que Ces évolutions ont généré une reprise de 83 millions d'euros la zone euro dans son ensemble avec un impact de -0,2 point enregistrée en coût du risque. sur la croissance 2025, à 0,5 % puis 0,9 % en 2026.

En complément, le Groupe BPCE complète et adapte cette

L’inflation française restera très modérée à 1,5 % en 2025 et approche en tenant compte des spécificités propres à certains

1,7 % en 2026 ; périmètres ou marchés significatifs. Ainsi, chaque scénario est

•  Le retour à la cible de l’inflation en zone euro à partir de 2027 pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (avec cependant une inflation en Allemagne au-dessus de (Consensus Forecast) sur les principales variables économiques 2 % à 2,2 % en 2028 et 2029) combiné à une croissance en de chaque périmètre considéré ou marché significatif zone euro légèrement au-dessus du potentiel auront pour du groupe. effet une reprise de la hausse des taux par la BCE à partir de

2027 (2 x 25 pbs en 2027 et 1 x 25 bps en 2028) ; Pour la banque de proximité, les projections sont déclinées au travers des principales variables macroéconomiques comme le

•  La BCE baissera ses taux à 2 % d’ici juin 2025 et les laissera

PIB, le taux de chômage, les taux d’intérêts à 10 ans sur la

inchangés à partir de 2028 sur le reste de l’horizon dette souveraine française et l’immobilier. Pour la banque de

de projection ;

Grande Clientèle, plus diversifiée géographiquement, les

•  La Réserve fédérale commencera à baisser en septembre          variables macroéconomiques retenues sont relatives à la

       2025 les taux fed funds jusqu’à 3 % en juin 2026 ;                                        conjoncture internationale et reposent, en plus des variables

•  Le taux 10 ans OAT devrait trouver un niveau d’équilibre macroéconomiques de la zone France, également sur les autour de 3 % fin 2025 ; variables PIB zone euro et US.

•  Le taux 10 ans UST se stabilisera autour de 3,50 %.   Pour la banque de proximité et pour la Banque de Grande

Le scénario a été validé par le Comité GAP Groupe du 24 juin 2025. Clientèle, les variables macroéconomiques sur la zone France sont les suivantes :

Compte tenu de l’évolution, depuis le dernier arrêté, des

       incertitudes macroéconomiques et géopolitiques, le Groupe                  Au 30 juin 2025

PIB

Chôm

IPL

Tx. 10A

2025

(0,67) %

7,97 %

(3,00) %

4,33 %

2026

0,24 %

8,23 %

(5,00) %

4,40 %

2027

1,15 %

8,38 %

(7,00) %

4,20 %

Central 2025-

T2

PIB

Chôm

IPL

Tx. 10A

2025

0,50 %

7,60 %

1,00 %

3,25 %

2026

0,90 %

7,70 %

2,00 %

3,55 %

2027

1,30 %

7,80 %

2,00 %

3,65 %

Optimiste 2025

-T2

PIB

Chôm

IPL

Tx. 10A

2025

1,40 %

7,19 %

3,00 %

2,75 %

2026

1,72 %

6,81 %

5,00 %

3,20 %

2027

1,51 %

7,01 %

7,00 %

3,38 %

BPCE a été amené à revoir les bornes pessimistes utilisées Pessimiste 2025-T2 ainsi que les pondérations associées.

Cette revue a conduit à un rétrécissement du corridor entre les 2 bornes pessimistes et optimistes et un rééquilibrage des pondérations entre les 3 scénarios. En effet, le groupe estime qu’avec le développement des discussions entre états, l’amplitude               du                 scénario    pessimiste                 est            devenue moins importante.

Ainsi, le scénario pessimiste repose sur des droits de douane US moins élevés que prévu au global ce qui vient limiter les risques de décrochage majeur du commerce mondial. Par effet mécanique et en l’absence de tension matérielle entre la Chine et Taïwan cette année, l’impact sur l’économie américaine est plus faible avec une récession de 1 % en 2025 dans ce nouveau scenario pessimiste. Si l’Europe souffre toujours du fait de la mise en place de barrières commerciales, la perte de PIB vis-àvis du scenario baseline pour la France approche désormais 1 %, faisant passer la croissance en territoire négatif en 2025 à près de -0,7 %. Du fait des représailles évoquées ci-dessus, l’inflation française se tend toujours avec une inflation supérieure à 3 % en 2025 et 2026. L’ampleur de la guerre commerciale étant plus faible, les actifs risqués corrigent dans une moindre mesure avec des baisses successives de 13 % puis 18 % sur les années 2025 et 2026.

Le scénario optimiste reste basé sur une déviation statistique du scénario central qui aboutit à un retour progressif de

image


Au 31 décembre 2024

Pessimiste 2024

PIB

Chôm

IPL

Tx. 10A

2024

(0,42) %

8,07 %

(8,15) %

4,04 %

2025

(3,00) %

9,12 %

(8,00) %

5,25 %

2026

0,50 %

9,05 %

(6,00) %

4,60 %

Central 2024

PIB

Chôm

IPL

Tx. 10A

2024

1,10 %

7,50 %

(6,00) %

2,85 %

2025

1,40 %

7,64 %

(1,50) %

2,90 %

2026

1,57 %

7,40 %

0,00 %

2,70 %

Optimiste 20

24

PIB

Chôm

IPL

Tx. 10A

2024

1,86 %

7,22 %

(4,93) %

2,63 %

2025

3,90 %

6,54 %

1,75 %

2,10 %

2026

2,64 %

6,23 %

3,00 %

2,20 %

Pour la Banque de Grande Clientèle, les scénarios macroéconomiques de 2025 des zones Euro et US, utilisés pour déterminer les pondérations sur ces zones sont les suivants :

                                 Pessimiste 2025                   Central 2025                Optimiste 2025

PIB ZE

PIB US

PIB ZE

PIB US

PIB ZE

PIB US

2025

(0,80) %

(1,04) %

0,70 %

1,00 %

1,59 %

2,38 %

2026

0,28 %

0,03 %

1,10 %

1,30 %

2,13 %

2,24 %

2027

1,35 %

1,60 %

1,50 %

2,10 %

1,82 %

2,60 %

Pessimiste

Central

Optimiste

2025

2026

2027

2025

2026

2027

2025

2026

2027

PIB US

(1,04) %

0,03 %

1,60 %

1,00 %

1,30 %

2,10 %

2,38 %

2,24 %

2,60 %

PIB ZE

(0,80) %

0,28 %

1,35 %

0,70 %

1,10 %

1,50 %

1,59 %

2,13 %

1,82 %

Eurostoxx

4419

4366

4550

5100

5355

5623

5765

6344

6696

CAC 40

6563

6449

6716

7500

7875

8269

8438

9301

9821

USD

Exchange

Rate

1,133

1,210

1,177

1,085

1,126

1,148

1,061

1,084

1,134

Pour rappel les scénarios utilisés pour ces zones en 2024

                   Pessimiste 2024                Central 2024                       Optimiste 2024

PIB ZE

PIB US

PIB ZE

PIB US

PIB ZE

PIB US

2024

(1,05) %

1,01 %

0,70 %

2,10 %

1,57 %

2,64 %

2025

(3,90) %

(1,50) %

1,40 %

1,80 %

4,05 %

4,20 %

2026

1,20 %

1,50 %

1,45 %

2,03 %

3,26 %

2,29 %

Pessim

iste

Central

Optim

iste

2024

2025

2026

2024

2025

2026

2024

2025

2026

S&P 500

4687

4203

3783

5254

5359

5466

5962

6515

7150

SLS

17,2

43,5

10,5

4,6

5,1

2,6

(1,8)

(14,1)

(1,4)

VIX

24,0

36,0

25,0

17,5

16,3

15,0

11,0

11,3

10,0

Fed. Ref.

Rate

6,1 %

6,5 %

6,5 %

5,0 %

3,3 %

3,3 %

4,5 %

1,6 %

1,6 %

Spread

SONIA 6-

12M

0,1 %

0,1 %

(0,2) %

0,1 %

0,1 %

0,0 %

0,1 %

0,0 %

0,5 %

Pour la banque de proximité, les ajustements post-modèle qui reflétaient l’impact positif des différentes mesures de soutien à l’économie ont été supprimés en raison de la diminution des bénéfices procurés par les moratoires et les PGE ainsi que de l’évolution de la situation économique depuis la mise en place de ces ajustements.

Pondération des scénarios au 30 juin 2025

Afin de tenir compte de la diversité géographique de ses expositions notamment pour la Banque de Grande Clientèle, le Groupe BPCE a été amené à distinguer les pondérations de ses scénarios économiques en fonction de la zone géographique considérée.

Les pertes de crédit attendues sont calculées en affectant à chacune des bornes une pondération déterminée en fonction de la proximité du consensus des prévisionnistes avec chacune des bornes centrales, pessimiste et optimiste, sur la variable croissance du PIB.

Ainsi, les pondérations retenues pour la zone France sont les suivantes :

•  scénario central : 35 % au 30 juin 2025 contre 80 % au 31 décembre 2024 ;

•  scénario pessimiste : 30 % au 30 juin 2025 contre 15 % au 31 décembre 2024 ;

•  scénario optimiste : 35 % au 30 juin 2025 contre 5 % au 31 décembre 2024.

Il est à noter que l’évolution des pondérations au 30 juin 2025 comparativement au 31 décembre 2024 est portée principalement par une évolution du scénario utilisé pour cet arrêté.

Pour les expositions en zones Euro (hors France) et US, principalement dans la Banque de Grande Clientèle, les pondérations sont les suivantes :

•  en zone Euro (hors France) : 19 % pessimiste, 35 % central et 46 % optimiste contre 13 % pessimiste, 78 % central et 9 % optimiste au 31 décembre 2024 ;

•  en zone US : 14 % pessimiste, 50 % central et 36 % optimiste contre 10 % pessimiste, 65 % central et 25 % optimiste au 31 décembre 2024.

Les risques environnementaux ne sont pas pris en compte dans les modèles centraux à ce stade. Ils peuvent en revanche être pris en considération au niveau des établissements (cf. plus bas).

Pertes de crédit attendues constituées en complément du modèle central

Des provisions complémentaires ont été comptabilisées par les établissements pour couvrir les risques spécifiques de leurs portefeuilles, en complément des provisions décrites ci-avant et calculées par les outils du groupe. Ces provisions ont été principalement constituées en 2020 et 2021 au titre des conséquences de la crise de la Covid-19. Ces dernières années, elles ont été complétées par des provisions additionnelles et documentées sur les secteurs les plus susceptibles d’être les plus touchés par la dégradation du contexte macroéconomique (hausse de l’inflation, flambée des prix de l’énergie, pénuries, politique commerciale, etc.).

Au cours du premier semestre 2025, ces provisions complémentaires sont limitées et concernent à titre principal les secteurs des services, de la distribution-commerce ou encore de l’automobile. De plus, plusieurs secteurs ont fait l’objet de reprises tels que celui des professionnels de l’immobilier, des locations et services immobiliers ou encore du tourismehôtellerie-restauration.

Dans ce contexte, le groupe a continué à renforcer l’identification et le suivi des secteurs les plus impactés. L'approche de suivi sectoriel se traduit notamment par (i) une classification selon leur niveau de risque des secteurs et soussecteurs économiques établie de manière centralisée par la direction des risques du Groupe BPCE, mise à jour régulièrement et communiquée à l’ensemble des établissements du groupe, (ii) une sévérisation des taux de LGD sur base géographique ou sectorielle.

Dans une moindre mesure et uniquement pour un nombre limité d’établissements, des pertes de crédit attendues sur risques climatiques ont été constituées. Elles sont constituées en application de principes généraux définis par le groupe et concernent en grande partie le risque climatique physique. Ces provisions viennent en anticipation de pertes directes, par secteur ou par zone géographique, causées par les phénomènes climatiques extrêmes ou chroniques entrainant un risque accru de défaut à la suite d’une cessation ou diminution de l’activité. Elles ne sont pas constituées de manière individualisée car elles couvrent un risque global sur certains secteurs de l’économie et sur un périmètre local, régional ou national, selon l’établissement. Les risques de transition peuvent également être pris en compte dans ces pertes de crédit attendues. Ils correspondent aux conséquences économiques et financières d’une transition sociétale vers une économie bas-carbone, visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre (réglementation, marché, technologie, réputation), à laquelle un secteur d’activité ne peut s’aligner.

La prise en compte du risque climatique est effectuée notamment par l’application, d’un stress sur le niveau de la note de la contrepartie ou du taux de provisionnement global en fonction du segment de clientèle selon sa vulnérabilité estimée aux risques climatiques.

Analyse de la sensibilité des montants d’ECL

Les analyses de sensibilités sont réalisées sur l’encours de dépréciation portant sur l’ensemble des instruments classés en statut 1 et statut 2 dans le moteur central du groupe. Ces analyses reposent sur une application d’une pondération à 100 % de chacun des scénarios utilisés sans impacter le statut de ces encours ni les éventuels ajustements appliqués au modèle.

Une pondération du scénario pessimiste à 100 % entrainerait une augmentation de 6 % des pertes de crédit attendues pour les instruments classés en S1 et S2. À l’inverse, une pondération du scénario optimiste à 100 % entrainerait, quant à elle, une diminution de 5 % des ECL. Enfin, une pondération à 100 % du scénario central entrainerait une diminution de 1 % des ECL.

Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3

Les actifs financiers pour lesquels existe une indication objective de perte liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie avéré et qui intervient après leur comptabilisation initiale sont considérés comme relevant du Statut 3. Les critères d’identification des actifs sont alignés avec la définition du défaut telle que définie à l’article 178 du règlement européen no 575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit en cohérence avec les orientations de l’EBA (EBA/GL/ 2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit.

Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies :

•  il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation :

− la survenance d’un impayé depuis trois mois consécutifs au moins dont le montant est supérieur aux seuils absolus (de 100 euros pour une exposition retail sinon 500 euros) et au seuil relatif de 1 % des expositions de la contrepartie,

− ou la restructuration de crédits en cas d’atteinte de certains critères ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées. À noter que les encours restructurés sont classés en Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1 % de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration ;

•  ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées (incurred credit losses), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues (expected credit losses) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine.

Le classement en Statut 3 est maintenu pendant une période probatoire de trois mois après disparition de l’ensemble des indicateurs du défaut mentionnés ci-dessus. La période probatoire en Statut 3 est étendue à un an pour les contrats restructurés ayant fait l’objet d’un transfert en Statut 3.

Lors de la sortie du Statut 3, le Groupe BPCE n’applique pas de période probatoire additionnelle de classement en Statut 2 préalable avant tout transfert en Statut 1 (si l’actif concerné répond aux conditions pour y être classé).

Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition d’instruments de dette au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de

image


trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties (si ces garanties sont considérées comme faisant partie des modalités contractuelles de l’instrument garanti). Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances.

Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendus, des biens affectés en garantie ainsi que des autres rehaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément.

Les passages en pertes sont basés sur des analyses individuelles compte tenu de la particularité de chaque situation. Au-delà des facteurs attestant de façon évidente que tout ou partie de la créance ne sera pas recouvrée (ex : arrêt des actions de recouvrement, réception du certificat d’irrécouvrabilité), d’autres faisceaux d’indicateurs sont susceptibles d’être également pris en compte (entrée en procédure de liquidation, disparition ou insuffisance des actifs résiduels et/ou absence de collatéral, absence de volonté manifeste des dirigeants de respecter leurs engagements et absence de soutien des actionnaires, chances de recouvrement basées exclusivement sur des actions légales de recouvrement intentées contre des tiers conjuguées à une probabilité de réussite de ces actions très faible).

Ces facteurs sont à prendre en compte dans le cadre d’une analyse globale et ne constituent pas un indicateur automatique

de passage en pertes. Lorsque, au regard de la situation du dossier, il est raisonnablement certain que tout ou partie de la créance ne sera pas recouvrée, le montant à comptabiliser en pertes est déterminé sur la base des éléments existants les plus objectifs possibles aussi bien externes et qu’internes.

Les récupérations ultérieures portant sur les créances déjà constatées en pertes sont également comptabilisées dans le poste coût du risque de crédit.

Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie

Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ».

Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI).

Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ».

7.1.2.1 Variation des pertes de crédit S1 et S2

Au 30 juin 2025, le total des pertes de crédit attendues S1 et S2 s'élève à 5 645 millions d'euros et se décompose ainsi :

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Modèle central

3 770

3 622

Compléments au modèle central

1 627

1 807

Autres

248

161

TOTAL PERTES DE CREDIT ATTENDUES S1/S2

5 645

5 590

image7.1.2.2 Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur actifs financiers par capitaux propres

En millions d'euros

Statut 1

Statut 2

Statut 3

TOTAL

Valeur brute Comptable

Dépréciations  pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations  pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations  pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations pour  pertes de crédit attendues

SOLDE AU 31/12/2024

52 533

(19)

87

(5)

12

(10)

52 632

(34)

Production et acquisition

15 409

(2)

0

0

0

///

15 409

(2)

Décomptabilisation

(remboursements, cessions et abandons de créances)

(11 133)

1

(18)

0

0

0

(11 151)

1

Transferts d'actifs financiers

(304)

0

303

0

1

0

0

0

      Transferts vers S1

11

0

(11)

1

0

0

0

0

      Transferts vers S2

(314)

0

314

(1)

0

0

0

(1)

      Transferts vers S3

(1)

0

0

0

1

0

0

0

Autres mouvements (1)

364

8

9

2

(5)

5

368

14

SOLDE AU 30/06/2025

56 869

(12)

381

(3)

7

(5)

57 258

(20)

(1) Les autres variations incluent l'amortissement des créances, les variations de paramètres de risque de crédit (dont remboursements partiels) et la variation de change. Au 1er semestre 2025, les autres mouvements sur la valeur brute comptable comprennent l'impact de l'entrée de Bank Nagelmackers (+ 235 millions d'euros).

7.1.2.3 Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur titres de dettes au coût amorti

En millions d'euros

Statut 1

Statut 2

Statut 3

TOTAL

Valeur brute Comptable

Dépréciations  pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations  pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations  pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations pour  pertes de crédit attendues

SOLDE AU 31/12/2024

26 249

(7)

715

(4)

310

(241)

27 274

(252)

Production et acquisition

3 118

0

206

0

0

///

3 324

0

Décomptabilisation

(remboursements, cessions et abandons de créances)

(1 716)

0

(100)

6

0

0

(1 816)

6

Transferts d'actifs financiers

164

                  0

(164)

0

0

0

0

0

      Transferts vers S1

170

                  0

(170)

0

0

0

0

0

      Transferts vers S2

(6)

                  0

6

0

0

0

0

0

Autres mouvements (1)

(743)

3

115

(7)

(32)

0

(660)

(4)

SOLDE AU 30/06/2025

27 072

(4)

773

(5)

278

(241)

28 123

(250)

(1) Les autres variations incluent l'amortissement des créances, les variations de paramètres de risque de crédit (dont remboursements partiels) et la variation de change. Au 1er semestre 2025, les autres mouvements sur la valeur brute comptable comprennent l'impact de l'entrée de Bank Nagelmackers (+ 317 millions d'euros).

7.1.2.4 Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti

Les prêts et créances aux établissements de crédit inscrits en statut 1 incluent notamment les fonds centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations, soit 105 927 millions d’euros au 30 juin 2025, contre 103 067 millions d’euros au 31 décembre 2024.

En millions d'euros

Statut 1

Statut 2

Statut 3

TOTAL

Valeur brute Comptable

Dépréciations  pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations  pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations  pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations pour  pertes de crédit attendues

SOLDE AU 31/12/2024

115 622

(8)

248

(3)

33

(30)

115 903

(41)

Production et acquisition

5 426

(1)

0

0

0

///

5 426

(1)

Décomptabilisation

(remboursements, cessions et abandons de créances)

(6 591)

0

(3)

0

0

0

(6 594)

0

Transferts d'actifs financiers

26

                  0

(26)

0

0

0

0

0

      Transferts vers S1

66

                  0

(66)

0

0

0

0

0

      Transferts vers S2

(40)

0

40

0

0

0

0

0

Autres mouvements (1)

5 485

4

(4)

1

(0)

0

5 481

5

SOLDE AU 30/06/2025

119 968

(5)

216

(2)

31

(29)

120 215

(36)

(1) Les autres variations incluent l'amortissement des créances, les variations de paramètres de risque de crédit (dont remboursements partiels) et la variation de change. Au 1er semestre 2025, les autres mouvements sur la valeur comptable comprennent l'impact de l'entrée des entités BPCE ES (+ 612 millions d'euros) et de Bank Nagelmackers (+ 148 millions d'euros).

Par ailleurs, les encours sur les banques centrales inscrits en statut 1 s'élèvent à 117 173 millions d'euros au 30 juin 2025, contre 130 259 millions d'euros au 31 décembre 2024, et les provisions associées s'élèvent à 0 million d'euros au 30 juin 2025, contre 1 million d'euros au 31 décembre 2024.

7.1.2.5 Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur prêts et créances à la clientèle au coût amorti

En millions d'euros

Statut 1

Statut 2

Statut 3

TOTAL

Valeur brute Comptable

Dépréciations  pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations  pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations  pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations pour  pertes de crédit attendues

SOLDE AU 31/12/2024

707 567

(1 049)

134 664

(3 969)

24 254

(9 624)

866 485

(14 642)

Production et acquisition

63 947

(150)

4 121

(190)

138

///

68 205

(340)

Décomptabilisation

(remboursements, cessions et abandons de créances)

(33 911)

63

(4 603)

129

(1 376)

512

(39 891)

704

Réduction de valeur (passage en pertes)

///

///

///

///

(457)

407

(457)

407

Transferts d'actifs financiers

(9 337)

22

6 183

(42)

3 154

(709)

0

(729)

   Transferts vers S1

31 420

(125)

(31 226)

768

(194)

23

0

667

   Transferts vers S2

(39 641)

127

40 793

(1 065)

(1 152)

153

0

(785)

   Transferts vers S3

(1 116)

20

(3 384)

254

4 500

(885)

0

(611)

Autres mouvements (1)

(9 345)

2

(3 525)

177

483

(861)

(12 386)

(682)

SOLDE AU 30/06/2025(2)

718 921

(1 112)

136 840

(3 896)

26 196

(10 274)

881 957

(15 282)

(1)   Les autres variations incluent l'amortissement des créances, les variations de paramètres de risque de crédit (dont remboursements partiels), la variation de change et les variations liées aux mouvements de périmètre. Au 1er semestre 2025, les autres mouvements sur la valeur brute comptable comprennent l'impact de l'entrée des entités BPCE ES (+ 14 048 millions d'euros) et de Bank Nagelmackers (+ 2 457 millions d'euros).

(2)   Au 30 juin 2025, les autres encours face à des contreparties russes classées en encours sous surveillance (Statut 2) s'élèvent à 161 millions d'euros (185 millions d'euros au 31 décembre 2024) provisionnées à hauteur de 2 millions d'euros (2 millions d'euros au 31 décembre 2024).

7.1.2.6 Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur engagements de financement donnés

En millions d'euros

Statut 1

Statut 2

Statut 3

TOTAL

Valeur brute Comptable

Dépréciations  pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations  pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations  pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations pour  pertes de crédit attendues

SOLDE AU 31/12/2024

143 392

             (156)

11 729

(261)

568

(130)

155 689

(547)

Production et acquisition

42 981

(48)

2 007

(32)

21

///

45 009

(80)

Décomptabilisation

(remboursements, cessions et abandons de créances)

(30 040)

44

(2 163)

20

(174)

5

(32 377)

69

Transferts d'actifs financiers

(479)

                 (6)

420

4

59

(2)

0

(4)

      Transferts vers S1

2 508

              (15)

(2 502)

41

(6)

0

0

26

      Transferts vers S2

(2 940)

9

2 970

(41)

(30)

1

0

(30)

      Transferts vers S3

(46)

0

(48)

4

95

(3)

0

0

Autres mouvements (1)

(10 859)

3

(1 117)

(61)

(22)

30

(11 998)

(28)

SOLDE AU 30/06/2025

144 995

(162)

10 876

(330)

454

(97)

156 325

(590)

(1) Les autres variations incluent l'amortissement des créances, les variations de paramètres de risque de crédit et la variation de change. Au 1er semestre 2025, les autres mouvements  sur la valeur brute comptable comprennent l'impact de l'entrée des entités BPCE ES (+ 324 millions d'euros) et de Bank Nagelmackers (+ 122 millions d'euros).

image7.1.2.7 Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur engagements de garantie donnés

En millions d'euros

Statut 1

Statut 2

Statut 3

TOTAL

Valeur brute Comptable

Dépréciations  pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations  pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations  pour pertes de crédit attendues

Valeur brute Comptable

Dépréciations pour  pertes de crédit attendues

SOLDE AU 31/12/2024

47 191

(38)

6 244

(71)

818

(278)

54 253

(386)

Production et acquisition

13 850

(7)

631

(5)

21

///

14 502

(16)

Décomptabilisation

(remboursements, cessions et abandons de créances)

(9 416)

5

(1 020)

5

(89)

32

(10 525)

42

Transferts d'actifs financiers

(899)

0

696

(2)

202

(8)

0

(10)

      Transferts vers S1

1 021

(2)

(1 018)

8

(3)

0

0

6

      Transferts vers S2

(1 894)

2

1 915

(10)

(21)

2

0

(5)

      Transferts vers S3

(26)

0

(201)

0

227

(11)

0

(10)

Autres mouvements (1)

(2 585)

4

(923)

(6)

(52)

(13)

(3 562)

(15)

SOLDE AU 30/06/2025

48 142

(36)

5 628

(78)

899

(271)

54 669

(385)

(1) Les autres variations incluent l'amortissement des créances, les variations de paramètres de risque de crédit et la variation de change. Au 1er semestre 2025, les autres mouvements sur la valeur comptable comprennent l'impact de l'entrée des entités BPCE ES (+ 59 millions d'euros) et de bank Nagelmackers (+ 8 millions d'euros).


7.1.3        Mesure et gestion du risque de crédit

Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit, voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

7.2       Risque de marché

Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

•  les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

•  les cours de change ;

•  les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

•  et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, présentée dans le rapport sur la gestion des risques se compose de :

•  la VaR sur le périmètre du Groupe BPCE ;

•  le résultat des stress tests globaux.

7.3     Risque de taux d’intérêt global et risque de change

Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le chapitre 7.9 « Facteurs et gestion des risques – Risques de liquidité, de taux et de change ».

7.4       Risque de liquidité

Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le chapitre 7.9 « Facteurs et gestion des risques – Risques de liquidité, de taux et de change ».


imageNote 8 /       Activités d’assurance

Principes généraux

Les activités assurance regroupent l’assurance de personnes et l’assurance dommages. Ces activités sont réalisées au sein du Groupe BPCE par des filiales dédiées, soumises à la réglementation spécifique du secteur de l’assurance.

Les entités concernées par ces mesures sont principalement CEGC, BPCE Assurances, NA, BPCE Vie et ses fonds consolidés, BPCE Life, BPCE Assurances IARD, BPCE IARD, Surassur, Oney Insurance, Oney Life, Prépar Vie et Prépar IARD.

Les actifs et passifs financiers des sociétés d’assurance suivent les dispositions de la norme IFRS 9. Ils sont classés dans les catégories définies par cette norme et en suivent les règles d’évaluation (note 2.5.1).

Les actifs et passifs d’assurance sont évalués et présentés selon les principes la norme IFRS 17.

Champ d’application

La norme IFRS 17 s’applique aux :

•  contrats d’assurance (y compris les traités de réassurance) émis ;

•  traités de réassurance cédée ;

•  contrats d’investissement émis avec un élément de participation discrétionnaire, à condition que l’entité émette aussi des contrats d’assurance.

Le Groupe BPCE est concerné par ces trois typologies de contrats.

En revanche, les garanties financières données par les entités du secteur bancaire au sein du Groupe BPCE, bien que répondant à la définition comptable d’un contrat d’assurance, demeurent traitées selon la norme IFRS 9 relative aux instruments financiers.

Modèles de valorisation

En application de la norme IFRS 17, les actifs et passifs d'assurance sont comptabilisés à la valeur actuelle.

Les actifs et passifs d’assurance sont valorisés selon une approche building blocks (approche générale), applicable par défaut à tous les contrats entrant dans le champ d’application d’IFRS 17 avec une adaptation pour les contrats participatifs directs (voir infra). Cette approche exige l’évaluation des provisions techniques comprenant les trois blocs suivants :

•  un premier bloc égal à la valeur actuelle des estimations de flux de trésorerie futurs – (Best Estimate (BE)) ;

•  un ajustement au titre du risque non-financier, afin de tenir compte de l’incertitude relative à ces estimations de flux de trésorerie futurs (Risk Adjustment – RA) ;

•  une marge sur services contractuels (« Contractual Service Margin – CSM »).

Dans le Groupe BPCE, l'approche générale est retenue en affaires directes notamment pour les contrats d’assurance des emprunteurs, pour les contrats de prévoyance individuelle pluriannuels (hors obsèques) et pour l’activité de cautions. Elle est également retenue au titre des principaux traités de réassurance acceptée pour les activités épargne-retraite (avec certaines adaptations pour tenir compte du caractère participatif des contrats, principalement au titre de l'option de désagrégation ou option OCI – voir note 8.2).

Le Best Estimate correspond à la valeur actuelle, mesurée à chaque clôture comptable, des estimations de flux de trésorerie futurs (à recevoir et à payer, y compris les primes futures des contrats en vigueur et les flux de trésorerie d’acquisition) rattachables à l’exécution des contrats compris dans un horizon défini selon les exigences IFRS 17, pondérés par leur probabilité de réalisation. Seuls les flux des contrats en vigueur font l'objet d'une évaluation (un groupe de contrats peut néanmoins être reconnu par anticipation lorsque les faits et circonstances indiquent que celui-ci est déficitaire (voir infra)). Ces flux sont actualisés par le biais de taux d’actualisation dont les modalités sont présentées par la suite.

La valeur comptable du Best Estimate se décompose en un passif (ou un actif) pour couverture future (matérialisant l'engagement au titre des services d'assurance non encore fournis) et en un passif (ou un actif) pour sinistres survenus (matérialisant l'engagement au titre des sinistres survenus non encore intégralement réglés). Lorsque des options et garanties sont accordées aux assurés, le Best Estimate inclut une évaluation du coût de ces dernières. Enfin, les dettes et créances nées des opérations d’assurance ou de réassurance acceptées sont désormais intégrées à la valeur du Best Estimate.

L’ajustement au titre du risque non-financier correspond à la prise en compte de l’incertitude relative aux estimations des flux de trésorerie futurs inclus dans l’évaluation du Best Estimate. Il est également mesuré à chaque clôture comptable. Le niveau d’ajustement au titre du risque non-financier n'est pas normé. Le Groupe BPCE a défini ses méthodologies d’ajustement au titre du risque non-financier en fonction des typologies de passifs d’assurance qui présentent des risques différents. L’ajustement au titre du risque non-financier des passifs pour couverture future est fondé principalement sur une méthodologie basée sur un niveau de confiance de type VaR (Value at Risk), capitalisant sur le cadre des exigences prudentielles et reposant sur une vision pluriannuelle du risque avec un ultime correspondant à l’extinction du risque. Une diversification intra-entité est également prise en compte. L’ajustement pour risque nonfinancier au titre des passifs pour sinistres survenus, est fondé principalement sur le niveau d’appétence aux risques du Groupe BPCE et correspond à un niveau de confiance déterminé à partir de méthodes de calculs actuariels.

La CSM représente, à la souscription, la marge attendue sur les contrats, non encore acquise, mesurée pour chaque groupe de contrats d’assurance. Celle-ci est évaluée en date de souscription des contrats puis ajustée dans le temps, notamment pour prendre en compte les éventuelles variations d’hypothèses futures d'origine non financière (à chaque clôture comptable, les évolutions des hypothèses futures impactent l'évaluation du Best Estimate et du Risk Adjustment, en contrepartie de la CSM lorsqu'elles sont d'origine non-financière et du résultat ou de l'OCI lorsqu'elles sont d'origine financière). Elle est comptabilisée au bilan puis constatée en résultat au rythme des services fournis aux assurés, sur la durée de couverture résiduelle des contrats. Dans le cas où une perte est attendue à la souscription ou au cours de la période de couverture (contrats déficitaires, matérialisant une sortie de trésorerie nette attendue pour l'entité), celle-ci ne fait pas l’objet d’une CSM négative mais est immédiatement comptabilisée en résultat. L’allocation en résultat de la part de CSM représentative du service rendu sur la période est effectuée par le biais des unités de couverture, représentatives de la durée de couverture des contrats, de la quantité de services fournie et du service rendu par les entités d’assurance du Groupe BPCE aux assurés. Dans le cadre de l'application de l'approche générale aux contrats d’assurance des emprunteurs et aux activités de caution, les unités de couverture sont définies sur la base du capital restant dû.

Les taux d’actualisation appliqués à l’estimation des flux de trésorerie futurs doivent refléter la valeur temps de l’argent, les caractéristiques des flux de trésorerie, les caractéristiques de liquidité des contrats d’assurance et concorder avec les prix de marché courants observables. Dans le cadre de l'approche générale, le Best Estimate et l’ajustement au titre du risque non financier sont mesurés sur la base des taux courants (en date de clôture comptable) tandis que la CSM demeure ajustée sur la base des taux d’actualisation déterminés à la date de comptabilisation initiale du groupe de contrats. Le Groupe BPCE adopte une méthode ascendante (bottom-up) pour déterminer ces taux d’actualisation, en retenant une courbe des taux sans risque (basée sur les taux swap interbancaires) à laquelle est ajoutée une prime d’illiquidité, dépendante des caractéristiques et de la liquidité des contrats d’assurance concernés. La courbe des taux sans risque retenue est adaptée de la courbe des taux applicable dans le cadre des exigences prudentielles (les adaptations portent principalement sur les paramètres de liquidité et d’extrapolation au-delà du dernier point liquide).

Un modèle Variable Fee Approach (VFA), adapté de l'approche générale, est prescrit obligatoirement pour les contrats participatifs directs, qui répondent aux trois critères suivants :

•  les clauses contractuelles précisent que le titulaire du contrat a droit à une participation dans un portefeuille d’éléments sous-jacents spécifié ;

•  l’assureur prévoit de verser à l’assuré un montant égal à une part substantielle de la juste valeur des rendements du portefeuille d’éléments sous-jacents spécifié ;

•  une part substantielle des prestations que l’entité s’attend à payer à l’assuré devrait varier avec la juste valeur du portefeuille d’éléments sous-jacents spécifié.

Dans le Groupe BPCE, ce modèle est retenu en affaires directes pour évaluer les contrats d'épargne et de retraite ainsi que les contrats obsèques.

Dans le cas de contrats participatifs directs, le service rendu à l’assuré correspond majoritairement à la gestion financière des éléments sous-jacents. Les flux de trésorerie de ces contrats varient en fonction de la performance d’éléments sous-jacents. Ainsi, une augmentation de la valeur des éléments sous-jacents se traduit par une augmentation de l’évaluation des contrats. A contrario, une diminution de la valeur des éléments sous-jacents se traduit par une diminution de l’évaluation des contrats. La variation des éléments sous-jacents vient ajuster la CSM pour la quote-part revenant à l’assureur et impacter le Best Estimate pour la quote-part attribuable aux assurés. La CSM en VFA prend également en compte les variations des hypothèses financières futures et les effets sur le Best Estimate et l'ajustement au titre du risque non financier de la désactualisation.

Parmi les éléments sous-jacents figurent notamment les éléments attribués aux assurés dans le cadre de la participation aux bénéfices (dont notamment la quote-part des actifs financiers et des immeubles de placement en représentation des engagements d’épargne en euros) et les supports en unités de compte (UC).

Dans le Groupe BPCE, la majorité des actifs financiers sousjacents des contrats VFA est valorisée à leur juste valeur par résultat ou par capitaux propres sous IFRS 9. Les immeubles de placement sont également mesurés à la juste valeur par résultat comme le permet IAS 40.

Dans l’approche VFA, le Best Estimate inclut l’évaluation du coût des options et garanties accordées aux assurés. Les passifs d’assurance rendent également compte de la mutualisation entre les portefeuilles de contrats au titre des flux des contrats avec participation directe adossés au fonds général. Les versements libres futurs au titre des contrats en vigueur sont inclus dans l’évaluation du Best Estimate.

Des adaptations aux méthodologies du modèle général ont été retenues concernant les unités de couverture et la courbe des taux pour les contrats éligibles au modèle VFA. Ainsi, les unités de couverture retenues en modèle VFA s’appuient sur les variations des encours des contrats d’épargne des assurés et sont ajustées pour corriger un effet dit « bow-wave ». Celui-ci est engendré par deux effets comptabilisés en CSM, au titre de la période écoulée : la différence entre le taux de rendement des actifs attribuables aux contrats (en monde réel) et celui évalué dans les modèles actuariels (en risque neutre) et le relâchement de la valeur temps des options et garanties (TVOG). Les unités de couverture prenant en compte la correction de l’effet bow-wave permettent d’enregistrer en résultat un amortissement de CSM reflétant plus fidèlement le service d’investissement fourni aux assurés au titre de la période écoulée. Par ailleurs, la courbe des taux s’appuie sur la même méthodologie que celle applicable dans le cadre du modèle général, la prime d’illiquidité étant déterminée en fonction des natures d’actifs financiers sous-jacents aux contrats éligibles à ce modèle.

Enfin l’approche générale est complétée par un modèle optionnel plus simple, basé sur l’allocation des primes (Premium Allocation Approach – PAA). Il est applicable :

•  à l’ensemble des contrats hormis aux contrats participatifs directs, dans la mesure où cette méthode aboutit à un résultat proche de l’approche générale ;

•  aux contrats dont la période de couverture est de courte durée (i.e. sur une période inférieure à 12 mois).

Dans le Groupe BPCE, ce modèle est retenu en affaires directes pour les contrats de prévoyance individuelle annuels et pour l’ensemble des contrats dommages (IARD – incendies, accidents et risques divers).

Le passif initial pour couverture future comptabilisé est égal aux primes reçues (ainsi, aucune CSM n’est comptabilisée). Les primes sont par la suite étalées et comptabilisées en compte de résultat en fonction de l’écoulement du temps. Les frais d’acquisition encourus peuvent être comptabilisés immédiatement en charges lorsqu’ils surviennent ou au fur et à mesure de la période de couverture. Les passifs pour sinistres survenus non encore intégralement réglés et ceux comptabilisés au titre des groupes de contrats déficitaires demeurent néanmoins évalués selon les dispositions du modèle général. Les passifs d'assurance ne sont actualisés que si l’effet du passage du temps est significatif, notamment au titre des provisions pour sinistres survenus (Best Estimate et ajustement au titre du risque non-financier). Les dispositions concernant l’évaluation de l’ajustement pour risque au titre des passifs pour sinistres survenus sont similaires à celles applicables dans le cadre du modèle général.

Frontière des contrats (horizon)

Sous IFRS 17, les flux de trésorerie sont inclus dans le périmètre d’un contrat d’assurance s’ils découlent de droits et obligations substantiels existant au cours de la période de reporting pour laquelle l’entité peut contraindre l’assuré à payer les primes ou a une obligation substantielle de lui fournir des services. Une obligation substantielle de fournir des services prévus dans un contrat d’assurance cesse notamment lorsque l’entité a la capacité pratique de réévaluer les risques assurés et peut, en conséquence, fixer un prix ou un niveau de prestations qui reflète intégralement ces risques.

Le Groupe BPCE a analysé de manière détaillée les caractéristiques de ses contrats afin de déterminer les flux de trésorerie inclus dans le périmètre de ses contrats d’assurance qui déterminent l’horizon (ou « frontière » des contrats). À ce titre, sur la base des exigences d’IFRS 17, le groupe intègre notamment dans la frontière des contrats d’épargne les versements libres futurs au titre des contrats en vigueur en date de reporting.

Dates de comptabilisation et de décomptabilisation des contrats

Un groupe de contrats d'assurance émis doit être comptabilisé à la première des dates suivantes :

•  La date de début de la période de couverture du groupe de contrats ;

•  La date à laquelle le premier paiement d'un titulaire de policedevient exigible ou, en l'absence de date d'exigibilité, la date à laquelle ce premier paiement est reçu ; et

•  Dans le cas d'un groupe de contrats déficitaires, la date à laquelle le groupe devient déficitaire.

Seuls les contrats qui satisfont individuellement aux critères de comptabilisation ci-dessus à la fin de la période de reporting sont inclus dans le groupe de contrats. Dans le cas contraire, ces contrats seront inclus dans le groupe de contrats au cours des périodes comptables ultérieures.

Un contrat d’assurance est décomptabilisé dans les cas suivants :

•  Lorsqu'il est éteint, c'est-à-dire lorsque l'obligation qui y est précisée expire, ou qu'elle est acquittée, ou résiliée ;

•  Lorsqu'il fait l’objet d’un transfert sortant (transfert à une tierce partie) ;

•  Lorsque les conditions d’un contrat sont substantiellement modifiées, entraînant un changement au titre de la comptabilisation de ce contrat si ces nouvelles conditions avaient toujours existé (classification différente, modèle d'évaluation différent…). Dans ce cas, un nouveau contrat basé sur les conditions modifiées est alors comptabilisé en remplacement du contrat initial (qui est alors décomptabilisé).

Le premier des trois cas mentionnés ci-dessus est celui qui survient communément dans le cadre de l’activité des entités d’assurance du Groupe BPCE. Dans ce cas, la décomptabilisation du contrat d’assurance conduit à éliminer le Best Estimate et l’Ajustement au titre du risque non-financier, en contrepartie de la CSM du groupe de contrats, sans générer un effet direct et immédiat en résultat.

Niveau d'agrégation des contrats

La norme définit le niveau de regroupement des contrats, à la maille « groupe de contrats », à utiliser pour évaluer les passifs des contrats d’assurance et leur CSM.

La première étape consiste à identifier les portefeuilles de contrats d’assurance, c’est-à-dire des contrats soumis à des risques similaires et gérés ensemble.

Ensuite, chaque portefeuille est divisé en trois parties en fonction de leur profil de profitabilité :

•  les contrats déficitaires dès leur comptabilisation initiale ;

•  les contrats qui n’ont pas, lors de leur comptabilisation initiale, de possibilité significative de devenir déficitaires ;

•  les autres contrats du portefeuille.

Enfin, la norme telle que publiée par l’IASB introduit le principe de « cohortes annuelles » interdisant d’inclure dans le même groupe les contrats émis à plus d’un an d’intervalle.

Un groupe de contrats correspond donc au regroupement de contrats d’un même portefeuille, d’un même profil de profitabilité et d’une même cohorte.

Néanmoins, la norme telle qu’adoptée par l’Union européenne prévoit une exemption optionnelle de l’application de cette règle pour les contrats suivants :

•  les groupes de contrats d’assurance avec éléments de participation directe et les groupes de contrats d’investissement avec éléments de participation discrétionnaire dont les flux de trésorerie ont une incidence sur les flux de trésorerie destinés aux assurés d’autres contrats, ou subissent l’incidence de tels flux ;

• les groupes de contrats d’assurance qui sont gérés sur plusieurs générations de contrats et remplissant certaines conditions et pour lesquels l’application de l’ajustement égalisateur (matching adjustment) a reçu l’accord des autorités de contrôle.

Cette exemption sera réexaminée avant la fin de l’année 2027, sur la base des résultats de la revue, par l’IASB, de la mise en œuvre d’IFRS 17.

Le Groupe BPCE applique l’option d’exemption d’application des cohortes annuelles aux contrats d’épargne/retraite et aux contrats obsèques.

La classification par portefeuilles retenue par le Groupe BPCE a été réalisée en cohérence avec les exigences d’IFRS 17 ainsi qu’avec la segmentation interne et la manière dont les contrats sont gérés. Le Groupe BPCE retient le contrat comme niveau élémentaire sous IFRS 17. Ainsi, aucune désagrégation au titre des différentes garanties incluses au sein d’un contrat n’a été effectuée. Le regroupement par niveaux homogènes de profitabilité a été réalisé à la suite d’études menées sur la base d’informations et de critères disponibles en interne, tels que les produits, les contrats et les assurés.

Dispositions spécifiques aux traités de réassurance cédée

IFRS 17 exige une analyse, évaluation et comptabilisation distincte des contrats d’assurance directe (et traités de réassurance acceptée) des traités de réassurance cédée. Ces exigences entraînent l’évaluation d’un Best Estimate, d’un ajustement au titre du risque non-financier et d’une CSM spécifiques aux traités de réassurance cédée.

Les hypothèses retenues pour évaluer le Best Estimate des traités de réassurance cédée doivent concorder avec celles retenues pour évaluer le Best Estimate au titre des groupes de contrats d’assurance directe sous-jacents. Celui-ci doit également refléter l’effet du risque de non-exécution de la part de l’émetteur du traité de réassurance, portant principalement sur le risque de crédit du réassureur et le risque de litige.

L’ajustement au titre du risque non-financier doit correspondre au montant du risque transféré par le titulaire du traité de réassurance cédée à l’émetteur de ce dernier.

Au titre des traités de réassurance cédée, la CSM peut représenter un coût ou un gain de réassurance (ainsi, les dispositions relatives aux contrats déficitaires ne s’appliquent pas dans le cas des traités de réassurance cédée). Cependant, lorsque les contrats sous-jacents aux traités de réassurance sont déficitaires, un produit est comptabilisé en résultat au titre des contrats de réassurance cédée (nommé « composante recouvrement de perte »), matérialisant la participation du réassureur aux pertes. La CSM cédée (qu’elle soit représentative d’un coût ou d’un gain de réassurance) est reconnue en résultat sur la durée de couverture des traités de réassurance cédée (et non sur la durée de couverture des contrats sous-jacents) et sur la base d’unités de couverture qui doivent refléter les services reçus.

Le modèle VFA n’étant pas applicable aux traités de réassurance, seuls le modèle général et le modèle PAA peuvent être appliqués. Les modèles comptables applicables aux traités de réassurance cédée peuvent différer de ceux retenus au titre des contrats d’assurance directe sous-jacents. Les dispositions relatives au niveau d’agrégation des contrats demeurent identiques à celles applicables aux contrats d’assurance directe, toutefois les références faites aux contrats déficitaires (au titre des contrats d'assurance directe) sont remplacées par des références aux contrats donnant lieu à un profit net au moment de la comptabilisation initiale.

image


IFRS 17 prévoit que l’entité comptabilise un groupe de contrats de réassurance cédée selon les règles suivantes :

•  Dans le cas général, la date de première comptabilisation correspond au début de la période de couverture du groupe de contrats de réassurance cédée ;

•  Dans le cas des traités proportionnels, la date de première comptabilisation est repoussée à la date de comptabilisation des contrats sous-jacents, si cette date est postérieure au début de la période de couverture du groupe de contrats de réassurance cédée ;

•  Enfin, dans le cas où les contrats d’assurance sous-jacents sont déficitaires, la date de première comptabilisation correspond à la date de reconnaissance de la composante de pertes, sous réserve que le contrat de réassurance cédée ait été préalablement signé à cette date.

Enfin, les dettes et créances nées des opérations de réassurance cédée (y compris les dettes pour dépôt espèces et comptes courants de réassurance) sont désormais intégrées à la valeur du Best Estimate.

Les traités de réassurance du Groupe BPCE ont été évalués en modèle général (notamment au titre du principal traité des activités épargne-retraite) ou en modèle PAA, en fonction de leur horizon déterminé selon IFRS 17. Au titre du principal traité de réassurance cédée, les unités de couverture s’appuient sur les variations des encours des contrats cédés.

Hypothèses clés et jugements

Aux fins de l’application d’IFRS 17, l’évaluation des passifs d’assurance est réalisée en retenant des techniques d’estimation, jugements et hypothèses (notamment des lois de sinistralité, de mortalité, généralement fondées sur des données historiques, et des hypothèses de frais et de commissions). Plus spécifiquement pour l’évaluation des contrats d’épargne et de retraite sont également prises en compte des lois de rachat et de versements libres futurs.

IFRS 17 ne prescrit pas les unités de couverture à appliquer. Il convient de faire appel au jugement et à des estimations afin de refléter au mieux le service rendu sur la période. Certains critères doivent néanmoins être pris en compte pour déterminer les unités de couverture : la durée de couverture probable pour chaque contrat, la quantité de services mesurée au regard du service rendu du point de vue de l’assuré, et le service rendu qui se définit comme le fait pour l’assureur de se tenir prêt à couvrir un événement assuré.

Les hypothèses et jugements appliqués en matière de calcul de l'ajustement pour risque non-financier se traduisent pour le Groupe BPCE par un niveau de confiance de 80 % au 30 juin 2025 identique à celui du 31 décembre 2024.

En matière de taux d’actualisation, la courbe de taux sans risque retenue par le Groupe BPCE pour actualiser les cash-flows des contrats d'assurance est présentée dans le tableau ci-dessous :

30/06/2025

Devise

1 an

  5 ans      10 ans

20 ans

30 ans

Euro

1,90 %

2,18 %     2,54 %

2,77 %

2,80 %

Devise

31/12/2024

1 an

  5 ans      10 ans

20 ans

30 ans

Euro

2,23 %

2,15 %     2,27 %

2,26 %

2,26 %

La prime d'illiquidité pour les contrats participatifs directs évalués en approche VFA se situe entre 0,80 % et 1,27 % au 30 juin 2025 et entre 0,94 % et 1,25 % au 31 décembre 2024 selon les filiales d'assurance.

Le retraitement des marges entre les entités bancaires distributrices de produits d’assurance et les entités d’assurance (voir infra) fait également appel à des estimations.

Méthodes d'évaluation à la transition

La norme IFRS 17 est appliquée de manière rétrospective. Les contrats d’assurance en vigueur en date de transition ont été évalués selon l’une des 3 méthodes ci-dessous :

•    Full Retrospective Approach (FRA)

La méthode rétrospective complète FRA (Full Retrospective Approach) prévoit de définir, comptabiliser et évaluer chacun des groupes de contrats d’assurance comme si la norme IFRS 17 avait toujours été appliquée depuis l’origine des contrats.

Le Groupe BPCE a retenu cette approche principalement pour les portefeuilles de contrats et traités de réassurance éligibles à l’approche PAA et aux exercices les plus récents au titre de portefeuilles de contrats d’assurance des emprunteurs et de caution.

S’il n’est pas possible d’appliquer cette méthode en fonction des données disponibles, les 2 méthodes suivantes peuvent être utilisées :

•    Modified Retrospective Approach (MRA)

L’approche rétrospective modifiée MRA (Modified Retrospective Approach) est une méthode rétrospective qui vise à obtenir un résultat le plus proche possible de celui obtenu par l’approche FRA, en se fondant sur l’utilisation d’informations raisonnables et justifiables obtenues sans coûts ou efforts excessifs. L’approche MRA autorise les simplifications de calcul suivantes :

-  Évaluation des groupes de contrats à la première comptabilisation : notamment, IFRS 17 permet de s’affranchir des cohortes annuelles pour la définition du niveau d’agrégation des groupes de contrats en stock en date de transition. Le Groupe BPCE a retenu cette simplification pour les portefeuilles de contrats pour lesquels l’approche MRA a été retenue ;

-  Mesure de la CSM en date de transition pour les contrats évalués selon l’approche générale : une CSM en date de première comptabilisation est tout d’abord évaluée à partir de l’estimation des flux futurs à la transition, ajustés des flux réels entre la date de première comptabilisation et la transition. La CSM en date de transition résulte de la CSM en date de première comptabilisation, amortie à l’aide des unités de couverture entre la date de première comptabilisation et la date de transition. Les taux d’actualisation en date de comptabilisation initiale peuvent être déterminés selon une courbe de rendement observable sur au moins 3 ans avant la date de transition ou à partir d’un écart moyen entre une courbe de rendement observable et une courbe estimée. Enfin, l’ajustement au titre du risque non-financier à la date de première comptabilisation doit être déterminé en ajustant l’ajustement au titre du risque non-financier à la date de transition avec le dégagement du risque attendu avant la date de transition. Le Groupe BPCE a retenu ces simplifications pour les portefeuilles de contrats éligibles à l’approche générale pour lesquels l’approche MRA en transition a été retenue. Les dispositions concernant les unités de couverture ont été appliquées de manière homogène aux contrats en vigueur en date de transition et ceux post-transition ;

-  Mesure de la CSM en date de transition pour les contrats évalués selon l’approche VFA : une CSM en date de première comptabilisation est tout d’abord évaluée à partir de la juste valeur des éléments sous-jacents aux contrats en date transition nette de l’estimation des flux futurs en date de transition, ajustée des frais et prélèvements et de la variation d’ajustement au titre du risque non-financier relatifs à la période entre la date de première comptabilisation et la transition. La CSM en date de transition résulte de la CSM en date de première comptabilisation, amortie à l’aide des unités de couverture entre la date de première comptabilisation et la date de transition. Le Groupe BPCE a retenu cette simplification pour les portefeuilles de contrats éligibles à l’approche VFA pour lesquels l’approche MRA en transition a été retenue. Les dispositions concernant les unités de couverture et la mutualisation ont été appliquées de manière cohérente aux contrats en vigueur en date de transition et ceux post-transition ;

-  Mesure des produits financiers ou charges financières d’assurance : l’approche MRA permet des simplifications s’agissant de la détermination des taux d’actualisation des groupes de contrats et du calcul des autres éléments du résultat global (OCI), dans le cas où une ventilation des produits financiers ou charges financières est retenue. Tel que permis par IFRS 17, le Groupe BPCE a principalement retenu un OCI équivalent à celui des éléments sous-jacents pour les portefeuilles de contrats d’épargne-retraite et à zéro pour les autres portefeuilles évalués selon l’approche MRA en transition.

Le Groupe BPCE a notamment retenu cette approche pour les portefeuilles épargne-retraite, assurance des emprunteurs (à l’exception des exercices les plus récents pour certains portefeuilles) et le principal traité de réassurance acceptée.

Fair Value Approach (FVA)

L’approche par Juste Valeur FVA (Fair Value Approach) s’appuie uniquement sur les données disponibles à la date de transition sans tenir compte des flux financiers passés.

Dans l’approche par juste valeur, la marge sur service contractuelle est évaluée à la date de transition comme la différence entre la juste valeur du groupe de contrats d’assurance à cette date et les flux de trésorerie d’exécution évalués à cette même date.

Le Groupe BPCE a notamment retenu cette approche pour certains portefeuilles de prévoyance pluriannuels et d’assurance des emprunteurs peu significatifs ainsi que pour un des principaux traités de réassurance cédée. 

Le Groupe BPCE a principalement retenu l’application des approches rétrospective modifiée (MRA) et juste valeur (FVA) pour l’évaluation des passifs d’assurance et de réassurance cédée en date de transition, compte tenu de contraintes opérationnelles (par exemple, disponibilité des données historiques).

Présentation des états financiers

Les exigences d'IFRS 17 en termes de présentation des états financiers sont détaillées dans les notes 8.2 et 8.3.

Le Groupe BPCE applique la recommandation ANC no 2022-01 du 8 avril 2022 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire établis selon les normes comptables internationales.

Les marges internes entre les entités bancaires distributrices de produits d’assurance et les entités d’assurance sont retraitées. Cela se traduit au bilan par un reclassement entre les agrégats CSM et BE au sein du poste contrats d'assurance émis. Au compte de résultat, les produits de commissions des banques sont éliminés en contrepartie des charges de commissions des assureurs et les frais généraux attribuables aux contrats d’assurance (non margés) sont reclassés vers les charges d’assurance présentées en moins du PNB. L’effet de ces retraitements est présenté au sein de l’information sectorielle dans les réseaux de banques de détail concernés, principalement les sous-pôles Banques Populaires et Caisses d’Epargne du métier Banque de proximité et Assurance.

Le Groupe BPCE a choisi de revoir les calculs liés aux contrats d’assurance sur base annuelle sans tenir compte du résultat des calculs en arrêté intermédiaire (au sens IAS 34) comme l'autorise IFRS 17.

image


8.1           Notes relatives au compte de résultat pour l'activité d'assurance

Principes comptables

IFRS 17 introduit la distinction entre un résultat des activités d’assurance et les produits et charges financiers d’assurance.

La norme exige également une présentation distincte de ces agrégats au titre des traités de réassurance cédée.

Les charges directement attribuables aux contrats d’assurance sont présentées au sein du PNB.

IFRS 17 exige la distinction entre les flux de trésorerie directement attribuables à l’exécution des contrats et ceux non attribuables. En effet, seuls les flux de trésorerie attribuables à l’exécution des contrats sont intégrés à la valorisation des passifs et présentés au sein des agrégats exigés par IFRS 17. La problématique de distinction entre les flux de trésorerie attribuables et ceux non attribuables porte principalement sur les frais généraux. Le caractère attribuable des frais généraux n’étant pas défini dans la norme IFRS 17, celui-ci a été déterminé sur la base d’une allocation des frais selon une méthode systématique et rationnelle. Une partie des frais attribuables est qualifiée de frais d’acquisition sous IFRS 17.

La composante investissement (qui correspond aux sommes que l’entité est tenue de rembourser au titulaire de police en vertu d’un contrat d’assurance en toutes circonstances, que l’événement assuré se produise ou non) est exclue du compte de résultat. La composante investissement concerne principalement les contrats valorisés en VFA dans le Groupe BPCE.

La norme offre la possibilité de ventiler entre produits ou charges financières et capitaux propres (option de désagrégation ou option OCI) les produits ou charges financières d’assurance de la période afin d’apporter une meilleure cohérence en résultat entre les impacts des actifs financiers et des passifs d'assurance. Pour les contrats évalués selon l’approche générale ou l’approche PAA, cela conduit à présenter en résultat la désactualisation au taux d’origine (ou sur la base du taux d’intérêt effectif pour les contrats et traités de réassurance participatifs non éligibles au modèle VFA l) et en capitaux propres les variations des taux d’actualisation courants. Pour les contrats participatifs directs (VFA), l’option se traduit par la possibilité d’enregistrer dans le poste charges financières d’assurance un montant égal mais de sens opposé au montant des revenus financiers des éléments sous-jacents des contrats. La charge financière résiduelle est comptabilisée directement en capitaux propres. Cette option s’applique par portefeuille.

Pour les contrats d’assurance émis, le Groupe BPCE applique cette option systématiquement en approche VFA et majoritairement en approche générale et en approche PAA. Il l’applique également à certains traités de réassurance cédée.

Pour les contrats participatifs directs évalués en approche VFA, la norme permet sur option (option d’atténuation des risques) de :

•  réduire les décalages entre la valorisation des dérivés et instruments financiers non dérivés évalués à la juste valeur par résultat utilisés comme éléments de couverture et la valorisation des éléments financiers couverts qui serait affectée à la CSM si cette option n’existait pas ; ou

•  réduire les décalages entre les variations d’origine financière affectant des traités de réassurance cédée qui impactent le résultat ou l'OCI (impossibilité d’appliquer l’approche VFA en réassurance) alors que les variations d’origine financière des contrats VFA couverts sont affectées à la CSM.

Le Groupe BPCE active cette option sur le périmètre épargne au titre de la couverture apportée par les principaux traités de cession.

Le Groupe BPCE a choisi de ventiler la variation de l’ajustement au titre du risque non financier entre le résultat des activités d’assurance et les produits ou charges financiers d’assurance comme le permet la norme IFRS 17.

La recommandation ANC no 2022-01 du 8 avril 2022 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire établis selon les normes comptables internationales permet sur option de présenter les placements financiers des activités d’assurance dans un poste distinct à l’actif du bilan avec pour corollaire une présentation des produits nets des placements liés aux activités d’assurance sur une ligne distincte du compte de résultat. Le Groupe BPCE a retenu cette présentation qui est en ligne avec la présentation qu’il appliquait antérieurement.

La recommandation ANC no 2022-01 du 8 avril 2022 demande également que le coût du risque de crédit sur les placements financiers des activités d’assurance soit isolé sur une ligne distincte et présenté à la suite des postes « Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis » et « Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée » afin de refléter la performance financière des activités d’assurance au sein d’un conglomérat financier ayant des activités distinctes de banque et d’assurance.

image8.1.1       Produits des contrats d’assurance émis

Principes comptables

Les produits des contrats d’assurance émis (y compris traités de réassurance acceptée) reflètent la prestation de services d’assurance et d’investissement de l’exercice. En conséquence, hormis en approche PAA, les primes n’apparaissent plus en compte de résultat.

Cet agrégat intègre pour les contrats évalués selon l’approche générale et l’approche VFA,

•  le relâchement des prestations et charges estimées de la période (à l’exclusion des composantes investissement) ;

•  la reprise de l’ajustement au titre du risque non-financier ;

•  l’amortissement de la marge sur services contractuels au titre des services rendus sur la période ;

•  l’amortissement des flux de trésorerie d’acquisition ;

•  les autres éléments de revenu dont notamment les écarts d’expérience sur primes relatifs aux services courants et passés.

L’agrégat comprend pour les contrats évalués selon l’approche PAA, le montant des primes attendues affectées à la période.

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Relâchement des prestations et charges estimées de la période

668

635

Reprise de l'ajustement au titre du risque non-financier

87

82

Amortissement de la marge sur services contractuels

535

469

Amortissement des flux de trésorerie d'acquisition

56

69

Autres éléments de revenu

21

(16)

Produits des contrats d’assurance émis (hors PAA)

1 368

1 239

Produit des contrats d'assurance émis - PAA

1 307

1 120

TOTAL DE PRODUITS DES CONTRATS D’ASSURANCE ÉMIS

2674

2359

8.1.2          Charges afférentes aux contrats d'assurance émis

Principes comptables

Les charges afférentes aux contrats d’assurance émis (y compris traités de réassurance acceptée) comprennent :

• les prestations et charges encourues (à l’exclusion des remboursements de composantes d’investissement). Elles incluent notamment les charges de sinistres, les commissions de gestion attribuables, la part attribuable aux contrats d’assurance émis des charges d’exploitation ou des dotations aux amortissements et dépréciations qui sont sous IFRS 17 présentées en PNB ;

•  la constatation et la reprise de composante onéreuse, c’est-àdire les pertes sur les groupes de contrats déficitaires et les reprises de telles pertes ;

•  l’amortissement des frais d’acquisition et les écarts d’expérience (différence entre les montants estimés et les montants réels) sur frais d’acquisition au titre des services passés et de la période courante.

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Prestations et charges encourues

(1 663)

(1 537)

Constatation et reprise de composante onéreuse

12

14

Frais d'acquisition

(228)

(245)

TOTAL CHARGES AFFÉRENTES AUX CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS

(1 879)

(1 768)

8.1.3            Produits et charges afférents aux activités de réassurance cédée

Principes comptables

La norme IFRS 17 demande que les agrégats au titre des traités de réassurance cédée soient présentés séparément des produits et charges afférents aux contrats d’assurance émis.

Les produits et charges afférents aux activités de réassurance cédée intègrent donc :

•   d’une part, les charges de cession (coût de la réassurance) ;

•   d’autre part, les produits de cession (sommes recouvrables auprès des réassureurs).

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Charges des cessions

(777)

(733)

Produits des cessions

652

630

TOTAL DES PRODUITS OU CHARGES AFFÉRENTES AUX ACTIVITÉS DE RÉASSURANCE CÉDÉE

(125)

(103)

8.1.4           Produits nets des placements liés aux activités d'assurance

Principes comptables

La rubrique regroupe les produits nets des placements financiers d’assurance évalués selon la norme IFRS 9 et le résultat net des immeubles de placement d’assurance évalués selon la norme IAS 40.

Les principes comptables applicables en IFRS 9 sont présentés en note 2.5.1 pour les principes comptables généraux et en note 4 pour les principes comptables spécifiques.

Les immeubles de placement d’assurance qui relèvent de la norme IAS 40 sont évalués au coût historique ou à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat pour les immeubles sous-jacents aux contrats participatifs directs.

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Intérêts et produits assimilés

630

649

Intérêts et charges assimilés

(27)

(17)

Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat

1 295

1 078

Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres

18

(17)

Résultat net des immeubles de placement

24

(8)

TOTAL DES PRODUITS NETS DES PLACEMENTS LIÉS AUX ACTIVITÉS D'ASSURANCE

1940

1685

8.1.5           Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis

Principes comptables

Les produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis comptabilisés en résultat net comprennent notamment :

•   l’effet de désactualisation qui correspond à la désactualisation des contrats au taux courant de début de période pour les contrats évalués en approche générale et en approche PAA ;

•   l’effet du changement de taux d’actualisation courant et d'environnement économique pour les contrats évalués en approche générale et en approche PAA ;

•   les produits ou charges financiers d'assurance pour les contrats participatifs directs (VFA) qui correspondent à la variation de juste valeur des éléments sous-jacents ;

•   l’effet de l'option de l'atténuation des risques (voir Note 8.2 principes comptables) qui se traduit en approche VFA par une comptabilisation en résultat d’un élément qui sans cette option serait imputé à la CSM ;

•   les reclassements des éléments comptabilisés en résultat net vers les capitaux propres au titre de l’application de l’option désagrégation ou option OCI (voir note 8.2 principes comptables).

imageLes produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis comptabilisés en capitaux propres sont le reflet de l’application de l’option de désagrégation.

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Effet de désactualisation

(46)

(30)

Changement de taux et d'environnement économique comptabilisé en résultat net

2

(63)

Produits ou charges financiers d'assurance pour les contrats avec participation directe

(1 964)

(724)

Effet de l'option de l'atténuation des risques

(20)

(30)

Reclassement des éléments comptabilisés en résultat net vers les capitaux propres(1)

(4)

(656)

PRODUITS OU CHARGES FINANCIERS DES CONTRATS D’ASSURANCE ÉMIS COMPTABILISÉS EN RÉSULTAT NET

(2 032)

(1 503)

Produits  ou charges financiers des contrats d'assurance émis comptabilisés en capitaux propres(2)

3

639

TOTAL DES PRODUITS OU CHARGES FINANCIERS DES CONTRATS D’ASSURANCE ÉMIS COMPTABILISÉS EN CAPITAUX PROPRES ET RÉSULTAT NET

(2 029)

(864)

(1)   Y compris le reclassement en capitaux porpres de l'atténuation des risques.

(2)   Inclut principalement l'option de désagrégation et les autres mouvements relatifs aux participations dans les entreprises associées et co-entreprises.

8.1.6             Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée

Principes comptables

Ce poste reprend pour les traités de réassurance cédée des agrégats identiques à ceux figurant dans les produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis à l’exclusion de ceux concernant l’approche VFA qui n’est pas applicable en réassurance.

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Effet de désactualisation

5

4

Changement de taux et d'environnement économique comptabilisé en résultat net

153

(36)

Reclassement des éléments comptabilisés en résultat net vers les capitaux propres

(1)

3

Produits ou charges  financiers afférents aux contrats de réassurance cédée comptabilisés en résultat net

158

(29)

Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée comptabilisés en capitaux propres

7

(3)

TOTAL DES PRODUITS OU CHARGES FINANCIERS AFFÉRENTS AUX CONTRATS DE RÉASSURANCE CÉDÉE COMPTABILISÉS EN CAPITAUX PROPRES ET RÉSULTAT NET

164

(32)

(1) Inclut principalement l'option de désagrégation et les autres mouvements relatifs aux participations dans les entreprises associées et co-entreprises.

8.1.7            Coût du risque de crédit sur les placements financiers des activités d’assurance

Principes comptables

Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables.

Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit.

Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3.

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

12

(5)

TOTAL COÛT DU RISQUE DE CRÉDIT SUR LES PLACEMENTS FINANCIERS DES ACTIVITÉS D’ASSURANCE (1)

12

(5)

(1) Placements au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres.

8.1.8           Frais généraux des activités d'assurance par nature et par destination

Principes comptables

La norme IFRS 17 prévoit que les charges directement attribuables aux contrats d’assurance soient présentées au sein du PNB. Les frais généraux non attribuables sont quant à eux en charges générales d’exploitation ou en dotations aux amortissements et dépréciations.

Les frais généraux attribuables aux frais d’acquisition sont étalés sur la durée de vie des contrats selon des critères qui reflètent l’écoulement du temps. Dans le Groupe BPCE, les frais d’acquisition sont principalement amortis au même rythme que la CSM donc selon les mêmes unités de couverture.

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Ventilation des frais généraux par nature

Charges de personnel

(179)

(165)

Impôts, taxes et contributions réglementaires

(42)

(35)

Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation

(148)

(134)

Autres frais administratifs

(190)

(169)

TOTAL DES CHARGES GÉNÉRALES D’EXPLOITATION

(369)

(334)

Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles

(15)

(18)

Montants attribués aux frais d'acquisition nets d'amortissement

22

21

TOTAL DES FRAIS GÉNÉRAUX DES ACTIVITÉS D'ASSURANCE PAR NATURE

(362)

(331)

Ventilation des frais généraux par destination(1)

Frais d’acquisition attribuables

(58)

(47)

Frais de gestion de sinistre attribuables

(89)

(82)

Frais d’administration attribuables

(85)

(81)

Frais de gestion financière attribuables

(11)

(10)

Autres frais généraux attribuables

(32)

(29)

Frais généraux non attribuables

(87)

(82)

TOTAL DES FRAIS GÉNÉRAUX DES ACTIVITÉS D’ASSURANCE PAR DESTINATION

(362)

(331)

(1) Frais généraux des entités d'assurance afférents aux contrats d'assurance, hors commissions.

image8.2          Notes relatives au bilan pour l’activité d’assurance

Principes comptables

Au bilan, les engagements relatifs aux contrats IFRS 17 sont présentés en fonction de la position à l’actif ou au passif de la valeur comptable des portefeuilles IFRS 17 et de la typologie des contrats (présentation distincte de la valeur comptable des portefeuilles IFRS 17 au titre des contrats d’assurance directe, et réassurance acceptée, de celle des traités de réassurance cédée).

La valeur comptable des engagements relatifs aux contrats IFRS 17 comprend également les montants des créances et dettes relatives aux opérations d’assurance et de réassurance cédée.

Le Groupe BPCE applique l’option de présentation des placements financiers des activités d’assurance dans un poste distinct à l’actif du bilan avec pour corollaire une présentation des produits nets des placements liés aux activités d’assurance sur une ligne distincte du compte de résultat comme l’autorise la recommandation ANC no 2022-01 du 8 avril 2022 (Note 8.2).

Les principes comptables applicables aux placements financiers d’assurance (autres que les immeubles de placement) relèvent de la norme IFRS 9 et sont présentés en note 2.5.1 pour les principes comptables généraux et en note 5 pour les principes comptables spécifiques.

Les principes comptables applicables aux immeubles de placement d’assurance qui relèvent de la norme IAS 40 sont évoqués en Note 8.2.4.

8.2.1         Placements financiers des activités d’assurance

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

75 716

68 815

Instruments dérivés de couverture

104

82

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

44 732

44 503

Immobilier de placement

1 475

1 457

Prêts et créances au coût amorti

777

775

TOTAL DES PLACEMENTS FINANCIERS DES ACTIVITÉS D'ASSURANCE

122 804

115 631

8.2.2        Immeubles de placement

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Valeur brute

Cumul des amortissements  et pertes de valeur

Valeur nette

Cumul des amortissements  et pertes de

Valeur brute                   valeur

Valeur nette

Immeubles de placement comptabilisés au coût historique

157

(17)

140

                157                   (17)

140

Immeubles de placement comptabilisés à la juste valeur

1 335

1 335

1 317

1 317

dont immeubles de placement en unités de compte

299

299

322

322

TOTAL IMMEUBLES DE PLACEMENT

1 492

(17)

1 475

              1 474                   (17)

1 457


La juste valeur des immeubles de placement s'élève à 1 503 millions d'euros au 30 juin 2025 contre 1 485 millions d'euros au 31 décembre 2024.

La juste valeur des éléments sous-jacents en représentation des contrats participatifs directs s’élève à 1 389 millions d'euros au 30 juin 2025 contre 1 454 millions au 31 décembre 2024.


8.2.3           Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

Principes comptables : Voir Note 5.2

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Instruments financiers de dettes basiques détenus dans un modèle de collecte et de vente

Instruments de capitaux propres désignés à la juste valeur par capitaux propres

Total

Instruments financiers de dettes basiques détenus dans un modèle de collecte et de vente

Instruments de capitaux propres  désignés à la juste valeur par capitaux propres

Total

Titres de dettes

44 398

///

44 398

44 240

///

44 240

Titres de participation

///

36

36

///

38

38

Actions et autres titres de capitaux propres

///

298

298

///

224

224

JUSTE VALEUR DES ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR CAPITAUX PROPRES

44 398

335

44 732

44 240

262

44 503

 dont dépréciations pour pertes de crédit attendues

16

///

16

29

///

29

 dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (avant impôt)

(2 984)

28

(2 955)

(3 023)

11

(3 013)

Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Juste valeur

Dividendes comptabilisés sur la période

Juste valeur

Dividendes comptabilisés sur la période

Instruments de capitaux propres détenus à la fin de  la période

Instruments de capitaux propres détenus à la fin de  la période

Titres de participations non-côtés et non consolidés

36

38

Autres instruments de capitaux propres

                       298                           3

224

2

TOTAL

                       335                           3

262

2

Aucun reclassement de juste valeur dans la composante « réserves consolidées » n'a été constaté durant l'exercice 2025.

8.2.4          Actifs financiers à la juste valeur par résultat

imagePrincipes comptables : Voir Note 5.1.1

30/06/2025

31/12/2024

En millions d'euros

Actifs financiers relevant d'une activité de transaction et assimilée

(3)

Actifs financiers devant être évalués à la juste valeur par le biais du résultat

net (1) (2)

Actifs financiers à la juste valeur sur

option (4)

Total

Actifs financiers relevant d'une activité de transaction et assimilée (3)

Actifs financiers devant être évalués à la juste valeur par  le biais du

résultat net (1) (2)

Actifs financiers à la juste valeur sur option (4)

Total

Titres

40 423

35 109

4

75 536

37 484

31 312

12

68 808

Instruments de dettes

40 423

29 128

4

69 555

37 484

25 648

12

63 144

Instruments de capitaux propres

5 981

5 981

5 664

5 664

Instruments dérivés hors couverture

180

0

0

180

6

0

0

7

TOTAL

40 603

35 109

4

75 716

37 491

31 312

12

68 815

(1)   Les critères de classement des actifs financiers en juste valeur par en raison du non-respect du critère SPPI retenus par BPCE sont communiqués en note 2.5.1.

(2)   Les instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par le résultat comprennent les instruments de dette non basiques (non SPPI) pour 29 128 millions d'euros, ainsi que les instruments de capitaux propres pour lesquels il n'a pas été fait le choix de les évaluer par capitaux propres.

(3)   Les instruments financiers relevant d’une activité de transaction et assimilée classés à la juste valeur par le résultat comprennent essentiellement des placements en unités de compte (UC).

(4)   Uniquement dans le cas d’une « non-concordance comptable ».

Au 30 juin 2025, les actifs financiers classés à la juste valeur par résultat comprennent essentiellement des placements en UC – OPCVM ou FCPR et des OPCVM non standards.

Les actifs non basiques (non SPPI) correspondent essentiellement à des OPCVM non standards.

Actifs financiers à la juste valeur sur option et risque de crédit

L’exposition maximale du risque de crédit pour les instruments de dettes sous forme de titres s’élève à 4 millions d’euros au 30 juin 2025 contre 12 millions d’euros au 31 décembre 2024.

8.2.5       Actifs au coût amorti

Principes comptables : Voir Note 5.3

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti

250

239

Prêts et créances à la clientèle au coût amorti

533

542

Dépréciations

(6)

(6)

TOTAL ACTIFS AU COÛT AMORTI

777

775

8.2.6               Hiérarchie de la juste valeur des placements des activités d’assurance à la juste valeur

Principes comptables : Voir Note 9.1

En millions d'euros

30/06/2025

Cotation sur un marché actif

Techniques de valorisation utilisant des données observables

Techniques de valorisation utilisant des données non observables

TOTAL

(niveau 1)

(niveau 2)

(niveau 3)

ACTIFS FINANCIERS

Instruments de dettes

26 723

11 427

2 273

40 423

Titres de dettes

26 723

11 427

2 273

40 423

Instruments dérivés

2

178

180

Dérivés de taux

54

54

Dérivés actions

2

2

Dérivés de change

124

124

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1)

26 725

11 605

2 273

40 603

Instruments de dettes

1

3

0

4

Titres de dettes

1

3

0

4

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option

1

3

0

4

Instruments de dettes

13 350

4 359

11 420

29 128

Titres de dettes

13 350

4 359

11 420

29 128

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique (2)

13 350

4 359

11 420

29 128

Instruments de capitaux propres

3 034

372

2 576

5 981

Actions et autres titres de capitaux propres

3 034

372

2 576

5 981

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction (3)

3 034

372

2 576

5 981

Instruments de dettes

41 749

321

2 328

44 398

Titres de dettes

41 749

321

2 328

44 398

Instruments de capitaux propres

290

45

335

Actions et autres titres de capitaux propres

290

45

335

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (4)

42 038

321

2 373

44 732

Dérivés de change

104

104

Instruments dérivés de couverture

104

104

TOTAL DES PLACEMENTS DES ACTIVITÉS D'ASSURANCE A LA JUSTE VALEUR

85 147

16 764

18 641

120 552

(1)   Dont 1 233 millions d'euros de juste valeur des éléments sous-jacents en représentation des contrats participatifs directs.

(2)   Dont 17 644 millions d'euros de juste valeur des éléments sous-jacents en représentation des contrats participatifs directs.

(3)   Dont 2 864 millions d'euros de juste valeur des éléments sous-jacents en représentation des contrats participatifs directs.

(4)   Dont 35 107 millions d'euros de juste valeur des éléments sous-jacents en représentation des contrats participatifs directs.

image31/12/2024

Cotation sur un marché  actif

Techniques de valorisation utilisant des données observables

Techniques de valorisation utilisant des données non observables

TOTAL

En millions d'euros

(niveau 1)

(niveau 2)

(niveau 3)

ACTIFS FINANCIERS

Instruments de dettes

26 175

8 686

2 624

37 484

Titres de dettes

26 175

8 686

2 624

37 484

Instruments dérivés

6

0

7

Dérivés de taux

4

0

4

Dérivés actions

3

3

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1)

26 181

8 686

2 624

37 491

Instruments de dettes

12

0

12

Titres de dettes

12

0

12

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option

12

0

12

Instruments de dettes

10 826

5 079

9 742

25 647

Titres de dettes

10 826

5 079

9 742

25 647

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique (2)

10 826

5 079

9 742

25 647

Instruments de capitaux propres

2 779

617

2 268

5 664

Actions et autres titres de capitaux propres

2 779

617

2 268

5 664

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction (3)

2 779

617

2 268

5 664

Instruments de dettes

41 017

694

2 529

44 240

Titres de dettes

41 017

694

2 529

44 240

Instruments de capitaux propres

216

46

262

Actions et autres titres de capitaux propres

216

46

262

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (4)

41 234

694

2 575

44 503

Dérivés de change

82

82

Instruments dérivés de couverture

82

82

TOTAL DES PLACEMENTS DES ACTIVITÉS D'ASSURANCE A LA JUSTE VALEUR

81 032

15 157

17 209

113 399

(1)   Dont 1 257 millions d'euros de juste valeur des éléments sous-jacents en représentation des contrats participatifs directs.

(2)   Dont 17 256 millions d'euros de juste valeur des éléments sous-jacents en représentation des contrats participatifs directs.

(3)   Dont 2 744 millions d'euros de juste valeur des éléments sous-jacents en représentation des contrats participatifs directs.

(4)   Dont 35 460 millions d'euros de juste valeur des éléments sous-jacents en représentation des contrats participatifs directs.

Le niveau de juste valeur des passifs financiers des filiales d’assurance est inclus dans le tableau de la note 9.1.1.

8.2.6.1 Analyse des placements des activités d'assurance classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur Au 30 juin 2025

En millions d'euros

01/01/2025

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Événements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

30/06/2025

Au compte de résultat

Achats / Émissions

Ventes /

Rembours ements

Vers une autre catégorie comptable

De et vers un autre niveau

Sur les opérations  en vie à la  clôture

Sur les opération s sorties du bilan à la clôture

En capitaux propres

ACTIFS FINANCIERS

Instruments de dettes

2 624

(385)

(4)

302

(278)

14

(0)

2 273

Titres de dettes

2 624

(385)

(4)

302

(278)

14

(0)

2 273

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction

2 624

(385)

(4)

302

(278)

14

(0)

2 273

Instruments de dettes

9 742

(160)

7

2 268

(675)

(10)

248

(0)

11 420

Titres de dettes

9 742

(160)

7

2 268

(675)

(10)

248

(0)

11 420

Actifs financiers à la juste valeur par résultat -

Non basique

9 742

(160)

7

2 268

(675)

(10)

248

(0)

11 420

Instruments de capitaux propres

2 268

302

(0)

58

(67)

10

5

2 576

Actions et autres titres de capitaux propres

2 268

302

(0)

58

(67)

10

5

2 576

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction

2 268

302

(0)

58

(67)

10

5

2 576

Instruments de dettes

2 529

(151)

0

5

52

(77)

(29)

0

2 328

Titres de dettes

2 529

(151)

0

5

52

(77)

(29)

0

2 328

Instruments de capitaux propres

46

(2)

0

1

45

Actions et autres titres de capitaux propres

46

(2)

0

1

45

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

2 575

(151)

0

3

52

(77)

(28)

0

2 373

TOTAL DES PLACEMENTS DES ACTIVITÉS D'ASSURANCE A LA JUSTE VALEUR

17 209

(394)

3

3

2 680

(1 097)

(0)

234

5

18 641

Les passifs financiers des filiales d’assurance de niveau 3 sont inclus dans le tableau de la note 9.1.2.

Au 31 décembre 2024

Gains et pertes comptabilisés au Événements de gestion    Transferts de la cours de la période   de la période                      période

image

Sur les

Sur les opérations Vers une De et opérations sorties du En Ventes / autre vers un

                                                                                      en vie à la     bilan à la    capitaux     Achats /       Rembours     catégorie           autre           Autres

En millions d'euros

01/01/2024

 clôture

clôture

 propres

Émissions

ements

comptable

niveau

variations

31/12/2024

ACTIFS FINANCIERS

Instruments de dettes

2 719

(67)

2 705

(2 748)

14

2 624

Titres de dettes

2 719

(67)

2 705

(2 748)

14

2 624

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction

2 719

(67)

2 705

(2 748)

14

2 624

Instruments de dettes

6 652

120

(39)

3 204

(268)

73

9 742

Titres de dettes

6 652

120

(39)

3 204

(268)

73

9 742

Actifs financiers à la juste valeur par résultat -

Non basique

6 652

120

(39)

3 204

(268)

73

9 742

Instruments de capitaux propres

2 291

(119)

(27)

330

(219)

12

2 268

Actions et autres titres de capitaux propres

2 291

(119)

(27)

330

(219)

12

2 268

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction

2 291

(119)

(27)

330

(219)

12

2 268

Instruments de dettes

2 825

22

14

73

188

(235)

(359)

2 529

Titres de dettes

2 825

22

14

73

188

(235)

(359)

2 529

Instruments de capitaux propres

48

1

(1)

(1)

46

Actions et autres titres de capitaux propres

48

1

(1)

(1)

46

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

2 873

22

14

73

190

(236)

(360)

0

2 575

TOTAL DES PLACEMENTS DES ACTIVITÉS D'ASSURANCE A LA JUSTE VALEUR

14 536

(44)

(53)

73

6 429

(3 471)

(273)

13

17 209

8.2.6.2 Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur

imageLe montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau.

En millions d'euros

1er semestre 2025

De

niveau 1

niveau 1

niveau 2

niveau 2

niveau 3

niveau 3

Vers

niveau 2

niveau 3

niveau 1

niveau 3

niveau 1

niveau 2

ACTIFS FINANCIERS

Instruments de dettes

0

10

51

127

35

87

Titres de dettes

0

10

51

127

35

87

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction

0

10

51

127

35

87

Instruments de dettes

2

Titres de dettes

2

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option

2

Instruments de dettes

304

56

219

26

Titres de dettes

304

56

219

26

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique

304

56

219

26

Instruments de capitaux propres

0

115

Actions et autres titres de capitaux propres

0

115

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction

0

115

Instruments de dettes

292

48

18

60

Titres de dettes

292

48

18

60

Instruments de capitaux propres

1

Actions et autres titres de capitaux propres

1

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

1

292

48

18

60

TOTAL DES PLACEMENTS DES ACTIVITÉS D'ASSURANCE A LA JUSTE VALEUR

307

67

458

393

52

173

Les transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur des passifs financiers des filiales d’assurance sont inclus dans le tableau de la note 9.1.3.

1er semestre 2024

En millions d'euros

De

niveau 1

niveau 1

niveau 2

niveau 2

niveau 3

niveau 3

Vers

niveau 2

niveau 3

niveau 1

niveau 3

niveau 1

niveau 2

ACTIFS FINANCIERS

Instruments de dettes

1 080

6

8

39

Titres de dettes

1 080

6

8

39

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction

1 080

6

8

39

Instruments de dettes

24

77

3

Titres de dettes

24

77

3

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique

24

77

3

Instruments de dettes

1

977

24

50

274

Titres de dettes

1

977

24

50

274

Instruments de capitaux propres

2

Actions et autres titres de capitaux propres

2

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

1

977

24

52

274

TOTAL DES PLACEMENTS DES ACTIVITÉS D'ASSURANCE A LA JUSTE VALEUR

1 080

7

1 009

101

91

278

8.2.6.3 Juste valeur des placements des activités d'assurance évalués au coût amorti au bilan

Principes comptables : Voir Note 9.2

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Juste valeur

Juste valeur

Prêts et créances sur les établissements de crédit

244

234

Prêts et créances sur la clientèle

533

542

TOTAL DES PLACEMENTS DES ACTIVITÉS D'ASSURANCE AU COUT AMORTI

777

775

Dont 87 millions d’euros de juste valeur des éléments sous-jacents en représentation des contrats participatifs directs.

8.2.7        Actifs et passifs d'assurance

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

ACTIFS D'ASSURANCE

10 465

10 454

Contrats d'assurance émis - Approche générale

1 061

1 087

Contrats d'assurance émis - VFA

0

0

Contrats d'assurance émis - Hors PAA

1 061

1 088

Contrats d'assurance émis - PAA

63

46

Contrats de réassurance cédée - PAA

454

456

Contrats de réassurance cédée - Approche générale

8 887

8 864

PASSIFS D'ASSURANCE

124 102

117 670

Contrats d'assurance émis - Approche générale

2 747

2 848

Contrats d'assurance émis - VFA

119 205

112 699

Contrats d'assurance émis - Hors PAA

121 952

115 547

Contrats d'assurance émis - PAA

2 047

2 005

Contrats de réassurance cédée - PAA

30

34

Contrats de réassurance cédée - Approche générale

73

85

TOTAL

113 637

107 216

image8.2.7.1 Tableau de variation des valeurs comptables nettes des contrats d'assurance émis par élément – Approche générale et Approche par commission variable (VFA)

En millions d'euros

Rapprochement par élément : Approche générale et Approche par commission variable (VFA)

Meilleure

estimation des flux de trésorerie futurs

Ajustement au titre  du risque nonfinancier

Marge sur services contractuels

Total

VALEUR  COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS AU 01/01/2025

103 531

2 087

8 841

114 459

Actifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - Approche générale et Approche VFA

(1 373)

70

215

(1 087)

Passifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - Approche générale et Approche VFA

104 903

2 018

8 625

115 546

VALEUR  COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS À L'OUVERTURE  HORS ÉLÉMENTS COMPTABILISÉS AU TITRE DES FLUX DE TRÉSORERIE D'ACQUISITION EN PRÉCOUVERTURE

103 531

2 087

8 841

114 459

Variations liées aux services rendus au cours de la période

593

(43)

(534)

16

Amortissement de la marge sur services contractuels

(535)

(535)

Reprise de l'ajustement au titre du risque non-financier

(87)

0

(87)

Écarts d'expérience

593

44

0

637

Variations liées aux services futurs

(2 433)

633

1 800

0

Nouveaux contrats comptabilisés au cours de l'exercice

(586)

127

453

(7)

Effets des variations d'hypothèses affectés à la marge sur services contractuels

(1 852)

505

1 347

0

Effets des variations d'hypothèses entraînant des pertes et reprises de pertes sur contrats déficitaires

5

2

7

Variations liées aux services passés

(535)

(56)

(590)

Résultat des activités d'assurance

(2 375)

535

1 266

(575)

Produits  ou charges financiers des contrats d’assurance émis

1 962

(3)

34

1 994

 Produits  ou charges financiers des contrats d’assurance émis comptabilisés en résultat net

1 958

2

34

1 994

 Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis comptabilisés  en capitaux propres

5

(5)

0

Total des variations comptabilisées dans le résultat global (y compris en capitaux propres) 

(413)

533

1 300

1 419

Flux de trésorerie (1)

5 097

5 097

Variations des créances et dettes nées des opérations d'assurance et autres mouvements (2)

(83)

2

(2)

(84)

VALEUR  COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS À LA CLÔTURE HORS

ÉLÉMENTS COMPTABILISÉS AU TITRE DES FLUX DE TRÉSORERIE D'ACQUISITION EN PRÉCOUVERTURE

108 132

2 622

10 138

120 891

Actifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - Approche générale et Approche VFA

(2 264)

454

749

(1 061)

Passifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - Approche générale et Approche VFA

110 396

2 167

9 389

121 952

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS AU 30/06/2025

108 132

2 622

10 138

120 891

(1)   Hors variations des créances et dettes nées des opérations d'assurance.

(2)   Dont - 102 millions d'euros au titre des variations des créances et dettes nées des opérations d’assurance et + 18 millions d'euros au titre des autres mouvements.

Rapprochement par élément : Approche générale et Approche par commission variable (VFA)

En millions d'euros

Meilleure

estimation des flux de trésorerie futurs

Ajustement au titre du risque nonfinancier

Marge sur services  contractuels

Total

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS AU 01/01/2024

94 384

1 902

7 022

103 308

Actifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - Approche générale et Approche VFA

(1 428)

76

282

(1 070)

Passifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - Approche générale et Approche VFA

95 812

1 825

6 741

104 378

VALEUR  COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS À

L'OUVERTURE  HORS ÉLÉMENTS COMPTABILISÉS AU TITRE DES FLUX DE

TRÉSORERIE D'ACQUISITION EN PRÉ-COUVERTURE

94 384

1 902

7 022

103 308

Variations liées aux services rendus au cours de la période

1 205

(91)

(1 067)

47

Amortissement de la marge sur services contractuels

(1 064)

(1 064)

Reprise de l'ajustement au titre du risque non-financier

(171)

0

(171)

Écarts d'expérience

1 205

80

(3)

1 282

Variations liées aux services futurs

(3 224)

360

2 884

20

Nouveaux contrats comptabilisés au cours de l'exercice

(788)

185

582

(21)

Effets des variations d'hypothèses affectés à la  marge sur services contractuels

(2 489)

187

2 302

0

Effets des variations d'hypothèses entraînant des pertes et reprises de pertes sur contrats déficitaires

52

(12)

41

Variations liées aux services passés

(1 024)

(97)

(1 122)

Résultat des activités d'assurance

(3 043)

171

1 817

(1 055)

Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis

3 820

27

(6)

3 841

 Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis comptabilisés en résultat net

3 545

11

(6)

3 550

 Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis comptabilisés en capitaux propres

275

16

291

Total des variations comptabilisées dans le résultat global (y compris en capitaux propres) 

777

198

1 812

2 786

Flux de trésorerie (1)

8 277

8 277

Variations des créances et dettes nées des opérations d'assurance et autres mouvements (2)

93

(12)

7

87

VALEUR  COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS À LA CLÔTURE

HORS ÉLÉMENTS COMPTABILISÉS AU TITRE DES FLUX DE TRÉSORERIE D'ACQUISITION EN PRÉ-COUVERTURE

103 531

2 087

8 841

114 459

Actifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - Approche générale et Approche VFA

(1 373)

70

215

(1 087)

Passifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - Approche générale et Approche VFA

104 903

2 018

8 625

115 546

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS AU 31/12/2024

103 531

2 087

8 841

114 459

(1)   Hors variations des créances et dettes nées des opérations d'assurance.

(2)   Dont - 184 millions d'euros au titre des variations des créances et dettes nées des opérations d’assurance et + 176 millions d'euros au titre des autres mouvements.

image8.2.7.2 Tableau de variation des valeurs comptables nettes des contrats de réassurance cédée par élément – Approche générale

En millions d'euros

Rapprochement par élément : Approche générale

Meilleure

estimation des flux de trésorerie futurs

Ajustement au titre  du risque nonfinancier

Marge sur services contractuels

Total

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS DE RÉASSURANCE CÉDÉE AU 01/01/2025

8 720

3

56

8 779

Actifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - Approche générale

8 843

3

18

8 864

Passifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - Approche générale

(123)

0

38

(85)

Variations liées aux services reçus au cours de la période

0

(2)

(50)

(52)

Amortissement de la marge sur services contractuels

///

///

(50)

(50)

Reprise de l'ajustement au titre du risque non-financier

///

(2)

///

(2)

Écarts d'expérience

0

0

///

0

Variations liées aux services futurs

(474)

1

474

0

Nouveaux contrats comptabilisés au cours de l'exercice

(301)

2

300

0

Effets des variations d'hypothèses affectés à la marge sur services contractuels

(173)

(1)

174

0

Variations liées aux services passés

(6)

0

///

(6)

Produits et charges afférents aux contrats de réassurance cédée

(480)

(2)

424

(57)

Produits ou charges financiers  afférents aux contrats de réassurance cédée

147

1

4

152

 Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée comptabilisés en résultat net

148

0

4

151

Total des variations comptabilisées dans le résultat global (y compris  en capitaux propres)

(333)

0

428

95

Flux de trésorerie (1)

50

50

Variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance cédée et autres mouvements (2)

(76)

0

(34)

(110)

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS DE RÉASSURANCE CÉDÉE AU 30/06/2025

8 362

2

450

8 814

Actifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - Approche générale

8 539

2

346

8 887

Passifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - Approche générale

(177)

0

104

(73)

(1)   Hors variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance cédée.

(2)   Dont - 100 millions d'euros au titre des variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance cédée et - 10 millions d'euros au titre des autres mouvements.

Rapprochement par élément : Approche générale

En millions d'euros

Meilleure

estimation des flux de trésorerie futurs

Ajustement au titre du risque nonfinancier

Marge sur services contractuels

Total

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS DE RÉASSURANCE CÉDÉE AU 01/01/2024

8 934

2

31

8 967

Actifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - Approche générale

9 072

2

18

9 092

Passifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - Approche générale

(137)

0

13

(125)

Variations liées aux services reçus au cours de la période

(60)

(5)

(34)

(99)

Amortissement de la marge sur services contractuels

(34)

(34)

Reprise de l'ajustement au titre du risque non-financier

(5)

(5)

Écarts d'expérience

(60)

0

(60)

Variations liées aux services futurs

(55)

5

51

0

Nouveaux contrats comptabilisés au cours de l'exercice

(283)

4

280

0

Effets des variations d'hypothèses affectés à la marge sur services contractuels

228

1

(230)

0

Variations liées aux services passés

(10)

0

(10)

Produits et charges afférents aux contrats de réassurance cédée

(124)

0

16

(107)

Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée

65

0

10

76

 Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée comptabilisés en résultat net

65

0

10

76

 Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée comptabilisés en capitaux propres

0

0

0

Total des variations comptabilisées dans le résultat global (y compris en capitaux propres)

(60)

1

27

(32)

Flux de trésorerie (1)

196

196

Variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance cédée et autres mouvements (2)

(351)

0

(1)

(353)

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS DE RÉASSURANCE CÉDÉE AU 31/12/2024

8 720

3

56

8 779

Actifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - Approche générale

8 843

3

18

8 864

Passifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - Approche générale

(123)

0

38

(85)

(1)   Hors variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance cédée.

(2)   Dont - 354 millions d'euros au titre des variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance cédée et + 1 million d'euros au titre des autres mouvements.

image8.2.7.3 Tableau de variation des valeurs comptables nettes des contrats d'assurance émis par couverture – Approche générale et Approche par commission variable (VFA)

En millions d'euros

Rapprochement par couverture : Approche générale et Approche par commission variable (VFA)

Passifs pour couverture future

Passifs pour sinistres

         survenus                  Total

Passifs pour

couverture future hors

composante de perte   Composante de des contrats     perte des contrats déficitaires        déficitaires

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS AU 01/01/2025

                   113 802                                194                          463          114 459

Actifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - Approche générale et Approche VFA

                    (1 007)                                     0                          (84)            (1 090)

Passifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - Approche générale et Approche VFA

                   114 809                                194                          547          115 549

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS À L'OUVERTURE

HORS ÉLÉMENTS COMPTABILISÉS AU TITRE DES FLUX DE TRÉSORERIE D'ACQUISITION EN PRÉ-COUVERTURE

                   113 802                                194                          463          114 459

Produits des activités d’assurance

                    (1 368)                                  ///                           ///            (1 368)

Charges afférentes aux activités d'assurance

                          58                                (13)                           748                   793

Prestations et charges encourues - survenance en cours

                         ///                                (13)                      1 338               1 325

Charges d'acquisition

                          58                                   ///                           ///                      58

Prestations et charges encourues - survenances passées

                         ///                                  ///                       (590)                (590)

Constatation et reprise de composante de perte des contrats déficitaires

                         ///                                     0                            ///                        0

Résultat des activités d'assurance

                    (1 309)                               (13)                           748                (575)

Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis

                      1 990                                     0                               3                1 994

 Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis comptabilisés en résultat net

                      1 990                                     0                               4                1 994

 Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis comptabilisés en capitaux propres

                           1                                      0                             (1)                        0

Total des variations comptabilisées dans le résultat global (Y compris en capitaux propres)

                        681                                (13)                           751               1 419

Composantes investissement

                    (4 029)                                  ///                      4 029                        0

Flux de trésorerie (1)

                      9 906                                     0                    (4 810)               5 097

Primes reçues

                    10 025                                  ///                           ///             10 025

Flux de trésorerie d’acquisition réglé au titre des groupes de contrats existants sur la période

                       (118)                                  ///                           ///                (118)

Prestations et charges payées hors flux de trésorerie d'acquisition, y compris composantes investissement

                         ///                                  ///                    (4 810)            (4 810)

Variations des créances et dettes nées des opérations d'assurance et autres mouvements(2)

                        (92)                                      0                               8                   (84)

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS À LA CLÔTURE HORS ÉLÉMENTS COMPTABILISÉS AU TITRE DES FLUX DE TRÉSORERIE D'ACQUISITION EN PRÉ-COUVERTURE

                   120 269                                180                          442          120 891

Actifs d'assurance - Contrats d'assurance émis -Approche générale et Approche VFA

                    (1 333)                                     0                           271            (1 061)

Passifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - Approche générale et Approche VFA

                   121 601                                180                          170          121 952

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS AU 30/06/2025

                   120 269                                180                          442          120 891

(1)   Hors variations des créances et dettes nées des opérations d'assurance.

(2)   Dont - 102 millions d'euros au titre des variations des créances et dettes nées des opérations d’assurance et + 18 millions d'euros au titre des autres mouvements.

Rapprochement par couverture : Approche générale et Approche par commission variable (VFA)

image

Passifs pour couverture future hors

En millions d'euros

composante de perte des contrats déficitaires

Composante de perte des contrats déficitaires

Passifs pour sinistres survenus

Total

Valeur comptable nette des contrats d'assurance émis au 01/01/2024

103 065

200

44

103 308

Actifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - Approche générale et Approche VFA

(1 006)

0

(64)

(1 070)

Passifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - Approche générale et Approche VFA

104 070

200

108

104 378

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS À L'OUVERTURE

HORS ÉLÉMENTS COMPTABILISÉS AU TITRE DES FLUX DE TRÉSORERIE D'ACQUISITION EN

PRÉ-COUVERTURE

103 065

200

44

103 308

Produits des activités d’assurance

(2 683)

///

///

(2 683)

Charges afférentes aux activités d'assurance

162

(7)

1 473

1 628

Prestations et charges encourues - survenance en cours

///

(27)

2 595

2 568

Charges d'acquisition

162

///

///

162

Prestations et charges encourues - survenances passées

///

///

(1 122)

(1 122)

Constatation et reprise de composante de perte des contrats déficitaires

///

20

///

20

Résultat des activités d'assurance

(2 521)

(7)

1 473

(1 055)

Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis

3 825

0

16

3 841

 Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis comptabilisés en résultat net

3 543

0

7

3 550

 Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis comptabilisés en capitaux propres

282

0

9

291

Total des variations comptabilisées dans le résultat global (Y compris en capitaux propres)

1 304

(6)

1 489

2 786

Composantes investissement

(7 518)

///

7 518

0

Flux de trésorerie (1)

17 430

0

(9 153)

8 277

Primes reçues

17 659

///

///

17 659

Flux de trésorerie d’acquisition réglé au titre des groupes de contrats existants sur la période

(229)

///

///

(229)

Prestations et charges payées hors flux de trésorerie d'acquisition, y compris composantes investissement

///

///

(9 153)

(9 153)

Variations des créances et dettes nées des opérations d'assurance et autres mouvements (2)

(478)

0

565

87

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS À LA CLÔTURE HORS ÉLÉMENTS COMPTABILISÉS AU TITRE DES FLUX DE TRÉSORERIE D'ACQUISITION EN PRÉ-COUVERTURE

113 802

194

463

114 459

Actifs d'assurance - Contrats d'assurance émis -Approche générale et Approche VFA

(1 007)

0

(84)

(1 090)

Passifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - Approche générale et Approche VFA

114 809

194

547

115 549

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS AU 31/12/2024

113 802

194

463

114 459

(1)   Hors variations des créances et dettes nées des opérations d'assurance.

(2)   Dont + 266 millions d'euros au titre des variations des créances et dettes nées des opérations d’assurance et -178 millions d'euros au titre des autres mouvements.

image8.2.7.4 Tableau de variation des valeurs comptables nettes des contrats d'assurance émis par couverture – Approche par PAA (approche simplifiée)

En millions d'euros

Rapprochement par couverture : Approche par Allocation de Prime (PAA)

Passifs pour couverture future

Passifs pour sinistres survenus

Total

Passifs pour

couverture future hors  Composante composante de perte  de perte des des contrats                    contrats déficitaires                       déficitaires

Meilleure estimation Ajustement des flux de au titre du trésorerie risque nonfuturs financier

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS AU 01/01/2025

                         (47)                         17                1 791                   198               1 958

Actifs d'assurance - Contrats d'assurance émis -PAA

                         (48)                           0                        2                         0                  (46)

dont Eléments comptabilisés au titre des flux de trésorerie d'acquisition en pré-couverture

                            0                                                      0                         0                       0

Passifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - PAA

                            1                         17                1 789                   198               2 005

dont Eléments comptabilisés au titre des flux de trésorerie d'acquisition en pré-couverture

                            0                                                      0                         0                       0

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS À L'OUVERTURE

HORS ÉLÉMENTS COMPTABILISÉS AU TITRE DES FLUX DE TRÉSORERIE D'ACQUISITION EN PRÉ-COUVERTURE

                         (47)                         17                1 791                   198               1 958

Produits des activités d’assurance

                     (1 307)                                                     0                         0            (1 307)

Charges afférentes aux activités d'assurance

                         197                        (1)                    836                      21               1 054

Prestations et charges encourues - survenance en cours

                                               (1)                   841                   (31)                  809

Charges d'acquisition

                         197                                                      0                         0                  197

Prestations et charges encourues - survenances passées

                                                                (5)                      52                     47

Constatation et reprise de composante de perte des contrats déficitaires

                                                0                        0                         0                       0

Résultat des activités d'assurance

                     (1 110)                        (1)                    836                      21               (253)

Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis

                            0                            0                      32                         2                     34

 Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis comptabilisés en résultat net

                            0                            0                      36                         2                     38

Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis comptabilisés en capitaux propres

                            0                                                    (4)                      (1)                    (4)

Total des variations comptabilisées dans le résultat global (y compris en capitaux propres) 

                     (1 110)                        (1)                    869                      23               (219)

Flux de trésorerie (1)

                       1 232                           0                 (800)                        0                  432

Primes reçues

                       1 480                                                      0                         0               1 480

Flux de trésorerie d’acquisition réglés au titre des groupes de contrats existants sur la période

                       (248)                                                      0                         0               (248)

Prestations et charges payées hors flux de trésorerie d'acquisition, y compris composantes investissement

                                                             (800)                        0               (800)

Variations des créances et dettes nées des opérations d'assurance et autres mouvements (2)

                       (131)                           0                   (57)                         0               (188)

VALEUR  COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS À LA CLÔTURE

HORS ÉLÉMENTS COMPTABILISÉS AU TITRE DES FLUX DE TRÉSORERIE D'ACQUISITION EN PRÉ-COUVERTURE

                         (55)                         16                1 802                   221               1 984

Actifs d'assurance - Contrats d'assurance émis -PAA

                         (69)                           0                        6                         0                  (63)

Passifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - PAA

                           14                         16                1 796                   221               2 047

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS AU 30/06/2025

                         (55)                         16                1 802                   221               1 984

(1)   Hors variations des créances et dettes nées des opérations d'assurance.

(2)   Dont - 182 millions d'euros au titre des variations des créances et dettes nées des opérations d’assurance et - 6 millions d'euros au titre des autres mouvements.

Rapprochement par couverture : Approche par Allocation de Prime (PAA)

image

En millions d'euros

Passifs pour

couverture future hors composante de perte des contrats déficitaires

Composante de perte des contrats déficitaires

Meilleure estimation des flux de trésorerie futurs

Ajustement au titre du risque nonfinancier

Total

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS AU 01/01/2024

(136)

25

1 633

184

1 705

Actifs d'assurance - Contrats d'assurance émis -PAA

(57)

(1)

4

0

(54)

dont Eléments comptabilisés au titre des flux de trésorerie d'acquisition en pré-couverture

(4)

0

0

(4)

Passifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - PAA

(80)

25

1 629

184

1 759

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS À

L'OUVERTURE HORS ÉLÉMENTS COMPTABILISÉS AU TITRE DES FLUX DE

TRÉSORERIE D'ACQUISITION EN PRÉ-COUVERTURE

(133)

25

1 633

184

1 709

Produits des activités d’assurance

(2 381)

0

0

(2 381)

Charges afférentes aux activités d'assurance

381

(9)

1 761

10

2 143

Prestations et charges encourues - survenance en cours

0

1 713

19

1 731

Charges d'acquisition

381

0

0

381

Prestations et charges encourues - survenances passées

48

(9)

39

Constatation et reprise de composante de perte des contrats déficitaires

(9)

0

0

(9)

Résultat des activités d'assurance

(1 999)

(9)

1 761

10

(238)

Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis

0

0

54

4

58

 Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis comptabilisés en résultat net

0

0

34

3

37

Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis comptabilisés en capitaux propres

0

20

1

21

Total des variations comptabilisées dans le résultat global (y compris en capitaux propres) 

(1 999)

(9)

1 815

14

(180)

Flux de trésorerie (1)

1 974

0

(1 592)

0

382

Primes reçues

2 450

0

0

2 450

Flux de trésorerie d’acquisition réglés au titre des groupes de contrats existants sur la période

(477)

0

0

(477)

Prestations et charges payées hors flux de trésorerie d'acquisition, y compris composantes investissement

(1 592)

0

(1 592)

Variations des créances et dettes nées des opérations d'assurance et autres mouvements (2)

116

0

(64)

0

51

VALEUR  COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS À LA

CLÔTURE HORS ÉLÉMENTS COMPTABILISÉS AU TITRE DES FLUX DE TRÉSORERIE D'ACQUISITION EN PRÉ-COUVERTURE

(44)

17

1 791

198

1 962

Actifs d'assurance - Contrats d'assurance émis -PAA

(48)

0

2

0

(46)

Passifs d'assurance - Contrats d'assurance émis - PAA

1

17

1 789

198

2 005

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS D'ASSURANCE ÉMIS AU 31/12/2024

(47)

17

1 791

198

1 958

(1)   Hors variations des créances et dettes nées des opérations d'assurance.

(2)   Dont -36 millions d'euros au titre des variations des créances et dettes nées des opérations d’assurance et + 87 millions d'euros au titre des autres mouvements.

image8.2.7.5 Tableau de variation des valeurs comptables nettes des contrats de réassurance cédée par couverture – Approche générale

En millions d'euros

Rapprochement par couverture : Approche générale

Actifs pour couverture future

Actifs pour sinistres survenus

Total

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS DE RÉASSURANCE CÉDÉE AU

image

Passifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - Approche générale

(44)

(41)

(85)

Produits des cessions

1

182

183

Produits des cessions - survenance en cours

0

188

188

Produits des cessions - survenances passées

(6)

(6)

Produits des cessions - Effet des contrats d'assurance sous-jacents déficitaires

1

1

Charges des cessions

(241)

(241)

Produits et charges afférents aux contrats de réassurance cédée

(240)

182

(57)

Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée

152

0

152

Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée comptabilisés en résultat net

151

0

151

Total des variations comptabilisées dans le résultat global (y compris en capitaux propres) 

(88)

182

95

Composantes investissement

(440)

440

0

Flux de trésorerie (1)

667

(616)

50

Sommes recouvrées du réassureur  y compris composantes investissement

(616)

(616)

Primes payées au titre des contrats de réassurance cédée

667

0

667

Variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance et autres mouvements (2)

(126)

16

(110)

VALEUR  COMPTABLE NETTE DES CONTRATS DE RÉASSURANCE CÉDÉS AU

image

Passifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - Approche générale

(24)

(48)

(73)

(1)   Hors variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance cédée.

(2)   Dont - 100 millions d'euros au titre des variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance et - 10 millions d'euros au titre des autres mouveme

Rapprochement  par couverture :

Approche générale

En millions d'euros

Actifs pour couverture future

Actifs pour sinistres survenus

Total

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS DE RÉASSURANCE CÉDÉE AU

01/01/2024

9877

(909)

8967

Actifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - Approche générale

10 004

(912)

9 092

Passifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - Approche générale

(128)

3

(125)

Produits des cessions

1

295

297

Produits des cessions - survenance en cours

0

305

305

Produits des cessions - survenances passées

(10)

(10)

Produits des cessions - Effet des contrats d'assurance sous-jacents déficitaires

1

1

Charges des cessions

(404)

(404)

Produits et charges afférents aux contrats de réassurance cédée

(403)

295

(107)

Produits ou charges financiers afférents aux  contrats de réassurance cédée

75

1

76

Produits ou charges financiers afférents aux contrats  de réassurance cédée  comptabilisés en résultat net

75

0

76

Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée comptabilisés en capitaux propres

0

0

0

Total des variations comptabilisées dans le résultat global (y compris en capitaux propres) 

(328)

296

(32)

Composantes investissement

(854)

854

0

Flux de trésorerie (1)

1323

(1 127)

196

Sommes recouvrées du réassureur  y compris composantes investissement

(1 127)

(1 127)

Primes payées au titre des contrats de réassurance cédée

1 323

0

1 323

Variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance et autres mouvements (2)

(29)

(323)

(353)

VALEUR  COMPTABLE NETTE DES CONTRATS DE RÉASSURANCE CÉDÉS AU 31/12/2024

9989

(1210)

8779

Actifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - Approche générale

10 033

(1 169)

8 864

Passifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - Approche générale

(44)

(41)

(85)

(1)   Hors variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance cédée.

(2)   Dont - 354 millions d'euros au titre des variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance et + 1 millions d'euros au titre des autres mouvements.

image8.2.7.6 Tableau de variation des valeurs comptables nettes des contrats de réassurance cédée par couverture – Approche PAA (approche simplifiée)

En millions d'euros

Rapprochement par couverture : Approche par Allocation de

Prime (PAA)

Actifs pour couverture future

Actifs pour sinistres survenus

Total

Ajustement au titre du

Meilleure estimation risque des flux de trésorerie non-financier

futurs

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS DE

RÉASSURANCE CÉDÉE AU 01/01/2025

                         10184                          (9795)                               34

422

Actifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée-PAA

                             (17)                              444                                29

456

Passifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée PAA

                         10 200                        (10 239)                                 5

(34)

Produits des cessions

                                 0                              457                                11

468

Produits des cessions - survenance en cours

                                 0                              389                                  6

395

Produits des cessions - survenances passées

                                                                   68                                  5

73

Charges des cessions

(536)

(536)

 dont effet de l'évolution du risque de non-exécution de la part de l'émetteur des contrats de réassurance cédée

0

0

Produits et charges afférents aux contrats de réassurance cédée

                           (536)                              457                                11

(68)

Produits ou charges financiers d'assurance afférents aux contrats de réassurance cédée

                                 0                                  6                                  0

6

Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée comptabilisés en résultat net

                                 0                                  6                                  0

7

Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée comptabilisés en capitaux propres

                                 0                                  0                                  0

0

Total des variations comptabilisées dans le résultat global (Y compris en capitaux propres) 

                           (536)                              463                                11

(62)

Flux de trésorerie (1)

                             563                            (487)                                  0

76

Sommes recouvrées du réassureur y compris composantes investissement

(487)

(487)

Primes payées au titre des contrats de réassurance cédée

563

563

Variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance et autres mouvements (2)

                               48                              (60)                                  0

(13)

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS DE RÉASSURANCE CÉDÉS AU 30/06/2025

                         10259                          (9879)                               45

424

Actifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - PAA

                               21                              394                                39

454

Passifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée PAA

                         10 237                        (10 273)                                 5

(30)

(1)   Hors variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance cédée.

(2)   Dont - 13 millions d'euros au titre des variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance.  

Rapprochement par couverture : Approche par Allocation de Prime (PAA)

image

Ajustement au titre du

                                                                                                                      Meilleure estimation                          risque

                                                                                Actifs pour couverture    des flux de trésorerie               non-financier

En millions d'euros

future

futurs

Total

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS DE

RÉASSURANCE CÉDÉE AU 01/01/2024

9962

(9557)

43

448

Actifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée-PAA

(68)

505

36

472

Passifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée PAA

10 030

(10 062)

7

(24)

Produits des cessions

0

876

(10)

866

Produits des cessions - survenance en cours

0

772

(7)

764

Produits des cessions - survenances passées

104

(3)

101

Charges des cessions

(933)

(933)

Produits et charges afférents aux contrats de réassurance cédée

(933)

876

(10)

(67)

Produits ou charges financiers d'assurance afférents aux contrats de réassurance cédée

0

11

1

11

Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée  comptabilisés en résultat net

0

6

0

6

Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée comptabilisés en capitaux propres

0

5

0

5

Total des variations comptabilisées dans le résultat global (Y compris en capitaux propres) 

(933)

886

(9)

(56)

Flux de trésorerie (1)

1106

(870)

0

236

Sommes recouvrées du réassureur y compris composantes investissement

(870)

(870)

Primes payées au titre des contrats de réassurance cédée

1 106

1 106

Variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance et autres mouvements (2)

49

(254)

0

(206)

VALEUR COMPTABLE NETTE DES CONTRATS DE RÉASSURANCE CÉDÉS AU 31/12/2024

10184

(9795)

34

422

Actifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée - PAA

(17)

444

29

456

Passifs d'assurance - Contrats de réassurance cédée PAA

10 200

(10 239)

5

(34)

(1)   Hors variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance cédée.

(2)   Dont - 207 millions d'euros au titre des variations des créances et dettes nées des opérations de réassurance et + 1 million d'euros au titre des autres mouvements.


8.2.8    Passifs financiers à la juste valeur par résultat

Les informations sur les passifs financiers à la juste valeur par résultat des filiales d’assurance requises par la norme IFRS 17 sont incluses en note 5.1.2.

8.2.9    Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

Les informations sur les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle des filiales d’assurance requises par la norme IFRS 17 sont incluses en note 5.7.

8.2.10        Dettes représentées par un titre

Les informations sur les dettes représentées par un titre des filiales d’assurance requises par la norme IFRS 17, sont incluses en note 5.6.

8.2.11      Dettes subordonnées

Les informations sur les dettes subordonnées des filiales d’assurance requises par la norme IFRS 17 sont incluses en note 5.10.

8.3        Expositions aux risques

imageCertaines informations relatives à la gestion du risque de crédit requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le chapitre 7.14 « Facteurs et gestion des risques – Risques assurance, gestion d’actifs, conglomérat financier ». Il en va de même pour certaines informations relatives aux risques de concentration, de marché et de liquidité requises par les normes IFRS 7.

Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

8.3.1        Dépréciation au titre du risque de crédit

Les dépréciations au titre du risque de crédit sont présentées en note 8.1.7 et en note 7.


8.3.2    Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements

8.3.2.1 Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur actifs financiers par capitaux propres

En millions d'euros

              Statut 1                               Statut 2                              Statut 3

TOTAL

Valeur brute  Comptable

Dépréciations  pour pertes de crédit Valeur brute attendues Comptable

Dépréciations  pour pertes de crédit Valeur brute attendues Comptable

Dépréciations  pour pertes de crédit attendues

Valeur brute  Comptable

Dépréciations  pour pertes de crédit attendues

SOLDE AU 31/12/2024

43534

(18)

733

(9)

2

(1)

44269

(29)

Production et acquisition

4 000

(0)

0

0

0

///

4 000

(0)

Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances)

(2 294)

1

(71)

0

(2)

1

(2 367)

3

Transferts d’actifs financiers

(21)

(0)

21

0

0

0

(0)

0

 Transferts vers S1

45

(0)

(45)

0

0

0

(0)

0

 Transferts vers S2

(66)

0

66

(0)

0

0

0

0

 Transferts vers S3

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres mouvements (1)

(1 430)

9

(58)

1

0

0

(1 488)

9

SOLDE AU 30/06/2025

43789

(8)

625

(8)

0

0

44414

(17)

(1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre.

8.3.2.2 Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti

En millions d'euros

              Statut 1                              Statut 3

TOTAL

Valeur brute  Comptable

Dépréciations  pour pertes de crédit Valeur brute attendues Comptable

Dépréciations  pour pertes de crédit attendues

Valeur brute  Comptable

Dépréciations  pour pertes de crédit attendues

SOLDE AU 31/12/2024

207

             (0)                33

(6)

240

(6)

Production et acquisition

13

                0                  0

///

13

0

Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances)

(3)

                0                  0

0

(3)

0

Transferts d’actifs financiers

(13)

                0                13

0

0

0

 Transferts vers S3

(13)

                0                13

0

0

0

SOLDE AU 30/06/2025

204

                0                46

(6)

250

(6)

(1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre.

8.3.2.3 Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur prêts et créances à la clientèle au coût amorti

En millions d'euros

Statut 1

TOTAL

Dépréciations  pour pertes

Valeur brute        de crédit

 Comptable        attendues

Valeur brute  Comptable

Dépréciations  pour pertes de crédit attendues

SOLDE AU 31/12/2024

             542                  (0)

542

(0)

Production et acquisition

                1                    0

1

0

Autres mouvements (1)

             (10)                    0

(10)

0

SOLDE AU 30/06/2025

             533                  (0)

533

(0)

(1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre.

8.3.2.4 Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur engagements de financement donnés

En millions d'euros

Statut 1

TOTAL

Dépréciations  pour pertes

Valeur brute        de crédit

 Comptable        attendues

Dépréciation s pour pertes

Valeur brute         de crédit

 Comptable         attendues

SOLDE AU 31/12/2024

                0                    0

                 0                    0

Autres mouvements (1)

               90                    0

               90                    0

SOLDE AU 30/06/2025

               90                    0

               90                    0

(1) Dont amortissements des créances, variation des périmètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre.

8.3.2.5 Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur engagements de garantie donnés

En millions d'euros

Statut 1

TOTAL

Dépréciations pour

Valeur brute    pertes de crédit

Comptable                attendues

Dépréciations pour

           Valeur brute     pertes de crédit

             Comptable               attendues

SOLDE AU 31/12/2024

             115                            0

                        115                            0

Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances)

             (25)                           0

                        (25)                            0

Autres mouvements (1)

             (90)                           0

                        (90)                            0

SOLDE AU 30/06/2025

                0                            0

                           0                            0

(1) Dont amortissements des créances, variation des périmètres de risque de crédit, variation de change et variation liées aux mouvements de périmètre.

Note 9 /         Juste valeur des actifs et passifs financiers

L’essentiel

La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Évaluation de la juste valeur et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers ».

Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe.

Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur.

Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. À défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles


indépendants sont mis en place pour valider la valorisation.

DÉTERMINATION DE LA JUSTE VALEUR

Principes généraux

La juste valeur d’un instrument (actif ou passif) est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants de marché à la date d’évaluation.

La juste valeur est donc basée sur le prix de sortie (notion d’exit price).

En date de comptabilisation initiale, la juste valeur correspond normalement au prix de transaction et donc au prix payé pour acquérir l’actif ou reçu pour assumer le passif.

Lors des évaluations ultérieures, la juste valeur des actifs et passifs doit être estimée et déterminée en ayant recours en priorité à des données de marché observables, tout en s’assurant que l’ensemble des paramètres qui composent cette juste valeur est convergent avec le prix que les « intervenants de marché » utiliseraient lors d’une transaction.

Cette juste valeur se compose d’un prix milieu de marché et d’ajustements additionnels de valorisation déterminés en fonction des instruments concernés et des risques associés.

Le prix milieu de marché est obtenu à partir :

•  de prix cotés lorsque l’instrument est coté sur un marché actif. Un instrument financier est considéré comme coté sur un marché actif si les cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une Bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un secteur d’activité, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles qui interviennent régulièrement sur le marché principal, ou à défaut le marché le plus avantageux, dans des conditions de concurrence normale ;

•  imaged’une valeur déterminée à partir de techniques de valorisation en l’absence de cotation sur un marché actif. Les techniques d’évaluation utilisées doivent maximiser l’utilisation de données d’entrée observables pertinentes et minimiser celle de données d’entrée non observables. Elles peuvent utiliser des données observables issues de transactions récentes, des justes valeurs d’instruments similaires, des modèles d’actualisation de flux ou de valorisation d’options, des modèles propriétaires dans le cas d’instruments complexes ou bien des données non observables lorsque celles-ci résultent d’hypothèses ne reposant ni sur des prix de transaction, ni sur des données de marché.

Les ajustements additionnels de valorisation intègrent des facteurs liés à des incertitudes de valorisation, tel que des primes de risques de marché et de crédit afin de prendre en compte les coûts induits par une opération de sortie sur le marché principal.

Les principaux ajustements additionnels de valorisation sont présentés ci-après :

AJUSTEMENT BID/ASK (COURS ACHETEUR/ COURS VENDEUR) – RISQUE DE LIQUIDITÉ

Cet ajustement représente l’écart entre le cours acheteur et le cours vendeur correspondant au coût de sortie. Il reflète la rémunération demandée par un intervenant de marché au titre du risque à acquérir une position ou à devoir la céder à un prix proposé par un autre intervenant de marché.

AJUSTEMENT POUR INCERTITUDE DE MODÈLE

Cet ajustement permet de prendre en compte les imperfections des techniques de valorisation utilisées et en particulier, les facteurs de risques non considérés, alors même que des paramètres de marché observables sont disponibles. C’est le cas lorsque les risques inhérents aux instruments diffèrent de ceux portés par les paramètres observables utilisés pour la valorisation.

AJUSTEMENT POUR INCERTITUDE SUR LES PARAMÈTRES

L’observation de certains prix ou de paramètres utilisés par les techniques de valorisation peut être difficile ou les prix, ou paramètres peuvent ne pas être disponibles de façon suffisamment régulière pour déterminer le prix de sortie. Dans ces circonstances, un ajustement peut être nécessaire pour refléter la probabilité d'utilisation de valeurs différentes pour ces mêmes paramètres dans l’évaluation de la juste valeur de l’instrument financier considéré que les intervenants de marché adopteraient.

AJUSTEMENT DE VALEUR POUR RISQUE DE CONTREPARTIE (CREDIT VALUATION ADJUSTMENT – CVA)

Cet ajustement s’applique aux évaluations qui ne tiennent pas compte de la qualité de crédit de la contrepartie. Il correspond à l'évaluation de la perte liée au risque de défaut d’une contrepartie et vise à prendre en compte le fait que le groupe puisse ne pas recouvrer la totalité de la valeur de marché des transactions.La méthodologie de détermination du CVA repose essentiellement sur le recours aux paramètres de marché en lien avec les pratiques des opérateurs de marché pour l’ensemble des segments de contreparties faisant l’objet de ce calcul. En l’absence de paramètres de marché liquides, des proxies par type de contrepartie, notation, géographie sont utilisés.

AJUSTEMENT DE VALEUR POUR RISQUE DE LIQUIDITÉ (FUNDING VALUATION ADJUSTMENT – FVA )

L’ajustement FVA vise à prendre en compte le coût de liquidité associé aux dérivés OTC non collatéralisés ou imparfaitement collatéralisés. Il est engendré par le besoin de refinancement ou de financement des appels de marge à verser ou à recevoir dans le futur, associés aux dérivés de couverture qui sont, eux, collatéralisés. Mesurant un besoin futur de financement/ refinancement (i.e. jusqu’à l’échéance des expositions), il repose sur des expositions futures attendues concernant les dérivés non collatéralisés et une courbe de spread de liquidité.

AJUSTEMENT DE VALEUR POUR RISQUE DE CRÉDIT PROPRE (DEBIT VALUATION ADJUSTMENT – DVA)

L’ajustement DVA est le symétrique du CVA et représente l'évaluation de la perte du point de vue de la contrepartie sur les valorisations passives des instruments financiers dérivés. Il reflète l’effet de la qualité de crédit du groupe sur la valorisation de ces instruments. Cet ajustement est établi à partir de l’observation des spread zéro coupon d’un échantillon d’établissements comparables, compte tenu du niveau de liquidité du spread zéro coupon de BPCE au cours de la période. L’ajustement DVA est établi après prise en compte de l’ajustement du coût de financement (FVA).

DÉTERMINATION D'UN MARCHÉ ACTIF

La détermination du caractère actif ou non d’un marché s’appuie notamment sur les critères suivants :

•  niveau d’activité du marché et évolution (dont niveau d’activité sur le marché primaire) ;

•  ancienneté des prix provenant de transactions observées ;

•  raréfaction des prix restitués par une société de services ;

•  fort écartement des cours acheteurs-vendeurs (bid/ask) ;

•  importante variation des prix dans le temps ou entre les intervenants au marché.

Le dispositif de contrôle de valorisation est présenté dans la partie 6.8 « Risques de marché ».

Niveaux de juste valeur

Pour les besoins de l’information financière, la norme IFRS 13 requiert que la juste valeur des instruments financiers et non financiers soit ventilée selon une hiérarchie des justes valeurs qui reflète le niveau d’observabilité des modèles et des paramètres utilisés pour réaliser les évaluations. La hiérarchie des justes valeurs se présente selon les trois niveaux de juste valeur ci-dessous :

•  niveau 1 : les valeurs de marché sont déterminées en utilisant directement les prix cotés sur des marchés actifs, pour des actifs ou des passifs identiques ;

•  niveau 2 : les valeurs de marché sont déterminées avec des techniques de valorisation dont les paramètres significatifs sont observables sur les marchés, directement ou indirectement ;

•  niveau 3 : les valeurs de marché sont déterminées à partir de modèles de valorisation non reconnus et/ou reposant sur des paramètres non observables sur le marché dès lors que ceux-ci sont susceptibles d’affecter significativement la valorisation.

Pour les instruments dérivés, les justes valeurs sont décomposées suivant le facteur de risques dominant, à savoir principalement le risque de taux d’intérêt, le risque de change, le risque de crédit et le risque sur actions.

NIVEAU 1 : ÉVALUATION UTILISANT DES COTATIONS DE MARCHÉ SUR MARCHÉ LIQUIDE

Il s’agit d’instruments dont la juste valeur est déterminée à partir de cotations sur des marchés actifs directement utilisables.

Le niveau 1 comprend principalement les titres cotés sur une Bourse ou échangés en continu sur d’autres marchés actifs, les dérivés négociés sur des marchés organisés (futures, options…) dont la liquidité peut être démontrée et les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative est calculée et communiquée quotidiennement.

NIVEAU 2 : ÉVALUATION UTILISANT DES MODÈLES ET PARAMÈTRES DE MARCHÉ OBSERVABLES

Ce niveau de juste valeur regroupe les instruments autres que les instruments mentionnés en niveau 1 de juste valeur et les instruments évalués à partir d’une technique de valorisation utilisant des paramètres observables soit directement (prix), soit indirectement (dérivé de prix) jusqu’à la maturité de l’instrument. Il s’agit principalement :

D’instruments simples

La plupart des dérivés négociés de gré à gré, swaps, dérivés de crédit, accords de taux futurs, caps, floors et options simples, sont traités sur des marchés actifs, c’est-à-dire sur des marchés liquides sur lesquels des transactions sont régulièrement opérées.

Leur valorisation résulte de l’utilisation de modèles communément admis (méthode d’actualisation des flux de trésorerie futurs, modèle de Black&Scholes, techniques d’interpolation) et faisant intervenir des paramètres directement observables.

Pour ces instruments, le caractère répandu du modèle utilisé et le caractère observable des paramètres ont été documentés.

Figurent également en niveau 2 :

•  les titres moins liquides que ceux classés en niveau 1 dont la juste valeur est déterminée à partir de prix externes proposés par un nombre raisonnable de teneurs de marché actifs et qui sont régulièrement observables sans qu’ils soient pour autant nécessairement directement exécutables (prix issus notamment des bases de contribution et de consensus) ; à défaut du respect de ces critères, les titres sont classés en niveau 3 de juste valeur ;

•  les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée sur la base de données de marché observables (exemple : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables ou méthode de multiples issue de techniques utilisées couramment par les acteurs du marché) ;

•  les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes ;

•  les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option lorsque les instruments dérivés sous-jacents sont classés en niveau 2 ;

•  le « risque de crédit émetteur » est par ailleurs considéré comme observable. La valorisation de ce dernier repose sur la méthode d’actualisation des flux de trésorerie futurs utilisant des paramètres tels que courbe des taux, spread de réévaluation. Cette valorisation correspond, pour chaque émission, au produit de son notionnel restant dû et sa sensibilité tenant compte de l’existence de call et par l’écart entre le spread de réévaluation (basé sur la courbe cash reoffer BPCE au 30 juin 2025 à l’instar des arrêtés précédents) et le spread moyen d’émission. Les variations de risque de crédit propre sont généralement non significatives pour les émissions de durée initiale inférieure à un an.

D'instruments complexes

Certains instruments financiers plus complexes, et/ou d'échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisant des paramètres de marché calibrés à partir de données observables telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options et des données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Les principaux modèles de détermination de la juste valeur de ces instruments sont décrits par nature de produits ci-dessous :

•  Produits actions : les produits actions présentent généralement des caractéristiques propres qui motivent le choix du modèle.

Les principaux modèles utilisés pour les produits actions sont les modèles à volatilité locale, volatilité locale combinée au Hull & White 1 facteur (H&W1F) et Local Stochastic Volatility (« LSV ») et peuvent être disponibles dans un cadre mono ou multi sous-jacent.

Le modèle à volatilité locale repose sur la modélisation de la volatilité en fonction du temps et du cours du sous-jacent. Sa principale propriété est de prendre en compte la volatilité implicite de l’option par rapport à son prix d’exercice telle qu’elle ressort des évolutions de marché.

Le modèle hybride volatilité locale combiné au H&W1F consiste à coupler le modèle de volatilité locale décrit supra avec un modèle de taux de type Hull & White 1 Facteur dont la description est mentionnée plus bas (cf. produits de taux).

Le modèle LSV est basé sur une diffusion jointe du sous-jacent et de sa volatilité (2 facteurs au total), avec une fonction de volatilité locale (appelée décorateur) permettant d’être consistant avec l’ensemble des options vanilles.

Produits de taux : les produits de taux présentent généralement des caractéristiques propres qui motivent le choix du modèle.

Les principaux modèles utilisés pour la valorisation et la gestion des produits de taux sont les modèles Hull & White un facteur (HW1F), deux facteurs (HW2F) ou un facteur à volatilité stochastique (HW1FVS).

Le modèle HW1F permet de modéliser la courbe des taux avec un seul facteur dit gaussien et une calibration sur les options vanilles de taux.

Le modèle HW2F permet de modéliser la courbe des taux avec deux facteurs et une calibration sur les options vanilles de taux et des instruments de type spread-option.

Le modèle HW1VS permet de modéliser conjointement le facteur gaussien représentant la courbe des taux et sa volatilité (à l’image du modèle LSV pour le périmètre Equity).

•  Produits de change : les produits de change présentent généralement des caractéristiques propres qui motivent le choix du modèle.

Les principaux modèles utilisés pour la valorisation et la gestion des produits de change sont les modèles à volatilité locale et stochastique (à l'image du modèle LSV pour le périmètre equity), ainsi que des modèles hybrides couplant une modélisation du sous-jacent change avec deux modèles Hull & White un facteur pour appréhender les courbes de taux des économies domestiques et étrangères.

•  Produits de Crédit : les produits dérivés de crédit présentent généralement des caractéristiques propres qui motivent le choix du modèle.

Les principaux modèles utilisés pour la valorisation et la gestion des produits de crédit sont le modèle Hull & White un facteur crédit (HW1F Crédit) et le modèle hybride Bi-Hull&White TauxCrédit (Bi-HW Taux/Crédit).

Le modèle HW1F Crédit permet de diffuser courbe de crédit (courbe de CDS) avec un facteur gaussien.

imageLe modèle Bi-HW Taux/Crédit permet de diffuser conjointement la courbe de taux et la courbe de crédit avec chacun un facteur gaussien corrélé entre eux.

•  Produits de Commodities : les produits de commodities présentent généralement des caractéristiques propres qui motivent le choix du modèle.

Les principaux modèles utilisés pour la valorisation et la gestion des produits de commodities sont les modèles Black&Scholes, à volatilité locale et volatilité locale combinée au Hull & White 1 facteur (H&W1F), version étendue pour l’ensemble de ces modèles à un cadre multi-sous-jacent pour gérer l’ensemble des futures de la famille de commodity.

Le modèle de Black&Scholes repose sur une dynamique log-normale du sous-jacent et d’une hypothèse de volatilité déterministe.

Le modèle à volatilité locale repose sur la modélisation de la volatilité en fonction du temps et du cours du sous-jacent. Sa principale propriété est de prendre en compte la volatilité implicite de l’option par rapport à son prix d’exercice telle qu’elle ressort des évolutions de marché.

Le modèle H&W1F consiste à coupler le modèle de volatilité locale décrit supra avec un modèle de taux de type Hull & White 1 Facteur dont la description est mentionnée plus haut (cf. produits de taux).

Pour l’ensemble des instruments de niveau 2, le caractère observable des paramètres a pu être démontré et documenté. Sur le plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est basée sur quatre conditions indissociables :

•  les paramètres proviennent de sources externes (notamment par exemple via un contributeur reconnu) ;

•  les paramètres sont alimentés périodiquement ;

•  les paramètres sont représentatifs de transactions récentes ;

•  les caractéristiques des paramètres sont identiques à celles de la transaction. Le cas échéant, un proxy peut être utilisé, sous réserve de démontrer et documenter sa pertinence.

La juste valeur des instruments issue de modèles de valorisation est ajustée afin de tenir compte du risque de liquidité (bid-ask), du risque de contrepartie, du risque lié au coût de financement des dérivés non ou imparfaitement collatéralisés, du risque de crédit propre (évaluation des positions dérivés passives) et du risque de modèle et de paramètres.

NIVEAU 3 : ÉVALUATION UTILISANT DES DONNÉES DE MARCHÉ NON OBSERVABLES

Ce niveau regroupe les instruments valorisés à partir de modèles de valorisation non reconnus et/ou reposant sur des paramètres non observables sur le marché dès lors que ceux-ci sont susceptibles d’affecter significativement la valorisation. Il s’agit principalement :

•  des actions non cotées, dont la juste valeur n’a pu être déterminée à partir d’éléments observables ;

•  des titres non cotés sur un marché actif relevant du métier de capital investissement évalués à leur juste valeur selon des modèles couramment utilisés par les acteurs du marché, en conformité avec les normes International Private Equity Valuation (IPEV), mais qui sont sensibles à l’évolution du marché et dont la détermination de la juste valeur fait nécessairement appel à une part de jugement ;

•  des instruments hybrides dérivés d'actions, de taux et de change ainsi que les dérivés de crédit qui ne sont pas classés en niveau 2 ;

•  des prêts en cours de syndication pour lesquels il n’y a pas de prix de marché secondaire ;

•  des prêts en cours de titrisation pour lesquels la juste valeur est déterminée à dire d’expert ;

•  l’activité de « loan trading » pour lesquels le marché est illiquide ;

•  les immeubles de placement dont la juste valeur est le résultat d’une approche multicritère par capitalisation des loyers au taux du marché combinée à une comparaison avec le marché

des transactions ;

•  des instruments faisant l’objet d’une marge au premier jour qui a été différée ;

•  des parts d’OPCVM pour lesquelles le fonds n’a pas publié d’actif net récent à la date d’évaluation, ou pour lesquelles il existe une période de lock-up ou toute autre contrainte qui nécessite un ajustement significatif des prix de marché disponibles (valeur liquidative, NAV, etc.) au titre du peu de liquidité observée pour ces titres ;

•  les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option qui sont classées en niveau 3 lorsque les instruments dérivés sousjacents sont classés en niveau 3. Le « risque de crédit émetteur » associé est considéré comme observable et donc classé en niveau 2 ;

•  les CDS conclus avec des réhausseurs de crédit (monolines), dont le modèle de valorisation des réfactions se rapproche, en termes de méthode, de l’ajustement mis en place pour risque de contrepartie (Credit Valuation Adjustment – CVA). Il tient compte également de l’amortissement attendu des expositions et du spread des contreparties implicité des données de marché ;

•  les instruments dérivés simples sont également classés en niveau 3 de juste valeur lorsque l’exposition est au-delà de la zone observable de liquidité déterminée par devises sousjacentes ou par surfaces de volatilité (exemple : certaines options de change et cap/floor de volatilité).

Conformément au règlement 2019/876 du 20 mai 2019 (CRR II) modifiant le règlement européen 575/2013 du 26 juin 2013 (CRR) relatives aux exigences du Pilier III, pour chacun des modèles utilisés, une description des simulations de crise appliquées et du dispositif de contrôle ex post (validation de l’exactitude et de la cohérence des modèles internes et des procédures de modélisation) est communiquée dans le chapitre 7 « Facteurs et gestion des risques ».

La norme IFRS 9 impose que la marge soit comptabilisée en résultat dès l’initiation uniquement dans la mesure où elle est générée par la variation de facteurs que les participants du marché prendraient en compte lors de la fixation d’un prix, c’est-à-dire uniquement si le modèle et les paramètres utilisés pour la valorisation sont observables.

Le traitement de la marge initiale est détaillé en note 9.1.5.

Techniques de valorisation

Principaux types de produits                   utilisées

Principales données non observables

Intervalles de données non

observables min - max (juin 2025)

Callable Spread Option et Corridor Callable Modèle à plusieurs facteurs de la

Spread Option                                      courbe des taux d'intérêt

Spread de mean-reversion paramètre de retour à la moyenne

[0 % ; 25 %]

Bermuda Accreting                                 Modèle à plusieurs facteurs de la courbe des taux d'intérêt

Accreting Factor

[73 %, 92 %]

Cap/Floor                                              Modèles de valorisation d'options sur taux d'intérêt

Volatilité de taux d'interet

[25bp ;110bp]

Callable Reverse Floater                          Modèle à plusieurs facteurs de la courbe des taux

mean-reversion paramètres de retour à la moyenne

[(3)%;0 %]

Swaptions                                              Modèles de valorisation d'options sur taux swap

Volatilité de taux swap

[21bp ;110bp]

Instruments dérivés simples et complexes sur actions, panier d'actions ou fonds

Différents modèles de valorisation des options sur actions, paniers d'action ou fonds

Volatilité d'actions

[8 % ; 111 %]

Volatilité fonds

 [1 % ; 56 %]

Correlations Stock/stock

[(13)%;100 %]

Repo

[(9)%;33 %]

AutoCalls

Modèle LSV (modèle à volatilité locale stochastique)

kappa

[0.45 ;5]

rho

[(0.98);0.8]

nu

[0.2 ;4.1]

Instruments Vanilles dérivés sur taux de change

Modèle de valorisation d'options de taux de change

Volatilité de Change

 [2.62 %  ; 17.15 %]

hybrides taux de change / taux d'intérêt

taux d'intérêt ainsi que des niveaux de volatilité long-terme

 [2.62 %  ; 17.15 %]

Strip d'options, Strip d'options quantos, Strip d'options digitales de Change

Modèle de valorisation d'options de taux de change

Corrélation entre les taux de Change

[34.44 %; 70.87 %]

CDO

Les taux de défaut utilisés sont issus des prix de marchés des obligations « PFI » sous-jacentes et l’utilisation de taux de recouvrement basé sur les données historiques des agences de rating

Corrélation entre les actifs, spread de

base entre l’actif cash et l’actif dérivé, taux de recouvrement

50 %

Swaps de Titrisation

Actualisation des flux attendus sur la base d'hypothèses de remboursement anticipé du portefeuille sous-jacent

Taux de Remboursement anticipé (prepayment rate)

[0 % ;100 %]

Cap/Floor sur Inflation

Modèles de valorisation d'options sur Inflation

Volatilité de taux inflation

[0.000001 %;4.71 %]

Swap et instruments dérivés sur Commodities Modèle de valorisation des swap et instruments dérivés sur Commodities

Volatilité

[10 %; 90 %]

Produits dérivés hybrides Equity/Taux/Change Modèle hybride couplant une diffusion Equity, une diffusion de taux de Change et une diffusion des taux d'intérêt

Corrélations Equity-Taux de Change

[(91)%;63 %]

Corrélations Equity-Taux d'intérêt

[4.25 %;28.84 %]

Corrélations Taux d'intérêt-Taux de

Change

[(33.22)%;40 %]

imageESTIMATIONS DES PRINCIPAUX PARAMÈTRES NON OBSERVABLES

Le tableau ci-après fournit pour les instruments en niveau 3 les intervalles de valeurs des principaux paramètres non observables par grande classe d'instruments.

TARN                                                   Modèle de valorisation des options   Corrélation entre taux de change et    [(40)%;60 %]

Politique suivie par le groupe concernant les transferts de niveau de juste valeur

Les transferts de niveau de juste valeur sont examinés et validés par le comité de valorisation associant notamment les fonctions Finance, Risques et les Métiers. Pour ce faire, le comité s’appuie sur des études d’observabilité des modèles de valorisation et/ou des paramètres qui sont réalisées périodiquement.

Ces transferts de niveau de juste valeur sont également présentés au comité faîtier de valorisation qui n'a noté aucun événement marquant au cours du premier semestre 2025.

Pour rappel, les principaux reclassements effectués au 31 décembre 2024 concernaient le transfert vers le niveau 2 de juste valeur de certains dérivés OTC et d’émissions, du fait de l'application automatique du processus de matérialité des modèles de valorisation et/ou des paramètres inobservables sur un périmètre élargi d'opérations en niveau 3.

Instruments non valorisés en juste valeur au bilan

La norme IFRS 13 requiert de mentionner dans les notes annexes la juste valeur, ainsi que leurs niveaux de juste valeur associés, de tous les instruments financiers enregistrés au coût amorti, y compris les crédits. Ces justes valeurs représentent une estimation de la juste valeur des instruments évalués au coût amorti au 30 juin 2025. Elles sont amenées à fluctuer d’un jour à l’autre en raison des variations de plusieurs paramètres, dont les taux d’intérêt et la qualité des crédits des contreparties. Elles peuvent donc être significativement différentes des montants effectivement reçus ou payés à l’échéance de ces instruments. Dans la majorité des cas, ces justes valeurs ne sont pas destinées à être immédiatement réalisées et elles ne représentent pas la juste valeur effective des instruments dans une perspective de continuité de l’activité. Les méthodes de valorisation utilisées pour la détermination de la juste valeur présentée en annexe sont précisées ci-dessous.

ACTIFS ET PASSIFS DES MÉTIERS GFS, DU POOL DE TRÉSORERIE DE BPCE ET DES PORTEFEUILLES FINANCIERS DES BANQUES POPULAIRES ET DES CAISSES D’EPARGNE

Crédits et prêts enregistrés au coût amorti et encours de location-financement

La juste valeur de ces instruments est déterminée par l’actualisation des flux de trésorerie futurs. Le taux d’actualisation retenu pour un crédit donné est le taux que le groupe accorderait en date d’arrêté à une même contrepartie pour un prêt de caractéristiques similaires. Les composantes « taux d’intérêt » et « risque de contrepartie » sont notamment réévaluées.

La juste valeur des opérations de pensions est déterminée en actualisant les flux de trésorerie attendus au taux de marché à la date de clôture auquel est rajouté un spread de liquidité.

Dès lors qu’il existe une cotation répondant aux critères de la norme IFRS 13, c’est le cours de cotation qui est utilisé.

La juste valeur des crédits dont la durée initiale est inférieure à un an est considérée correspondre à leur valeur comptable. C’est également généralement le cas des actifs financiers de durée inférieure ou égale à un an et des comptes courants. Les encours correspondants sont classés en niveau 2 de juste valeur.

Dettes et épargne

Au sein du pôle GFS, l’évaluation de la juste valeur des emprunts et dettes de titres est basée sur la méthode de l’actualisation des flux de trésorerie futurs utilisant des paramètres à la date d’arrêté tels que la courbe de taux du sous-jacent et le spread auquel ce pôle prête ou emprunte.

La juste valeur des dettes dont la durée est inférieure à un an est considérée correspondre à la valeur comptable. Dans ce cas de figure, les dettes sont classées en niveau 2 de juste valeur.

Pour les autres dettes envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture rehaussé du risque de crédit propre du Groupe BPCE.

Immeubles de placement valorisés au coût dans les comptes

La détermination de la juste valeur des immeubles de placement (hors immeubles de placement des sociétés d’assurance) repose sur la méthode de capitalisation du loyer, communément utilisée par les professionnels de l’immobilier. Le taux de capitalisation appliqué à l’immeuble dépend d’un ensemble de facteurs tels que la localisation, la qualité et le type de la construction, son usage, le régime de propriété de l’actif, la qualité des locataires et les caractéristiques des baux, le niveau des taux d’intérêt ou encore l’état de la concurrence sur le marché immobilier.

INSTRUMENTS DES MÉTIERS DE LA BANQUE DE PROXIMITÉ

Pour ces instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de Banque de proximité, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur.

Il s’agit notamment :

•  des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

•  des passifs exigibles à vue ;

•  des prêts et emprunts à taux variable ;

•  des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

Juste valeur du portefeuille de crédits

La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante « taux d’intérêt » est ainsi réévaluée. Sauf lorsque des données utilisées par les gestionnaires sont disponibles, la composante « risque de crédit » est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

Juste valeur des dettes

Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le risque de crédit propre n’est généralement pas pris en compte.


9.1         Juste valeur des actifs et passifs financiers

9.1.1         Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers

imageLa répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

En millions d'euros

30/06/2025

Niveau 1

Niveau 2

Niveau 3

Total

ACTIFS FINANCIERS

Instruments de dettes

42 014

87 677

7 211

136 902

Prêts sur les établissements de crédit et clientèle (1)

12 390

85 780

6 616

104 787

Titres de dettes

29 623

1 897

595

32 115

Instruments de capitaux propres

42 709

604

48

43 361

Actions et autres titres de capitaux propres

42 709

604

48

43 361

Instruments dérivés

1 131

47 752

2 829

51 712

Dérivés de taux

14 719

1 175

15 894

Dérivés actions

918

4 003

1 050

5 970

Dérivés de change

31

24 991

398

25 420

Dérivés de crédit

3 015

92

3 107

Autres dérivés

183

1 024

114

1 321

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (2)

85 854

136 034

10 088

231 975

Instruments dérivés

610

412

1 021

Dérivés de taux

552

409

960

Dérivés de change

58

3

61

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique

610

412

1 021

Instruments de dettes

2 417

832

6 748

9 998

Prêts sur les établissements de crédit et clientèle

771

2 462

3 234

Titres de dettes

2 417

61

4 286

6 764

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard

2 417

832

6 748

9 998

Instruments de capitaux propres

86

119

2 665

2 870

Actions et autres titres de capitaux propres

86

119

2 665

2 870

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction

86

119

2 665

2 870

Instruments de dettes

53 347

3 261

630

57 238

Prêts sur les établissements de crédit et clientèle

61

14

75

Titres de dettes

53 347

3 200

616

57 163

Instruments de capitaux propres

143

1 162

3 300

4 604

Actions et autres titres de capitaux propres

143

1 162

3 300

4 604

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

53 490

4 423

3 929

61 842

Dérivés de taux

5 242

13

5 255

Dérivés de change

499

499

Instruments dérivés de couverture

5 741

13

5 754

TOTAL ACTIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR

141 847

147 759

23 855

313 461

(1)   Le niveau 1 correspond à des dépôts de garantie versés.

(2)   Hors couverture économique.

En millions d'euros

30/06/2025

Niveau 1

Niveau 2

Niveau 3

Total

PASSIFS FINANCIERS

Dettes représentées par un titre

24 218

108 520

232

132 971

Instruments dérivés

169

36 958

2 459

39 587

Dérivés de taux

9 967

824

10 791

Dérivés actions

2

4 562

1 290

5 855

Dérivés de change

8

18 508

141

18 656

Dérivés de crédit

3 041

127

3 168

Autres dérivés

160

880

78

1 117

Autres passifs financiers (1)

9 386

9 386

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (2)

33 773

145 479

2 692

181 943

Instruments dérivés

1 705

612

2 317

Dérivés de taux

511

608

1 119

Dérivés actions

1

1

Dérivés de change

1 193

3

1 196

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique

1 705

612

2 317

Dettes représentées par un titre

30 692

11 305

41 997

Autres passifs financiers

6 333

60

6 393

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option

6 333

30 752

11 305

48 390

Dérivés de taux

10 851

43

10 894

Dérivés de change

3 554

3 554

Instruments dérivés de couverture

14 405

43

14 448

TOTAL PASSIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR

40 106

192 340

14 652

247 098

(1)   Le niveau 1 correspond à des dépôts de garantie versés.

(2)   Hors couverture économique.

image31/12/2024

En millions d'euros

Niveau 1

Niveau 2

Niveau 3

Total

ACTIFS FINANCIERS

Instruments de dettes

28 695

82 561

7 486

118 742

Prêts sur les établissements de crédit et clientèle (1)

10 457

81 060

7 020

98 538

Titres de dettes

18 238

1 500

465

20 204

Instruments de capitaux propres

44 360

854

8

45 222

Actions et autres titres de capitaux propres

44 360

854

8

45 222

Instruments dérivés

966

48 679

1 715

51 359

Dérivés de taux

15 340

457

15 797

Dérivés actions

859

2 761

650

4 270

Dérivés de change

15

27 008

451

27 474

Dérivés de crédit

2 420

87

2 507

Autres dérivés

91

1 150

69

1 310

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (2)

74 021

132 094

9 208

215 323

Instruments dérivés

1 837

419

2 257

Dérivés de taux

585

417

1 002

Dérivés actions

2

2

Dérivés de change

1 252

1

1 253

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique

1 837

419

2 257

Instruments de dettes

2 353

778

6 918

10 049

Prêts sur les établissements de crédit et clientèle

698

2 654

3 353

Titres de dettes

2 353

80

4 264

6 697

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard

2 353

778

6 918

10 049

Instruments de capitaux propres

78

102

2 713

2 892

Actions et autres titres de capitaux propres

78

102

2 713

2 892

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction

78

102

2 713

2 892

Instruments de dettes

48 845

3 176

577

52 599

Prêts sur les établissements de crédit et clientèle

106

13

119

Titres de dettes

48 845

3 070

564

52 479

Instruments de capitaux propres

133

1 137

3 298

4 568

Actions et autres titres de capitaux propres

133

1 137

3 298

4 568

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

48 978

4 313

3 876

57 166

Dérivés de taux

6 271

2

6 273

Dérivés de change

1 351

1 351

Instruments dérivés de couverture

7 622

2

7 624

TOTAL ACTIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR

125 430

146 745

23 136

295 311

(1)   Le niveau 1 correspond à des dépôts de garantis versés.

(2)   Hors couverture économique

31/12/2024

En millions d'euros

Niveau 1

Niveau 2

Niveau 3

Total

PASSIFS FINANCIERS

Dettes représentées par un titre

21 524

100 081

102

121 707

Instruments dérivés

119

40 203

2 033

42 355

Dérivés de taux

10 204

596

10 799

Dérivés actions

4

3 048

1 050

4 102

Dérivés de change

14

23 800

188

24 001

Dérivés de crédit

2 212

130

2 341

Autres dérivés

102

939

70

1 111

Autres passifs financiers (1)

10 072

1

10 073

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (2)

31 715

140 285

2 136

174 135

Instruments dérivés

1

603

598

1 202

Dérivés de taux

569

598

1 167

Dérivés actions

1

1

Dérivés de change

34

34

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique

1

603

598

1 202

Dettes représentées par un titre

29 045

8 079

37 124

Autres passifs financiers

6 442

60

6 502

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option

6 442

29 105

8 079

43 627

Dérivés de taux

11 808

12

11 820

Dérivés de change

2 440

2 440

Instruments dérivés de couverture

14 248

12

14 260

TOTAL PASSIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR

38 158

184 241

10 825

233 223

(1)   Le niveau 1 correspond à des dépôts de garantis versés.

(2)   Hors couverture économique.

image9.1.2                       Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur

En millions d'euros

Gains et Pertes comptabilisés au cours de la période

Évènement de gestion au cours de la période

Transfert de la période                           image

Au compte de résultat (1)

Sur les opérations  en vie à la

01/01/2025          clôture

Sur les opérations sorties du bilan à la clôture

En capitaux propres

Achats / Émissions

Ventes /

Rembours ements

Vers une autre catégorie comptable

De et vers

un autre Autres niveau (2) variations (3)

30/06/2025

ACTIFS FINANCIERS

Instruments de dettes

7486

118

80

9697

(9607)

(138)

(424)

7211

Prêts sur les établissements de crédit et clientèle

7 020

123

44

8 974

(9 015)

(132)

(399)

6 616

Titres de dettes

465

(5)

36

723

(593)

(6)

(25)

595

Instruments de capitaux propres

8

4

(3)

177

(141)

3

(0)

48

Actions et autres titres de capitaux propres

8

4

(3)

177

(141)

3

(0)

48

Instruments dérivés

1715

1155

(174)

1154

(794)

(93)

(134)

2829

Dérivés de taux

457

186

(1)

489

40

5

1 175

Dérivés actions

650

793

(134)

603

(710)

(141)

(12)

1 050

Dérivés de change

451

107

(23)

12

(27)

4

(9)

(118)

398

Dérivés de crédit

87

4

(1)

10

(3)

(0)

(4)

92

Autres dérivés

69

65

(15)

40

(54)

(4)

18

(4)

114

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (4)

9 208

1 277

(97)

11 028

(10 542)

(227)

(558)

10 088

Instruments dérivés

419

53

(0)

4

(64)

0

(0)

(0)

412

Dérivés de taux

417

51

0

3

(64)

2

(0)

(0)

409

Dérivés actions

2

(2)

Dérivés de change

1

2

(0)

1

(0)

0

0

3

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique

419

53

(0)

4

(64)

0

(0)

(0)

412

Instruments de dettes

0

(1)

1

1

(1)

Prêts sur les établissements de crédit et clientèle

0

Titres de dettes

0

(1)

1

1

(1)

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option

0

(1)

1

1

(1)

Instruments de dettes

6918

(138)

51

623

(652)

(0)

(54)

6748

Prêts sur les établissements de crédit et clientèle

2 654

(90)

(16)

347

(396)

(36)

2 462

Titres de dettes

4 264

(48)

68

276

(256)

(0)

(17)

4 286

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard

6 918

(138)

51

623

(652)

(0)

(54)

6 748

Instruments de capitaux propres

2713

8

1

206

(246)

5

(4)

(18)

2665

Actions et autres titres de capitaux propres

2 713

8

1

206

(246)

5

(4)

(18)

2 665

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction

2 713

8

1

206

(246)

5

(4)

(18)

2 665

Instruments de dettes

577

(6)

(1)

1

231

(136)

(1)

(39)

3

630

Prêts sur les établissements de crédit et clientèle

13

1

(3)

3

14

Titres de dettes

564

(6)

(1)

1

231

(133)

(1)

(39)

(0)

616

Instruments de capitaux propres

3298

263

7

(16)

96

(299)

(3)

(0)

(46)

3300

Actions et autres titres de capitaux propres

3 298

263

7

(16)

96

(299)

(3)

(0)

(46)

3 300

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

3 876

257

6

(15)

327

(436)

(3)

(39)

(43)

3 929

Dérivés de taux

2

13

(2)

(0)

13

Instruments dérivés de couverture

2

13

(2)

(0)

13

En millions d'euros

Gains et Pertes comptabilisés au cours de la période

Évènement de gestion au cours de la période

Transfert de la période

Au compte de résultat (1)

01/01/2025

Sur les opérations en vie à la clôture

Sur les opérations sorties du bilan à la clôture

En capitaux  propres

Achats / Émissions

Ventes /

Remboursem ents

Vers une autre catégorie comptable

De et vers

  un autre             Autres

niveau (2) variations (3)

30/06/2025

PASSIFS FINANCIERS

Dettes représentées par un titre

102

10

(11)

51

(42)

132

(10)

232

Instruments dérivés

2 033

1 051

(62)

403

(634)

(76)

(255)

2 459

Dérivés de taux

596

95

(9)

165

(11)

(13)

824

Dérivés actions

1 050

803

(35)

195

(578)

(46)

(99)

1 290

Dérivés de change

188

92

(9)

6

(0)

(5)

(130)

141

Dérivés de crédit

130

6

(0)

2

(6)

2

(7)

127

Autres dérivés

70

56

(9)

35

(50)

(16)

(8)

78

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (4)

2 136

1 061

(73)

454

(676)

56

(265)

2 692

Instruments dérivés

598

83

(1)

5

(69)

(3)

(1)

(0)

612

Dérivés de taux

598

68

(1)

5

(59)

(2)

(1)

(0)

608

Dérivés actions

12

(9)

(2)

1

Dérivés de change

0

2

(0)

0

(0)

0

0

3

Passifs financiers à la juste valeur par résultat -

Couverture économique

598

83

(1)

5

(69)

(3)

(1)

(0)

612

Dettes représentées par un titre

8 079

171

100

7

10 255

(7 384)

393

(315)

11 305

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option

8 079

171

100

7

10 255

(7 384)

393

(315)

11 305

Dérivés de taux

12

31

(0)

(1)

43

Instruments dérivés de couverture

12

30

1

(1)

43

(1)   Les principaux impacts comptabilisés en compte de résultat sont mentionnés en note 4.3.

(2)   Les principaux transferts de et vers le niveau 3 sont décrits dans la note 9.1.3.

(3)   Les autres variations incluent notamment l’effet des variations de périmètre et des écarts de change.

(4)   Hors couverture économique.

image                                                                            Gains et Pertes comptabilisés au        Évènement de gestion

En millions d'euros

cours de la période

au cours de la période

Transfert de la période

Au compte de résultat (1)

01/01/2024

Sur les opérations en vie à la clôture

Sur les opérations  sorties du  bilan à la clôture

En capitaux propres

Achats / Émissions

Ventes /

Rembours ements

Vers une autre catégorie comptable

De et vers

un autre          Autres

niveau (2) variations (3)

31/12/2024

ACTIFS FINANCIERS

Instruments de dettes

6 102

 (119)

84

18 028

(16 056)

(734)

179

7 486

Prêts sur les établissements de crédit et clientèle

5 850

(96)

77

17 395

(15 630)

(749)

173

7 020

Titres de dettes

253

(23)

8

633

(426)

15

5

465

Instruments de capitaux propres

83

13

(1)

271

(383)

30

(4)

8

Actions et autres titres de capitaux propres

83

13

(1)

271

(383)

30

(4)

8

Instruments dérivés

1 526

339

(144)

616

(539)

(0)

(147)

63

1 715

Dérivés de taux

359

7

(42)

216

(33)

(0)

(54)

4

457

Dérivés actions

472

219

16

283

(291)

(49)

0

650

Dérivés de change

426

73

(90)

15

(50)

32

45

451

Dérivés de crédit

92

3

(8)

4

(3)

(4)

4

87

Autres dérivés

176

38

(20)

99

(162)

(72)

10

69

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (4)

7 711

234

(60)

18 915

(16 977)

(0)

(852)

238

9 208

Instruments dérivés

424

113

(15)

51

(141)

0

(2)

(11)

419

Dérivés de taux

423

148

(15)

14

(141)

0

(2)

(10)

417

Dérivés de change

1

(0)

(0)

(0)

(0)

1

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique

424

113

(15)

51

(141)

0

(2)

(11)

419

Instruments de dettes

6 103

320

(141)

2 372

(1 734)

(18)

(5)

23

6 918

Prêts sur les établissements de crédit et clientèle

2 123

151

(100)

1 739

(1 271)

(0)

12

2 654

Titres de dettes

3 979

169

(41)

633

(463)

(18)

(5)

11

4 264

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard

6 103

320

(141)

2 372

(1 734)

(18)

(5)

23

6 918

Instruments de capitaux propres

2 477

72

7

932

(753)

(10)

0

(14)

2 713

Actions et autres titres de capitaux propres

2 477

72

7

932

(753)

(10)

0

(14)

2 713

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction

2 477

72

7

932

(753)

(10)

0

(14)

2 713

Instruments de dettes

626

(2)

1

3

256

(302)

(2)

(2)

(1)

577

Prêts sur les établissements de crédit et clientèle

16

0

(0)

5

(4)

(2)

(1)

13

Titres de dettes

610

(2)

1

4

251

(298)

0

(2)

564

Instruments de capitaux propres

2 973

325

10

96

381

(555)

(0)

68

3 298

Actions et autres titres de capitaux propres

2 973

325

10

96

381

(555)

(0)

68

3 298

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

3 599

323

11

99

637

(857)

(2)

(2)

66

3 876

Dérivés de taux

2

1

(0)

0

0

(1)

(0)

2

Instruments dérivés de couverture

2

1

(0)

0

0

(1)

(0)

2

Gains et Pertes

En millions d'euros

comptabilisés au cours de la période

Évènement de gestion au cours de la période

Transfert de la période

Au compte de résultat (1)

01/01/2024

Sur les opérations en vie à la clôture

Sur les opérations sorties du bilan à la clôture

Achats / Émissions

Ventes /

Rembours ements

Vers une autre catégorie comptable

De et vers un autre niveau (2)

Autres variations (3)

31/12/2024

PASSIFS FINANCIERS

Dettes représentées par un titre

298

6

24

75

(386)

73

13

102

Instruments dérivés

1 425

590

(247)

525

(279)

(0)

(43)

63

2 033

Dérivés de taux

613

22

(13)

20

(2)

(0)

(50)

5

596

Dérivés actions

418

473

(209)

468

(117)

11

6

1 050

Dérivés de change

107

17

(45)

2

(1)

61

46

188

Dérivés de crédit

100

28

0

1

(10)

5

5

130

Autres dérivés

188

50

19

33

(150)

(71)

1

70

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (4)

1 723

596

(223)

600

(665)

(0)

30

76

2 136

Instruments dérivés

598

137

(4)

27

(143)

0

(5)

(11)

598

Dérivés de taux

596

137

(3)

27

(142)

0

(5)

(10)

598

Dérivés actions

1

(1)

0

Dérivés de change

1

(0)

(0)

(0)

(0)

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique

598

137

(4)

27

(143)

0

(5)

(11)

598

Dettes représentées par un titre

7 525

(416)

78

8 049

(6 104)

(1 133)

80

8 079

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option

7 525

(416)

78

8 049

(6 104)

(1 133)

80

8 079

(1)   Les principaux impacts comptabilisés en compte de résultat sont mentionnés en note 4.3.

(2)   Les principaux transferts de et vers le niveau 3 sont décrits dans la note 9.1.3.

(3)   Les autres variations incluent notamment l’effet des variations de périmètre et des écarts de change.

(4)   Hors couverture économique.

9.1.3            Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur

imageLe montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau.

En millions d'euros

1e semestre 2025

De

niveau 1

niveau 1

niveau 2

niveau 2

niveau 3

niveau 3

Vers

niveau 2

niveau 3

niveau 1

niveau 3

niveau 1

niveau 2

ACTIFS FINANCIERS

Instruments de dettes

58

232

3

135

Prêts sur les établissements de crédit et clientèle

132

Titres de dettes

58

232

3

3

Instruments de capitaux propres

4

10

3

Actions et autres titres de capitaux propres

4

10

3

Instruments dérivés

3

95

188

Dérivés de taux

45

6

Dérivés actions

7

147

Dérivés de change

1

10

Dérivés de crédit

1

Autres dérivés

3

42

24

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1)

62

245

98

3

322

Instruments de capitaux propres

4

Actions et autres titres de capitaux propres

4

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction

4

Instruments de dettes

683

645

2

41

Titres de dettes

683

645

2

41

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

683

645

2

41

(1) Hors couverture économique.

En millions d'euros

1er semestre 2025

De

niveau 1

niveau 1

niveau 2

niveau 2

niveau 3

niveau 3

Vers

niveau 2

niveau 3

niveau 1

niveau 3

niveau 1

niveau 2

PASSIFS FINANCIERS

Dettes représentées par un titre

90

132

Instruments dérivés

1

4

46

122

Dérivés de taux

7

17

Dérivés actions

1

1

31

77

Dérivés de change

5

Dérivés de crédit

3

1

Autres dérivés

3

5

21

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1)

2

94

178

122

Instruments dérivés

1

1

Dérivés de taux

1

Passifs financiers à la juste valeur par résultat -

Couverture économique

1

1

Dettes représentées par un titre

1 432

1 039

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option

1 432

1 039

(1) Hors couverture économique.

1er semestre 2024

En millions d'euros

De niveau 1

niveau 1

niveau 2

niveau 2

niveau 3

niveau 3

Vers niveau 2

niveau 3

niveau 1

niveau 3

niveau 1

niveau 2

ACTIFS FINANCIERS

Instruments de dettes

236

271

121

239

Prêts sur les établissements de crédit et clientèle

119

222

Titres de dettes

236

271

2

17

Instruments de capitaux propres

131

52

1

Actions et autres titres de capitaux propres

131

52

1

Instruments dérivés

1

33

87

Dérivés de taux

29

54

Dérivés actions

1

0

18

Dérivés de change

3

14

Dérivés de crédit

1

1

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1)

368

322

155

326

Instruments de dettes

2

Titres de dettes

2

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard

2

Instruments de capitaux propres

3

Actions et autres titres de capitaux propres

3

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction

3

Instruments de dettes

343

393

Titres de dettes

343

393

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

343

393

(1) Hors converture économique.

En millions d'euros

1er semestre 2024

De

niveau 1

niveau 1

niveau 2

niveau 2

niveau 3

niveau 3

Vers

niveau 2

niveau 3

niveau 1

niveau 3

niveau 1

niveau 2

PASSIFS FINANCIERS

Dettes représentées par un titre

1

70

78

7

Instruments dérivés

1

46

67

Dérivés de taux

4

33

Dérivés actions

1

16

21

Dérivés de change

24

13

Dérivés de crédit

1

Autres dérivés

1

Autres passifs financiers

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1)

1

71

124

74

Instruments dérivés

1

Dérivés de taux

1

Dérivés de change

Passifs financiers à la juste valeur par résultat -

Couverture économique

1

Dettes représentées par un titre

136

552

Autres passifs financiers

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option

136

552

(1) Hors couverture économique.

9.1.4             Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses

Une sensibilité de la juste valeur des instruments valorisés à partir des principaux paramètres non observables a été évaluée au 30 juin 2025. Les montants reportés ci-dessous visent à illustrer l’incertitude inhérente au recours au jugement nécessaire à l’estimation des principaux paramètres inobservables à la date d’évaluation. Ils ne représentent aucunement une mesure des risques de marché sur les instruments en niveau 3.

L’estimation repose sur la politique d’ajustements de valorisation. Pour les actions et titres de créance, l’estimation repose sur un choc de +/- 1 %.

Le groupe a évalué, au 30 juin 2025, une sensibilité de la juste valeur des instruments du pôle Global Financial Services valorisés à partir des principaux paramètres non observables. Cette sensibilité vise à illustrer l’incertitude inhérente au recours au jugement nécessaire à l’estimation des principaux paramètres inobservables à la date d’évaluation. Elle ne représente aucunement une mesure des risques de marché sur les instruments en niveau 3.

L’estimation repose sur la politique d’ajustements de valorisation. Pour les actions et titres de créance, l’estimation repose sur un choc de +/- 1 %.

9.1.5            Retraitement de la marge différée sur les instruments financiers (Day One Profit)

L'impact potentiel est compris entre - 88 millions d'euros et + 144 millions d'euros au compte de résultat.


La marge différée concerne les instruments financiers évalués à partir d’un ou plusieurs paramètres de marché inobservables. Cette marge est différée dans le temps pour être reconnue, selon les cas, à la maturité de l’instrument, lors de la cession ou du transfert, au fur et à mesure de l’écoulement du temps ou encore lorsque les paramètres de marché deviennent observables.

imagePolitique suivie par Natixis concernant la reconnaissance de la marge sur les instruments financiers

La norme IFRS 9 impose que la marge soit comptabilisée en résultat dès l’initiation uniquement dans la mesure où elle est générée par la variation de facteurs que les participants du marché prendraient en compte lors de la fixation d’un prix, c’est-à-dire uniquement si le modèle et les paramètres utilisés pour la valorisation sont observables.

En millions d'euros

1er semestre 2025

Exercice 2024

Marge non amortie en début de période

243

199

Marge différée sur les nouvelles opérations

367

426

Marge comptabilisée en résultat au cours de l'exercice

(254)

(382)

Reclassement

(4)

(1)

MARGE NON AMORTIE EN FIN DE PÉRIODE

351

243

Ainsi, en cas de non-reconnaissance du modèle de valorisation par les pratiques de marché, ou de non-observabilité d’un des paramètres affectant significativement la valorisation de l’instrument, la marge positive du jour de la négociation ne peut être inscrite immédiatement au compte de résultat. Elle est étalée en résultat, de façon linéaire, sur la durée de vie de l’opération ou jusqu’à la date à laquelle les paramètres deviendront observables.

Cela impacte principalement les instruments financiers classés en niveau 3 de juste valeur et marginalement certains instruments financiers classés en niveau 2 de juste valeur.

La marge négative du jour de la négociation, quant à elle, est prise en compte immédiatement en compte de résultat.

Au 30 juin 2025, le périmètre des instruments pour lesquels la marge du jour de la négociation a été différée est constitué essentiellement :

-  des produits structurés multi sous-jacents actions & indices ;

-  des produits structurés mono sous-jacents indexés sur indices sponsorisés ;

-  de financements synthétiques ;

-  d’options sur fonds (multiassets et mutual funds) ;

-  de produits structurés de taux ; - de swaps de titrisation.

Le tableau ci-dessous présente notamment, le montant restant à comptabiliser dans le compte de résultat, ainsi que la marge différée des nouvelles opérations de l’exercice.

9.2               Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de Banque de proximité dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus.

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

Valeur comptable

Juste valeur

Valeur comptable

Juste valeur

ACTIFS FINANCIERS AU COÛT AMORTI

Prêts et créances sur les établissements de crédit

120 179

119 368

115 862

114 853

Prêts et créances sur la clientèle

866 675

825 965

851 843

805 179

Titres de dette

27 873

26 840

27 021

25 794

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

(1 105)

///

(856)

///

PASSIFS FINANCIERS AU COÛT AMORTI

Dettes envers les établissements de crédit

88 520

90 123

69 953

71 267

Dettes envers la clientèle

729 440

730 281

723 090

724 989

Dettes représentées par un titre

287 520

285 409

304 957

301 377

Dettes subordonnées

18 050

18 776

18 401

19 030

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

97

///

14

///

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 9.1.


Note 10 /     Impôts

image10.1      Impôts sur le résultat

Principes comptables

Les impôts sur le résultat incluent tous les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables. Les impôts sur le résultat incluent aussi les impôts, tels que les retenues à la source, qui sont payables par une filiale, une entreprise associée ou un partenariat sur ses distributions de dividendes à l'entité présentant les états financiers. La CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) n’est pas retenue comme un impôt sur le résultat.

Les impôts sur le résultat regroupent :

•  d’une part, les impôts courants, qui comprennent notamment le montant de l’impôt exigible (récupérable) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période. Ils sont calculés sur la base des résultats fiscaux d’une période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur établis par les administrations fiscales et sur la base desquels l’impôt doit être payé (recouvré) ;

•  d’autre part, les impôts différés.

Lorsqu’il est probable qu’une position fiscale du groupe ne sera pas acceptée par les autorités fiscales, cette situation est reflétée dans les comptes lors de la comptabilisation de l’impôt courant (exigible ou recouvrable) et de l’impôt différé (actif ou passif).

La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relative aux traitements fiscaux » adoptée par la Commission européenne le 23 octobre 2018 et applicable de manière obligatoire au 1er janvier 2019, est venue préciser clarifier le traitement à retenir.

Cette interprétation clarifie les modalités de comptabilisation et d’évaluation de l’impôt exigible et différé lorsqu’une incertitude existe concernant le traitement fiscal appliqué. S’il y a un doute sur l’acceptation du traitement fiscal par l’administration fiscale en vertu de la législation fiscale, alors ce traitement fiscal est un traitement fiscal incertain. Dans l’hypothèse où il serait probable que l’administration fiscale n’accepte pas le traitement fiscal retenu, IFRIC 23 indique que le montant de l’incertitude à refléter dans les états financiers doit être estimé selon la méthode qui fournira la meilleure prévision du dénouement de l’incertitude. Pour déterminer ce montant, deux approches peuvent être retenues : la méthode du montant le plus probable ou bien la méthode de la valeur attendue (c’est-à-dire la moyenne pondérée des différents scénarios possibles). IFRIC 23 demande, par ailleurs, qu’un suivi de l’évaluation des incertitudes fiscales soit réalisé.

Le groupe reflète dans ses états financiers les incertitudes relatives aux traitements fiscaux retenus portant sur les impôts sur le résultat dès lors qu’il estime probable que l’administration fiscale ne les acceptera pas. Pour apprécier si une position fiscale est incertaine et en évaluer son effet sur le montant de ses impôts, le groupe suppose que l’administration fiscale contrôlera tous les montants déclarés en ayant l’entière connaissance de toutes les informations disponibles. Il base son jugement notamment sur la doctrine administrative, la jurisprudence ainsi que sur l’existence de rectifications opérées par l’administration portant sur des incertitudes fiscales similaires. Le groupe revoit l’estimation du montant qu’il s’attend à payer ou recouvrer auprès de l’administration fiscale au titre des incertitudes fiscales, en cas de survenance de changements dans les faits et circonstances qui y sont associés, ceux-ci pouvant résulter (sans toutefois s’y limiter), de l’évolution des législations fiscales, de l’atteinte d’un délai de prescription, de l’issue des contrôles et actions menés par les autorités fiscales.

Lorsqu'il est probable que les autorités fiscales compétentes remettent en cause les traitements retenus, ces incertitudes sont reflétées dans les charges et produits d’impôts par la contrepartie d’une provision pour risques fiscaux présentée au sein des passifs d'impôts.

Le Groupe BPCE fait l’objet de vérifications de comptabilité portant sur des exercices antérieurs. Les points rectifiés pour lesquels le groupe est en désaccord sont contestés de façon motivée et, en application de ce qui précède, une provision est comptabilisée à hauteur du risque estimé.

Les incertitudes fiscales sont inscrites suivant leur sens et suivant qu’elles portent sur un impôt exigible ou différé dans les rubriques du bilan « Actifs d’impôts différés », « Actifs d’impôts courants », « Passifs d’impôts différés » et « Passifs d’impôts courant ».

La loi de finances pour 2025 a instauré une Contribution

Exceptionnelle sur les Bénéfices des Grandes Entreprises (surtaxe IS) dont l’assiette correspond à la moyenne de l'impôt sur les bénéfices dus au titre des exercices 2025 et 2024. La Contribution calculée sur la base de l’impôt sur les bénéfices 2024 est constatée dans sa totalité lors de ce premier semestre. En effet, la Contribution Exceptionnelle dont l’assise est constituée par l’impôt sur les bénéfices de l’année 2024, et déconnectée du résultat fiscal 2025, est assimilée à un évènement ponctuel au sens d’IAS 34. Conformément aux principes d’IAS 34, seule la Contribution Exceptionnelle au titre de l’impôt sur les bénéfices de l’année 2025 est prise en compte dans le calcul du taux effectif d’impôt au 30 juin 2025 dans le cadre de l’estimation de ce taux dans une vision annuelle du résultat 2025.

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

Impôts courants

(803)

(482)

dont impôts exigibles(1)

(618)

(332)

Impôts différés

(136)

(161)

IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT

(939)

(643)

(1) Dont -105 millions d'euros au titre de la surtaxe d'IS.

RAPPROCHEMENT ENTRE LA CHARGE D’IMPÔTS COMPTABILISÉE ET LA CHARGE D’IMPÔTS THÉORIQUE

1er semestre 2025

1er semestre 2024

En millions d’euros

Taux d’impôt

En millions d’euros

Taux d’impôt

Résultat net (part du groupe)

1 811

1 681

Variations de valeur des écarts d’acquisition

(12)

Participations ne donnant pas le contrôle

35

34

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

(33)

(21)

Impôts

939

643

RÉSULTAT COMPTABLE AVANT IMPÔTS ET VARIATIONS DE VALEUR DES ÉCARTS D’ACQUISITION

2 741

2 337

Effet des différences permanentes (1)

309

171

Résultat fiscal consolidé (A)

3 050

2 508

Taux d’imposition de droit commun français (B)

25,83 %

25,83 %

Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

(788)

(648)

Effet de la variation des impôts différés non constatés

(8)

(12)

Impôts à taux réduit et activités exonérées

(11)

18

Différence de taux d’impôts sur les revenus taxés à l’étranger

19

6

Autres impôts (2)

(112)

1

Impôts sur exercices antérieurs et autres éléments

(39)

(8)

CHARGE (PRODUIT) D’IMPÔTS COMPTABILISÉE

(939)

(643)

TAUX EFFECTIF D’IMPÔT (CHARGE D’IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT RAPPORTÉE AU RÉSULTAT TAXABLE)

30,79 %

25,63 %

(1)   Les différences permanentes comprennent principalement l'impact de la réintégration de la quote-part de frais et charges sur les dividendes perçus.

(2)   Dont -105 millions d'euros au titre de la surtaxe d'IS.


Note 11 /     Autres informations

11.1     Informations sectorielles

L’organisation du Groupe BPCE s’articule autour de deux métiers :

Le métier Banque de proximité et Assurance, au cœur de la transformation, inclut :

•  le réseau Banque Populaire, regroupant les quatorze Banques Populaires et leurs filiales, le Crédit Maritime Mutuel, les sociétés de caution mutuelle ;

•  le réseau Caisse d’Epargne, constitué des quinze Caisses d’Epargne ;

•  le pôle Solutions et Expertises Financières (SEF), regroupant les métiers de financements spécialisés : l’affacturage, le créditbail, le crédit à la consommation, également Socfim, BPCE Solutions immobilières, Pramex et l’activité « titres retail » ;

•  l'Assurance, au service des réseaux du Groupe BPCE et de leurs clients, autour de deux grands métiers : l’Assurance de personnes (assurance vie, prévoyance et assurance des emprunteurs) et l’Assurance Dommages (véhicules, multirisques habitation (MRH), accidents de la vie, protection juridique, santé principalement) , ainsi que les cautions & garanties financières ;

•  le pôle Digital & Paiements qui réunit les activités Paiements et, les activités d’Oney, afin d'accompagner la digitalisation du commerce et renforcer la qualité de service de bout en bout de la chaîne des paiements ;

•  les Autres réseaux, comprenant la Banque Palatine, Banque des ETI, de leurs dirigeants et Banque Privée, accompagnent ses clients dans une relation durable, fondée sur une proximité relationnelle, de nombreuses expertises et des solutions sur mesure.

Le métier Global Financial Services, constitué de deux pôles au sein de Natixis :

•  la Gestion d’actifs et de fortune :

− la Gestion d’actifs, présente sur les différents marchés internationaux, réunit les expertises de sociétés de gestion et de distribution ainsi que l’épargne salariale (« Natixis Interépargne » premier acteur de la tenue de compte d’épargne salariale en France),

image− la Gestion de Fortune, « Natixis Wealth Management » propose des solutions patrimoniales et financières adaptées aux besoins des grands investisseurs privés ;

•  la Banque de Grande Clientèle :

la Banque de Grande Clientèle, conseille et accompagne les entreprises, les investisseurs institutionnels, les compagnies d’assurance, les banques, les entités du secteur public et le financement de l’industrie du cinéma.

•  Le pôle Hors métiers regroupe notamment :

− la contribution de l’organe central et des holdings du groupe ;

− les activités gérées en extinction du Crédit Foncier et de

BPCE International ;

− les activités transverses ;

− la contribution au Fonds de résolution unique et la contribution au Fonds Garantie des Dépôts.


11.1.1       Informations sectorielles relatives au compte de résultat

Résultats par pôle (1)

En millions d'euros

Banque de proximité et Assurance

Global Financial Services

Hors métiers

Groupe BPCE

S1-25

S1-24

S1-25

S1-24 pf

S1-25

S1-24 pf

S1-25

S1-24

Produit net bancaire

8 335

7 464

4 212

3 913

73

2

12 619

11 379

Frais de gestion

(5 238)

(5 002)

(2 932)

(2 733)

(493)

(424)

(8 662)

(8 159)

Résultat brut d'exploitation

3097

2462

1280

1180

(420)

(422)

3957

3220

Coefficient d'exploitation

62,8 %

67,0 %

69,6 %

69,8 %

ns

ns

68,6 %

71,7 %

Coût du risque

(1 013)

(772)

(129)

(141)

(68)

(30)

(1 210)

(942)

Quote-part résultat des entreprises MEE

18

10

14

7

1

4

33

21

Gains ou pertes sur autres actifs

(8)

65

5

(4)

(6)

(6)

59

Variation de valeur des écarts d'acquisition

12

12

Résultat avant impôt

2107

1765

1170

1047

(490)

(454)

2786

2358

Impôts sur le résultat

(557)

(412)

(303)

(273)

(79)

42

(939)

(643)

Part. ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

(11)

(7)

(25)

(26)

0

(0)

(35)

(34)

RÉSULTAT NET PART DU GROUPE

1539

1345

842

748

(570)

(412)

1811

1681

Passage du RNpg pro forma au publiable (1)

1

(1)

RÉSULTAT NET PART DU GROUPE PUBLIABLE

1539

1345

842

749

(570)

(413)

1811

1681

(1) L'information sectorielle prend en compte le pro forma établi au S1-25, qui reflète le transfert du métier CEGC du pôle SEF vers le pôle Assurance. De plus, elle inclut l'annulation du résultat lié au métier BGC en raison de l'arrêt de l'activité en Russie, compensée par une affectation au sein des Hors Métiers Groupe, entraînant un impact nul pour le Groupe.

Résultats des sous-pôles de la Banque de proximité et Assurance

En millions d'euros

Banques Populaires

Caisses d'Epargne

Solutions

Expertises

Financières

Assurance

Digital &

Paiements

Autres réseaux

Banque de proximité et

Assurance

S1-25

S1-24

S1-25

S1-24

S1-25

S1-24 pf

S1-25

S1-24pf

S1-25

S1-24

S1-25

S1-24

S1-25

S1-24

Produit net bancaire

3 244

2 978

3 234

2 921

716

567

481

386

461

429

200

184

8 335

7 464

Frais de gestion

(2 140)

(2 068)

(2 172)

(2 123)

(388)

(299)

(92)

(84)

(333)

(319)

(113)

(109)

(5 238)

(5 002)

Résultat brut d'exploitation

1104

910

1061

798

327

268

389

302

128

110

87

75

3097

2462

Coefficient d'exploitation

66,0 %

69,5 %

67,2 %

72,7 %

54,3 %

52,7 %

19,1 %

21,8 %

72,2 %

74,4 %

56,4 %

59,4 %

62,8 %

67,0 %

Coût du risque

(438)

(353)

(412)

(276)

(74)

(47)

(64)

(63)

(25)

(33)

(1 013)

(772)

Quote-part résultat des entreprises MEE

11

(1)

(0)

5

9

2

2

18

10

Gains ou pertes sur autres actifs

(3)

63

(2)

1

1

0

(3)

(2)

3

(8)

65

Variation de valeur des écarts d'acquisition

12

12

Résultat avant impôt

673

619

660

523

254

222

394

310

63

46

62

45

2107

1765

Résultats des sous-pôles de Global Financial Services

En millions d'euros

Gestion

 d'actifs

Banque de Grande Clientèle

Global Financial Services

S1-25

S1-24

S1-25

S1-24

S1-25

S1-24 pf

Produit net bancaire

1 716

1 681

2 496

2 232

4 212

3 913

Frais de gestion

(1 355)

(1 335)

(1 576)

(1 398)

(2 932)

(2 733)

RÉSULTAT BRUT D'EXPLOITATION

361

346

920

835

1280

1180

Coefficient d'exploitation

79,0 %

79,4 %

63,1 %

62,6 %

69,6 %

69,8 %

Coût du risque

(8)

4

(121)

(145)

(129)

(141)

Quote-part résultat des entreprises MEE

14

7

14

7

Gains ou pertes sur autres actifs

5

5

RÉSULTAT AVANT IMPÔT

357

350

813

697

1170

1047

11.2       Partenariats et entreprises associés

11.2.1        Participations dans les entreprises mises en équivalence

imageLes principales participations du groupe mises en équivalence concernent les coentreprises et les entreprises associées suivantes :

En millions d'euros

30/06/2025

31/12/2024

EDF Investissements Groupe (EIG)

1 027

1 033

Banque Calédonienne d'Investissement

192

191

Socram Banque

42

43

Swile

199

197

Autres

571

582

Sociétés financières

2 031

2 046

Autres

166

100

Sociétés non financières

166

100

TOTAL PARTICIPATIONS DANS LES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE

2 198

2 146

11.2.2          Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

En millions d'euros

1er semestre 2025

1er semestre 2024

EDF Investment Group

16

7

Swile

3

2

Banque Calédonienne d'Investissement

2

2

Acleda Bank Plc

5

7

Socram Banque

(1)

0

Autres

8

2

Sociétés financières

33

21

Autres

(0)

0

Sociétés non financières

(0)

0

QUOTE-PART DANS LE RÉSULTAT NET DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE

33

21

Note 12 /        Détail du périmètre de consolidation

12.1      Opérations de titrisation

Principes comptables

La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs.

Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le Groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10.

Le tableau suivant recense les opérations de titrisation réalisées par les entités de la Banque de proximité et Assurance sans décomptabilisation (totale ou partielle) :

En millions d'euros

Nature des actifs

Date de création

Échéance prévue

Nominal à l'origine

31/12/2024

Elide 2014

Prêts immobiliers résidentiels

18/11/2014

octobre 2039

915

0

Elide 2017-1

Prêts immobiliers résidentiels

02/02/2017

décembre 2037

1 842

280

Elide 2017-2

Prêts immobiliers résidentiels

27/04/2017

octobre 2041

1 051

233

Elide 2018

Prêts immobiliers résidentiels

29/05/2018

septembre 2046

1 390

457

Elide 2021

Prêts immobiliers résidentiels

25/03/2021

mars 2049

2 920

1 692

Elide 2022

Prêts immobiliers résidentiels

24/11/2022

novembre 2050

2 500

1 839

Elide 2024

Prêts immobiliers résidentiels

23/05/2024

janvier 2052

2 000

1 796

Sous total Elide

12 618

6 296

BPCE Master Home Loans

Prêts immobiliers résidentiels

26/05/2014

avril 2032

75 200

93 841

BPCE Consumer Loans 2016

Prêts personnels

27/05/2016

mai 2032

5 000

4 066

BPCE Home Loans FCT 2017_5

Prêts immobiliers résidentiels

29/05/2017

mai 2054

10 500

2 934

BPCE Home Loans 2020

Prêts immobiliers résidentiels

28/10/2020

octobre 2054

1 090

592

BPCE Home Loans 2021

Prêts immobiliers résidentiels

26/10/2021

octobre 2054

1 619

1 076

BPCE Home Loans 2023

Prêts immobiliers résidentiels

16/10/2023

octobre 2057

967

827

BPCE Home Loans 2024

Prêts immobiliers résidentiels

16/10/2024

802

771

BPCE SME 2023

Prêts à l'équipement

29/11/2023

décembre 2075

18 800

18 283

BPCE SME BEI

Prêts à l'équipement

12/07/2024

juillet 2029

1 138

2 384

BPCE Consumer Loans 2022

Prêts personnels

21/07/2022

avril 2043

1 219

1 165

BPCE Consumer Loans 2024

Prêts personnels

17/05/2024

octobre 2042

893

846

Sous total autres

117 228

126 784

TOTAL

129 846

133 080

OPÉRATION DE TITRISATION DU GROUPE BPCE

Au 30 juin 2025, aucune nouvelle opération de titrisation avec cession d'actifs n'a été réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d'Epargne.

OPÉRATIONS DE TITRISATION DÉCONSOLIDANTES RÉALISÉES


AVEC DÉCOMPTABILISATION TOTALE OU PARTIELLE

Pour rappel, le Crédit Foncier avait conclu deux opérations de titrisations publiques adossées à des prêts immobiliers aux particuliers (Crédit Foncier Home Loans no 1 en mai 2014 et Crédit Foncier Home Loans no 2 en août 2015).

Le Crédit Foncier, en tant que gestionnaire des créances, n’avait pas la capacité d’utiliser son pouvoir pour influer sur la variabilité des rendements. En conséquence, il ne contrôlait pas les FCT au sens de la norme IFRS 10 et ces derniers n'étaient pas consolidés.

imageToutefois, compte tenu des liens conservés avec CFHL-2, les critères permettant de conclure à une décomptabilisation totale des actifs au sens, cette fois, de la norme IFRS 9, n'étaient pas totalement réunis. En conséquence, l’opération était déconsolidante au sens d’IFRS 10 et partiellement décomptabilisante au sens d’IFRS 9.

Les actifs transférés pour CFHL-2 faisaient l’objet d’une comptabilisation dans la mesure de l’implication continue du Crédit Foncier, consistant à maintenir à l’actif la perte maximale associée à chacun des liens résiduels (swap, clean up call, frais de gestion). La juste valeur des liens résiduels était réévaluée à chaque arrêté.

Le 30 septembre 2024, le CFF a exercé son droit. (Clean Up Call) lui permettant de racheter les encours résiduels des prêts au FCT.

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